Vendredi 6 octobre, l’auteur Gioacchino Criaco était reçu au CRL avec la section d’italien de l’Université dans le cadre du festival Toulouse Polars du Sud. Un échange mené par Francesca Chiara Guglielmino, Martina Petrucci et Antonella Capra, des extraits lus par Fabien Coletti, et une traduction assurée par Ada Ronzani.
Un public captivé qui à n’en pas douter en aura appris beaucoup sur l’hospitalité calabraise…
Chanter, danser, bien sûr, mais surtout se trouver un·e ou plusieurs partenaires linguistiques. 100 personnes, 1 buffet, des formulaires tandems linguistiques à disposition, tous les ingrédient étaient réunis…
À l’animation, à la technique, la fine fleur des étudiant·es moniteur·ices du CRL. La saison 2023-2024 s’annonce au mieux
Et bien sûr, quand le CRL est ouvert jusqu’à 21h30, la salle silencieuse l’est aussi. Travailler au calme, emprunter des documents, réserver une salle de travail en groupe, tout est possible…
C’était mardi 26 septembre, le retour du Conversatorio de poesía au CRL, proposé et animé par Modesta Suarez en partenariat avec la Cave poésie de Toulouse
Cinquante ans après le coup d’État contre Salvador Allende (11 septembre 1973), et les années de dictature qui ont suivi, les problématiques de la mémoire sont loin d’être réglées au Chili, même si des archives, des recherches, des témoignages continuent à sortir au grand jour. Et que Justice est parfois rendue.
La poésie fait partie de ces formes artistiques où l’Histoire/ces histoires peuvent trouver un espace désirant, éprouvant.
Avec Pablo Fante, Gonzalo Henríquez et Carlos Soto Román, poètes et musiciens chiliens, en résidence à la Cave Poésie pour la préparation d’une soirée spéciale le samedi 30 septembre, intitulée Presente, ahora y siempre (à partir de 18h, 71 rue du Taur à Toulouse).
Carlos Soto Román, Santiago, 1977
Poète et traducteur. Chimiste pharmaceutique de profession, il est titulaire d’une maîtrise en bioéthique de l’université de Pennsylvanie. Il a publié près de 10 livres de poésie (au Chili, aux États-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni) et 9 traductions. Il a vécu à Philadelphie (États-Unis), où il a fait partie du collectif The New Philadelphia Poets. Il a étudié à la Jack Kerouac School of Disembodied Poetics de l’université Naropa et a bénéficié d’une résidence d’artiste à la prestigieuse MacDowell Colony. Il a fait partie du corps enseignant du programme d’écriture créative de l’université de Stetson.
Carlos est né dans le port de Valparaíso et vit et travaille actuellement entre Santiago, Antofagasta et Temuco. Il s’intéresse à la traduction en tant que pratique créative et expérimentale, à la poésie sociale et documentaire, ainsi qu’aux croisements entre la poésie, la musique, l’installation et la performance. Il croit aussi fermement à la collaboration interdisciplinaire en tant que geste éthique et politique.
Pablo Fante, Santiago, 1980
Poète, traducteur, musicien et vidéaste franco-chilien. Docteur en Lettres. Auteur des recueils de poésie «Sed de fluir» (2010) et «Verde noche» (2017), et des livres de poésie visuelle «Dinosaurios/Todos vuelven» (2019) et «Rin del angelito» (2020). Il a publié plus de 30 livres de traductions au Chili, en Argentine, en Espagne et en Colombie. Il est membre de l’ensemble de poésie et de musique Orquesta de Poetas et dirige le projet audiovisuel documentaire Registro de Poetas.
Gonzalo Henríquez Petinelli, Concepción, 1971
Poète, musicien et gestionnaire culturel. Il développe son activité à la croisée de la poésie et de la musique. Il dirige le groupe de rock González y los Asistentes, créé en 1998 et responsable de quatre albums. Le groupe est aussi connu pour son travail avec le poète Raúl Zurita et pour le documentaire «Zurita y los Asistentes» (2022).
Parallèlement, Gonzalo Henríquez forme en 2014 le collectif PM, chargé d’organiser le Festival de Poésie et de Musique PM, qui réunit, dans différentes villes du Chili, des artistes cultivant la poésie dans ses différents formats et expressions.
En 2020, il réunit ses écrits, publiés dans des disques et des revues, dans le recueil de poèmes «Repite Conmigo» (Libros del Pez Espiral).
Selon les mots de Benoît Peeters, historien et président dde la 48ème édition du Festival d’Angoulême, le jury a consacré un « roman graphique au sens le plus fort du terme« , « un livre qui arrive à faire vivre à la fois un univers carcéral et la Divine Comédie de Dante et nous montrer toute sa modernité, nous donner envie de rentrer dans un enfer, qui est aussi un enfer de poésie.«
Une rencontre animée par Amélie Josselin-Leray, enseignante au D-TIM, le département de traduction, interprétation et médiation linguistique, devant un public avide de tout savoir sur cette première collaboration.
Du 4 au 8 octobre, nouvelle édition de « Thèse qui peut » dans les bibliothèques du Campus Mirail
La parole est aux doctorant·es et jeunes docteur·es de l’UT2J, pour ‘informer les étudiant·es sur les conditions d’accès, le déroulé du diplôme et les galères au quotidien… sur un ton libre et décomplexé !
Camille Le Gall, du laboratoire CAS se demandait comment traduire l’alétérité linguistique et poétique, tandis que Léa Polverini nous parlaient des « gens qui pratiquent la dérision, qui n’ont aucune rancune contre qui que ce soit » et Silvia Federzoni nous accrochait de façon un rien énigmatique : « Elle est magnifique ! Mais c’est qui (ou quoi) « elle »? »