Archives de catégorie : Le Centre de ressources pour quoi faire ?

Lectures & Fanzines

Tout à la fois, une semaine de lectures juste avant la journée internationale pour les droits des femmes et l’inauguration de la fanzinothèque du CRL

Lou, Louisa et Lucie, étudiantes au CRL, ont proposé une semaine de lectures de poésies, de fictions, de textes divers écrits par des femmes, pour des femmes ou encore sur des femmes.

Pour les lectures, c’est fini (pour l’instant), pour la fanzinothèque c’est sur place, tout est prêt.

Et pourquoi pas une visite du crl en lsf ?

Jeudi 23 janvier, inauguration en grandes pompes de la visite du CRL en 13 vidéos en langue des signes française (LSF) sous-titrée

Par ici la visite… en LSF

13 qr-codes répartis aux endroits stratégiques du CRL pour tout savoir des services proposés.

Une visite conçue par Radia Darkaoui dans le cadre de son master, avec Lucile Goudiaby du CRL, supervisée par Alain Bacci et Elise Leroy enseignant·e·s au Centre de traduction, d’interprétation et de médiation linguistique (CETIM)

Une visite interprétée et signée par 15 étudiant·e·s de L3, M1 et M2 du CETIM encadrés par Ariane Cousin

Une visite réalisée par Michel Gonzalez.

Espagne, Catalogne, Où en est-on ?

2 ans après la tenue d’un référendum en Catalogne dans des circonstances exceptionnelles et la dissolution du Parlement et du gouvernement catalans par l’Etat espagnol, 

1 an et demi après la motion de censure contre le chef du gouvernement espagnol M. Rajoy (PP) et l’accession au pouvoir de P. Sánchez (PSOE), 
8 mois après l’impossibilité du premier gouvernement socialiste de faire approuver le budget par le Parlement espagnol et l’annonce de nouvelles élections générales espagnoles,  
6 mois  après une campagne électorale qui a donné une majorité aux partis de gauche,  
4 mois après la fin d’un long procès sur les leaders catalans « autodéterminationnistes » et indépendantistes, 
2 mois après l’échec des négociations entre les partis de gauche pour former un gouvernement espagnol et l’annonce de nouvelles élections générales, 
1 mois après le verdict du Tribunal suprême espagnol au sujet des responsables catalans et des importantes manifestations en réaction, 
3 jours après les résultats des dernières élections générales espagnoles (les quatrièmes en quatre ans),
où en est-on ?

Voilà la question que se proposait d’aborder Fabrice Corrons, maître de conférences à l’UT2J devant le public des grands jours qui comme annoncé a eu droit à une remise en perspective de la situation politique actuelle.

Pour celles et ceux qui étaient motivé·e·s pour approfondir la question, le Collex Études ibérique proposait une sélection d’ouvrages d’actualité, sur place ou à emporter.

La biblothèque vivante du CRL à la nuit des étudiant·e·s du monde

Comme chaque année le Welcome Desk de l’Université de Toulouse organisait la semaine de l’étudiant, pour un programme de manifestations dans toute la région.

Le jeudi 10 octobre, pour la soirée de lancement au Métronum, le CRL a proposé avec le foyer d’espagnol La Peña, une « bibliothèque vivante » : des livres vivants et bilingues empruntés pour des « lectures » d’une dizaine de minutes, avec un thème commun : Toulouse (anecdotes, informations pratiques, quartiers à visiter…)

Vivement l’année prochaine, pour une nouvelle séance de lecture…

« Is who we are determined by our past or by what we believe in »

Une rencontre en VO avec traduction chuchotée à l’oreille par les étudiant·e·s du CETIM, et en partenariat avec le festival Toulouse Polars du Sud

C’était jeudi 10 octobre, en partenariat avec « les jeudis du genre » une rencontre avec Alex Marzano- Lesnevich animée par Corinne Bigot, enseignante à l’UT2J.

L’Empreinte (The Fact of a Body, en langue originale), met en regard puis entremêle les chapitres qui suivent l’enquête concernant Ricky Langley, emprisonné pour avoir tué et violé Jeremy Guillory, alors âgé de 6 ans, et ceux où s’écrit l’histoire familiale et la vie d’Alex, qui a été violé·e par son grand-père dans son enfance. Les deux tragédies, initialement bien distinctes, s’échafaudent en trois parties qui imitent le rythme et la forme d’un procès. De cet ensemble émerge enfin la voix d’Alex, résiliente, qui pose cette question cathartique :

“Is who we are determined by our past or by what we believe in?”

Au fil du roman-biographie, les liens qui unissent les deux enquêtes et histoires, criminelle et personnelle, intime et publique, se resserrent et deviennent explicites. Les tabous sont soulevés, les détails qui ont été négligés dans le passé, décelés, scrutés et examinés, et l’omerta du viol, brisée. Mais c’est surtout le refus du manichéisme qui fait la force de ce roman et d’Alex. Les enquêtes parallèles et conjointes font la part belle au pardon et à la reconnaissance des biais de tout un chacun.

“What you see in Ricky may depend more on who you are than on who he is” (The Fact of a Body, p. 157)

Après la présentation de son roman, un échange s’est déroulé avec l’auditoire. Alex travaille actuellement sur un livre qui retracera l’histoire queer des États-Unis.

En mars, c’est poésie

Retour en images sur ce rendez-vous incontournable de printemps, le Printemps des poètes, cette année du 25 au 29 mars avec comme l’année dernière une déambulation poétique de l’Université vers la médiathèque Grand M voisine (16 mn à pied)

Et on peut tout revoir en images animées, et c’est par ici

« Brexit means brexit… »

Coup de tonnerre à l’échelle européenne et mondiale, l’issue du référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union Européenne le 23 juin 2016 a révélé un pays perméable au populisme, un « Royaume Désuni », miné, entre autres, par des clivages sociaux, régionaux, générationnels et politiques. La période de négociations avec l’Union Européenne a quant à elle permis de jauger le manque de préparation de l’exécutif britannique et l’ampleur de la désinformation orchestrée par les partisans du Brexit pendant une campagne référendaire souvent indigne. Une sortie de l’Union Européenne permettrait, avaient-ils promis, de « reprendre le contrôle » des frontières, de l’économie et l’argent économisé pourrait être réinvesti dans les services publics, notamment le système de santé (NHS), particulièrement exsangue.

Le 12 mars 2019, lors d’une table ronde proposée dans le cadre du séminaire ATHIP du Laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), c’est devant une assistance particulièrement fournie que Nathalie DUCLOS et Vincent LATOUR , Professeur·e·s des Universités en civilisation britannique contemporaine au DEMA, ont apporté leur éclairage sur une situation particulièrement complexe.