Tout à la fois, une semaine de lectures juste avant la journée internationale pour les droits des femmes et l’inauguration de la fanzinothèque du CRL
Lou, Louisa et Lucie, étudiantes au CRL, ont proposé une semaine de lectures de poésies, de fictions, de textes divers écrits par des femmes, pour des femmes ou encore sur des femmes.
Pour les lectures, c’est fini (pour l’instant), pour la fanzinothèque c’est sur place, tout est prêt.
Invitées par Poetry Unbound, la troupe de théatre d’étudiant·e·s de l’UT2J les sœurs fatales ont offert aux étudiant·e·s du CRL une représentation unique de Seven
2 ans après la tenue d’un référendum en Catalogne dans des circonstances exceptionnelles et la dissolution du Parlement et du gouvernement catalans par l’Etat espagnol,
1 an et demi après la motion de censure contre le chef du gouvernement espagnol M. Rajoy (PP) et l’accession au pouvoir de P. Sánchez (PSOE), 8 mois après l’impossibilité du premier gouvernement socialiste de faire approuver le budget par le Parlement espagnol et l’annonce de nouvelles élections générales espagnoles, 6 mois après une campagne électorale qui a donné une majorité aux partis de gauche, 4 mois après la fin d’un long procès sur les leaders catalans « autodéterminationnistes » et indépendantistes, 2 mois après l’échec des négociations entre les partis de gauche pour former un gouvernement espagnol et l’annonce de nouvelles élections générales, 1 mois après le verdict du Tribunal suprême espagnol au sujet des responsables catalans et des importantes manifestations en réaction, 3 jours après les résultats des dernières élections générales espagnoles (les quatrièmes en quatre ans), où en est-on ?
Voilà la question que se proposait d’aborder Fabrice Corrons, maître de conférences à l’UT2J devant le public des grands jours qui comme annoncé a eu droit à une remise en perspective de la situation politique actuelle.
Pour celles et ceux qui étaient motivé·e·s pour approfondir la question, le Collex Études ibérique proposait une sélection d’ouvrages d’actualité, sur place ou à emporter.
La foule des grands soirs (enfin jusqu’à 22h) au karaoké de rentrée du #CRLut2j pour chanter et se trouver un·e partenaire linguistique pour le semestre ou pour la vie…
Comme chaque année le Welcome Desk de l’Université de Toulouse organisait la semaine de l’étudiant, pour un programme de manifestations dans toute la région.
Le jeudi 10 octobre, pour la soirée de lancement au Métronum, le CRL a proposé avec le foyer d’espagnol La Peña, une « bibliothèque vivante » : des livres vivants et bilingues empruntés pour des « lectures » d’une dizaine de minutes, avec un thème commun : Toulouse (anecdotes, informations pratiques, quartiers à visiter…)
Vivement l’année prochaine, pour une nouvelle séance de lecture…
L’Empreinte (The Fact of a Body, en langue originale), met en regard puis entremêle les chapitres qui suivent l’enquête concernant Ricky Langley, emprisonné pour avoir tué et violé Jeremy Guillory, alors âgé de 6 ans, et ceux où s’écrit l’histoire familiale et la vie d’Alex, qui a été violé·e par son grand-père dans son enfance. Les deux tragédies, initialement bien distinctes, s’échafaudent en trois parties qui imitent le rythme et la forme d’un procès. De cet ensemble émerge enfin la voix d’Alex, résiliente, qui pose cette question cathartique :
“Is who we are determined by our past or by what we believe in?”
Au
fil du roman-biographie, les liens qui unissent les deux enquêtes et
histoires, criminelle et personnelle, intime et publique, se
resserrent et deviennent explicites. Les tabous sont soulevés, les
détails qui ont été négligés dans le passé, décelés, scrutés
et examinés, et l’omerta du viol, brisée. Mais c’est surtout le
refus du manichéisme qui fait la force de ce roman et d’Alex. Les
enquêtes parallèles et conjointes font la part belle au pardon et à
la reconnaissance des biais de tout un chacun.
“What you see in Ricky may depend more on who
you are than on who he is” (The Fact of a Body, p.
157)
Après la présentation de son roman, un échange s’est déroulé
avec l’auditoire. Alex travaille actuellement sur un livre qui
retracera l’histoire queer des États-Unis.
Retour en images sur ce rendez-vous incontournable de printemps, le Printemps des poètes, cette année du 25 au 29 mars avec comme l’année dernière une déambulation poétique de l’Université vers la médiathèque Grand M voisine (16 mn à pied)
Coup de tonnerre à l’échelle européenne et mondiale, l’issue du référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union Européenne le 23 juin 2016 a révélé un pays perméable au populisme, un « Royaume Désuni », miné, entre autres, par des clivages sociaux, régionaux, générationnels et politiques. La période de négociations avec l’Union Européenne a quant à elle permis de jauger le manque de préparation de l’exécutif britannique et l’ampleur de la désinformation orchestrée par les partisans du Brexit pendant une campagne référendaire souvent indigne. Une sortie de l’Union Européenne permettrait, avaient-ils promis, de « reprendre le contrôle » des frontières, de l’économie et l’argent économisé pourrait être réinvesti dans les services publics, notamment le système de santé (NHS), particulièrement exsangue.
Le 12 mars 2019, lors d’une table ronde proposée dans le cadre du séminaire ATHIP du Laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), c’est devant une assistance particulièrement fournie que Nathalie DUCLOS et Vincent LATOUR , Professeur·e·s des Universités en civilisation britannique contemporaine au DEMA, ont apporté leur éclairage sur une situation particulièrement complexe.