Un point sur la situation du Chili, qui vit d’intenses journées de révolte et mobilisations sociales, dans laquelle la jeunesse est particulièrement active. L’augmentation
du tarif des transports publics à Santiago, la capitale, a été la
goutte d’eau qui a fait déborder le vase d’un mécontentement accumulé
depuis des années. Le rejet d’un modèle social, économique et politique, en partie hérité de la dictature de Pinochet, est désormais massif. Ce
sont aussi 30 années d’une démocratie aux pieds d’argile qui est au
cœur de ce qui est le plus grand mouvement social depuis la transition,
dans un pays souvent considéré comme « laboratoire du néolibéralisme » en Amérique latine.
Jaime Valenzuela Márquez et Franck Gaudichaud, ont décrits les ressorts de cette mobilisation collective exceptionnelle, ses répertoires d’actions et perspectives possibles. Ils ont présenté également la réponse des partis politiques et des acteurs sociaux organisés, et détaillé l’ampleur de la répression menée par le gouvernement conservateur de Sebastián Piñera, une violence d’Etat sans précèdent depuis 1990.
Dans le cadre du projet Exil Républicain Génération 2 (ERG2), Alet Valero, de l’UT2J, a présenté à celles et ceux qui ne le connaissaient pas, Juan Francisco Ortiz, en concert pour les 80 ans de l’exil républicain espagnol.
Juan Francisco Ortiz, a rendu hommage à son père, rescapé du camp d’extermination de Mathausen, et a remis au directeur de l’UFR des langues, Vladimir Beliakov, une reproduction du drapeau républicain fabriqué dans le camp en 1942 par son père et ses camarades. C’est autour de l’histoire de ce drapeau, véritable relique de la déportation, que Juan Francisco Ortiz a captivé un public particulièrement attentif.
Invitées par Poetry Unbound, la troupe de théatre d’étudiant·e·s de l’UT2J les sœurs fatales ont offert aux étudiant·e·s du CRL une représentation unique de Seven
2 ans après la tenue d’un référendum en Catalogne dans des circonstances exceptionnelles et la dissolution du Parlement et du gouvernement catalans par l’Etat espagnol,
1 an et demi après la motion de censure contre le chef du gouvernement espagnol M. Rajoy (PP) et l’accession au pouvoir de P. Sánchez (PSOE), 8 mois après l’impossibilité du premier gouvernement socialiste de faire approuver le budget par le Parlement espagnol et l’annonce de nouvelles élections générales espagnoles, 6 mois après une campagne électorale qui a donné une majorité aux partis de gauche, 4 mois après la fin d’un long procès sur les leaders catalans « autodéterminationnistes » et indépendantistes, 2 mois après l’échec des négociations entre les partis de gauche pour former un gouvernement espagnol et l’annonce de nouvelles élections générales, 1 mois après le verdict du Tribunal suprême espagnol au sujet des responsables catalans et des importantes manifestations en réaction, 3 jours après les résultats des dernières élections générales espagnoles (les quatrièmes en quatre ans), où en est-on ?
Voilà la question que se proposait d’aborder Fabrice Corrons, maître de conférences à l’UT2J devant le public des grands jours qui comme annoncé a eu droit à une remise en perspective de la situation politique actuelle.
Pour celles et ceux qui étaient motivé·e·s pour approfondir la question, le Collex Études ibérique proposait une sélection d’ouvrages d’actualité, sur place ou à emporter.
Une première pour le Département des Sciences du Langage de l’UT2J pour cet premier Jour international du Prof de Français, conçu pour valoriser le métier d’enseignant·e de français par des activités et des évènements destinées à créer du lien et de la solidarité. Un jour, en l’occurrence une fin d’après-midi où enseignant·e·s, ancien·nne·s et actuel·le·s étudiant·e·s ont partagé leurs expériences, leurs parcours.
La foule des grands soirs (enfin jusqu’à 22h) au karaoké de rentrée du #CRLut2j pour chanter et se trouver un·e partenaire linguistique pour le semestre ou pour la vie…
Comme chaque année le Welcome Desk de l’Université de Toulouse organisait la semaine de l’étudiant, pour un programme de manifestations dans toute la région.
Le jeudi 10 octobre, pour la soirée de lancement au Métronum, le CRL a proposé avec le foyer d’espagnol La Peña, une « bibliothèque vivante » : des livres vivants et bilingues empruntés pour des « lectures » d’une dizaine de minutes, avec un thème commun : Toulouse (anecdotes, informations pratiques, quartiers à visiter…)
Vivement l’année prochaine, pour une nouvelle séance de lecture…