Affichage : 21 - 22 sur 22 RÉSULTATS

Style et colère : Juger les formes de vie / Marielle Macé

powered by Advanced iFrame. Get the Pro version on CodeCanyon.

Résumé

Dans cette conférence, Marielle Macé tente de comprendre « en littéraire » la revendication qui lui semble être la plus communément la nôtre aujourd’hui : celle qui consiste à réclamer « d’autres manières de vivre », « d’autres formes de vie ».
Elle propose pour cela de réfléchir aux deux dispositions qui sous-tendent cette revendication, et qui engagent la stylistique : celle qui consiste à regarder la vie comme un engagement de formes (des manières d’être et de faire, des gestes, des rythmes, des modes relationnels…), et celle qui consiste à se risquer à poser sur ces formes un regard critique, à engager son jugement et, souvent, sa colère.

De Baudelaire à Boltanski, d’Adorno à Pasolini, voir les formes de vie, ce fut toujours les juger et en réclamer d’autres. C’est donc à cette critique stylistique de l’existence que Marielle Macé s’attache, pour la comprendre, la situer, en esquisser une histoire, en dire l’actualité.

Marielle Macé, in Séminaire Poéthiques organisé par Jean-Yves Laurichesse (laboratoire Laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire, équipe Littérature et Herméneutique- PLH-ELH) et Nathalie Cochoy (laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes-CAS), Université Toulouse – Jean Jaurès-campus Mirail, 27 novembre 2015.

Voir d’autres conférences de la collection Poéthiques sur Canal-U

Fiche technique

Date de réalisation : 27 Novembre 2015

Durée du programme : 65 min

Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche

Auteur(s) : LAURICHESSE Jean-Yves, MACÉ Marielle

Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail

Réalisateur(s) : DELPECH Franck, BOUHARAOUA Samir

Langue : Français

Conditions d’utilisation : Tous droits réservés à l’Université Toulouse – Jean Jaurès et aux auteurs.

Les métamorphoses de la fiction / Jacques Rancière

powered by Advanced iFrame. Get the Pro version on CodeCanyon.

Résumé

Conférence présentée par Nathalie Cochoy (laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes, axe « Poéthiques ») et Jean-Yves Laurichesse (laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire) dans le cadre des « Savoirs Partagés », Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, 11 mars 2016.

Suite à la parution de son ouvrage Le fil perdu en 2014, Jacques Rancière offre dans cette conférence « un regard nouveau et lumineux sur la fiction moderne et, en particulier, sur les œuvres de romanciers et poètes français (Flaubert, Baudelaire…) mais aussi anglais et américains (Conrad, Woolf, Keats…), s’attardant moins sur ce que la fiction représente que sur ce qu’elle opère. Jacques Rancière s’intéresse ici à ce moment particulier où la fiction devient à ses yeux « démocratique ». C’est en effet dans la forme des œuvres, dans les détails insignifiants, non plus utiles en termes de vraisemblance cartésienne mais véritablement inscrits dans une continuité de coexistence sensible, qu’il décèle une attention nouvelle à des formes d’expérience jusque-là refusées. » (Nathalie Cochoy).

« Il est classique d’opposer fiction et réalité comme le domaine de la fantaisie sans règle et celui de l’action sérieuse. Mais c’est oublier qu’il n’y a de réalité qu’à travers une certaine grille perceptive et une certaine connexion des causes et des effets. Construction logique de la réalité quotidienne, la rationalité de la fiction était par excellence celle du poème tragique dont tout l’art consistait à faire produire par une connexion causale un effet logique et pourtant inattendu. Par rapport à cela, le roman a longtemps été un parent pauvre parce que les événements y arrivaient les uns après les autres sans lien causal fort. Le roman moderne a bouleversé la hiérarchie en faisant sa force de cet enchaînement faible, plus fidèle à la réalité de l’expérience vécue des individus. Par cela même, il se met dans un rapport paradoxal avec la politique. D’un côté, il en expose le fondement, la venue au jour des anonymes, la part des sans-part. Mais cette venue au jour signifie la ruine des identités établies, de la topographie sociale, de la hiérarchie des événements significatifs ou insignifiants, des enchaînements de causes et d’effets qui donnent normalement à l’action collective ses coordonnées ». (Jacques Rancière, L’Humanité, 18 avril 2014).

Voir d’autres conférences sur Canal-U

Fiche technique

Date de réalisation : 11 Mars 2015

Durée du programme : 62 min

Classification Dewey : Littérature française : Histoire et étude par points spécifiques (courants littéraires, thèmes etc.), Esthétique littéraire

Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche

Disciplines : Littérature française et de langue française, Philosophie contemporaine

Auteur(s) : RANCIÈRE Jacques

Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail , SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Réalisateur(s) : BOUHARAOUA Samir

Langue : Français

Conditions d’utilisation : Tous droits réservés à l’Université Toulouse – Jean Jaurès-campus Mirail et aux auteurs.