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CONF / L’Anthropocène, un récit pluriel

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Résumé

L’Anthropocène, un récit pluriel / Catherine Jeandel, Sinda Haouès-Jouve, Matthieu Duperrex, conférence présentée dans le cadre de la série « Savoirs partagés » sur le thème « Transitions », animée par Nathalie Dessens, vice-présidente Diffusion des savoirs, Université Toulouse Jean Jaurès, 10 octobre 2019.

Depuis que le chimiste Paul Crutzen, prix Nobel pour ses travaux sur la chimie de l’atmosphère, a suggéré l’emploi de ce terme en 2000, l’Anthropocène (littéralement, le nouvel âge de l’homme : anthropos, l’homme et kainos, nouveau) a fait une carrière aussi fulgurante qu’étonnante pour une notion scientifique émise dans le champ circonscrit de la géologie.

C’est qu’avec l’Anthropocène, les humains ne seraient plus simplement les témoins de changements géo-climatiques mais bien leurs principaux auteurs-fauteurs de troubles. L’Anthropocène s’est de fait imposée comme une formidable chambre expérimentale des relations entre les sciences du système Terre, les sciences naturelles et les sciences humaines et sociales.

Il en ressort une prolifération de récits qui font surgir presque autant de versions qu’il y a de façons d’appréhender le monde : Capitalocène, Occidentalocène, Anglocène, Technocène, Cthulhucène, Plantationocène, Homogénocène, Poubellocène, Entropocène…

Plus de 150 appellations différentes se disputeraient une évidence pas si aisée à établir même à l’heure du réchauffement climatique, en somme cette idée que nous vivons dans une époque géologique qui soit au premier chef le fait des humains.

Alors faut-il congédier cette notion ? Ou bien faut-il accueillir cette pluralité des récits comme une chance ou du moins un témoignage de la vitalité des savoirs partagés sur notre destin climatique ?

Fiche technique

Auteur(s) : JEANDEL Catherine, HAOUÈS-JOUVE Sinda, DUPERREX Matthieu

Réalisateur(s) : BOUHARAOUA Samir

Producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Date de réalisation : 10 Octobre 2019

Durée du programme : 102 min

Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD)

Disciplines : Géodynamique externe – climatologie, Changements globaux, Géographie physique, humaine, économique et régionale, Philosophie contemporaine

Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Langue : Français

Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à l’Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail et aux auteurs.

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ITW / Entretien avec Miguel Benasayag

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Résumé

2008 – Une interview avec Miguel Benasayag, philosophe, psychiatre et psychanalyste argentin.

Ancien résistant guévariste, il fut emprisonné durant quatre ans en Argentine.
Il est l’auteur d’une thèse soutenue en 1987 une thèse en sciences humaines cliniques (Paris VII) : Du Sujet dans les prisons politiques, étude psychanalytique du rapport sujet-discours dans une situation limite et de plusieurs ouvrages dont «L’éloge du conflit » (Ed. La Découverte, 2007).

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Fiche technique

Date de réalisation : 5 Avril 2008

Durée du programme : 25 min
Classification Dewey : Philosophie et psychologie, Les arts
Niveau : Tous publics / hors niveau, niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche
Disciplines : Arts du spectacle (cinéma/audiovisuel, théâtre, danse…), Civilisation espagnole et latino-américaine

Auteur(s) : CUESTA José María, BENASAYAG Miguel
Producteur : Université Toulouse II-Le Mirail
Réalisateur(s) : MICHAUD Nathalie
Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
Langue : Espagnol
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CONF / Épistémologie féministe : le mirage de la connaissance objective / María Luisa Femenías

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Résumé

Conférence organisée par le Réseau Arpège sous la responsabilité scientifique de Michèle Soriano (Centre d’Etudes Ibériques et Ibéro-Américaines (CEIIBA), Université Toulouse Jean Jaurès, 10 février 2017.
Conférence traduite en français par Solange Hibbs (traduction simultanée).
> Voir la version originale en espagnol ici.

Dans cette comunication, María Luisa Femenías se propose de montrer que « la quête épistémologique constitue une pratique éthique qui surgit et, pour reprendre les termes d’Ana de Miguel, « dans la mesure où la vision structurelle est constituée de la réalité, la vision construite à partir de la simple acceptation du regard hégémonique devient irrationnelle ».

La théorie permet d’appréhender, de voir les objets et par conséquent le féminisme implique la création d’un réseau conceptuel que l’on peut appeler « filtre » pour restituer sa propre construction de la réalité. C’est pour cette raison que nous devons abandonner le regard ingénu qui nous pousse à considérer que la réalité est là, telle que nous le percevons, et devons mettre l’accent sur le sujet connaissant.
Ce qui ne veut pas dire que si toutes les femmes acceptent une vision féministe de la réalité, les résistances face à l’acceptation de nouvelles approches constituent des réponses collectives à des conflits collectifs, résultats des inégalités structurelles et des processus de socialisation hégémonique qui consolident les codes culturels ancestraux et universels structurés à partir de ce qu’il est convenu d’appeler « l’idéologie patriarcale ».

Par conséquent, l’idéologie patriarcale s’érige en filtre parfait des modes de construction des objets -au sens large du terme- et des faits culturels que nous considérons naturels, structurellement cohérents et ontologiquement légitimes. Tous ces éléments expliquent l’importance d’une épistémologie féministe capable d’ôter toute légitimité aux filtres théoriques traditionnels, filtres qui confirment l’infériorité des femmes -et d’autres groupes d’ailleurs- qui considèrent ces femmes comme assujetties ou incompétentes.

Si le féminisme remet en cause la légitimité de ces cadres et de ces filtres, c’est d’abord en tenant compte de la dimension sociale, éthique et politique de la situation générale des femmes qu’il doit le faire car il s’agit d’une véritable problématique, injuste de surcroît. C’est aussi pour identifier les causes de cette situation culturelle, historique, psychologique et économique et déterminer ce que l’on a appelé « attribution de responsabilités ».

Ensuite, c’est également  pour pouvoir élaborer des propositions théoriques alternatives . Il ne suffit pas de qualifier la situation d’injuste, il faut aussi démontrer qu’elle n’est pas naturelle ni dépendante d’une ontologie et il faut proposer des alternatives susceptibles de transformer les structures sociales et de les rendre moins conflictuelles. Finalement, il faut rendre cette prise de conscience universelle , ce qui incite à développer une imagination féministe, théorique et pratique, qui rende incontournable la construction d’une société dans laquelle tous les êtres humains puissent bénéficier, sans exception, d’égalité.

A la lumière de ce que nous venons de dire, il convient d’illustrer brièvement ces propos avec trois exemples de différentes époques et de différents domaines de recherche mais de grande importance universitaire et celui de la vie quotidienne. Dans ces trois cas, le regard féministe critique induit des changements profonds.

Le premier exemple correspond à un cas précis de la philosophie aristotélicienne, le second s’appuie sur la recherche collective à laquelle nous participons et où étaient comparés des tests de Rorschach. En troisième lieu, nous nous s’intéresserons à l’hypothèse de Thomas Lequeur concernant le corps humainsles et qui met en avant l’importance du regard féministe. Dans tous ces cas, notre analyse est fondée sur des métalectures critiques dans une perspective de genre et sur des bases épistémologiques féministes. » (María Luisa Femenías).

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Fiche technique

Date de réalisation : 10 Février 2017

Durée du programme : 67 min
Classification Dewey : Epistémologie, causalité, genre humain, Recherches sur le féminisme
Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD)
Disciplines : Philosophie contemporaine , Société- Approches transversales et méthodologie

Auteur(s) : FEMENÍAS María Luisa
producteur : Université Toulouse II-Le Mirail
Réalisateur(s) : SARAZIN Claire
Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
Langue : Français
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Les excès du genre : concept, image, nudité / Geneviève Fraisse

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Résumé

Geneviève Fraisse, philosophe, directrice de recherche émérite au CNRS, a publié de nombreux ouvrages relatifs à la généalogie de la pensée féministe ainsi qu’à la controverse sexe/genre d’un point de vue épistémologique et politique.

Avec « Les Excès du genre » (éd. Lignes, 2014), Geneviève Fraisse offre une perspective sur la polémique sexe/genre, la critique des stéréotypes et l’usage de la nudité en politique. Avec l’œil critique d’une chercheuse, elle privilégie résolument la généalogie de l’émancipation et l’examen de la tradition philosophique, plutôt que la discussion sur les catégories et les identités. Le concept de « genre », ni simple outil, ni théorie radicale, est un pari philosophique. Philosophie pour distinguer clairement ce qui relève d’un objet de pensée, d’un concept ou d’une théorie.

Et pour toutes disciplines, car l’enjeu est alors de comprendre ses usages : comme un neutre, le genre, comme un pluriel, les genres et, avec ou sans le mot « sexe » ? Aussi, ne l’oublions pas, ce mot est en excès, car ce qu’il traite déborde l’ordre établi.

Conférence organisée par le réseau de master ARPEGE, Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail, le 4 novembre 2015.

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Fiche technique

Date de réalisation : 4 Novembre 2015
Durée du programme : 67 min
Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche
Auteur(s) : FRAISSE Geneviève
producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail
Réalisateur(s) : MICHAUD Nathalie
Editeur : SCPAM / Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail
Langue : Français
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Les métamorphoses de la fiction / Jacques Rancière

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Résumé

Conférence présentée par Nathalie Cochoy (laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes, axe « Poéthiques ») et Jean-Yves Laurichesse (laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire) dans le cadre des « Savoirs Partagés », Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, 11 mars 2016.

Suite à la parution de son ouvrage Le fil perdu en 2014, Jacques Rancière offre dans cette conférence « un regard nouveau et lumineux sur la fiction moderne et, en particulier, sur les œuvres de romanciers et poètes français (Flaubert, Baudelaire…) mais aussi anglais et américains (Conrad, Woolf, Keats…), s’attardant moins sur ce que la fiction représente que sur ce qu’elle opère. Jacques Rancière s’intéresse ici à ce moment particulier où la fiction devient à ses yeux « démocratique ». C’est en effet dans la forme des œuvres, dans les détails insignifiants, non plus utiles en termes de vraisemblance cartésienne mais véritablement inscrits dans une continuité de coexistence sensible, qu’il décèle une attention nouvelle à des formes d’expérience jusque-là refusées. » (Nathalie Cochoy).

« Il est classique d’opposer fiction et réalité comme le domaine de la fantaisie sans règle et celui de l’action sérieuse. Mais c’est oublier qu’il n’y a de réalité qu’à travers une certaine grille perceptive et une certaine connexion des causes et des effets. Construction logique de la réalité quotidienne, la rationalité de la fiction était par excellence celle du poème tragique dont tout l’art consistait à faire produire par une connexion causale un effet logique et pourtant inattendu. Par rapport à cela, le roman a longtemps été un parent pauvre parce que les événements y arrivaient les uns après les autres sans lien causal fort. Le roman moderne a bouleversé la hiérarchie en faisant sa force de cet enchaînement faible, plus fidèle à la réalité de l’expérience vécue des individus. Par cela même, il se met dans un rapport paradoxal avec la politique. D’un côté, il en expose le fondement, la venue au jour des anonymes, la part des sans-part. Mais cette venue au jour signifie la ruine des identités établies, de la topographie sociale, de la hiérarchie des événements significatifs ou insignifiants, des enchaînements de causes et d’effets qui donnent normalement à l’action collective ses coordonnées ». (Jacques Rancière, L’Humanité, 18 avril 2014).

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Fiche technique

Date de réalisation : 11 Mars 2015

Durée du programme : 62 min

Classification Dewey : Littérature française : Histoire et étude par points spécifiques (courants littéraires, thèmes etc.), Esthétique littéraire

Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche

Disciplines : Littérature française et de langue française, Philosophie contemporaine

Auteur(s) : RANCIÈRE Jacques

Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail , SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Réalisateur(s) : BOUHARAOUA Samir

Langue : Français

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Interroger la politique, interroger le commun / Jean-Luc Nancy

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Résumé

Conférence présentée par Elisabeth Rigal (enseignante-chercheure en philosophie, Université Aix-Marseille et Université Toulouse-Mirail) dans le cadre des « Mercredis de la connaissance » de l’Université Toulouse II-Le Mirail.

Le philosophe Jean-Luc Nancy convoque tour à tour Platon, la Révolution française, Carl Schmitt, les soviets, Marx, Spinoza, Georges Bataille, Michel Foucault… pour interroger le/la politique, l’État, la démocratie et interroger surtout le concept, la possibilité et le sens du « commun », de « l’être-en-commun », de « l’être-ensemble » communiste. « Le communisme représente la protestation contre l’État, la demande, l’exigence que l’existence commune ne soit pas assumée par, ni déléguée à, ni représentée par, ni pris en charge par cette instance, l’État ».

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Fiche technique

Date de réalisation : 23 Mai 2012

Durée du programme : 115 min
Classification Dewey : philosophie politique
Niveau : Tous publics / hors niveau

Auteur(s) : Jean-Luc NANCY
producteur : Université Toulouse II – Le Mirail
Réalisateur(s) : Nathalie MICHAUD 
Editeur : SCPAM Université Toulouse II – Le Mirail
Langue : Français
Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à l’Université Toulouse II-Le Mirail et à l’auteur.