Compte-rendu de la rencontre nationale des collèges doctoraux de PRES, Paris 21 et 22 Mai 2012

Programme des deux journées

• Présentation du label Ingénierie pour l’Entreprise CDEFI, Mr A. Bravo

• Expérimentations et débats

• Les compétences du docteur, étude réalisée par le cabinet

• Doctorat en Europe par Mr Jean Chambaz

• Le Doctorat et les Ecoles Doctorales dans le cadre de l’Idex

  • Parcours Ingénierie pour l’Entreprise CDEFI

Présentation par Mr Alain Bravo directeur général de SUPELEC

La CDEFI (Conférence des Directeurs de Formation d’Ingénieur) réfléchit a la mise en place d’un dispositif pour revaloriser le doctorat au niveau national et international. Le groupe de réflexion est évolutif. Par exemple, au début nous étions partis sur un label mais le mot est inapproprié. Il ne correspond à rien pour le ministère qui ne reconnaît que des mentions pour le doctorat. Ainsi aujourd’hui nous parlerons plus volontiers d’un parcours Ingénierie pour l’Entreprise.

Un parcours de formation complémentaire est mis en place pour ne par perturber la thèse mais il convient de donner toutes les chances pour que le doctorant puisse réaliser un projet en lien avec le monde de l’entreprise. Processus très bottom/up : croisements d’expériences, réunion du comité de suivi qui donneront déjà quelques conclusions. 2013 : adaptations et conclusion et enfin à partir de 2014 : généralisation nationale.

Comment sélectionner ceux qui vont s’engager dans le parcours ? On a estimé qu’on était très proche d’une admission sur titre. Juger sur la motivation, sur la maturité de la motivation, comment le doctorant imagine que sa thèse puisse trouver une traduction dans l’entreprise. S’intéresser au potentiel de valorisation de la thèse. Nous souhaitons surtout que ce label soit reconnu et il y aura une soutenance à la sortie (soutenance d’un stage, d’un parcours…). Bref, arriver à une validation, une co-certification CDEFI. Est-ce une valeur pour l’employabilité ?

  • Présentation des expérimentations

Grenoble

L’Université de Grenoble a fait le choix des labels depuis plusieurs années. Mais ils ne défendent pas un seul label mais plusieurs. Celui sur l’entreprise correspond dans les grandes lignes à la proposition de la CDEFI. L’intervenant demande donc de participer à l’expérimentation. M. Bravo accepte bien volontiers.

5 labels ouverts à l’ensemble des doctorants : recherche-ingénierie, création d’entreprise, recherche-enseignement-supérieur, conseil expertise et public et international.

Tous les labels sont ouverts à tous les doctorants, toutes disciplines confondues. C’est le doctorant qui construit son propre parcours en fonction de ses choix.

Ce n’est pas un seul label qui va revaloriser le Doctorat mais le conglomérat de plusieurs. Grenoble propose donc une harmonisation des labels au niveau national.

PRES Paris-tech

Population du PRES très diversifiée : 50% ne venant pas d’école d’ingénieur, 90% n’étant pas des anciens étudiants de l’Ecole des Mines.

Le PRES Paris-tech dispose déjà d’un label qu’elle délivre depuis 2008. Il s’agit d’un label délivré après thèse permettant de valider un parcours de formation spécifique. Mais délivrer le label après soutenance pose problème car bien souvent les doctorants n’en ont pas besoin pour trouver du travail. Depuis 2008, il y a eu 14 demandes.

Le PRES Paris-tech a donc réfléchi a un nouveau système qui serait mis en place à l’horizon 2014. Pour avoir le label le doctorant devra justifier d’un parcours de formation spécifique. Aller à une formation durant 4 semaines sur l’entreprenariat ou le monde de l’entreprise. Justifier d’un niveau de 800 au TOEIC. Avoir des liens directs avec l’entreprise et développer des compétences techno-transverses (publications, brevets…) Enfin le dossier sera remis lors du dépôt de soutenance et le label délivré pendant la soutenance.

PRES Toulouse

A Toulouse nous avons fait le choix de participer à l’expérimentation de la CDEFI sous des conditions particulières. Il y a de l’ingénierie dans toutes les disciplines et ce n’est pas parce que ce label est proposé par les écoles d’ingénieurs qu’elles doivent en garder la prérogative. Cette expérimentation a fait l’objet de nombreux débats sur le site Toulousain. Les directeurs d’ED et les doctorants ont exprimé la crainte de voir se construire un doctorat « à deux vitesses » au niveau national. Qui plus est, nous ne sommes pas persuadés qu’il s’agisse du meilleur moyen pour revaloriser le doctorat. Il convient de ne pas « saucissonner » le diplôme.

C’est pourquoi nous sommes plutôt partis sur l’idée de parcours de formation afin de rationaliser l’offre sur l’ensemble du site. D’autres ED expérimentent d’autres modèles.

Pour ce qui est du label de la CDEFI nous avons mis en place un jury composé à moitié d’universitaires et d’entreprises. Pour l’heure, nous avons près de 50 candidatures toutes disciplines confondues.

  • Débats

André Niéoullon rappelle justement que cette question des labels n’est pas nouvelle. Voilà plus de 20 ans que nous essayons de trouver un système de cet ordre là. Mais du coté du ministère seules les mentions sont considérées comme légitimes et reconnues, le reste relève donc d’un complément au diplôme.

Qui plus est, il faut se méfier des constructions trop académiques. Avant de créer le label il convient qu’il soit reconnu par le monde socio-économique sinon cela relève de l’auto-gratification. Il marque aussi son inquiétude pour un doctorat estampillé du label ingénieur, ceci reviendrait à reposer la question du docteur-ingénieur. Peur aussi d’une réflexion qui serait autocentrée par les écoles d’ingénieur. A ce titre, le premier discours était effrayant.

Clément Varenne rappelle aussi l’ensemble des débats qui ont été menés sur le site de Toulouse par les doctorants. Faire un label renvoie surtout l’image d’un doctorat à deux vitesses et pourrait créer des divisions dans le doctorat : entre les bons docteurs et les mauvais. Qui plus est, le doctorat est déjà le niveau le plus haut du parcours universitaire. Il semble peu pertinent de construire des labels. L’important étant surtout de valoriser notre diplôme : le doctorat. Lui apposer une série de labels supplémentaires n’arrangera rien.

PRES de Lyon, marque aussi ses craintes à propos de la mise en place d’un tel label au niveau national.

  • Les compétences du docteur, projet CAREER

Projet CAREER est une étude réalisée par un cabinet de consulting de jeunes docteurs. Plus de détails sur leurs sites web : http://www.competences-docteurs.fr/

Après une étude de 18 mois, les conclusions sont qu’il n’y a pas de problème de compétence dans la formation des docteurs. Ils développent des compétences transverses par la recherche qui sont extrêmement recherchées pour des postes de cadres. Il y a une corrélation entre les compétences des docteurs et les postes proposés par le monde du travail. Il reste néanmoins une méconnaissance du doctorat au niveau national.

  • Le Doctorat en Europe par Jean Chambaz

Il y a depuis 2000 un effort sur le doctorat au niveau européen. Le doctorat est devenu le troisième cycle de l’enseignement supérieur. C’est un progrès pour toute une série de pays. Mais la situation n’est pas réglée pour autant : entre la position politique et la réalité, il y a un monde. Dans plusieurs pays encore aujourd’hui, les doctorants ne s’inscrivent que quelques mois avant la soutenance. Il existe encore des directeurs de recherche dirigeant 100 étudiants.

EUA, structure regroupant 50 universités en Europe, fait du bottom/up mais ne définit pas un modèle unique du doctorat. Il nous a semblé important d’harmoniser les pratiques. Succès des principes de Salzbourg car ils ont été acceptés dans plein d’établissements. Nos collègues français ont néanmoins un talent inépuisable pour se regarder le nombril. Mais il y a pourtant un réel enjeu de partager avec nos collègues doctorants.

On revoit depuis 10 ans cet éblouissement pour le modèle idéal de la formation doctorale que représentent les Etats-Unis. On ne souhaite pas vraiment constituer un doctorat solide mais faire des graduates school à l’anglo-saxonne. C’est intéressant de voir nos collègues et amis américains regarder ce qu’on fait, nous, en Europe, à contrario de leur système. La situation là bas n’est pas rose : problème de durée des thèses, d’abandon…

Défaut de reconnaissance du doctorat au niveau européen. On a du mal à faire émerger le diplôme de docteur. Certains diplômes sont plus reconnus que le doctorat. Le saint des saints est un diplômé qui n’a même pas le diplôme de master ! Il convient de faire un gros effort pour valoriser le doctorat.

Mme Glover a cette image un peu comique : il faut faire une différence entre education et training. Elle préfère que sa fille ait une sexual education plutôt qu’un sexual training.

Nombre croissant de doctorants au niveau européen qui dépasse les prédictions de Lisbonne. Objectif ambitieux pour 2020. Mais on constate tout de même qu’il y a un nombre de doctorants plus important que le nombre de places de chercheur. Une question légitime se pose alors : ne forme t’on pas trop de docteurs ? La réponse est double : Oui, si le but du doctorat est de former des chercheurs académiques mais non si on estime la qualité réelle d’une formation par la recherche. L’enjeux est de savoir comment les entreprises peuvent avoir besoin de docteurs en philosophie, en histoire etc. qui, même s’ils dérangent, permettent surtout une amélioration à tous les niveaux. Dans ces cas-là on va plus loin. Il y a donc une réelle plus-value pour la société dans le doctorat.

On peut être fier d’être un des 5 spécialistes du troisième orteil de la 5ème patte du scarabée doré mais ce n’est pas la finalité d’un doctorat. Le doctorat c’est le développement d’une pensée créatrice par la pratique de la recherche. Ses qualités sont incroyables. Résoudre des soucis, savoir reposer des questions quand la question n’est pas bonne. Savoir manager l’échec. On sait reformuler, on sait repartir, c’est valorisable dans toutes carrières.

Les universités européennes ont prises ces aspects en main et les ont développées. EUA a créé un conseil de la formation doctorale. Ce qu’on a vu dans les principes de Salzbourg c’est la diffusion des doctor schools en Europe. European Doctorate pas PDH, Doctorate candidate. On constate des divergences de fond entre un français et un anglais qui préfère être un jeune professionnel plutôt qu’un étudiant. Les français préfèrent de leur côté rester étudiants grâce aux aides sociales que cela apporte. Le terme d’École Doctorale couvre des réalités extrêmement différentes en Europe mais elle débute toujours par la constitution d’une masse critique de recherche. La France est un pays en avance dans la formation doctorale même si ces écoles ont été créées sans aucun moyen.

Au niveau européen ce sont des graduate school, organisation du doctorat à côté de la recherche.

On avance sur la structuration de la formation doctorale au bon niveau. Inventaire de la manière dont elle a été mis en œuvre : on a vu le meilleur et le pire.

République Tchèque : formation doctorale reprend les crédits ECTS. C’est le système « parfait » : 1 crédit pour un poster, … On divise le doctorat en une somme de petits crédits.

Il a donc paru important de rappeler que la formation doctorale reposait sur la pratique de la recherche. Ça n’a rien à voir avec le premier et second cycle. Le doctorat doit être évalué sur sa pratique de la recherche et non sur des critères isomachinchouette. Au niveau doctoral on ne traite pas des cohortes d’étudiants mais des individus. On doit répondre au développement individuel des doctorants pour développer leur diversité. Afin d’organiser ça, cette formation doctorals doit être prise en compte par les établissements qui ont la responsabilité de développer l’esprit du chercheur.

Pour commencer une école doit assurer la masse critique et la diversité de la recherche afin que le doctorant puisse s’épanouir dans sa recherche. Il existe des champs entier de l’Europe qui pourraient quasiment être hors formation doctorale car ils n’ont pas la masse critique. On peut la créer en établissement, inter-établissement, réseaux… Il s’agit de faire en sorte qu’il y ait un environnement de qualité où le doctorant peut s’épanouir dans sa discipline. Environnement pluridisciplinaire important. Recrutement et inscription transparente. Qualité importante d’encadrement, direction de thèse. Décret de 2006, un jour d’août qui a aboli le droit d’un encadrant d’avoir un doctorant si il n’est pas inscrit dans une ED. Nous avons le cas d’encadrants qui sont de bons scientifiques mais des encadrants dramatiques.

Il faut aussi en finir avec les cours formatés pour les doctorants mais offrir une palette de formations qui leurs permettent de piocher ce qu’ils ont à prendre à la carte. L’offre doit être très large pour travailler leur projet personnel ou professionnel. Pas de cours mais des séminaires, workshop pour construire son propre chemin. C’est un point qui n’est pas encore gagné en Europe car c’est moins cher que de faire des cours.

Dernière chose, importance de la diversité des modèles en Europe. J’estampille le label européen. Ce ne doit pas être aux technocrates bruxellois d’estampiller les doctorants.

Clues for success

La masse critique est le prérequis indispensable pour l’épanouissement d’une bonne recherche. Il faut avoir le courage de ne pas ouvrir de formation doctorale si on n’a pas d’activité de recherche suffisante. Il faut être lucide en tant qu’institution. Ne pas couvrir tous les champ sans masse critique.

Il faut ensuite développer l’interdisciplinarité et l’interculturalité car il faut comprendre le langage et la culture d’autres experts pour être capable d’interagir avec l’autre.

Le doctorat est une formation par la recherche pour toute une série de métiers mais pas seulement par la recherche.

Le directeur de recherche est central mais la codirection n’est pas mal non plus. Il faut former à l’encadrement des thèses car ça ne s’improvise pas. Programme de développement personnel ou professionnel pour l’encadrement des thèses. Les jeunes chercheurs sont très demandeurs pour discuter des problèmes qu’ils rencontrent : Comment dealer avec son doctorant ? Quand il y a des soucis au cours d’une thèse c’est aussi douloureux pour le doctorant que pour l’encadrant.

Il faut essayer d’évaluer le potentiel de recherche du candidat mais pas son score académique. Si on n’a aucune créativité il sera difficile de réussir en thèse. Le brillant créatif c’est le mieux bien évidemment. Mais un médiocre plein d’allant c’est mieux qu’un brillant plan-plan. En particulier sur les CDU. Il ne faut pas choisir par copinage mais s’assurer que le collègue ait le meilleur candidat possible pour son CDU. Il reste beaucoup à faire en particulier dans les sciences humaines et sociales.

Quant aux fameuses compétences complémentaires. Pour les anglais c’est : savoir lire, écrire, compter. Côté français c’est faire face à l’inconnu… des compétences beaucoup plus conceptuelles. En fait c’est un mixe des deux qu’il faut. Le doctorat n’est pas un supplément de diplôme : compétences que l’on acquiert par la pratique de la recherche.

Les formations complémentaires sont faites pour faire prendre conscience des compétences du doctorant. Développer soit même les compétences lacunaires.

Veiller à ce que les sujets de recherche soit créatifs et originaux pour le développement culturel et personnel du doctorant. Le doctorant n’est pas la main d’œuvre moins chère et corvéable à merci.

Attention aux ECTS car il y a une cassure avec les autres cycles. Si les crédits sont utiles pour être valable à l’étranger ok. Mais l’évaluation doit se faire par ses pairs.

Pas de recherche de qualité si elle n’est pas internationale. Mais, la mobilité n’a de sens que si elle se fait dans le projet de recherche. C’est le projet individuel du candidat qui le guide.

Le principal « produit » du doctorat c’est le docteur. Evidemment la recherche est importante mais le doctorat est là pour regarder la personne qu’on a construite. La personne doit être remise au cœur du dispositif et non le nombre d’articles.

Si on demande un financement nous devrons rendre des comptes sur la réalité du doctorat. Il faut nous doter d’indicateurs, aux institutions de les définir. Le principal critère est le développement culturel du docteur 5ans, 10 ans après sa soutenance. Mesure des effets au bout de 10 ans. On doit se mettre en disposition de les avoir. Développement de carrière des docteurs qui ne se voit qu’après 3-5 ans. Après 5 ou 10 ans progression plus rapide que les autres corps de métier. On doit convaincre de la valeur ajoutée du doctorat.

Questions

  • André Niéoullon : Quelle est la valeur ajoutée du docteur par rapport à un ingénieur ? Question sur l’AERES ?

Jean Chambaz : Le système de l’AERES est satisfaisant car il est pragmatique et raisonnable. Il y a un débat autour de l’évaluation et des agences de qualité. Les anglais sont très en avance par rapport à ça, ils ont une batterie de réactions de la tribune et la salle. On entend souvent dire « on en peu plus de cette batterie d’évaluation s’il vous plait desserrez l’étau au niveau européen ». Il faut être évalué oui ! Evaluation des écoles doctorales qui doit être rigoureuse. Il nous faut une vision du doctorat ambitieuse même presque qualifiée de prétentieuse. HDR c’est un point important. Doter les encadrants d’une formation supplémentaire pour encadrer les thèses ce serait important. L’important c’est le développement de carrière. On devrait nous imposer beaucoup plus fermement de suivre ces choses là. Clef d’évaluation de la formation qu’on donne.

  • Qualif ne reconnaît pas le statut d’enseignant-chercheur. Doctorant comme force de production du laboratoire. Le doctorant en formation est dans un statut de production et de travail. Dans les autres pays la place du doctorant en tant que « produisant » se pose-t-elle dans les même termes ?

Globalement oui, processus dialectique dont nous ne verrons jamais le terme. Ils sont à la fois étudiants (il y a un gradient qui leur fait acquérir une formation professionnelle) en situation d’apprentissage (dommage qu’ils soient dévalorisés) et à la fois force productive des laboratoires. Ils dépendent énormément du statut du doctorant. Dans beaucoup de pays ils ont fait des écoles doctorales nouveau style. Voir pourquoi on a besoin de cette force de travail dans les laboratoires. Manque de personnel en laboratoire.

  • Avis de Jean Chambaz sur les labels : en faveur de l’harmonisation de critère, où baser une discussion ?

Je suis très réticent par contre vis-à-vis du label. On pourrait trouver astucieux de parler de doctorat en ingénierie, étendre le niveau danois des cifre, indistrual PDH : c’est risqué et dangereux. Ce qu’on doit vendre c’est ce que représente le doctorat. Sinon on n’est pas trop loin du doctorat d’exercice. Le doctorat en médecine n’est pas une formation par la recherche. Accoler un petit nom au doctorat c’est affaiblir tout un diplôme. La formation doit être au niveau de l’individu, d’une cohorte, on forme des individus et non du « camembert labellisé ».

Autre inquiétude de faire un docteur ingénieur qui prépare a des carrières dans l’industrie et estampillé comme tel.

  • Le doctorat et les écoles doctorales dans le cadre de l’Idex, André Niéoullon

L’Idex crée des couches supplémentaires par rapport aux universités. Exemple de Marseille où l’Idex fait son marché dans la formation doctorale et laisse tomber les 4 autres écoles. Je souhaite faire une alerte ce matin : attention ! La mise en place des Idex risque de susciter des modifications dans la considération de la formation doctorale.

Second point, au niveau Labex on rencontre les même soucis. Il y a eu des contrats doctoraux obtenus par les Labex et il y a une tendance des responsables des Labex à distinguer deux types de CDU : ceux de l’université et ceux des Labex. Attention si on laisse passer ça on est vraiment déconsidérés !

Montpellier par exemple a demandé à chaque contrat Labex de faire le concours des écoles doctorales.

Sur Paris Saclay, les Labex ont la main sur les CDU