« Il n’y a pas de traduction en soi, il y a toujours une traduction par rapport à un public »

Cultures arabes : épisode 2….

Après Mathilde Chèvre la veille, c’est au tour d’Yves Gonzalez-Quijano d’être invité vedette au CRL,  toujours en partenariat avec la librairie Floury, pour une rencontre à guichets fermés…

Traducteur, Maître de conférence émérite en littérature arabe à l’Université Lumière Lyon2 et animateur d’un carnet de recherche en ligne intitulé « Culture et politique arabes« , il a traduit un certain nombre d’auteurs arabes en français, notamment Mahmoud Darwich, Hanan El-Cheikh et Sonallah Ibrahim. .

Mardi 12 octobre, Yves Gonzalez-Quijano nous proposait une conférence   animée par Assia Alaoui, enseignante à l’UT2J.

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Le coin « rencontres » du CRL était comble pour l’entendre constater, après quelques années d’expérience, qu’ « une traduction réussie est une traduction invisible ». Si à la sortie d’un ouvrage les commentaires ne portent pas sur la traduction elle-même, c’est bon signe… Mais invisible ne signifie pas neutre : « la traduction littéraire c’est comme une histoire d’amour, dans un cas comme pour l’autre l’objectivité n’existe pas« .

 

Des conseils pour les étudiants en traduction, nombreux parmi l’assistance ? « Pour moi, la traduction ne s’enseigne pas... » Pas certain que les étudiants du CETIM aient pris le mot au pied de la lettre, tant il est vrai qu’il faut parfois savoir s’éloigner du texte pour être fidèle à l’esprit du propos…

Une rencontre qui aura laissé les auditeurs sur leur faim tant les pistes de discussion étaient nombreuses. Une rencontre qui aura peut-être bien droit à une suite…

 

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