“Nada más obsceno que fijarse en la idea de una sola patria”

C’était vendredi 11 octobre au CRL. Une rencontre avec l’écrivain chilien et militant politique Luis Sepúlveda venu à Toulouse pour le festival Polarsdusud avec sa compagne Carmen Yañez. Beaucoup de monde pour une rencontre intense animée par Michèle Soriano, enseignante à l’Université.

Luis Sepúlveda au CRL

Un ton direct, une rencontre avec le public plutôt qu’une conférence, ses réponses mêlant systématiquement littérature et engagement politique, mémoire, justice, et souvenirs personnels. Luis Sepúlveda revendique l’héritage de l’art oratoire mapuche. On comprend pourquoi… La dizaine de traducteurs du CETIM, déployés dans la salle pour une traduction simultanée, chuchotée à l’oreille du public, ont eu fort à faire.

Luis Sepúlveda - Michèle Soriano.

Carmen Yanez - Luis Sepulveda

On peut souligner la générosité de Luis Sepúlveda qui a consacré plus d’1h à signer les romans, à écouter les histoires diverses de ses lecteurs-lectrices, puis à répondre aux interview, et notamment celle de Fréquences latines (diffusion de l’interview le 6 novembre).

Spécial dédicace à Luis SepúlvedaLuis Sepulveda CRL

 

 

Luis Sepúlveda à Toulouse - Le Mirail

 

Sepúlveda au Mirail

Une rencontre qui a marqué les esprits. Comme dirait Louise, une de ses lectrices depuis « Le vieux qui lisait des romans d’amour » : « je connaissais l’œuvre, et pas l’homme, et j’ai vraiment été très heureuse de découvrir cet homme là…. »

Luis Sepúlveda CRL UTMCRL - UTM - Luis Sepúlveda

 

UTM - Luis Sepúlveda

 

 

 

 

 

Une réflexion sur « “Nada más obsceno que fijarse en la idea de una sola patria” »

  1. Luis Sepulveda est opposé à « … elle est fixée dans, l’idée d’une seule de la patrie » je suis d’accord. Suis un Américain d’origine mexicaine; mes gens – les Mexicains dans Texas – ont énormément souffert quand les Américains ont volé notre terre et ont lynché nos antérieurs qui ont essayé de le défendre. Un aujourd’hui inclus trop nombreux certains d’entre nous nous savons combien de les médias américains ils déforment et ils ne font pas de cas de nouvelles du reste du monde. Ma génération avait la bonne fortune d’entendre la Messe Catholique dans un latin, d’alors étudier la langue un Français n’était pas difficile pour moi. Nous compatissons à la République du Mexique et le reste de l’Amérique latine qui est constamment trompée par des hommes politiques Gringo et des complices jusqu’à ce jour. Nous devons la gratitude de Luis Sepulveda pour survivre et pour partager son histoire avec sa communauté de vous. Je le remercie par son attention à sa perspicacité et attends que nous apprendrons de ceux-ci. (Je demande un pardon si ma traduction n’est pas clairement comprise. Merci.)

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