« BACATÁ N’EST PAS UN LIVRE À VENDRE MAIS À PARTAGER »

 

Julie Imbert est partie à Bogota comme assistante de français auprès d’étudiants de l’Université Pédagogique Nationale de Colombie.  Elle a imaginé le projet d’écriture Bacatá, un « livre – carte aux trésors » composé de nouvelles bilingues écrites et traduites par ces mêmes étudiants. Un livre publié grâce au soutien de l’Alliance Française, de l’Institut Français et de l’Ambassade de France à Bogota.

Un livre recouvert d’une carte géographique de Bogotá qui, une fois déployée, permet de comprendre les mots mystérieux des récits…  Bref, comme le dit Julie Imbert elle-même, « On ne peut lire la carte sans le livre et inversement ».

Pour cette rencontre au CRL, Julie n’est pas venue seule pour présenter cet ouvrage particulier. Elle était accompagnée, pour des lectures à deux voix et deux langues, de la conteuse argentine Mara  de Patagonie. On n’oubliera pas son interprétation, chanté à la guitare, de « Mamá », de Andrés Felipe Micán Castiblanco.

 

En fin de rencontre, un atelier d’écriture en espagnol a permis de poursuivre l’échange…

« Bacatá » est bien sûr disponible au CRL, et également à Toulouse à la médiathèque José Cabanis, et même à Lyon, Bordeaux, Paris…

 

en direct de la soirée internationale…

« Bonsoir, Ici Naomi, étudiante en IUT Infocom, en stage au CRL et en direct, juste après la clôture de la 1ère soirée internationale.

Cette soirée avait pour but de lancer les tandems linguistiques (les étudiants voulant apprendre une langue remplissent un formulaire pour trouver un partenaire qui veut, à l’inverse, apprendre la leur. ce fût un indéniable succès… Plus de 70 personnes ont participé et peut-être bien trouvé un-e partenaire…

 

 

La soirée était organisée par Lorie  et animée avec enthousiasme par Leila et Sarah, toutes les trois étudiantes-monitrices au CRL… Et n’oublions pas les associations étudiantes de l’UT2J dont l’EIMA et les foyers étudiants La Peña, le foyer d’anglais et le foyer des langues étrangères qui ont soutenu le projet…

On a joué : le quiz a rencontré un grand succès (notamment la question « qui a dit une noisette, je la casse entre mes fesses, tu vois » ?)

Pendant l’apéro, des petites mains ont corrigé les réponses de chaque équipe.

 

Enfin, l’annonce de la dernière activité a suscité de l’excitation et de l’agitation dans la salle ! Il s’agissait d’un Blind- test que j’ai imaginé moi-même…. Les arbitres ont eu du fil à retordre pour départager les équipes déchaînées!

 

Les grands vainqueurs de la soirée les « MichMich » ont remporté le Gros lot .

J’ai aimé participer à l’organisation de cet événement très dynamique et au concept très original. J’ignorais qu’on pouvait créer ce genre de rassemblement et d’animation au sein d’une bibliothèque. J’ai été, de plus, agréablement surprise de voir autant de mobilisation sur toutes les activités qui se font autour du CRL.

Bonne fin de soirée à tous et à bientôt en septembre pour la prochaine soirée tandem… »

Pouchkine au CRL

Une exposition bibliographique en hommage à Aleksander Pouchkine, poète, dramaturge et romancier russe né à Moscou le 26 mai 1799 et mort à Saint-Pétersbourg le 29 janvier 1837 .

Aux manettes Marina Lomovski qui assure visites guidées bilingues sur simple demande.


Printemps des poètes 2017

Cette année à nouveau la poésie était à l’honneur au CRL.

Des étudiant-e-s et leurs enseignant-e-s récitaient, déclamaient, lisaient des poèmes dans toutes les langues (ou presque) quatre jours d’affilée à l’heure du déjeuner…

Aux manettes comme chaque année Jean Nimis, enseignant d’italien, et pour l’animation et la capture du son (malheureusement et techniquement indisponible sur ce blog), Gilles Pouyol, étudiant au DEFLE et animateur de Radio R’d’autan.


Lundi,
c’était le jour de l‘italien : Ndjock Ngana «Africa» d’un poète camerounais vivant à Rome, du grec : «Willy, le chauffeur-mécanicien du Djibouti», de Nikos Kavvadias, de la Chorale du SCASC, du Français Langue Étrangère avec «Rama Kam» (David Diop), «Femme libre» (Léopold Sédar Senghor), «Un autre départ» (Cécile Oumhani), «Tentative de Jalousie» (Marina Tsvétaïéva), «Mère Afrique» (Fatou Diome), du catalan avec la participation du poète catalan Marc Artigau, du chinois avec «L’Olivier» 橄榄树 – gǎnlǎnshù, de Sanmao (poétesse taïwanaise contemporaine, qui a vécu quelques années dans l’ancien Sahara espagnol).

Mardi, place à l’occitan avec Aurélien de Chaire, «La sang de la tèrra» (A l’Ombra d’un manguièr, 2015), à l’anglais avec Helene Johnson, «Sonnet to a Negro in Harlem», Maya Angelou, «Still I Rise», Antjie Krog, «Country of Grief and Grace», Okot p’Bitek, «We women will never have peace», Odia Ofeimun, «I am a writer», Langston Hughes, «Afraid», Roma Ryan, «Storms in Africa», Langston Hughes, «The Kids in School with Me», au hongrois, au grec à nouveau avec  «Patrice Lumumba : le Saint Noir», poème de Yannis Ritsos, au frioulan : Leonardo Zanier, «Cramârs marochins» (Vendeurs ambulants marocains, 2012) et au français encore et en musique avec Charles Baudelaire, «L’invitation au voyage» et Aimé Césaire, extrait de Debout dans les Cordages

 

 Mercredi, pour le portugais : «Naturalidade» de Rui Knopfli (Mozambique, 1959) et «Monangamba» de António Jacinto (Angola, 1961), l’espagnol (Amérique Latine) : poètes de l’Équateur, du Pérou, de la Caraïbe et de la côte Pacifique; le russe : Nikolaï Goumilev (Никола́й Гумилёв), «La girafe» et «La nuit Africaine», le basque et le galicien.

Jeudi 16 mars, lectures de nahuatl, de japonais, de polonais : Julian Tuwim, «Le Petit Bambo» [Murzynek Bambo] ; Stanislaw Przesmycki et Zofia Vieweger, «Berceuse» [Kolysanka murzynska] ; Aimé Césaire, «Blanc à remplir» et «En vérité», d’allemand : Rainer Maria Rilke, «Der Panther», Yvan Goll «Der Regenpalast» (Le palais de pluie), Ingeborg Bachmann «Dein Schatten» (Ton ombre), Paul Celan «In Ägypten», de latin: extraits du chant IX de l’épopée de Lucain, Bellum ciuile;et d’arabe : Mahmoud Darwich (محمود درويش), «Chant d’amour à l’Afrique» – Mohammed El ‘Id Al Khalifa, «L’esclave noir» – Mohammed Miftah Al-Fitouri (محمد الفيتوري), «Je suis nègre» et «L’aube brise le mur de l’obscurité».

A l’écoute du parfum…

Un avant goût de printemps au CRL avec un atelier olfactif organisé par la section de japonais de l’UT2J, dans le cadre des « Jeudis du Japon ».

Une initiation au Kôdô proposée par Iwasaki Yôko (Kyôto Saga University of Arts) et Marie Parmentier (enseignante-chercheuse à l’UT2J), dans un CRL étrangement et soudainement calme pour un jeudi après-midi.

Le public était captivé, l’odorat en éveil…