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colportage artistique en toute intimité

Un projet porté par l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, en partenariat avec le Musée des Augustins.

C’était à la nuit tombée, juste après la fermeture du CRL, ouvert à tou·te·s un peu plus tard pour l’occasion, un « spectacle-conversation » autour des arts et de la culture.

Une visite guidée de quelques œuvres du Musée des Augustins par Anne-France Chaussonnet, stagiaire en médiation, et des lectures théatrales d’Alice Baylac de textes de Joris-Karl Huysmans, d’Oscar Wilde et de Gustave Flaubert.

Au programme donc, dans une ambiance des plus tamisées, littérature, peinture, sculpture , discussions avec une quinzaine d’étudiant·e·s pas forcément familiers avec l’art, mais qui tou·te·s sont reparti·e·s en espérant pouvoir (re)visiter au plus vite le musée des Augustins (actuellement fermé pour travaux).

À la présentation d’une sculpture du Musée des Augustins figurant la superbe Salomé, dont la danse envoûta le Roi Hérode, répondent les évocations poétiques de textes de littérature. Les mots créent de la musique, l’ambiance devient mystérieuse : on ne sait plus vraiment ce qui se passe… Et si on en parlait ? Le premier texte était d’Oscar Wilde, le second de Flaubert… Peu à peu la discussion devient informelle, on refait du thé: qui veut partir part, qui veut rester reste…

La liberté de conscience au CRL

C’était jeudi 6 février, une rencontre avec Dominique Avon, enseignant à l’école pratique des hautes études, proposée par Abdelaltif Idrissi de la section Arabe et animée par Nacer Kassous de l’UT2J

La liberté de conscience a été conçue comme une possibilité de croire, de changer de croyance ou de ne pas en avoir. Elle a ainsi reçu une acception distincte de celle de la liberté religieuse ou de la liberté de religion.

Dans son dernier ouvrage liberté de conscience (حرية الضمير), Dominique Avon explore, entre autres, les registres de la philosophie, de la théologie et du droit. Il met en exergue la force et la fragilité d’une des libertés fondatrices de la modernité, historiquement située et qui n’a cessé d’être louée ou décriée.

C’est par où les portes ouvertes ?

C’était samedi 1er février, et c’était partout à l’UT2J.

La foule des grands jours au CRL pour accueillir futur·e·s étudiant·e·s et leurs parents. Ces derniers sont unanimes : Ben de mon temps, ça n’était pas comme ça les bibliothèques...

Comme chaque année le Département des langues étrangères, le Département d’espagnol et le Département des mondes anglophones s’étaient installés au CRL pour présenter les différentes filières proposées.

Et comme d’habitude, Emmanuelle Garnier, Présidente de l’Université, a pu vérifier que le service de question-réponse en ligne Une Question ?, proposé par les bibliothécaires du réseau universitaire toulousain, est toujours aussi efficace.

Et n’oublions pas les foyers étudiants The Foyer et La Peña, aux premières loges pour toute information sur la vie au CRL et à la fac.

Bref, à l’année prochaine

Le pouvoir des sentiments

Dans le cadre de la semaine franco-allemande, l’office allemand d’échanges universitaires (DAAD), en coopération avec le Consulat général d’Allemagne à Bordeaux proposait une exposition documentaire et photographique inaugurée jeudi 30 janvier à 14h00 par la Consule générale, Verena Gräfin von Roedern.

Christina Stange-Fayos, vice-présidente déléguée aux relations européennes et internationales
Hélène Leclerc, responsable de la section allemand de l’UT2J

Une exposition faisant systématiquement le lien avec notre présent, une époque marquée d’une constante agitation. Notre politique étant semble-t-il de plus en plus dominée par les émotions, les extrémistes de tout bord attirent de plus en plus de monde.

En utilisant des textes concis, 140 photos et fac-similés historiques ainsi que des accompagnements multimédias, l’exposition « montre » 20 émotions comme point de départ pour mettre en lumière les continuités et les ruptures qui ont marqué les 100 dernières années, et témoigne ainsi de la nécessité d’un travail éducatif dans le domaine historico-politique.

La Consule a commenté l’exposition à la lumière de ses propres expériences. Elle s’est notamment penchée sur le sentiment de « la fierté » faisant référence au Mondial de 2006 accueilli par l’Allemagne qui en était très fière. Elle était à cette époque en poste au Pakistan d’où elle a suivi les matchs avec enthousiasme.

Derrière « l’affection », la question de savoir si les dirigeants politiques doivent s’aimer. Une occasion de retracer l’histoire de l’amitié franco-allemande depuis de Gaulle et Adenauer pour arriver jusqu’au tandem Merkel-Macron. 

Son discours a suscité de nombreuses questions des étudiant·e·s, qui s’interrogeaient par exemple sur les sentiments qui lient la Consule à sa patrie au vu de sa carrière de diplomate qui l’amena entre autres au Népal, en Irlande et en Inde. 

Verena Gräfin von Roedern n’a pas manqué de féliciter les étudiant·e·s pour leur bon niveau en langue allemande pour une rencontre qui justement s’est déroulée entièrement en VO…

Stéphanie Eckert a coordonné toute l’opération dans le cadre du DAAD

Afrique du Sud : 25 ans de démocratie ?

Une présentation-débat animée par Marcello Cristiano et encadrée par Mathilde Rogez, maître de conférences en littérature sud-africaine anglophone à l’UT2J.

En 2019, l’Afrique du Sud célébrait le 25e anniversaire de la démocratie après la chute de l’apartheid, sur fond d’inégalités économiques et sociales persistantes et de tensions raciales renouvelées, avec plusieurs vagues d’émeutes xénophobes encore en septembre dernier.

Dans les esprits, on se souvient de Nelson Mandela, qui cherchait à réconcilier les Sud-Africains autour d’une « nouvelle Afrique du Sud » de l’ubuntu, de Johnny Clegg, le zoulou blanc, mais quelle est la réalité sur le terrain ?

Ancien étudiant de licence LLCE, Marcello Cristiano revient d’un stage à l’ambassade d’Afrique du Sud à Pretoria à fait un état des lieux de l’Afrique du Sud un quart de siècle après la fin de l’apartheid. Il a aussi expliqué son parcours qui l’a mené d’une licence anglais-russe jusqu’aux sphères du pouvoir politique et culturel à l’ambassade d’Afrique du Sud.