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Afrique du Sud : 25 ans de démocratie ?

Une présentation-débat animée par Marcello Cristiano et encadrée par Mathilde Rogez, maître de conférences en littérature sud-africaine anglophone à l’UT2J.

En 2019, l’Afrique du Sud célébrait le 25e anniversaire de la démocratie après la chute de l’apartheid, sur fond d’inégalités économiques et sociales persistantes et de tensions raciales renouvelées, avec plusieurs vagues d’émeutes xénophobes encore en septembre dernier.

Dans les esprits, on se souvient de Nelson Mandela, qui cherchait à réconcilier les Sud-Africains autour d’une « nouvelle Afrique du Sud » de l’ubuntu, de Johnny Clegg, le zoulou blanc, mais quelle est la réalité sur le terrain ?

Ancien étudiant de licence LLCE, Marcello Cristiano revient d’un stage à l’ambassade d’Afrique du Sud à Pretoria à fait un état des lieux de l’Afrique du Sud un quart de siècle après la fin de l’apartheid. Il a aussi expliqué son parcours qui l’a mené d’une licence anglais-russe jusqu’aux sphères du pouvoir politique et culturel à l’ambassade d’Afrique du Sud.

Si vous vous apprêtez à suivre la journée Women’s Diary-writing, vendredi 24 mai…

… vous pouvez aussi rendre une petite visite au CRL

Jeudis du Genre

 

Cette journée organisée à l’UTM par le groupe de recherche Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) dans le cadre des jeudis du genre, animés par Elizabeth de Cacqueray et Karen Meschia, est consacrée aux journaux féminins. Karen Meschia - Elisabeth de Cacqueray - les jeudis du genreUne journée d’autant plus ouverte à tous que toutes les interventions en anglais seront en traduction simultanée.

Dorothy Sheridan, archiviste du programme Mass-Observation pendant plus de vingt ans, sera une des invitées de cette journée. Conçu par ses trois fondateurs comme « an anthropology of ourselves » M-O, créé en 1937, a lancé une ambitieuse collecte de données sur la vie quotidienne des Britanniques employant une diversité d’outils, parmi lesquels les “personal diaries”. Dès 1937, plus de 500 participants bénévoles tenaient le journal de leur vie quotidienne pour M-O ; plus de la moitié d’entre eux étaient des femmes, dont certaines ont continué d’écrire jusque dans les années cinquante. Il en résulte de vastes archives, encore incomplètement exploitées et c’est notamment dans le domaine des récits autobiographiques féminins que celles-ci se sont révélées très riches, donnant lieu à de nombreux travaux et publications, mais aussi alimentant le débat méthodologique sur le genre.

Karen Meschia

 

 

 

A la BANG  avait été créé par Elizabeth de Cacqueray et Fionnuala Bhrethnach, alors responsable de cette bibliothèque, un sous fonds spécifique « autobiographies, journaux intimes ». Un sous fonds que l’on peut retrouver aujourd’hui au CRL. Nella last’s war, par exemple, écrit jour après jour durant la guerre de 1939-1945 est à votre disposition dans les rayonnages…

Karen Meschia - Elisabeth de Cacqueray