« Is who we are determined by our past or by what we believe in »

Une rencontre en VO avec traduction chuchotée à l’oreille par les étudiant·e·s du CETIM, et en partenariat avec le festival Toulouse Polars du Sud

C’était jeudi 10 octobre, en partenariat avec « les jeudis du genre » une rencontre avec Alex Marzano- Lesnevich animée par Corinne Bigot, enseignante à l’UT2J.

L’Empreinte (The Fact of a Body, en langue originale), met en regard puis entremêle les chapitres qui suivent l’enquête concernant Ricky Langley, emprisonné pour avoir tué et violé Jeremy Guillory, alors âgé de 6 ans, et ceux où s’écrit l’histoire familiale et la vie d’Alex, qui a été violé·e par son grand-père dans son enfance. Les deux tragédies, initialement bien distinctes, s’échafaudent en trois parties qui imitent le rythme et la forme d’un procès. De cet ensemble émerge enfin la voix d’Alex, résiliente, qui pose cette question cathartique :

“Is who we are determined by our past or by what we believe in?”

Au fil du roman-biographie, les liens qui unissent les deux enquêtes et histoires, criminelle et personnelle, intime et publique, se resserrent et deviennent explicites. Les tabous sont soulevés, les détails qui ont été négligés dans le passé, décelés, scrutés et examinés, et l’omerta du viol, brisée. Mais c’est surtout le refus du manichéisme qui fait la force de ce roman et d’Alex. Les enquêtes parallèles et conjointes font la part belle au pardon et à la reconnaissance des biais de tout un chacun.

“What you see in Ricky may depend more on who you are than on who he is” (The Fact of a Body, p. 157)

Après la présentation de son roman, un échange s’est déroulé avec l’auditoire. Alex travaille actuellement sur un livre qui retracera l’histoire queer des États-Unis.

« la literatura nos ha dado un poco mas de juventud »

Mardi 8 octobre, une rencontre en VO avec traduction chuchotée à l’oreille par les étudiant·e·s du CETIM, et en partenariat avec le festival Toulouse Polars du Sud,

Une rencontre avec l’écrivain cubain Leonardo PADURA sous forme de master-class animée par Alexis Yannopoulos, enseignant à l’UT2J

« Como Cubano soy un ser absolutamente gragario, por lo tanto, a la vez tambien quiero aprovechar los años que me queda para estar en la soledad de la escritura »

En mars, c’est poésie

Retour en images sur ce rendez-vous incontournable de printemps, le Printemps des poètes, cette année du 25 au 29 mars avec comme l’année dernière une déambulation poétique de l’Université vers la médiathèque Grand M voisine (16 mn à pied)

Et on peut tout revoir en images animées, et c’est par ici

« Brexit means brexit… »

Coup de tonnerre à l’échelle européenne et mondiale, l’issue du référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union Européenne le 23 juin 2016 a révélé un pays perméable au populisme, un « Royaume Désuni », miné, entre autres, par des clivages sociaux, régionaux, générationnels et politiques. La période de négociations avec l’Union Européenne a quant à elle permis de jauger le manque de préparation de l’exécutif britannique et l’ampleur de la désinformation orchestrée par les partisans du Brexit pendant une campagne référendaire souvent indigne. Une sortie de l’Union Européenne permettrait, avaient-ils promis, de « reprendre le contrôle » des frontières, de l’économie et l’argent économisé pourrait être réinvesti dans les services publics, notamment le système de santé (NHS), particulièrement exsangue.

Le 12 mars 2019, lors d’une table ronde proposée dans le cadre du séminaire ATHIP du Laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), c’est devant une assistance particulièrement fournie que Nathalie DUCLOS et Vincent LATOUR , Professeur·e·s des Universités en civilisation britannique contemporaine au DEMA, ont apporté leur éclairage sur une situation particulièrement complexe.

Le blog du Centre de ressources des langues