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« Eu sou Lucimar »

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Tupi or not Tupi, encore jeune maison d’édition toulousaine était de retour au CRL avec deux auteurs brésiliens, Lucimar et Lourenço Mutarelli.

 

 

 

 

Une rencontre animée par Luana Azzolin, Cristina Davoigneau et Darléni Oliveira de Sa.

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Lucimar et Lourenço vivent ensemble depuis quelques années et écrivent donc tous deux, dans une complicité certaine. Ils étaient pour la première fois réunis pour une rencontre commune.

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Lourenço Mutarelli a d’abord été connu comme auteur de bande dessinée, encouragé à écrire des romans par Lucimar (« lorsque je lisais les BD de Lourenço je ne regardais pas les dessins, je ne lisais que le texte… »

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C’est donc l’odeur du syphon qu’il venait présenter, les péripéties d’un antihéros, entre brocanteur et prêteur sur gages, qui prospère grâce à la détresse de ses clients….

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la discussion avec Lucimar Mutarelli a tourné autour de Terceira Pessoa, un texte non encore traduit en français, quelque part entre le roman et la telenovela…

 

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De quoi CRL est-il le nom ?

crl-ut2j-satisfactionQuelques-uns des commentaires publiés sur les réseaux sociaux (Facebook)

« Je ne travaille presque qu’à la BU parce que je ne supporte plus les bavardages et gloussements incessants de certains étudiants au CRL. Il y a une différence entre échanger calmement pour préparer un exposé ou des révisions communes et raconter sa dernière sortie en boîte en riant à gorge déployée. Malheureusement certains peinent à saisir cette nuance. »

« C‘est le seul endroit de la fac où on peut faire une pause repas ET réviser ! Grâce à cette autorisation de manger au CRL on n’est pas obligé d’attendre d’avoir fini de manger dehors ou dans un coin de couloir pour pouvoir réviser sur une table!
Donc merci beaucoup de notre permettre tout ça  »

« Y a pas besoin d’en dire plus, les autres ont tout dit. Si certains n’aiment pas le petit brouhaha au CRL, tout est mis en place pour qu’ils puissent être tranquille. Et si quelqu’un fait trop de bruit au lieu de râler dans son coin, les gens ont aussi une bouche et un cerveau qui sert autre qu’à surchauffer dans les lignes de cours pour demander poliment à la personne d’être moins bruyante.
Personnellement, j’ai toujours trouvée que les gens savaient respecter le deal de pouvoir manger et discuter tranquillement tout en respectant l’environnement de travail et les autres personnes autour.
C’est juste la meilleure biblio de l’université à mon avis, et moi aussi je ne voudrais pas le voir changer.  #TeamCRL »

« Manger, tant que c’est fait dans le respect des autres (ne pas mâcher la bouche ouverte, ne pas sortir les aliments bien bruyants genre chips etc, ne pas passer 1 heure à manger non plus, ne pas laisser de miettes, etc), je vois pas en quoi ça serait mal. Je préfère ça qu’entendre un estomac crier à l’agonie lol
Interdire de parler dans un centre de ressources de LANGUES ça me semble paradoxal. Pour progresser en langues faut bien pratiquer non? Dans la fac y’a pas assez d’espaces fermés avec des tables (pour pouvoir déployer ses docs) pour se retrouver et faire un échange linguistique, alors heureusement qu’il y a le CRL. Evidemment toujours dans le respect des autres, si c’est pour s’esclaffer à 90 décibels sur la soirée de truc muche, là c’est pas tolérable. Entendre des gens parler doucement/chuchoter sans rigoler trop fort, ça ne me dérange pas plus que ça ».

La question de la semaine (au CRL)

[La question de la semaine]#laquestiondelasemaineut2j
Presque chaque vendredi le service « Une Question ? »http://tinyurl.com/mbq6xv6 pose à son tour et sur Facebook une des questions reçues par chat ou par mail.
Quand la photo a été prise au CRL, elle est également publiée sur blangues
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Cette semaine, une question d’équilibre posée par chat le mardi 25 octobre à 15h1515:15 Etudiant-e : « Bonjour »
15:15 Bibliothécaire : « Bonjour»
15:15 Etudiant-e : « pourquoi les chats tombent ils toujours sur leurs pattes? »
15:16 Bibliothécaire : « très bonne question »
15:17 Bibliothécaire : « mais sur laquelle nous ne vous serons malheureusement de peu d’utilité »
15:17 Bibliothécaire : « nous répondons avant tout aux questions concernant les bibliothèques, mais comme la question a l’air de vous intéresser tout particulièrement… http://tinyurl.com/h4y8udz »
15:18 Etudiante-e : « Ah merci au revoir. »

« Il n’y a pas de traduction en soi, il y a toujours une traduction par rapport à un public »

Cultures arabes : épisode 2….

Après Mathilde Chèvre la veille, c’est au tour d’Yves Gonzalez-Quijano d’être invité vedette au CRL,  toujours en partenariat avec la librairie Floury, pour une rencontre à guichets fermés…

Traducteur, Maître de conférence émérite en littérature arabe à l’Université Lumière Lyon2 et animateur d’un carnet de recherche en ligne intitulé « Culture et politique arabes« , il a traduit un certain nombre d’auteurs arabes en français, notamment Mahmoud Darwich, Hanan El-Cheikh et Sonallah Ibrahim. .

Mardi 12 octobre, Yves Gonzalez-Quijano nous proposait une conférence   animée par Assia Alaoui, enseignante à l’UT2J.

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Le coin « rencontres » du CRL était comble pour l’entendre constater, après quelques années d’expérience, qu’ « une traduction réussie est une traduction invisible ». Si à la sortie d’un ouvrage les commentaires ne portent pas sur la traduction elle-même, c’est bon signe… Mais invisible ne signifie pas neutre : « la traduction littéraire c’est comme une histoire d’amour, dans un cas comme pour l’autre l’objectivité n’existe pas« .

 

Des conseils pour les étudiants en traduction, nombreux parmi l’assistance ? « Pour moi, la traduction ne s’enseigne pas... » Pas certain que les étudiants du CETIM aient pris le mot au pied de la lettre, tant il est vrai qu’il faut parfois savoir s’éloigner du texte pour être fidèle à l’esprit du propos…

Une rencontre qui aura laissé les auditeurs sur leur faim tant les pistes de discussion étaient nombreuses. Une rencontre qui aura peut-être bien droit à une suite…

 

« On devient dessinateur quand on se rend compte qu’on peut dessiner le monde… »

Cultures arabes : deux rencontres au CRL coup sur coup les 11 et 12 octobre.

En ouverture de rideau, Mesdames et Messieurs, Mathilde Chèvre…

Depuis vingt ans, elle vit entre Marseille, le Caire et Damas, dirige les éditions Le port a jauni qu’elle a fondées en 2001, illustre et écrit des livres bilingues pour enfants. Par ailleurs elle a réalisé une thèse sur La création arabe en littérature pour la jeunesse depuis 1967, reflet et projet des sociétés (Egypte, Syrie, Liban). Elle est maintenant chercheuse associée à l’Iremam.

Mais surtout, Mathilde Chèvre était donc au CRL, en partenariat avec la librairie Floury, pour une conférence sur la littérature jeunesse dans le monde arabe : « Le poussin n’est pas un chien…« . Une conférence animée par Yves Gonzalez-Quijano

Ce fût l’occasion pour elle de mêler dans une même rencontre ses différentes vies d’éditrice, de chercheuse, d’auteure et de traductrice de livres jeunesse…

Ce fût l’occasion pour le public, composé pour une grande part d’étudiants en langue et civilisation arabe, et en traduction de mieux appréhender la place et le rôle de la littérature jeunesse dans le monde arabe, du moins celle qui a « une intention esthétique et artistique, qui écrit et décrit  le monde pour le faire évoluer »… Une littérature qui voit auteurs et illustrateurs déambuler à travers les pays arabes.

Ce fût l’occasion d’aborder des thèmes tels que le  panarabisme appliqué au livre jeunesse, de parler diglossie, de voir le livre bilingue comme un lieu où deux mondes se côtoient…

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“I have a confession to make (…) I smuggle poetry into fiction so that poetry may reach more people”

Invité d’honneur de l’édition 2016 du festival Toulouse polars du Sud, l’écrivain chinois Qiu Xiaolong l’était également au CRL jeudi 6 octobre pour une rencontre animée par Vanessa Teilhet et Pierre-Yves Boissau, enseignants-chercheurs à l’UT2J, en présence d’un public amateur de l’inspecteur Chen, de culture chinoise, de traductologie ou de TS Eliot

Un échange en anglais, la langue d’écriture de Qiu Xiaolong (tout de même ponctué de mots en chinois, voire en français)… Pour les non anglophones, les étudiants du CETIM, Centre de Traduction, Interprétation et Médiation Linguistique, envoyés en mission spéciale par Carole Fillière, assuraient comme chaque année maintenant, une traduction dans la salle « chuchotée à l’oreille » .

Avec Qiu Xiaolong, les sujets de conversation ne manquent pas…

Autour de la cuisine par exemple, très présente dans ses romans : une forme de compensation psychologique pour  l’inspecteur Chen, qui n’est pas très heureux dans sa vie professionnelle ni personnelle et se réconforte à table. Une compensation psychologique aussi, au moins par la description d’une gastronomie pour le moins riche (« The sauce can be as good as the food itself. That’s so true »), pour Qiu Xiaolong, par ailleurs enseignant à l’Université Washington à Saint-Louis dans le Missouri, où il ne connaît aucun restaurant décent, et spécialement pour la cuisine chinoise… Ceci dit, à Shanghai aujourd’hui comme partout ailleurs,  « Starbucks and MacDonalds pop up like bamboo shoots after the spring rain »…

Autour de la poésie, bien sûr : l’inspecteur Chen est policier et poète et Qiu Xiaolong spécialiste de TS Eliot… En intégrant la poésie dans ses romans, il espère ainsi d’atteindre un plus large public.  La poésie permet aussi de marquer une pause dans la narration ou de marquer l’intensité émotionnelle du moment. Mais c’est aussi pour Chen un moyen de s’évader pour mieux l’éclairer sur la situation, même inconsciemment, et de revenir ensuite à la réalité, avec un nouveau regard.

Autour de la traduction par exemple, et de la difficulté de traduire son propre texte, écrit en anglais, dans sa langue maternelle, le chinois… « Each language has its own unique sensibility »

Qiu Xiaolong et son inspecteur Chen n’en ont  pas fini avec vous, il suffit de tendre le bras pour les retrouver dans les rayonnages de vos bibliothèques préférées…

La question de la semaine (au CRL)

[La question de la semaine]#laquestiondelasemaineut2j
Presque chaque vendredi le service « Une Question ? »http://tinyurl.com/mbq6xv6 pose à son tour et sur Facebook une des questions reçues par chat ou par mail.
Quand la photo a été prise au CRL, elle est sur blangues
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Cette semaine, une question posée par chat le jeudi 6 octobre à 15h08. La carte gold des bibliothèques est à l’honneur. On l’a ou on ne l’a pas…15:08 : Étudiant : « bonjour »
15:08 : Bibliothécaire : « Bonjour, que puis-je pour vous aider ? »
15:09 : Étudiant : « j’ai une carte étudiant de jean jaures, que dois je faire pour emprunter à la BU ? »
15:10 : Bibliothécaire : « vous n’avez rien de plus à faire, votre carte étudiant MUT vous suffit, vous avez juste à faire un premier emprunt pour activer votre dossier. »
15:11 : Bibliothécaire : « dès lors que vous êtes inscrit dans une Université ou une école, vous êtes inscrit automatiquement dans le réseau des BU de Toulouse et Midi Pyrénées »
15:12 : Étudiant : « mais je n’ai pas de carte emprunteur »
15:12 : Bibliothécaire : « mais votre carte étudiante MUT de l’UT2J fait office de carte d’emprunteur ! »
15:13 : Bibliothécaire : « vous n’avez pas besoin d’une autre carte
15:13 : Bibliothécaire : « c’est bien une carte MUT que vous possédez ?
15:17 : Bibliothécaire : « vous êtes toujours là ?
15:20 : Étudiant : « oui
15:20 : Étudiant : « merci
15:21 : Bibliothécaire : « donc, c’est bon, vous pouvez emprunter dans toutes les BU, muni de cette carte
15 :21 : Étudiant : « C’est parfait, merci »
15:21 : Bibliothécaire : « vous avez une autre question ?
15:22 : Bibliothécaire : « si vous n’en avez pas, je vous souhaite une bonne fin de journée et merci d’avoir utilisé le service Une question !
15:22 : Étudiant : « merci »