L’association culturelle basque DENAK BAT a 60 ans. En préambule aux manifestations organisées les 24 et 25 mai à Colomiers, Fabrice Corrons, enseignant au Département d’Études hispaniques et hispano-americaines organisait une conférence de Claude Labat sur la mythologie basque :
« deux heures passionnantes : Claude Labat a bien montré comment la culture basque s’élargit dans la mythologie de toute la chaîne pyrénéenne ».
La conférence aussitôt terminée, la compagnie Barracronicas a donné une nouvelle représentation de la pièce jouée en mars dans le cadre du Festival Universcènes : Bilbao : Lauaxeta, tiros y besos.
« Une belle journée basque à l’Université. A se demander pourquoi cette langue n’y est plus enseignée… »
Laura Le Houerou est étudiante en L2 d’espagnol, mais c’est bien en tant qu’artiste peintre qu’elle expose au CRL jusqu’au 20 juin 2014. Une exposition qui ne passe pas inaperçue, dans un style que Laura Le Houerou situe « entre expressionisme, colorisme et abstrait. L’utilisation de couleurs fluo et de la lumière noire reflète mon univers artistique.. »
Laissons l’artiste évoquer son travail plus en profondeur:
« Je puise mon inspiration dans le corps humain, les couleurs, le voyage, l’exotisme, l’abstraction, la méditation, le mouvement, la danse, la musique. Les sens comme le toucher ou la vue interviennent dans ma création. Ainsi ma peinture s’assimile et se transforme facilement en une matière 3d et vivante et rejoint mon travail de sculpture. L’Art est perçu comme une drogue curative. J’utilise donc non seulement les pinceaux, le corps humain mais aussi des seringues pour injecter mes peintures de couleurs dégoulinantes et vivantes, ainsi que comme matière premières dans la réalisation de mes sculptures. La source créative peut-être positive ou tiraillée et le processus de création lui redonne sa pureté, sa positivité, sa force.
L’utilisation de couleurs fluo et de seringues dans la création de mes peintures est le résultat d’expériences personnelles, autant dans l’expression de la couleur (vision purement esthétique, coloriste, sensorielle) que dans ce que je montre implicitement dans la performance : l’art, une drogue qui guérit ».
En 2014, Laura le Houérou est lauréate du concours étudiant du CROUS Toulouse catégorie Peinture/arts numériques
Finir l’année universitaire en poésie avec Abul Qacem Chebbi, c’est ce que proposaient Sarah Barbouchi et Saïd Benjelloun, de l’UT2J, et Saïd Hamdouni, de l’UT1. Deux voix, un luth, bref, de la poésie.
« Tu es né libre comme l’ombre de la brise
Et libre telle la lumière du matin dans le ciel.
Là où tu allais, tu gazouillais comme l’oiseau
Et chantais selon l’inspiration divine.
Tu jouais parmi les roses du matin
Jouissant de la lumière là où tu la voyais.
Tu marchais –à ta guise- dans les prés,
Cueillant les roses sur les collines. »
Il vous arrive de nous signaler que le CRL est trop bruyant. Un seul niveau, pas de cloison (notamment pour isoler les bureaux des bibliothécaires de la salle de lecture), beaucoup de passage. Bref, un CRL au centre de l’UFR dans une ambiance détendue, cela ne passe pas toujours inaperçu…
Mais nous tentons de trouver des solutions :
– Nous vous proposons maintenant des bouchons d’oreilles.
– La salle de formation est maintenant ouverte, selon disponibilités, au travail silencieux et donc individuel.
– Très prochainement des petites tables seront installées dans le magasin, qui sera alors réservé au travail solitaire.
Vendredi 16 mai, ce n’est pas plus un marathon qu’une animation qu’a lancé le poète toulousain Serge Pey, animateur du Chantier d’art provisoire du CIAM, « c’est une marche de spiritualité et de rencontres« .
Une marche pour porter son courrier à Antonio Machado, mort en exil à Collioure. Une marche « au nom des veilleurs« .
Depuis une semaine, une boîte aux lettres, à destinataire unique était disposée au CRL, en attendant l’arrivée du facteur.
Jour après jour, étape après étape, du 16 au 31 mai, la boîte aux lettres se remplira, et le courrier sera livré en temps et en heure.
Et parce que « le chemin se fait en marchant« , la petite troupe, bâton en main, a quitté le CRL et donc l’Université, par la grande porte : « Les étudiants habitent là, allée Antonio Machado, et la plupart croient qu’il s’agit d’un joueur de foot… »
Rappelez-vous : trois semaines durant, de décembre 2013 à janvier 2014, nous vous avions demandé votre avis. Vous êtes 242 à nous l’avoir donné.
Le CRL se voulait une bibliothèque de proximité, ouverte à tous et notamment au étudiants de licence, dans l’idée d’une bibliothèque « troisième lieu » proposant un espace où l’on peut se rencontrer, se réunir et échanger de façon informelle. Il semblerait que de ce point de vue se soit une réussite.
Vous voulez savoir qui vous êtes ?
Vous êtes jeunes, et majoritairement inscrits en licence. Vous venez souvent, et globalement vous êtes satisfait-e-s. Mais vous avez aussi des sujets de mécontentement : le CRL est trop bruyant ? Il n’est toujours pas possible de faire des photocopies ?
Certains points restent à améliorer, nous en avons conscience. à suivre dans un prochain billet : les aménagements prévus pour le bruit, des explications sur l’absence de photocopieurs.
Pour en savoir plus sur cette enquête, un compte-rendu est disponible à l’accueil.
Rika Nakayama, est étudiante en DUT Information et Communication. Dans le cadre de cette formation elle a passé 8 semaines dans les bibliothèques de l’UTM, et 2 semaines au CRL pour cataloguer une partie du fonds japonais en langue originale : livres d’art, encyclopédies, dictionnaires.
Une double compétence en bibliothéconomie comme en japonais qui a été particulièrement appréciée. Tous ces ouvrages sont maintenant empruntables, aux conditions habituelles.
« Le 11 mars 2011, un tremblement de terre de magnitude 9,0 sur l’échelle de Richter, a lieu au large des côtes japonaises du Tokôhu. Il s’ensuit un tsunami ravageur… » Trois ans après la catastrophe de Fukushima, Gérad d’Alto et Aurélien Monnaux, étudiants en M2 en japonais à l’UTM proposent une exposition documentaire au CRL, du 11 au 28 mars