Le pop art

Les œuvres du pop art possèdent comme trait commun de donner à voir des éléments issus de la culture et de la consommation de masse dont elles sont contemporaines, puisque le mouvement apparaît durant les années 1960 aux Etats-Unis et en Angleterre essentiellement.

 

Le pop art aux Etats-Unis: 

L’usage des objets courants, des signes, de la matérialité et des supports de la publicité, ou encore de la bande dessinée, par exemple dans les sérigraphies, affirme que l’art devient un objet banal, un produit de consommation, comme si la société de consommation affectait aussi l’art et la manière de faire de l’art (production en série, formes populaires, motifs issus de la banalité).

Le pop art dessine un portrait saisissant de la société et de la culture américaine : médias de masse, consommation de masse, production de masse. Mais les artistes ne se posent pas en juge ; nulle critique, ici, car il s’agit pour Lichtenstein, Warhol et d’autres, de s’approprier en art ce que tout un chacun peut observer dans la société du moment.

exemples; 

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Andy Warhol, 1962, Technique Acrylique et liquitex peint en sérigraphie sur toile,

510×410 cm, Série de 32 toiles de 50,8 × 40,6 cm chacune.

 

 

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Roy Lichtenstein, « Hopeless », 1963, Huile et acrylique sur toile, 111.8 cm × 111.8 cm, Kunstmuseum Basel.

 

La Factory (à New York)

Un lieu emblématique du pop art fut l’atelier que Warhol installa en 1963 dans une usine désaffectée (tout un symbole ! ) : à la « Factory», à New York, Warhol tourne des films et réalise des sérigraphies, tandis qu’une foule hétéroclite d’artistes divers fait de ce lieu une scène musicale et artistique underground.

 

 

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Crédit Photo : Andy Warhol, Gerard Malanga et Philip Fagan à la Factory, New York, 1964. Photographie de Ugo Mulas ©

 

 

 

Le pop art en France avec Martial Raysse : 

 

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Martial Raysse, Soudain l’été dernier, 1963 – Centre Pompidou, musée national d’art moderne

 

« Les Prisunic sont les nouveaux musées d’art moderne« , proclamait Raysse qui mobilise l’imagerie de la publicité et de la vie quotidienne mais aussi du cinéma qu’il intègre à la peinture. Photos agrandies, couleurs fluo, objets en plastique collé sur la toile, correspondent à sa démarche durant sa période pop art, avant qu’il ne retourne à des grands formats figuratifs. Si Warhol utilise l’image de stars comme Marylin Monroe, Raysse, qui côtoie ce premier à la Factory,  préfère des modèles anonymes.

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Martial Raysse, L’année dernière à Capri, 1962, peinture à l’huile et collage (carton) sur panneau de bois, 184 cm x 134,6 cm.

En 2011, la mise en vente de cette oeuvre , à Londres, occasionne un record de prix inégalé pour un artiste vivant.