La journée d’étude du jeudi 12 janvier s’est ouverte avec une introduction de Sophie Duhem qui nous a présenté le sujet de ce séminaire : Documenter les mobilités artistiques et la culture matérielle. Entre Atlantique et Pacifique (XVIe au XXe s.). Regards croisés de l’Archéologie et de l’Histoire de l’Art. Il était question des enjeux de la culture matérielle et des mobilités des hommes et des objets, techniques, savoir-faire parcourant les zones géographiques citées.
Trois masterans ont ouvert ce séminaire, avant l’intervention de Gaëlle Dieulefet. La première intervention avait pour sujet « Pinceaux, couleurs et porcelaines », et traitait des porcelaines retrouvées dans des navires et des échanges entre les cours de France et de Chine.
L’intervention suivante avait pour intitulé Circulation du verre et transferts de savoir-faire entre l’Occident et la Chine et expliquait bien les enjeux des échanges culturels, techniques et stylistiques entre l’Extrême-Orient et l’Occident via le Moyen-Orient.
La dernière intervention s’intitulait L’Hermione ou les aventures de la frégate d’aujourd’hui ; l’Hermione était la frégate du roi Louis XVI, qui transporta M. Lafayette, elle est donc le vecteur des transferts culturels entre Ancien et Nouveau continents.
Concernant le propos de Marine Jaouen qui s’intitulait Présentation du Département des recherches subaquatiques et sous-marines (DRSS) : un service opérationnel du Ministère de la Culture et de la Communication. L’exemple de l’épave de la Jeanne-Elisabeth, un navire marchand du XVIIIe, il était question de la Jeanne-Elisabeth qui a fait naufrage en Méditerranée et de voir quels sont les échanges qui ont eu lieu, retracer les dates et le voyage de ce navire avant de faire naufrage.
L’après-midi, se sont ouvert les interventions par Gaëlle Dieulefet Apports et complémentarité des sources iconographiques et archéologiques à la compréhension de la culture matérielle suivies de quatre interventions de masterans.
Le propos de Gaëlle Dieulefet se concentrait sur les échanges entre sources archéologiques et iconographie des tableaux de marines. Le but étant de comprendre la circulation et l’utilisation des objets, analyser avec un regard croisé archéologie-histoire de l’art les indices matériels et les comparer à leur présence dans l’iconographie.
L’intervention suivante avait pour intitulé Susciter la colonisation d’un territoire « maudit », présentation de la Guyane dans les expositions françaises fin XIXe et présentait d’abord la Guyane comme entité géographique, puis sur les diverses politiques qu’elle a subit. Les expositions universelles de Paris présentaient un pavillon de la Guyane, entre préjugés profondément ancrés et découvertes culturelles.
Les intitulés des interventions de fin de journée étaient les suivants : Voyage vers l’Occident. Les pérégrinations du laque, des ateliers chinois aux intérieurs français, Voyage en spectacle : une iconographie du « sauvage » Américain au service de la monarchie dans les spectacles baroques et Les Ceroni, une famille d’artistes italiens itinérants au XIXe. Interventions auxquelles je n’ai pas pu assister.