Archives par mot-clé : archéologie

2012-03–POISSONNIER

Les stèles géantes d’Aksum
à la lumière des fouilles de 1999

Bertrand POISSONNIER

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Résumé

Les fouilles réalisées en 1999 à l’emplacement de la stèle 2 du site antique d’Aksum, dans le nord de l’Éthiopie, ont permis de documenter la fondation de cette stèle emportée à Rome en 1937 et de préparer son retour sur place en 2005 et sa réérection en 2008 à l’endroit exact où elle se dressait au IIIe ou IVe siècle de notre ère. Elles ont également permis de renouveler la perception que l’on a des trois stèles géantes du site, de leur conception jusqu’à leur destruction en passant par leur mode d’érection.

Pour citer cet article

Poissonnier B., 2012 – Les stèles géantes d’Aksum à la lumière des fouilles de 1999, in  Fauvelle-Aymar Fr.-X. (dir.), Palethnologie de l’Afrique, P@lethnologie, 4, 49-86.

2012-08-FABRE

La vallée du Beli (Markoye, Burkina Faso) :

un important district sidérurgique au temps des grands empires

Jean-Marc FABRE

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Résumé

Des observations récentes sur les représentations rupestres libyco-berbères (gravures essentiellement) permettent de proposer de nouveaux éléments de réflexion sur leur nature, leur chronologie et leur signification. Les études en cours, tout en prenant part à la constitution d’un inventaire général, participent à la mise en place d’une problématique d’analyse hors de laquelle le corpus final risquerait d’être aussi peu disert que ne l’est la multitude de représentations déjà recensées et publiées. Quelques sites à gravures libyco-berbères répartis entre la boucle du Niger et le Maghreb permettent, sous l’éclairage des travaux réalisés par la communauté des chercheurs, de s’engager résolument dans cette voie.

Pour citer cet article

Fabre J.-M., 2012 – La vallée du Beli (Markoye, Burkina Faso) : un important district sidérurgique au temps des grands empires, in  Fauvelle-Aymar Fr.-X. (dir.), Palethnologie de l’Afrique, P@lethnologie, 4, 195-209.

2012-09–ROBION-BRUNNER

Enjeux et apports des données ethnohistoriques
à une reconstitution historique de la sidérurgie
ancienne du Pays dogon (Mali)

Caroline ROBION-BRUNNER

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Résumé

Depuis 2002, des recherches consacrées à la paléométallurgie en Pays dogon ont révélé un patrimoine sidérurgique exceptionnel. Plus d’une centaine de sites de réduction du minerai ont, pour la première fois, été répertoriés, cartographiés et étudiés. Des critères technologiques, culturels et économiques ont permis de les classer en sept traditions sidérurgiques différentes. L’existence et la cohabitation d’une telle diversité de vestiges métallurgiques dans un espace géographiquement restreint (15000 km2) sont tout à fait surprenantes. Dans cet article, nous essayons d’interpréter ce constat archéologique à la lumière des données ethnohistoriques. Cette confrontation de plusieurs sources nous permettra finalement de proposer un scénario historique inédit retraçant l’évolution de la production traditionnelle du fer en Pays dogon.

Pour citer cet article

Robion-Brunner C., 2012 – Enjeux et apports des données ethnohistoriques à une reconstitution historique de la sidérurgie ancienne du Pays dogon (Mali), in  Fauvelle-Aymar Fr.-X. (dir.), Palethnologie de l’Afrique, P@lethnologie, 4, 211-236.

2012-10–FAUVELLE-AYMAR

Niani redux

En finir avec l’identification du site de Niani
(Guinée-Conakry) à la capitale du royaume du Mali

François-Xavier FAUVELLE-AYMAR

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Résumé

Depuis un siècle, une littérature abondante affirme que le site de Niani, en Guinée-Conakry, préserverait les ruines de la capitale du royaume médiéval du Mali à l’époque de sa splendeur, au XIVe siècle. Cette hypothèse s’est bâtie sous l’influence de divers facteurs, mais toujours indépendamment de la prise en compte des données archéologiques. Le présent article livre un examen des données archéologiques disponibles au sujet de Niani et conclut à l’absence de tout argument en faveur de cette hypothèse.

Pour citer cet article

Fauvelle-Aymar Fr.-X. 2012 – Niani redux. En finir avec l’identification du site de Niani (Guinée-Conakry) à la capitale du royaume du Mali, in  Fauvelle-Aymar Fr.-X. (dir.), Palethnologie de l’Afrique, P@lethnologie, 4, 237-254.

2011-01–BURKE

La Halte de Chasse pendant la Préhistoire
du Canada oriental :

variabilité, représentativité et signification

Adrian L. BURKE

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Résumé

Régulièrement, les archéologues travaillant au Canada oriental fouillent de petits sites qui semblent résulter d’occupations de courte durée par des chasseurs-cueilleurs. Les données ethnographiques et ethnohistoriques collectées sur les groupes chasseurs-cueilleurs qui occupaient ces latitudes nordiques indiquent qu’il existe beaucoup de types de sites occupés brièvement et qu’ils devraient présenter des traces d’activités variées et des artefacts et des structures associés. Par la présentation de quelques exemples archéologiques du Québec, cet article explore la variabilité, la représentativité et la signification de ces petits sites occupés brièvement et en lien avec la chasse.

Pour citer cet article

Burke A. L., 2011 – La Halte de Chasse pendant la Préhistoire du Canada oriental : variabilité, représentativité et signification, in Bon Fr., Costamagno S., Valdeyron N. (dir.), Haltes de chasse en Préhistoire. Quelles réalités archéologiques ?, Actes du colloque international du 13 au 15 mai 2009, université Toulouse II – Le Mirail, P@lethnologie, 3, 9-20.

2011-02–LEGOUPIL

La chasse aux guanacos
chez les Selk’nam de Terre de Feu :

faible traçabilité des haltes temporaires
et polyvalence du site d’abattage

Dominique LEGOUPIL

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Résumé

À l’extrémité du continent sud-américain, la Terre de Feu fut occupée durant tout l’Holocène par des chasseurs-cueilleurs dont la survie était assurée par l’exploitation d’un camélidé jamais domestiqué : le guanaco. Le mode de vie de ces foragers est connu grâce aux voyageurs et ethnologues qui les observèrent vers la fin du XIXe siècle, et au cours des premières décennies du XXe, peu avant leur disparition. La chasse aux guanacos, activité principale et pratiquement quotidienne de cette population, est fréquemment évoquée dans leurs écrits. Plusieurs tactiques semblent avoir été employées. Mais que la chasse soit individuelle ou collective, le souci principal du chasseur était généralement de rentrer chaque soir à la hutte ; ainsi les haltes étaient réduites au strict minimum. Seule la halte de fin de chasse semble avoir eu une véritable importance mais elle pouvait adopter des profils divers : site d’abattage, de boucherie (de plusieurs types), bivouac… quand elle ne se transformait pas en nouveau campement d’habitation… Par ailleurs, l’absence de moyens de stockage rendait inutile un abattage en masse et ces sites sont donc plus difficiles à identifier que ceux des groupes collectors.

Pour citer cet article

Legoupil D., 2011 – La chasse aux guanacos chez les Selk’nam de Terre de Feu : faible traçabilité des haltes temporaires et polyvalence du site d’abattage, in Bon Fr., Costamagno S., Valdeyron N. (dir.), Haltes de chasse en Préhistoire. Quelles réalités archéologiques ?, Actes du colloque international du 13 au 15 mai 2009, université Toulouse II – Le Mirail, P@lethnologie, 3, 21-40.

2011-18–CONCLUSION

Conclusion

Nicolas VALDEYRON, François BON, Sandrine COSTAMAGNO

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L’ambition de cette rencontre était-elle une fausse-bonne question ? Était-il en effet à notre portée de chercher à identifier et à décrire des critères spécifiques qualifiant la fonction de “halte de chasse” parmi différents registres préhistoriques et ethno-archéologiques – étalés pour les uns depuis le Paléolithique moyen jusqu’au Mésolithique, pour l’essentiel en Europe de l’Ouest et secondairement au Proche-Orient et, pour les autres, s’invitant en Afrique et aux deux extrémités des Amériques ? À en juger par les difficultés que l’ensemble des participants et des auteurs ont rencontrées en essayant d’y répondre, c’est la conclusion à laquelle nous pourrions, de prime abord, aboutir. Mais voilà bien justement l’une des principales et, sans doute, du moins l’espérons nous, salutaires dimensions de cette rencontre : l’inconfort intellectuel dans lequel nous avons tous été plongés quant il s’est agi de déterminer la fonction de sites que l’on pourrait pourtant, a priori, considérer comme les plus simples, les plus banals, pour des populations de chasseurs-cueilleurs…

Pour citer cet article

Costamagno S., Bon Fr., Valdeyron N., 2011 – Conclusion, in Bon Fr., Costamagno S., Valdeyron N. (dir.), Haltes de chasse en Préhistoire. Quelles réalités archéologiques ?, Actes du colloque international du 13 au 15 mai 2009, université Toulouse II – Le Mirail, P@lethnologie, 3, 351-360.

2010-17–MORIN

Implications taphonomiques
de l’utilisation de l’os comme combustible

Eugène MORIN

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Résumé

Cet article explore les effets de l’utilisation de l’os comme combustible sur la représentation squelettique. Les données du gisement paléolithique de Saint-Césaire montrent que cette activité peut présenter une signature archéologique semblable à celle de la conservation différentielle. En effet, les os qui ont été les plus fréquemment brûlés dans ce gisement sont ceux qui sont les moins denses et qui contiennent le plus de graisse. L’analyse de ce site suggère également une identification différentielle des restes spongieux brûlés entre taxons de petite et de grande taille corporelle.

Pour citer cet article

Morin E., 2010 – Implications taphonomiques de l’utilisation de l’os comme combustible, in Théry-Parisot I., Chabal L., Costamagno S., Taphonomie de la combustion des résidus organiques et des structures de combustion en contexte archéologique, Actes de la table ronde, 27-29 mai 2008, CEPAM, P@lethnologie, 2, 215-223.