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Printemps des poètes 2017

Cette année à nouveau la poésie était à l’honneur au CRL.

Des étudiant-e-s et leurs enseignant-e-s récitaient, déclamaient, lisaient des poèmes dans toutes les langues (ou presque) quatre jours d’affilée à l’heure du déjeuner…

Aux manettes comme chaque année Jean Nimis, enseignant d’italien, et pour l’animation et la capture du son (malheureusement et techniquement indisponible sur ce blog), Gilles Pouyol, étudiant au DEFLE et animateur de Radio R’d’autan.


Lundi,
c’était le jour de l‘italien : Ndjock Ngana «Africa» d’un poète camerounais vivant à Rome, du grec : «Willy, le chauffeur-mécanicien du Djibouti», de Nikos Kavvadias, de la Chorale du SCASC, du Français Langue Étrangère avec «Rama Kam» (David Diop), «Femme libre» (Léopold Sédar Senghor), «Un autre départ» (Cécile Oumhani), «Tentative de Jalousie» (Marina Tsvétaïéva), «Mère Afrique» (Fatou Diome), du catalan avec la participation du poète catalan Marc Artigau, du chinois avec «L’Olivier» 橄榄树 – gǎnlǎnshù, de Sanmao (poétesse taïwanaise contemporaine, qui a vécu quelques années dans l’ancien Sahara espagnol).

Mardi, place à l’occitan avec Aurélien de Chaire, «La sang de la tèrra» (A l’Ombra d’un manguièr, 2015), à l’anglais avec Helene Johnson, «Sonnet to a Negro in Harlem», Maya Angelou, «Still I Rise», Antjie Krog, «Country of Grief and Grace», Okot p’Bitek, «We women will never have peace», Odia Ofeimun, «I am a writer», Langston Hughes, «Afraid», Roma Ryan, «Storms in Africa», Langston Hughes, «The Kids in School with Me», au hongrois, au grec à nouveau avec  «Patrice Lumumba : le Saint Noir», poème de Yannis Ritsos, au frioulan : Leonardo Zanier, «Cramârs marochins» (Vendeurs ambulants marocains, 2012) et au français encore et en musique avec Charles Baudelaire, «L’invitation au voyage» et Aimé Césaire, extrait de Debout dans les Cordages

 

 Mercredi, pour le portugais : «Naturalidade» de Rui Knopfli (Mozambique, 1959) et «Monangamba» de António Jacinto (Angola, 1961), l’espagnol (Amérique Latine) : poètes de l’Équateur, du Pérou, de la Caraïbe et de la côte Pacifique; le russe : Nikolaï Goumilev (Никола́й Гумилёв), «La girafe» et «La nuit Africaine», le basque et le galicien.

Jeudi 16 mars, lectures de nahuatl, de japonais, de polonais : Julian Tuwim, «Le Petit Bambo» [Murzynek Bambo] ; Stanislaw Przesmycki et Zofia Vieweger, «Berceuse» [Kolysanka murzynska] ; Aimé Césaire, «Blanc à remplir» et «En vérité», d’allemand : Rainer Maria Rilke, «Der Panther», Yvan Goll «Der Regenpalast» (Le palais de pluie), Ingeborg Bachmann «Dein Schatten» (Ton ombre), Paul Celan «In Ägypten», de latin: extraits du chant IX de l’épopée de Lucain, Bellum ciuile;et d’arabe : Mahmoud Darwich (محمود درويش), «Chant d’amour à l’Afrique» – Mohammed El ‘Id Al Khalifa, «L’esclave noir» – Mohammed Miftah Al-Fitouri (محمد الفيتوري), «Je suis nègre» et «L’aube brise le mur de l’obscurité».

A l’écoute du parfum…

Un avant goût de printemps au CRL avec un atelier olfactif organisé par la section de japonais de l’UT2J, dans le cadre des « Jeudis du Japon ».

Une initiation au Kôdô proposée par Iwasaki Yôko (Kyôto Saga University of Arts) et Marie Parmentier (enseignante-chercheuse à l’UT2J), dans un CRL étrangement et soudainement calme pour un jeudi après-midi.

Le public était captivé, l’odorat en éveil…

 

     

 

 

Qui dit février, dit Journée Portes Ouvertes

Et cette année, c’est un 25 février que futurs étudiant.e.s et leurs parents sont venus découvrir au CRL un lieu de vie et d’études…. On a pu assister à des démonstrations de Sévillane par le foyer d’étudiant.e.s La Peña, on a pu voir un Président d’université poser une question sur le service de questions/réponses en ligne des bibliothécaires,  le CRL proposer une animation linguistique en allemand. Bref, tout ce qu’il fallait (on espère) pour convaincre les futur.e.s impétrant.e.s que qu’il y a à affaire à l’UT2J.

 

 

 

 

 

 

Et à l’année prochaine…

Mouloud Akkouche pour le lancement du prix « Ecrire la ville 2017 »

Mouloud Akkouche est écrivain. Il a été sélectionné l’année dernière pour la 1ère édition du prix Écrire la ville avec Si à 50 ans t’as pas ta rolex

Il était lundi 23 janvier à la rencontre de ses lecteurs… Une rencontre animée par Bruno Revelli, doctorant au LISST

Bruno Revelli a aimé ce roman de Mouloud Akkouche : « Une ville hallucinée du néo-capitalisme », ce titre d’un ouvrage de Mike Davis s’applique parfaitement à la ville de science-fiction décrite dans ce court récit. Nulle trace de SDF, de déchets dans les rues, de football, d’alcool, de pollution atmosphérique ou même de publicité dans cette ville qu’on pourrait croire idéale. Le partenariat signé entre Rolex et la Région a rendu toute affiche obsolète. En contrepartie des investissements du groupe, « tout citoyen de 50 ans devra posséder une Rolex » sous risque d’expulsion de cet éden urbain. C’est dans cet univers aseptisé que surgit une « polluée » évadée d’un dôme ultra-sécurisé où les anciennes populations non assimilables ont été parquées. Hommes et femmes y sont séparés par précaution malthusienne.

Milices urbaines, naming de stades, piétonisation de voies sur berges, franchisation des commerces, obsession de l’image et relégation des marginaux sont autant de tendances urbaines mises en évidence dans cette nouvelle sans prétention mais terriblement efficace. La ville décrite par Mouloud Akkouche nous révèle ainsi l’utopie sous-jacente aux discours d’un certain urbanisme mondial que l’on peut résumer par la formule : propreté, sécurité, uniformité. »

Mouloud Akkouche était accompagné d’Alice Rouyer, d’Emmanuel Eveno et de Modesta Suarez, membres du Comité de lecture pour le lancement de la 2ème édition de ce prix qui cette année choisira un lauréat parmi 6 auteurs à retrouver dans une « bibliothèque idéale » composée de romans, recueils de poésie, albums de bande dessinée, récits… parus à partir de 2010 jusqu’à 2017 et dans lesquels la ville occupe une place importante….

« Eu sou Lucimar »

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Tupi or not Tupi, encore jeune maison d’édition toulousaine était de retour au CRL avec deux auteurs brésiliens, Lucimar et Lourenço Mutarelli.

 

 

 

 

Une rencontre animée par Luana Azzolin, Cristina Davoigneau et Darléni Oliveira de Sa.

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Lucimar et Lourenço vivent ensemble depuis quelques années et écrivent donc tous deux, dans une complicité certaine. Ils étaient pour la première fois réunis pour une rencontre commune.

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Lourenço Mutarelli a d’abord été connu comme auteur de bande dessinée, encouragé à écrire des romans par Lucimar (« lorsque je lisais les BD de Lourenço je ne regardais pas les dessins, je ne lisais que le texte… »

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C’est donc l’odeur du syphon qu’il venait présenter, les péripéties d’un antihéros, entre brocanteur et prêteur sur gages, qui prospère grâce à la détresse de ses clients….

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la discussion avec Lucimar Mutarelli a tourné autour de Terceira Pessoa, un texte non encore traduit en français, quelque part entre le roman et la telenovela…

 

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De quoi CRL est-il le nom ?

crl-ut2j-satisfactionQuelques-uns des commentaires publiés sur les réseaux sociaux (Facebook)

« Je ne travaille presque qu’à la BU parce que je ne supporte plus les bavardages et gloussements incessants de certains étudiants au CRL. Il y a une différence entre échanger calmement pour préparer un exposé ou des révisions communes et raconter sa dernière sortie en boîte en riant à gorge déployée. Malheureusement certains peinent à saisir cette nuance. »

« C‘est le seul endroit de la fac où on peut faire une pause repas ET réviser ! Grâce à cette autorisation de manger au CRL on n’est pas obligé d’attendre d’avoir fini de manger dehors ou dans un coin de couloir pour pouvoir réviser sur une table!
Donc merci beaucoup de notre permettre tout ça  »

« Y a pas besoin d’en dire plus, les autres ont tout dit. Si certains n’aiment pas le petit brouhaha au CRL, tout est mis en place pour qu’ils puissent être tranquille. Et si quelqu’un fait trop de bruit au lieu de râler dans son coin, les gens ont aussi une bouche et un cerveau qui sert autre qu’à surchauffer dans les lignes de cours pour demander poliment à la personne d’être moins bruyante.
Personnellement, j’ai toujours trouvée que les gens savaient respecter le deal de pouvoir manger et discuter tranquillement tout en respectant l’environnement de travail et les autres personnes autour.
C’est juste la meilleure biblio de l’université à mon avis, et moi aussi je ne voudrais pas le voir changer.  #TeamCRL »

« Manger, tant que c’est fait dans le respect des autres (ne pas mâcher la bouche ouverte, ne pas sortir les aliments bien bruyants genre chips etc, ne pas passer 1 heure à manger non plus, ne pas laisser de miettes, etc), je vois pas en quoi ça serait mal. Je préfère ça qu’entendre un estomac crier à l’agonie lol
Interdire de parler dans un centre de ressources de LANGUES ça me semble paradoxal. Pour progresser en langues faut bien pratiquer non? Dans la fac y’a pas assez d’espaces fermés avec des tables (pour pouvoir déployer ses docs) pour se retrouver et faire un échange linguistique, alors heureusement qu’il y a le CRL. Evidemment toujours dans le respect des autres, si c’est pour s’esclaffer à 90 décibels sur la soirée de truc muche, là c’est pas tolérable. Entendre des gens parler doucement/chuchoter sans rigoler trop fort, ça ne me dérange pas plus que ça ».