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« Pour équiper les documents, sur tout type de support »

Saida recto« Equiper ? »

« Mais oui… Les livres, mais aussi les revues, les DVD, les BD, les CD-ROM sont équipés. On leur colle un code-barre pour identifier chaque exemplaire, un anti-vol, un coup de tampon,  la cote pour classer et ranger le document, et bien sûr, une pincée de petite touche personnelle, mais qu’on ne dévoilera pas ici … »

 

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« Pour coter selon la classification Dewey »

Sophie est bibliothécaire au CRL, référente pour les questions liées à la Dewey.

« La quoi ?« 

« Dewey, du nom de Melvil Dewey (1851 – 1931), un bibliothécaire qui a imaginé un moyen d’organiser les connaissances en 10 classes.

Cette classification permet de ranger les collections, en les regroupant par thématiques, et même de s’y retrouver…

En bibliothèque, le plus souvent on utilise cette classification pour coter chaque document. La cote est l’adresse de ce document dans la bibliothèque.  On la retrouve, en toutes lettres sur le dos du livre et dans le catalogue, en l’occurrence Archipel.

C’est plus clair comme ça ? »

 

Paroles de…

… toutes premières visiteuses du Centre de ressources des langues

Tout est nouveau pour Shirley et Élodie, inscrites en 1ère année d’espagnol : le même jour, un premier cours à la fac et une première visite au Centre de ressources des langues (CRL). C’est une première également pour le CRL : le public a officiellement  franchi ses portes.

A peine arrivées, Élodie et Shirley ont repéré le catalogue Archipel, directement accessible sur les postes informatiques de l’entrée.

On est venues pour chercher des livres qu’on doit lire. On nous a montré le catalogue au parrainage

l’occasion de faire une première visite, à la recherche de El lapiz del carpintero de Manuel Rivas, qui va les plonger en pleine guerre civile espagnole. Une fois l’ouvrage repéré sur le catalogue, il s’agit de noter sa cote (863.64 ES RIV, c’est son « adresse » au sein du CRL) avant de se lancer à travers les rayonnages, pour explorer les collections, classées en dewey. On part des 000 (ouvrages généraux), pour arriver aux 900 (Géographie – Histoire). Pour la littérature, c’est 800. Et au sein de ces 800 les ouvrages sont regroupés par langue.

C’est bien ici, c’est grand. On pourra venir travailler ?

Opération rondement menée, succès total : en moins de deux minutes, l’ouvrage est entre de bonnes mains.

 

 

Après une petite exploration du rayon, retour à la banque d’accueil, pour un premier emprunt. Succès total…

 

 

Le CRL est maintenant ouvert, du lundi au vendredi de 8h30 à 19h :  espaces de travail, auto-apprentissage en langues, visionnage de films en groupe, télévisions étrangères, bibliothécaires attentionnés. Shirley et Élodie ont encore beaucoup à découvrir…

Bienvenue donc, et surtout, à bientôt…

D’une cote à l’autre

D’une bibliothèque à l’autre, on en conviendra, les pratiques ne sont pas toujours identiques,  qu’il s’agisse d’horaires d’ouverture, de règles de prêt, de l’intensité du chauffage voire de l’ambiance générale.  Prenons ici un seul exemple :  la cote, cette « adresse » du livre, que l’on va relever dans le catalogue Archipel, et qui va par exemple nous permettre de  retrouver dans les rayonnages le Dreams from my father convoité.

Dans les bibliothèques d’UFR ou à la bibliothèque centrale les ouvrages en accès libre sont classés en Dewey, par thématiques. C’est ce même classement qui  sera suivi au Centre des langues : les documents seront rangés par grandes classes, de 000 à 900  (par exemple dans les 900 on trouvera l’histoire) et dans chaque classe, les ouvrages seront rangés par aires linguistiques. Nous reviendrons sur ces spécificités de classement mais pour l’heure, il est question d’étiquette.

Actuellement, chacune de nos bibliothèques a adopté sa propre façon de présenter les cotes. Nous en avons la preuve :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au Centre de ressources des langues, tous les ouvrages  auront des cotes homogènes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour ce faire, et pendant quelques mois, la société GRAHAL, recrutée par appel d’offre, va se charger d’harmoniser livres et revues, exemplaire par exemplaire, rayonnage par rayonnage, et de bibliothèque en bibliothèque. Conséquence inévitable de ces opérations, certains ouvrages vont être très ponctuellement immobilisés et donc indisponibles, par tranches de cotes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si ces opérations génèrent quelques désagréments, les bibliothèques continuent à fonctionner jusqu’à la fin de l’année étudiante, et les ouvrages à circuler.

 

 

 

Paulette part à la BUC

Connaissez-vous Paulette Rendon ?

En 1937, Paulette est partie en voyage aux îles Galapagos. Elle en a fait un livre.

En juin 2010, Galapagos, les dernières îles enchantées a quitté la bibliothèque hispanique pour le magasin 5 de la bibliothèque universitaire centrale (BUC).

Un déménagement n’est pas une opération anodine. Nous aurons bien sûr l’occasion de revenir sur la politique documentaire mise en œuvre pour le Centre de ressources et sur les critères appliqués au tri des collections. Une bonne partie de ces fonds (environ 60 000 documents) va être transférée au Centre de ressources. D’autres ont été désherbés (promis nous consacrerons dès janvier un billet au « désherbage » en bibliothèque). D’autres enfin, après un traitement bibliographique ad hoc et tout en restant accessibles aux lecteurs, ont pris le chemin de la BUC pour rejoindre Paulette Rendon dans les rayonnages du magasin 5.

Des préparatifs à son installation à la BUC, voici quelques images de cet autre grand voyage de Paulette Rendon :

 

Première opération : recoter l’ouvrage selon les règles en vigueur au magasin 5. Une « recotation » physique, sur l’ouvrage, et informatique, dans Archipel, le catalogue informatisé du réseau universitaire de Midi-Pyrénées. Galapagos a longtemps été répertorié sous le nom de code « AH 501 ».

« AH 501 » c’est sa cote, en fait son adresse au sein de la bibliothèque. Au magasin 5, il est maintenant connu sous le nom de « M 2 ».

 

 

 

 

Deuxième opération : une expédition  à travers le campus.

 

 

 

 

 

 

Quelques dizaines de mètres, un ascenseur, et nous  voilà au magasin 5.

 

 

 

Les ouvrages et revues des bibliothèques de l’UFR de langues occupent quelques 620 mètres linéaires des magasins de la BUC. Vous les retrouvez dans le catalogue, ils sont communicables sur demande.

Paulette Rendon reprend la pose