Léandro Delajonquière, PU, LEPSI – Laboratório de Estudos e Pesquisas Psicanalíticas e Educacionais Sobre a Infância (Brésil) et CERSE Centre d’études et de recherche en sciences de l’éducation (France), Université de São Paulo/ Université de Caen Basse-Normandie, Brésil/France
La notion de « rapport au savoir » a fini par trouver une place clé dans le champ d’études cliniques en sciences de l’éducation. Cependant, la conquête de cette place s’est fait grâce à la prééminence des recherches sociologiques singulières. Le recours à cette notion ne fait pas l’unanimité particulièrement quand l’approche clinique se revendique – en plus et explicitement – de la psychanalyse. Dans le champ de la psychanalyse prime justement la différence entre savoir et connaissance, constituant de la pensée. Le premier concerne la castration et le désir et donc il s’agit toujours du savoir inconscient de l’ordre de l’impossible, tandis que le registre de la connaissance relève au contraire des mondes pluriels de l’ordre du sens et du possible. Cette communication signalera l’urgence de ne pas confondre ces deux notions afin de cerner ce qui relève de la transmission en éducation et formation à la lumière de la psychanalyse.
références bibliographiques :
- De Lajonquière, L. (2013) Figures de l’infantile. Paris: L’Harmattan.
- Lacan, J. (1964). Le Séminaire, Tome 11 – Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse. Paris : Seuil, 2005.