Brossais Emmanuelle, MCF, UMR EFTS, ESPE-Université de Toulouse 2 Le Mirail, France

Isabelle Jourdan, PRAG, UMR EFTS, ESPE-Université de Toulouse 2 le Mirail, France

Florence Savournin, docteure PREC associée, UMR-EFTS et LCPI (Laboratoire Clinique Pathologique et Interculturelle), ESPE-Université de Toulouse 2 le Mirail, France

Le concept de rapport à l’épreuve permet de rendre compte du sens qu’attribue un enseignant à ce qu’il vit dans une classe dans cet espace-temps d’interactions avec des élèves dont l’enjeu est la transmission du savoir. Notre attention se porte sur la position subjective de l’enseignant qui est sommé d’enseigner le savoir par essence « pas tout transmissible ». Conversion didactique, sujet supposé savoir, impossible à supporter structurent le rapport à l’épreuve mais n’épuisent pas le sens que prend la mise en scène du désir de transmission de l’enseignant. Comment le rapport à l’épreuve permet de rendre compte de ce désir de transmission et de ses avatars ? Quels éléments de compréhension une pratique observée de classe et un entretien fournissent-ils ? Dans le cadre de la didactique clinique, nous présentons le cas de Marguerite, enseignante de Sciences de la Vie et de la Terre, en collège en France.

références bibliographiques :

• Brossais. E, Jourdan, I., Savournin, F. (2013). L’activité enseignante à l’aune du rapport à l’épreuve. In M-F Carnus, A. Terrisse (Eds.). Didactique clinique de l’EPS. Le sujet enseignant en question (pp. 92-103). Paris : Éditions EPS.
• Freud, S. (1925). Préface. In A. Aichhorn, Jeunesse à l’abandon. Toulouse : Privat, 1973.
• Lacan, J. (1966). Écrits. Paris : Seuil.