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Interroger la politique, interroger le commun / Jean-Luc Nancy

Résumé

Conférence présentée par Elisabeth Rigal (enseignante-chercheure en philosophie, Université Aix-Marseille et Université Toulouse-Mirail) dans le cadre des « Mercredis de la connaissance » de l’Université Toulouse II-Le Mirail.

Le philosophe Jean-Luc Nancy convoque tour à tour Platon, la Révolution française, Carl Schmitt, les soviets, Marx, Spinoza, Georges Bataille, Michel Foucault… pour interroger le/la politique, l’État, la démocratie et interroger surtout le concept, la possibilité et le sens du « commun », de « l’être-en-commun », de « l’être-ensemble » communiste. « Le communisme représente la protestation contre l’État, la demande, l’exigence que l’existence commune ne soit pas assumée par, ni déléguée à, ni représentée par, ni pris en charge par cette instance, l’État ».

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Fiche technique

Date de réalisation : 23 Mai 2012

Durée du programme : 115 min
Classification Dewey : philosophie politique
Niveau : Tous publics / hors niveau

Auteur(s) : Jean-Luc NANCY
producteur : Université Toulouse II – Le Mirail
Réalisateur(s) : Nathalie MICHAUD 
Editeur : SCPAM Université Toulouse II – Le Mirail
Langue : Français
Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à l’Université Toulouse II-Le Mirail et à l’auteur.

La France de 2012 a t-elle encore une identité géographique ? / Armand Frémont

Résumé

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Conférence-débat organisée dans le cadre des Mercredis de la connaissance et les Cafés géographiques à l’Université Toulouse- II-Le Mirail, présentée par Bernard Charlery de la Masselière et animée par Robert Marconis.

L’identité de la France est un objet obscur. Le territoire national avait trouvé son aboutissement à la frontière physique. Aujourd’hui la solidarité, la socialité et l’être ensemble ne se définissent plus uniquement par référence à une étendue spatiale continue sur laquelle s’exerce la souveraineté de l’État-national. Les frontières qui se dessinent à travers les réseaux sociaux ou la conscience partagée d’enjeux devenus planétaires sont à géométrie variable.

De façon assez paradoxale, Paul Vidal de la Blache, le fondateur de l’École française de Géographie, voyait dans la carte de la répartition, sur le territoire français, des masses minérales qui constituaient la diversité des identités régionales, « une grande figure d’harmonie, une individualité maîtresse, mais dans laquelle s’inscrivent des individualités secondaires, des régions étendues de physionomies diverses […] une heureuse combinaison qui a facilité chez nous la fusion des races, qui a présidé à l’unité de notre histoire ». Le ou les territoires de cette « heureuse combinaison » sont aujourd’hui à réinventer.

Certes, l’identité géographique de la France est solidement fixée au moins depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, en fait depuis la Troisième République : le territoire de l’hexagone national est reconstitué (cas de l’Alsace et de la Lorraine réglé), la centralisation en tous domaines intégrée, la parcellisation communale intangible, les paysages constitutifs d’une image géographique unifiée assimilés, par l’école notamment.

Ces figures expriment une certaine permanence des champs de référence du débat sur la république nationale. De façon très incertaine, la République s’est imaginée et imposée, dans un esprit à la fois moderniste et nationaliste, à partir en particulier de trois lobbies : agricole, colonial et laïc. L’identité nationale a été travaillée en profondeur par ce qui, dans la violence souvent, a pris le statut de mythes, au sens anthropologique du terme. Il n’est donc pas étonnant de les retrouver – tels quels ou leurs avatars – réactivés dans le débat actuel sur l’identité de la France, au moment où la nation doutant à nouveau d’elle-même a du mal à se projeter dans une vision cohérente de son devenir.

On peut s’interroger sur la pérennité des formes de cette identité : l’Europe, la mondialisation, la mobilité de la population, internet… mais aussi les mouvements régionaux, la régionalisation, l’outre-mer, l’émigration et le passé colonial, l’école elle-même, modifient la donne initiale. Vers une autre France, plus ouverte sur le monde, ou bien vers un repli identitaire ? Le grand débat en cours comprend incontestablement une forte composante géographique.

Fiche technique

Auteur(s) : Armand FRÉMONT, Bernard CHARLERY DE LA MASSELIÈRE

Réalisateur(s) : Nathalie MICHAUD

Producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès – Campus Mirail

Date de réalisation : 25 janvier 2012

Durée du programme : 125 min

Niveau : niveau Licence (LMD)

Disciplines : Sociologie des cultures, Géographie physique, humaine, économique et régionale

Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Langue : Français

Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à l’Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail et aux auteurs.

Renouer avec la chaîne vertueuse de l’alimentation / Carlo Petrini

Résumé

Conférence organisée par le Centre d’Études du Tourisme, de l’Hôtellerie et des Industries de l’Alimentation (CETIA) de l’Université Toulouse II-Le Mirail et le Centre d’Étude et de Recherche Travail, Organisation, Pouvoir (CERTOP / UTM-CNRS).

Présentation par Jean-Pierre Poulain, professeur de sociologie au CETIA. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 25 novembre 2011.

Dans cette conférence, Carlo Petrini présente tout d’abord les objectifs du mouvement Slow Food qu’il a créé en 1989 et le réseau mondial de communautés paysannes, Terra Madre.

Citant Brillat-Savarin dans La physiologie du goût (1825), « la gastronomie est la connaissance raisonnée de tout ce qui a rapport à l’homme, en tant qu’il se nourrit », il décrit les sciences gastronomiques dans leur dimension multidisciplinaire, touchant à l’agriculture, la zootechnie, la génétique, la chimie, l’anthropologie et la sociologie, l’économie et l’économie politique, etc.

Dans un troisième point, Carlo Petrini explique l’aberration du système alimentaire actuel fondé sur une production agricole intensive, abusant de produits chimiques responsables de l’appauvrissement des sols et la pollution de l’eau dont le manque pourrait être à l’origine de futurs conflits géopolitiques. Illustrant ses propos d’exemples, la disparition de la vache agérolese en Italie et l’introduction de la perche du Nil dans le lac Victoria, il pourfend une politique mondiale mercantiliste qui détruit la biodiversité naturelle et menace la planète d’un désastre autant écologique, qu’économique et social pour les paysanneries locales.

Face au risque d’une « crise anthropique », il prône un changement de système alimentaire grâce à de nouveaux paradigmes : redonner de la valeur à l’agriculture et à l’économie locale – dont il dit que « c’est une formule propre à garantir la démocratie participative » – et au retour à la terre accompagné d’un nécessaire changement de la Politique Agricole Commune pour aider préférentiellement les jeunes paysans dans leur choix d’une agriculture durable, et non plus majoritairement les grands propriétaires terriens.

Quand il parle de production, de distribution et d’exportation agricole, d’aspects environnementaux et de paysage, de sauvegarde de la biodiversité, du comportement des consommateurs… Carlo Petrini parle toujours de gastronomie.

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Fiche technique


Auteur(s) : PETRINI Carlo
producteur : Université Toulouse II-Le Mirail
Réalisateur(s) : JIMENEZ Jean
Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
Catégorie : Conférences
Niveau : Tous publics / hors niveau
Langue : Français
Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à l’Université Toulouse II-Le Mirail et à l’auteur.
Date de réalisation : 25 Novembre 2011
Durée du programme : 87 min

La géographie des conflits

Résumé

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La géographie des conflits, par Yves Lacoste. Cette conférence était organisée par les Cafés géographiques et le Conseil Scientifique de l’Université Toulouse II-Le Mirail dans le cadre des Mercredis de la connaissance. Ce thème était au programme des concours externes du CAPES et de l’Agrégation en 2011-2012.

Yves Lacoste : « Il faut distinguer différents types de conflits à la surface du globe, en fonction de leur ampleur, de leur contexte politique, des caractéristiques des adversaires : ainsi après le gigantesque conflit que fut la Seconde Guerre mondiale, les luttes pour l’indépendance de la 2° moitié du XX° siècle, et les confrontations entre « monde libre » et « monde communiste » elles aussi de la 2° moitié du XX°, n’existent plus aujourd’hui. Les conflits qui viennent d’éclater au sein de différents pays arabes ne sont pas au premier chef géopolitiques (leurs enjeux sont surtout sociaux, et non pas territoriaux), mais leurs contre – coups seront sans doute géopolitiques.
Il est utile de prendre un cas précis pour montrer le grand intérêt du raisonnement géographique dans l’analyse des conflits. Le problème israélo-palestinien (appelé d’abord israélo-arabe) est assurément le conflit le plus ancien (il date de 1948, mais remonte en fait aux années trente) qui apparaît aujourd’hui, comme pouvant devenir encore plus dangereux au plan international, bien qu’il porte seulement sur 35.000 Km2 (au sens large, Israël 26.000 Km2) soit l’équivalent de la surface de la Bretagne. Une donnée éco-géographique première est presque toujours ignorée de toutes les analyses des origines de ce conflit : le fait que l’étroite plaine littorale (200 km x 25-40) qui correspond à la partie aujourd’hui la plus peuplée du territoire israélien, était extrêmement peu peuplée (sauf le cordon littoral) au milieu du XIX° siècle, à cause de la présence de nombreux marais et de ce fait du paludisme. Sans cela, les immigrants sionistes n’auraient pas pu y acheter des terres à des notables arabes et commencer à s’implanter en Palestine, avec l’accord de l’empire ottoman ». [source : Cafés géographiques].

Fiche technique

Auteur(s) : LACOSTE Yves

Réalisateur(s) : Nathalie MICHAUD

Producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès

Date de réalisation : 30 mars 2011

Durée du programme : 121 min

Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche

Disciplines : Géographie physique, humaine, économique et régionale

Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Langue : Français

Conditions d’utilisation : Tous droits réservés à l’Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail et aux auteurs.

Histoire du cancer (1750-1950)

Résumé

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Colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (Université Toulouse II-Le Mirail), l’Institut Claudius Regaud et le Centre d’Études d’Histoire de la Médecine.

Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011.

Fiche technique

Date de réalisation : 20 Janvier 2011

Durée du programme : 29 min

Catégorie : Conférences

Niveau : Tous publics / hors niveau

Auteur(s) : ARMAND Jean-Pierre, OLIVIER Jean-Marc, COHEN Pierre

Producteur : Université Toulouse II-Le Mirail

Réalisateur(s) : BOUHARAOUA Samir

Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail

Le monde et la diversité des langues

Résumé

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Le monde et la diversité des langues, par Claude HAGÈGE, chercheur en linguistique et professeur au Collège de France. Cette conférence a été organisée par l’Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts, Lettres et Langues (IRPALL), l’UFR des langues et le Conseil Scientifique de l’Université Toulouse II-Le Mirail, dans le cadre du programme « Les mercredis de la connaissance ». Elle a été suivie d’un débat avec l’auditoire, animé par Solange Hibbs, Jean-Louis Breteau et François-Charles Gaudard, professeurs à l’Université Toulouse II-Le Mirail.

Selon les estimations, on compte, dans le monde contemporain, entre cinq mille et sept mille langues différentes, compte non tenu des dialectes et usages régionaux. Ces langues sont rangées en un certain nombre de familles, de l’indo-européenne à la sino-tibétaine, en passant par l’ouralienne, la sémitique, l’africaine, l’amérindienne, etc. Les langues appartenant à une même famille peuvent, néanmoins, être typologiquement très différentes. Certains esprits, hier comme aujourd’hui, prônent une unité linguistique, qui se réaliserait autour d’une langue unique, réputée faciliter les échanges à travers le monde. En réalité, aucune langue n’a jamais eu de diffusion mondiale, qui soit de nature à faire qu’elle supplante toutes les autres, et il ne semble pas, malgré ce qui est déclaré ici ou là, que l’anglais ait aujourd’hui cette vocation. En effet, face à sa présence sur les cinq continents, on voit s’affirmer des langues fortement promues par les pays où elles se parlent, de l’allemand au portugais, de l’espagnol au chinois, et de l’arabe au français, lequel prend tout naturellement sa place dans ce concert en faveur de la diversité linguistique du monde.

Fiche technique

Auteur(s) : Conférence organisée par l’Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts, Lettres et Langues (IRPALL)

Réalisateur(s) : Jean JIMENEZ

Producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès

Date de réalisation : 5 mai 2010

Durée du programme : 120 min

Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD)

Disciplines : Linguistique

Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Langue : Français

Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à l’Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail et aux auteurs.

Furigraphier le vide : Art et poésie touareg pour le IIIème millénaire

Résumé

Comment exister hors des modèles hégémoniques imposés par la mondialisation ? Comment être touareg aujourd’hui ? Comment poursuivre la marche nomade qui multiplie les horizons ? Comment occuper le vide ? Ces questions douloureuses se posent avec une violence accrue dans les espaces arides du Sahara et du Sahel à l’économie asphyxiée, à la population criminalisée et aux territoires âprement convoités pour leurs richesses minières.

Pour résister au chaos et au non-sens, pour lutter contre l’ultime dépossession de soi : celle de l’imaginaire, quarante-quatre poètes touareg de l’Aïr, de la Tagama, de la Téshilé et de l’Azawagh, se sont réunis à Agadez pendant trois nuits et trois jours en novembre 2006. Dessinant des parcours sonores libérés des entraves qui immobilisent aujourd’hui leur société, ils réinventent à leur manière les trames du présent.

A travers un langage esthétique de l’intime, au plus près des visages, des corps, des regards, des gestes, des voix, ce film s’attache à saisir les émotions et la logique des acteurs en action. Il présente une facette ignorée du monde touareg, celle qui provient de l’intérieur de la société et fait découvrir la richesse insoupçonnée des productions poétiques et artistiques de cette culture originale et de ses cheminements esthétiques et éthiques dans la modernité.

[Poésies et entretiens en tamajaght (touareg, langue amazighe), sous-titrés en français].

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Fiche technique

Date de réalisation : 1 Juin 2009
Durée du programme : 54 min
Classification Dewey : Sociologie et anthropologie , Ecologie humaine, Tamazight, Littérature tamazight
Niveau : niveau Master (LMD)
Disciplines : Anthropologie et Ethnologie, Langue et littérature amazigue
Auteur(s) : CLAUDOT-HAWAD Hélène
Producteur : Université Toulouse II-Le Mirail , Portique nomade (Agadez)
Réalisateur(s) : MICHAUD Nathalie
Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
Langue : Langue amazighe, Français
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Miracle au Sertão ?

Résumé

Le film « Miracle au Sertão ? » a été tourné dans l’intérieur de l’État de Bahia, au Nordeste du Brésil, dans un Sertão marqué depuis toujours par la sécheresse, la misère paysanne et un féodalisme agraire encore puissant. Il rend compte de l’une des expériences les plus impressionnantes de développement rural qu’aient connue les campagnes brésiliennes.

Une expérience qui est d’abord une aventure humaine exceptionnelle, celle de l’APAEB (Associação Comunitária de Produção e Comercialização do Sisal), une association de paysans des environs de Valente, petite ville de la région de production du sisal. Soutenue par l’aile progressiste de l’Église catholique qui aide l’organisation de mouvements paysans, elle a réussi en moins de vingt-cinq ans à restructurer la culture du sisal et à promouvoir, contre vents et marées, un développement tous azimuts, économique, social et culturel.

A travers le témoignage des principaux acteurs de l’APAEB, le film raconte les épisodes les plus marquants de cette longue marche et montre une économie solidaire en action, qui combine esprit d’entreprise et exigences sociales. La renaissance surprenante de tout un territoire, au cœur de la région du sisal : un miracle au Sertão ?

* Ce film a obtenu le Grand prix Macif du film d’Économie Sociale et Solidaire en 2009.

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Fiche technique

Date de réalisation : 2 Décembre 2008

Durée du programme : 53 min
Classification Dewey : Géographie du Brésil, Production agricole (aspects économiques de l’agriculture…)
Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD)
Auteur(s) : HUBSCHMAN Jacques
Producteur : Université Toulouse II-Le Mirail
Réalisateur(s) : SARAZIN Claire
Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
Langue : Français, Brésilien
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Villages fantômes

Résumé

Dans le Sobrarbe, en Aragon (Espagne), des dizaines de villages furent abandonnés entre les années 1950 et 1965.

Le processus de reproduction socio-économique s’est interrompu à ce moment là… mais il reste certains témoins et quelques traces de ce qu’il s’est passé. De manière scientifique, ce sont les mécanismes de l’émigration, anciens et plus récents, et les causes du dépeuplement que l’auteur étudie et essaie de faire connaître à travers ce film.

Un documentaire réalisé à partir de témoignages, s’appuyant sur une importante documentation et une riche iconographie : images d’hier et d’aujourd’hui, musiques, ambiances, tout un environnement sonore qui transporte dans un monde inconnu, celui d’un Sobrarbe peuplé de fantômes… les fantômes de ces villages à l’abandon qui, seuls, peuvent faire imaginer ce que pouvait représenter cette société paysanne vivant en autarcie.

[Version française : commentaire en français, entretiens en espagnol sous-titrés en français].

Ce film a été réalisé grâce au concours du Musée Pyrénéen (fonds Briet) et de la ville de Lourdes, des Musées de Huesca et San Juan de Plan (collections photographiques), de Max Daumas (collection personnelle).

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Fiche technique

Date de réalisation : 1 Mai 2005
Durée du programme : 58 min
Classification Dewey : Géographie de l’Espagne, Mouvement des communautés rurales vers les communautés urbaines (exode rural)
Disciplines : Géographie physique, humaine, économique et régionale
Auteur(s) : CUESTA José María
Producteur : Université Toulouse II-Le Mirail
Réalisateur(s) : JIMENEZ Jean
Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
Langue : Français, Espagnol
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Colombie, la fédération nationale des caféiculteurs : un empire menacé

Résumé

C’est au XXe siècle seulement que la Colombie a rejoint les grands pays producteurs de café. Cette montée en puissance provient de la mise en place d’un très important front de colonisation intérieure, principalement à partir de la région de Medellin, qui occupe progressivement les vastes et nombreux versants montagnards situés plus au sud.

Fondamentalement animée par de petits producteurs, cette colonisation à créé une identité nouvelle qui perdure encore très fortement aujourd’hui, celle du « païsa », le petit caféiculteur indépendant. L’autre élément favorable au développement et à la permanence de cette puissante caféiculture tient sans nul doute à l’existence de la Fédération Nationale des Caféiculteurs Colombiens (Federación Nacional de Cafeteros de Colombia).

Le fonctionnement de cet organisme privé à fonctions publiques, né en 1927, a souvent été critiqué mais son existence et ses fonctions n’ont jamais véritablement été discutées. La Fédération conserve un rôle majeur dans l’économie colombienne. Elle contrôle toujours l’essentiel de la filière nationale et assure la promotion des régions productrices.

Toutefois, la grave crise actuelle [la baisse des cours du café entre 1990 et 2004] remet en cause une partie des garanties qu’elle apportait aux caféiculteurs, alors que l’importance de celles-ci lui conférait une originalité certaine dans le monde des organisations nationales de producteurs. Face à la diminution de leurs revenus tirés de la production de café, les petits producteurs ont accru et diversifié la culture vivrière (banane, manioc, haricots, guanabana, etc).

[Documentaire en version française avec entretiens en espagnol sous-titrés en français.]

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Fiche technique

Date de réalisation : 1 Février 2004
Durée du programme : 52 min
Classification Dewey : Géographie du Nord Ouest de l’Amérique du Sud.Colombie.Equateur, café (agriculture), Production agricole (aspects économiques de l’agriculture…)
Niveau : niveau Master (LMD), L3
Disciplines : Géographie physique, humaine, économique et régionale
Auteur(s) : TULET Jean-Christian
Producteur : Université Toulouse II-Le Mirail
Réalisateur(s) : BASTARD Bruno
Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
Langue : Français, Espagnol
Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à l’Université Toulouse II-Le Mirail et aux auteurs.