Le Printemps des Poètes à l’Université Toulouse Jean Jaurès c’est la semaine du 28 mars au 1 avril 2022 au Centre de Ressources des Langues.
Le principe de cette manifestation :
– chaque jour entre 13h et 14h, des lectures poétiques en langue étrangère (une vingtaine de langues au total) et en français, au Centre de Ressources des Langues
– en plus, le mardi 29 : départ à 16h30 pour une déambulation poétique vers la Médiathèque Grand M, avec des lectures de poèmes sur place.
Le programme de la semaine :
Lundi 28 | Mardi 29 | Mercredi 30 | Jeudi 31 | Vendredi 1 | |
12h45 | Hongrois | Anglais | Espagnol (Latinamerica) | Polonais | Nahuatl |
13h15 | Espéranto | Latin | Chinois | Allemand | Galicien |
13h30 | Occitan | Ancien Français | Portugais | Catalan | Coréen |
13h45 | Biélorusse | Italien | Japonais | Arabe | Catalan |
Basque | Catalan | Hébreu | Et des lectures en supplément ! | ||
Arabe |
La thématique de cette année est L’ÉPHÉMÈRE : https://www.printempsdespoetes.com/Edition-2022
De quoi saisir l’instant du poème au vol !
Les langues : allemand, ancien français, anglais, arabe, basque, catalan, galicien, chinois, espagnol, français, hébreu, italien, japonais, latin, nahuatl, occitan, polonais, portugais, coréen, biélorusse, hongrois… et d’autres encore !
D’effimero oblio è questa sera.
Mi narra la storia che ho perduto.
La pioggia è stanca come questa mano,
riversa e immobile sul foglio bianco.
Vertigine che preme, e strido, come
digrignar di denti, strido, corda
sublimemente vaga, stasera in disaccordo,
con l’armonia del Tutto ;
ma la montagna che una sera vidi
mi disse amore, straripante
amore : dalle sue luci appena distinguibili,
dal suo stagliarsi, Ala Riparatrice, contro
quel mare che è tempesta, al di là del
riflesso quieto d’una argentea luna.
D’oubli éphémère est ce soir.
Il me relate l’histoire que j’ai perdue.
La pluie est lasse comme cette main,
retournée immobile sur la page blanche.
Vertige qui oppresse, et stridence, comme
un grincement de dents, stridence, corde
qui sublimement vague, ce soir désaccordée,
avec l’harmonie du Tout ;
mais la montagne aperçue un soir
m’a dit amour, débordant
amour : de ses lumières à peine visibles,
de sa découpure, Aile Réparatrice, contre
cette mer qui tempête, par-delà
le reflet paisible d’une lune d’argent.
Rita R. Florit, Lezioni inevitabili, LietoColle, 2005.