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Dynamiques et enjeux des biodiversités et des agro-ressources

Cette ressource s’inscrit dans un dispositif de formation de niveau Licence et Master de géographie d’environnement et d’écologie, visant l’apprentissage des concepts des bases de l’environnement et du paysage et tout particulièrement les concepts de la biodiversité et de sa gestion.

La France de 2012 a t-elle encore une identité géographique ? / Armand Frémont

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Résumé

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Conférence-débat organisée dans le cadre des Mercredis de la connaissance et les Cafés géographiques à l’Université Toulouse- II-Le Mirail, présentée par Bernard Charlery de la Masselière et animée par Robert Marconis.

L’identité de la France est un objet obscur. Le territoire national avait trouvé son aboutissement à la frontière physique. Aujourd’hui la solidarité, la socialité et l’être ensemble ne se définissent plus uniquement par référence à une étendue spatiale continue sur laquelle s’exerce la souveraineté de l’État-national. Les frontières qui se dessinent à travers les réseaux sociaux ou la conscience partagée d’enjeux devenus planétaires sont à géométrie variable.

De façon assez paradoxale, Paul Vidal de la Blache, le fondateur de l’École française de Géographie, voyait dans la carte de la répartition, sur le territoire français, des masses minérales qui constituaient la diversité des identités régionales, « une grande figure d’harmonie, une individualité maîtresse, mais dans laquelle s’inscrivent des individualités secondaires, des régions étendues de physionomies diverses […] une heureuse combinaison qui a facilité chez nous la fusion des races, qui a présidé à l’unité de notre histoire ». Le ou les territoires de cette « heureuse combinaison » sont aujourd’hui à réinventer.

Certes, l’identité géographique de la France est solidement fixée au moins depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, en fait depuis la Troisième République : le territoire de l’hexagone national est reconstitué (cas de l’Alsace et de la Lorraine réglé), la centralisation en tous domaines intégrée, la parcellisation communale intangible, les paysages constitutifs d’une image géographique unifiée assimilés, par l’école notamment.

Ces figures expriment une certaine permanence des champs de référence du débat sur la république nationale. De façon très incertaine, la République s’est imaginée et imposée, dans un esprit à la fois moderniste et nationaliste, à partir en particulier de trois lobbies : agricole, colonial et laïc. L’identité nationale a été travaillée en profondeur par ce qui, dans la violence souvent, a pris le statut de mythes, au sens anthropologique du terme. Il n’est donc pas étonnant de les retrouver – tels quels ou leurs avatars – réactivés dans le débat actuel sur l’identité de la France, au moment où la nation doutant à nouveau d’elle-même a du mal à se projeter dans une vision cohérente de son devenir.

On peut s’interroger sur la pérennité des formes de cette identité : l’Europe, la mondialisation, la mobilité de la population, internet… mais aussi les mouvements régionaux, la régionalisation, l’outre-mer, l’émigration et le passé colonial, l’école elle-même, modifient la donne initiale. Vers une autre France, plus ouverte sur le monde, ou bien vers un repli identitaire ? Le grand débat en cours comprend incontestablement une forte composante géographique.

Fiche technique

Auteur(s) : Armand FRÉMONT, Bernard CHARLERY DE LA MASSELIÈRE

Réalisateur(s) : Nathalie MICHAUD

Producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès – Campus Mirail

Date de réalisation : 25 janvier 2012

Durée du programme : 125 min

Niveau : niveau Licence (LMD)

Disciplines : Sociologie des cultures, Géographie physique, humaine, économique et régionale

Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Langue : Français

Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à l’Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail et aux auteurs.

La géographie des conflits

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Résumé

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La géographie des conflits, par Yves Lacoste. Cette conférence était organisée par les Cafés géographiques et le Conseil Scientifique de l’Université Toulouse II-Le Mirail dans le cadre des Mercredis de la connaissance. Ce thème était au programme des concours externes du CAPES et de l’Agrégation en 2011-2012.

Yves Lacoste : « Il faut distinguer différents types de conflits à la surface du globe, en fonction de leur ampleur, de leur contexte politique, des caractéristiques des adversaires : ainsi après le gigantesque conflit que fut la Seconde Guerre mondiale, les luttes pour l’indépendance de la 2° moitié du XX° siècle, et les confrontations entre « monde libre » et « monde communiste » elles aussi de la 2° moitié du XX°, n’existent plus aujourd’hui. Les conflits qui viennent d’éclater au sein de différents pays arabes ne sont pas au premier chef géopolitiques (leurs enjeux sont surtout sociaux, et non pas territoriaux), mais leurs contre – coups seront sans doute géopolitiques.
Il est utile de prendre un cas précis pour montrer le grand intérêt du raisonnement géographique dans l’analyse des conflits. Le problème israélo-palestinien (appelé d’abord israélo-arabe) est assurément le conflit le plus ancien (il date de 1948, mais remonte en fait aux années trente) qui apparaît aujourd’hui, comme pouvant devenir encore plus dangereux au plan international, bien qu’il porte seulement sur 35.000 Km2 (au sens large, Israël 26.000 Km2) soit l’équivalent de la surface de la Bretagne. Une donnée éco-géographique première est presque toujours ignorée de toutes les analyses des origines de ce conflit : le fait que l’étroite plaine littorale (200 km x 25-40) qui correspond à la partie aujourd’hui la plus peuplée du territoire israélien, était extrêmement peu peuplée (sauf le cordon littoral) au milieu du XIX° siècle, à cause de la présence de nombreux marais et de ce fait du paludisme. Sans cela, les immigrants sionistes n’auraient pas pu y acheter des terres à des notables arabes et commencer à s’implanter en Palestine, avec l’accord de l’empire ottoman ». [source : Cafés géographiques].

Fiche technique

Auteur(s) : LACOSTE Yves

Réalisateur(s) : Nathalie MICHAUD

Producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès

Date de réalisation : 30 mars 2011

Durée du programme : 121 min

Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche

Disciplines : Géographie physique, humaine, économique et régionale

Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Langue : Français

Conditions d’utilisation : Tous droits réservés à l’Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail et aux auteurs.

Miracle au Sertão ?

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Résumé

Le film « Miracle au Sertão ? » a été tourné dans l’intérieur de l’État de Bahia, au Nordeste du Brésil, dans un Sertão marqué depuis toujours par la sécheresse, la misère paysanne et un féodalisme agraire encore puissant. Il rend compte de l’une des expériences les plus impressionnantes de développement rural qu’aient connue les campagnes brésiliennes.

Une expérience qui est d’abord une aventure humaine exceptionnelle, celle de l’APAEB (Associação Comunitária de Produção e Comercialização do Sisal), une association de paysans des environs de Valente, petite ville de la région de production du sisal. Soutenue par l’aile progressiste de l’Église catholique qui aide l’organisation de mouvements paysans, elle a réussi en moins de vingt-cinq ans à restructurer la culture du sisal et à promouvoir, contre vents et marées, un développement tous azimuts, économique, social et culturel.

A travers le témoignage des principaux acteurs de l’APAEB, le film raconte les épisodes les plus marquants de cette longue marche et montre une économie solidaire en action, qui combine esprit d’entreprise et exigences sociales. La renaissance surprenante de tout un territoire, au cœur de la région du sisal : un miracle au Sertão ?

* Ce film a obtenu le Grand prix Macif du film d’Économie Sociale et Solidaire en 2009.

D’autres documentaires produits par l’Université Toulouse-Jean Jaurès sont à voir sur Canal-U.

Fiche technique

Date de réalisation : 2 Décembre 2008

Durée du programme : 53 min
Classification Dewey : Géographie du Brésil, Production agricole (aspects économiques de l’agriculture…)
Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD)
Auteur(s) : HUBSCHMAN Jacques
Producteur : Université Toulouse II-Le Mirail
Réalisateur(s) : SARAZIN Claire
Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
Langue : Français, Brésilien
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Villages fantômes

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Résumé

Dans le Sobrarbe, en Aragon (Espagne), des dizaines de villages furent abandonnés entre les années 1950 et 1965.

Le processus de reproduction socio-économique s’est interrompu à ce moment là… mais il reste certains témoins et quelques traces de ce qu’il s’est passé. De manière scientifique, ce sont les mécanismes de l’émigration, anciens et plus récents, et les causes du dépeuplement que l’auteur étudie et essaie de faire connaître à travers ce film.

Un documentaire réalisé à partir de témoignages, s’appuyant sur une importante documentation et une riche iconographie : images d’hier et d’aujourd’hui, musiques, ambiances, tout un environnement sonore qui transporte dans un monde inconnu, celui d’un Sobrarbe peuplé de fantômes… les fantômes de ces villages à l’abandon qui, seuls, peuvent faire imaginer ce que pouvait représenter cette société paysanne vivant en autarcie.

[Version française : commentaire en français, entretiens en espagnol sous-titrés en français].

Ce film a été réalisé grâce au concours du Musée Pyrénéen (fonds Briet) et de la ville de Lourdes, des Musées de Huesca et San Juan de Plan (collections photographiques), de Max Daumas (collection personnelle).

D’autres documentaires produits par l’Université Toulouse-Jean Jaurès sont à voir sur Canal-U.

Fiche technique

Date de réalisation : 1 Mai 2005
Durée du programme : 58 min
Classification Dewey : Géographie de l’Espagne, Mouvement des communautés rurales vers les communautés urbaines (exode rural)
Disciplines : Géographie physique, humaine, économique et régionale
Auteur(s) : CUESTA José María
Producteur : Université Toulouse II-Le Mirail
Réalisateur(s) : JIMENEZ Jean
Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
Langue : Français, Espagnol
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Colombie, la fédération nationale des caféiculteurs : un empire menacé

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Résumé

C’est au XXe siècle seulement que la Colombie a rejoint les grands pays producteurs de café. Cette montée en puissance provient de la mise en place d’un très important front de colonisation intérieure, principalement à partir de la région de Medellin, qui occupe progressivement les vastes et nombreux versants montagnards situés plus au sud.

Fondamentalement animée par de petits producteurs, cette colonisation à créé une identité nouvelle qui perdure encore très fortement aujourd’hui, celle du « païsa », le petit caféiculteur indépendant. L’autre élément favorable au développement et à la permanence de cette puissante caféiculture tient sans nul doute à l’existence de la Fédération Nationale des Caféiculteurs Colombiens (Federación Nacional de Cafeteros de Colombia).

Le fonctionnement de cet organisme privé à fonctions publiques, né en 1927, a souvent été critiqué mais son existence et ses fonctions n’ont jamais véritablement été discutées. La Fédération conserve un rôle majeur dans l’économie colombienne. Elle contrôle toujours l’essentiel de la filière nationale et assure la promotion des régions productrices.

Toutefois, la grave crise actuelle [la baisse des cours du café entre 1990 et 2004] remet en cause une partie des garanties qu’elle apportait aux caféiculteurs, alors que l’importance de celles-ci lui conférait une originalité certaine dans le monde des organisations nationales de producteurs. Face à la diminution de leurs revenus tirés de la production de café, les petits producteurs ont accru et diversifié la culture vivrière (banane, manioc, haricots, guanabana, etc).

[Documentaire en version française avec entretiens en espagnol sous-titrés en français.]

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Fiche technique

Date de réalisation : 1 Février 2004
Durée du programme : 52 min
Classification Dewey : Géographie du Nord Ouest de l’Amérique du Sud.Colombie.Equateur, café (agriculture), Production agricole (aspects économiques de l’agriculture…)
Niveau : niveau Master (LMD), L3
Disciplines : Géographie physique, humaine, économique et régionale
Auteur(s) : TULET Jean-Christian
Producteur : Université Toulouse II-Le Mirail
Réalisateur(s) : BASTARD Bruno
Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
Langue : Français, Espagnol
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Kilimanjaro, le café au bois dormant

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Résumé

Au Kilimanjaro, la caféiculture a été introduite à la fin du XIXe siècle. Le café s’est inséré dans des systèmes vivriers de production intensive.
S’appuyant sur l’exceptionnelle fertilité des sols, l’extension de la caféiculture a accompagné l’accroissement démographique de la région dont les densités sont parmi les plus fortes d’Afrique. Le café a été une véritable conquête sociale pour les paysans Chagga qui occupent les flancs Sud et Est de la montagne.

A partir de 1973, la caféiculture a connu un lent déclin. Les arbres ont vieilli et les paysans ont de plus en plus de difficulté à maintenir le niveau de production et de qualité qui a fait la réputation de leur café sur les marchés mondiaux. Depuis 1995, le gouvernement, le secteur coopératif et les opérateurs privés se sont lancés dans une campagne de relance du café qui concerne d’abord les grandes plantations.

Dans une économie de plus en plus libéralisée, les paysans qui assurent encore 90 % de la production, auront-ils la capacité financière et foncière pour entrer dans cette dynamique ?

[Version française : commentaire en français, entretiens en anglais et en swahili sous-titrés en français].

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Fiche technique

Auteur(s) : CHARLERY DE LA MASSELIÈRE Bernard, DEVENNE François
Réalisateur(s) : BOUHARAOUA Samir
Editeur : Université Toulouse II-Le Mirail , SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
Niveau : niveau Licence (LMD)
Date de réalisation : 2 Avril 2000
Durée du programme : 54 min
Langue : Français
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Venezuela : les caféiculteurs malgré le pétrole

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Résumé

La caféiculture du Venezuela est l’une des plus vieilles de l’Amérique du Sud. Elle a été aussi l’une des plus importantes, ce pays ayant été le deuxième producteur mondial à la fin du XIXe siècle.

Depuis cette période, se sont construits une société et un paysage dont les caractéristiques se repèrent encore actuellement : terroirs caféicoles bien identifiés, haciendas aujourd’hui abandonnées, parfois transformées en musées, vieux villages caféicoles, traditions de consommation beaucoup plus élaborées qu’ailleurs. En privilégiant les activités et la consommation urbaine, le pétrole a ruiné la caféiculture comme bien d’autres activités agricoles.

Dès lors, la plupart des plantations de café n’ont fait que végéter. Toutefois, depuis une dizaine d’années, une renaissance se manifeste avec le développement de plus en plus rapide de plantations nouvelles en variétés à haut rendement. Le Venezuela juxtapose ainsi, parfois dans un même terroir, des formes de production très anciennes et des plantations très technicisées. Il apparaît aujourd’hui à la fois comme un conservatoire et comme un champ d’expérimentation de techniques nouvelles.

[Version française : commentaire en français, entretiens en espagnol sous-titrés en français].

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Fiche technique

Date de réalisation : 1 Décembre 1998
Durée du programme : 53 min
Classification Dewey : Géographie du Venezuela, café (agriculture), Production agricole (aspects économiques de l’agriculture…)
Disciplines : Géographie physique, humaine, économique et régionale
Auteur(s) : TULET Jean-Christian
Producteur : Université Toulouse II-Le Mirail
Réalisateur(s) : JIMENEZ Jean
Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
Langue : Français
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Paysans et paysages en Biros

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Résumé

Dans la vallée du Biros en Ariège, le paysage rural a été profondément marqué au cours du XXe siècle par la dépopulation, l’abandon des terroirs et l’enfrichement.

Cependant, on rencontre encore des paysages d’aspect traditionnel et étroitement liés à l’activité de quelques éleveurs et retraités. Ces paysages sont le produit d’un travail manuel constant, de pratiques imposées par les contraintes de la montagne.

Le propos du film est de retracer le cycle des travaux, les difficultés auxquelles sont confrontés les éleveurs ainsi que les évolutions actuelles du paysage.

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Fiche technique

Date de réalisation : 1 Juillet 1997

Durée du programme : 26 min
Classification Dewey : Les effets de l’action humaine sur l’écologie ; Alimentation des animaux (pâturage, rassemblement en troupeaux, parcs d’engraissement) ; Biographies et témoignages d’agriculteurs et de paysans ; Élevage des animaux
Niveau : Tous publics / hors niveau

Auteur(s) : MÉTAILIÉ Jean-Paul
Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès – Mirail
Réalisateur(s) : JIMENEZ Jean
Editeur : SCPAM / Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail
Langue : Français
Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à l’Université Toulouse – Jean Jaurès et aux auteurs.