Repenser le rapport entre humains et non-humains, s’affranchir du grand partage nature/culture fermement inscrit dans la pensée occidentale : dans quelle mesure l’anthropologie nous aide-t-elle à envisager d’autres voies possibles ?
Conférence
L’anthropologie de la nature à l’épreuve de la crise écologique. Rencontre avec Philippe DESCOLA
Repenser le rapport entre humains et non-humains, s’affranchir du grand partage nature/culture fermement inscrit dans la pensée occidentale : dans quelle mesure l’anthropologie nous aide-t-elle à envisager d’autres voies possibles ?
L’histoire : une science humaine ? / Johann CHAPOUTOT
On parle indifféremment des « sciences humaines et sociales », mais la question se pose pour l’histoire : science humaine ou science sociale ?
Le portrait photographique : une voie biographique. Rencontre avec Gilles PANDEL
Depuis plus de vingt ans,Gilles Pandel a réalisé une série de portraits d’artistes et de scientifiques capturés sur le vif de leur pratique.
Esclaves, afro-fémisnistes : comment inscrire les dominé.e.s, subalternes, sans voix et sans pouvoir au centre du récit historique ? / Silyane LARCHER
Les grands récits historiques de l’égalité, comme ceux des prises de pouvoir se font généralement sans les acteurs eux-mêmes.
CONF / EDGAR MORIN, la sociologie peut-elle prévoir ?
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Résumé
La sociologie peut-elle prévoir ? Edgar MORIN. Conférence donnée dans le cadre de l’Institut d’Études Doctorales. Université Toulouse II-Le Mirail, mars 2000. Présentation de la conférence par René Souriac (vice-président de l’UTM), Michel Bressolette (directeur de l’IED) et Daniel Filâtre (directeur de l’UFR de sociologie).
Dans cette conférence, Edgar Morin propose une réponse à la question de savoir si la sociologie, l’histoire et la philosophie aussi, peuvent permettre de prévoir l’avenir. La connaissance d’un présent complexe, ou du moins la conscience que l’on en a, permet-elle de » savoir ce qui est promis à la décadence rapide et ce qui va germer dans le futur » ?
Convoquant tour à tour Euripide, Hegel, Pascal, Bartholomeo De Las Casas, Ortega y Grasset ou Lévi-Strauss, la philosophie des Lumières et les Droits de l’homme, les « technosciences », la biologie, la physique ou la cybernétique et même la science-fiction, Edgar Morin rend compte de la difficulté, voire de l’impossibilité, de toute prévision : « On n’est jamais sûr d’avoir une connaissance de ce qui va contribuer à l’imprévisibilité de notre futur ». Les événements imprévus, perturbateurs et inassimilables tels que l’on en a connus dans l’histoire ancienne ou récente, l’évolution des courants majoritaires dominants face aux contre-courants ainsi que les interactions continues entre les événements au niveau local et au niveau mondial ne permettent pas de prédire le futur. Surtout à l’heure de la globalisation et des changements induits par les avancées de la recherche scientifique sur le vivant, sur le génome. Ce moment où » l’Humanité peut remporter une première victoire de façon non mythologique sur la mort », et où, paradoxalement, « pèse sur l’Humanité la menace d’une mort collective et totale dûe aux risques nucléaires et écologiques » ne permet aucune prévision. « Nul ne possède un observatoire d’où il puisse déclarer que l’on n’inventera pas des formes sociales nouvelles, la créativité humaine ne peut pas être déclarée comme close ». Néanmoins, malgré ces facteurs d’incertitude, Edgar Morin pense que la sociologie peut proposer une « problématisation du futur » qui serait assortie de vigilance, fondée sur un pari pour certaines valeurs et qui, plutôt qu’un plan programmé, mettrait en œuvre une stratégie modifiable selon le hasard des événements… « et puis, il faut s’attendre à de l’inattendu ».
Fiche technique
Réalisateur(s) : Jean JIMENEZ
Producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
Date de réalisation : 1 mars 2000
Durée du programme : 83 min
Niveau : Tous publics / hors niveau, 1er cycle, 2ieme cycle
Disciplines : Théories sociologiques et méthodologie
Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
Langue : Français
Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à l’Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail et aux auteurs.
CONF / L’année 68 des femmes : 1968, de grands soirs en petits matins. Nouvelles explorations de l’événement / LUDIVINE BANTIGNY
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Résumé
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L’année 68 des femmes : 1968, de grands soirs en petits matins. Nouvelles explorations de l’événement / Ludivine Bantigny, conférence présentée dans le cadre des Savoirs partagés et animée par Sylvie Chaperon, professeur en histoire contemporaine, chercheure au laboratoire FRAMESPA, Université Toulouse Jean Jaurès, 13 novembre 2018.
1968 était la première année du monde » : plus qu’un millésime, plus qu’une encoche sur le calendrier, l’événement est selon Annie Ernaux une espérance et un commencement, une ouverture d’un genre nouveau. Les femmes sont nombreuses et très actives lors du soulèvement de Mai-Juin 1968 : elles font grève, occupent, sont présentes sur les piquets, prennent la parole dans les usines, les bureaux, les magasins, les universités, dans les comités d’action et de quartier.
Elles contribuent ainsi à la rupture avec un monde ancien. Pour tous les anonymes qui ont « fait » l’événement sans voir leur nom inscrit au fronton des médias, c’est une révolution. Pour les femmes en particulier, la nouveauté est encore d’autant plus aiguisée qu’à mots plus ou moins couverts, elles ont été longtemps invitées à se taire. La division des rôles de genre était implacable ; sa rigidité de fer n’était presque jamais contestée : aux femmes revenaient la maisonnée, le domestique et la sphère privée ; aux hommes, les honneurs du dehors, l’engagement public et la politique. On ne sort pas d’un tel monde en deux mois. Le sexisme et la misogynie ne s’évanouissent pas par la grâce de l’événement.
Les femmes qui y participent voient bien que, même parmi les critiques les plus virulentes des exploitations, des formes d’autorité se reproduisent, s’insinuent sans être interrogées, évidentes, acceptées. Les grands « leaders » sont des hommes et ne s’en préoccupent pas, ne se posent même pas la question de leur propre domination.
Bon nombre de femmes ont conscience de ces contradictions. Plus tard, certaines décideront de s’organiser en non-mixité pour pouvoir prendre la parole plus librement, sans être interrompues ou malmenées par quelques hommes sûrs de leur supériorité : le féminisme de la « deuxième vague » s’est en grande partie fondé sur ce constat et la volonté de ne plus l’accepter.
Fiche technique
Date de réalisation : 13 novembre 2018
Durée du programme : 90 min
Discipline : Histoire Moderne et Contemporaine : France
Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD)
Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail
Réalisateur(s) : Samir BOUHARAOUA
Editeur : SCPAM / Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail
Langue : Français
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SPECTACLE / Éloge de la main
Contes de la communauté juive marocaine
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Empreintes du Henné
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Résumé
Dans le cadre des programmations ”Éloge de la main”- “Cultures du Monde” du CIAM (Mohammed Habib Samrakandi)
Avec la participation du danseur Michel Raji.
Fiche technique
Réalisateur : Franck Delpech
Durée : 50 min et 12 min
Date : le 13 décembre 2012 et le 07 Février 2013
Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès / CIAM
CONF / Femme mon école
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Résumé
Ceci n’est pas une histoire mais un récit de vie dans lequel Boubacar nous raconte l’histoire de ses deux mères: « Oui, j’en ai deux : Yaye Fatou et Nabou. Toutes les deux m’ont nourri de leur propre lait, mais elles m’ont aussi nourri de leurs propres sueurs » dit-il. Elles sont pour lui « des femmes d’amour en l’absence d’un père, des femmes pères et pour des femmes école ». Pour Boubacar, partager sa parole c’est aussi être le porte-parole d’africains qui n’ont vécu qu’avec des femmes et n’ont peut-être pas les moyens de témoigner ce qu’ils ont reçus d’elles. Il parle de Femme avec un F majuscule, ses mères, sa grand-mère, ses soeurs, sa femme, l’école de sa vie. Boubacar relate ainsi des souvenirs d’enfance et témoigne de la grande richesse qu’il a reçue. À travers elles, il rend hommage à celles qui l’ont vu grandir et lui ont inculqué des valeurs fortes.
Fiche technique
Réalisateur : Franck Delpech
Durée : 1h30
Date : le 07 Février 2013
Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès / CIAM
SPECTACLE / La violence des potiches
Spectacle
Atelier
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Durée : 18mn – Date : Février 2013
Résumé
Dans le cadre du CIAM (Centre d’Initiatives Artistiques du Mirail), Anne Hébraud, Chef de projets Danse contemporaine et Arts du cirque, accueille en 2013, “La violence des Potiches” une création de la Cie d’Elles, sur un texte de Marie Nimier.
Au fil de la tournée, Yaëlle Antoine, metteuse en scène de la compagnie, invite avant chaque représentation, un « groupe local » à participer au spectacle.
Ainsi, à l’Université, des étudiants ont été conviés à participer à un atelier de création afin d’intégrer la représentation, qui aura lieu sur la scène de La Fabrique.
Fiche technique
Réalisation Vidéo : Franck Delpech DTICE / UT2J