
Le Chorus : amateur-rice-s et professionnel-le-s au sein des scènes ouvertes
En tant qu’étudiant-e-s en musique, nous sommes plusieurs à côtoyer les jams, et autres scènes ouvertes, dans Toulouse. Ces lieux sont assez intéressants car ils permettent de rencontrer d’autres musiciens, avec différents styles, niveaux…et nous permettent de jouer tous-tes ensemble. Ils peuvent aussi servir de tremplin pour tous-tes les artistes en devenir, étudiant-e-s ou pas. Mais l’une des choses les plus intéressantes à relever dans tous ces évènements, c’est la manière dont s’y côtoient musiciens amateurs et professionnels. Ils acceptent de partager une même scène, partager le même public, le même moment musical. On peut alors se demander ce qu’il passe entre amateurs et professionnels lors de ces scènes ouvertes – notamment s’il s’y joue néanmoins des enjeux de distinction des professionnels vis-à-vis des amateurs. Afin d’éclairer cette question, nous avons choisi de nous intéresser au cas du Chorus, un établissement toulousain qui nous a paru le plus concerné par les échanges entre artistes confirmé-e-s et non confirmé-e-s.
Sommaire
- Entretien
- Amateurs et professionnels
- Les facteurs d’évaluation
- Sur le terrain, comment les gens le définissent ?
- Le Chorus
- Le Chorus, l’établissement
- Le Chorus, mélange de genre
- Les scènes ouvertes du Chorus
- Scènes ouvertes
- Ce qu’en pensent les habitués du Chorus
- Références
Entretien
Entretien avec Jean Marc Bénamour, propriétaire du Chorus, sur le thème du Chorus et des amateurs et professionnels sur les scènes musicales toulousaines. Réalisé dans les locaux du Chorus le 18 décembre 2024.
Amateur-rice-s et professionnel-le-s
les facteurs d’évaluation
La distinction entre amateur-rice et professionnel-le repose sur plusieurs facteurs qui, souvent, se chevauchent et soulignent la complexité et le caractère flou de cette frontière.

Selon Patrice Flichy dans Le sacre de l’amateur, les “amateurs” s’investissent principalement par passion et plaisir, sans contraintes financières ou commerciales. Les professionnels, au contraire, cherchent à vivre de leur art, ce qui impose une certaine discipline et des sacrifices pour répondre aux exigences du marché. Cependant, l’apparition de “professionnels amateurs” floute cette ligne : certains amateurs adoptent les standards qualitatifs des professionnels tout en gardant une approche autodidacte et non rémunérée.
Dans Les Musicos, Marc Perrenoud montre que l’accès aux ressources n’est pas le même entre amateurs et professionnels. Les amateurs profitent de matériels abordables, notamment grâce à l’évolution technologique, mais peinent à trouver des opportunités sur les scènes ou auprès de labels. Les professionnels, bien que mieux équipés et formés, ne bénéficient pas toujours de stabilité financière ou d’un plein temps musical, ce qui les pousse parfois à exercer une activité annexe.
D’après Raphaële Vançon dans Musicien amateur ou professionnel ?, la reconnaissance sociale est un enjeu central. Les amateurs, souvent autodidactes, se voient dévalorisés en raison de l’absence de certifications ou de formations institutionnelles. En revanche, les professionnels bénéficient davantage de légitimité sociale et institutionnelle. Mais ils doivent composer avec les “divisions du marché du travail”, marquées par des contraintes géographiques, stylistiques ou liées à la formation.
Comme le souligne Nicolas Damont dans Questionner la frontière floue entre amateur et professionnel, cette distinction est artificielle. Beaucoup d’amateurs, bien que ne vivant pas de leur art, sont parfois payés ou accèdent à des prestations sans statut professionnel officiel ; ce qui crée une instabilité au niveau du statut. D’après Philippe Coulangeon dans « L’expérience de la précarité dans les professions artistiques”, cette situation provoque des tensions sur le marché, puisque les amateurs sont perçus par certains professionnels précarisés comme étant de la concurrence déloyale.
De ce fait, la frontière entre amateur et professionnel est perméable et dépend d’un ensemble de critères sociaux, économiques et culturels plutôt que d’une limite fixe et nette.

Sur le terrain, comment les gens les définissent ?
La différence entre professionnel et amateur n’est pas beaucoup plus précise lorsque l’on demande au public ou aux musiciens eux-mêmes.
Si l’on se base sur l’enquête de terrain que l’on a pu mener au Chorus, lors d’une soirée consacrée à un concours de chant, l’on se rend compte de la pluralité des réponses. Quand on se base sur les avis de ceux venus pour écouter (4 personnes), on peut remarquer un élément récurrent : le niveau instrumental (ce que l’on est capable de faire dans le domaine de la musique) est un indicateur de professionnalisme. C’est-à-dire que pour être professionnel, certains jugent qu’il faut avoir des compétences musicales supérieures à celles des autres musiciens. Ils attendent donc d’un professionnel qu’il sache jouer des choses plus complexes que les amateurs, qu’il ait une meilleure technique (aussi bien pour un(e) chanteur(euse) que pour un(e) instrumentiste), souvent associés à un meilleur niveau d’étude. D’autres évoquent le fait d’avoir un salaire (il peut ne pas être constant). Même si le métier principal d’un musicien n’est pas la musique, ou même s’il a un autre métier à côté, à partir du moment où il perçoit une rémunération pour sa musique, alors on peut considérer qu’il est professionnel. Maintenant, si l’on se base sur les réponses de ceux venus pour participer au concours, on retrouve certes cette idée que le musicien professionnel doit avoir des compétences qui dépassent celles des musiciens amateurs (que plusieurs associent à l’idée d’avoir fait des études dans ce domaine). De plus, ils ajoutent la notion de reconnaissance du public : si l’on veut être professionnel, l’on doit se produire devant un public (sans nombre de représentations précises, il faut “avoir l’habitude de la scène”), et que le public nous reconnaisse en tant que musicien(ne). Enfin, ils expliquent que c’est aussi une question d’investissement. Un musicien professionnel va y passer beaucoup plus de temps qu’un musicien amateur, et ce, même si ce n’est pas son métier principal. Le seul qui, dans ceux qui participaient au concours, se dit professionel, est celui dont la musique est l’activité principale (même s’il fait des études à côté). Il possède d’ailleurs le statut d’intermittent du spectacle.
Maintenant, durant nos recherches sur cette fameuse distinction entre amateur et professionnel, nous avons lu plusieurs livres, dont celui de Raphaël Vançon : “Musicien amateur et professionnel ? La construction identitaire”. Dedans, l’on trouve le compte rendu d’un entretien qui rassemblait une cinquantaine de musiciens (amateurs et professionnels). Ils sont plutôt d’accord pour dire qu’un musicien est professionnel à partir du moment où il est rémunéré et qu’il y met un réel investissement (du temps, des sacrifices, qu’ils soient financiers, personnels…). Et ce, même s’il a un autre métier à côté. Au contraire, un musicien amateur ne gagne pas sa vie grâce à la musique, même s’il peut-être intermittent du spectacle. C’est-à-dire que soit ils ne perçoivent pas de revenus de leur activité artistique, soit les revenus qu’ils perçoivent ne sont pas suffisants. De plus, ils rajoutent la notion de plaisir et de passe-temps. Ils disent que la musique est un élément essentiel à leur bien-être, à leur “équilibre intérieur”.
Donc, au vu de ces différents avis récoltés sur le terrain, on peut remarquer des indicateurs de distinction entre amateur et professionnel, dont la capacité de vivre des salaires perçus dans ce domaine, le niveau musical et l’investissement.

Le Chorus
Le chorus, l’établissement
Il existe un endroit particulier liant amateurs et professionnels sur la scène musicale toulousaine, il s’agit de la scène ouverte du bar du Chorus. Créé par Jean-Marc Bénamour, le projet Chorus date de 2017-2018 et a été concrétisé en 2020, deux jours avant le premier confinement lié au Covid. Cette pause forcée a permis au propriétaire de réaliser des travaux au Chorus afin de rouvrir 2 ans après.
Aujourd’hui, les portes sont ouvertes du mercredi au dimanche, avec des horaires variables pouvant aller de 18h jusqu’à 2/3h du matin. Des événements y sont régulièrement organisés, tels que des concerts, des karaokés ou des jams. Il se situe au 144 avenue de Muret 31300 Toulouse, au croisement avec rue de la Digue. Dès sa création, Jean-Marc Bénamour a voulu le Chorus comme bar mais aussi comme café-théâtre, salle de concerts et salle d’événements (avec une possibilité de privatisation). Il a également pour objectif d’apporter de l’aide et de la visibilité aux artistes de la région, surtout à ceux qui souhaitent devenir professionnels. Il s’agit donc d’une scène tremplin pour ces cibles-là. Le Chorus est accessible principalement grâce aux transports en commun. On peut trouver l’arrêt Croix de Pierre du tramway et des bus 34, 152, L4 et L5. Le métro Arènes est également à moins de 20 minutes à pied. Nous retrouvons 2 parcs à vélotoulouse (vélibs) non loin du Chorus, celui de “Croix de Pierre-Tramway” et celui de “Avenue de Muret-Lafage”. Des parkings payants et gratuits sont également disponibles aux alentours pour ceux qui viennent en voiture, que ce soit à côté du Chorus ou de l’autre côté de la route, vers l’Espace Musical de la Digue. Il peut accueillir jusqu’à 250 personnes environ, entre l’espace l’intérieur et la terrasse. De nombreux événements sont organisés au Chorus. Du karaoké à la session jam en passant par des concerts, il s’agit d’un bar à tout type d’événements, plaisant ainsi aux publics. Les informations sur les soirées à venir sont données sur la page Facebook du Chorus et sur leur page Instagram. Le tarif des boissons dépend de l’événement. Pour un événement organisé par le Chorus, le prix oscille entre 3,5€ et 10€ pour les softs et 5€ à 16€ pour l’alcool (y compris des cocktails). Pour la privatisation des événements, le prix des boissons est fixé par le Chorus et les entités qui organisent l’événement. Par exemple, pour un événement étudiant, le prix des boissons sera moins cher que pour un concert ou un karaoké.

Le chorus, mélange des genres
Le Chorus est situé sur la digue de la Garonne, presque caché. De l’extérieur, nous pouvons apercevoir des signaux lumineux visibles depuis le pont de la Croix de Pierre où sont écrits le nom de l’établissement “le Chorus” et son intention “Bar, Café-Théâtre, Café Concert”. Du point de vue du pont, nous remarquons un grand graffiti, n’ayant pas de lien particulier avec le Chorus en lui-même. Sur l’autre façade, il se trouve un graffiti grand de 5 mètres sur 4 sur l’univers du Jazz où l’on voit un saxophoniste et un pianiste. Ce graffiti a été réalisé par la Bulle Rose, société spécialisée dans la décoration murale et en particulier le graffe.

Lorsque nous rentrons dans le Chorus, nous remarquons qu’il s’agit d’un local tout en longueur. Nous nous retrouvons face au bar, puis, nous découvrons une salle aux murs noirs, avec de nombreux canapés et divers cadres au mur. Une scène se trouve au fond de la salle, surélevée et isolée. Les canapés sont rouges et gris. Ils sont accompagnés de poufs de mêmes couleurs et de tables. Même s’ils restent assez lourds, la disposition des canapés, des tables et des poufs reste modulable suivant l’événement organisés au Chorus. Par exemple, lors d’une soirée karaoké, la scène n’est pas utilisée. Les canapés sont donc orientés vers l’endroit où se déroule le karaoké et non vers la scène comme ils pourraient l’être lors de concerts. Ce décor, jouant sur les couleurs rouge et noir, nous donne un aspect cabaret, bien loin de l’aspect jazz que la façade nous a promis. Nous pouvons supposer que ce mélange d’univers représente le melting-pot et le mélange des cultures musicales que veut devenir le Chorus. Cependant, ces canapés sont voués à être changés par le propriétaire, qui espère, dans un prochain temps, rendre la disposition de l’espace plus dynamique et adaptable pour les soirées mais aussi pour les personnes qui viennent au Chorus.
Les cadres que nous retrouvons sur les murs font référence à de nombreux artistes et légendes de la musique, mais aussi à des personnes issues de la pop culture. Nous pouvons y voir Marilyn Monroe, Michael Jackson, John Lennon ou encore Madonna. Ces cadres montrent alors un troisième aspect du Chorus, plus accès sur la musique Pop. Lors de notre entrevue avec Jean Marc Bénamour, il s’est dit ouvert à changer de décorations et à enlever les cadres. En effet, le bar se veut aussi un lieu d’exposition d’art. Pour Jean Marc Bénamour, il est aussi important de mettre en valeur les autres arts y compris celui de la peinture, de la photographie, etc… Les murs du Chorus sont donc disponibles pour les personnes qui souhaitent exposer leurs œuvres.
L’espace scénique, comme dit précédemment, se trouve au fond de l’établissement. La scène est surélevée du sol, ce qui permet aux personnes se présentant sur scène d’être mises en avant. Lorsque nous rentrons dans le Chorus, après la vision du bar, c’est la scène que nous pouvons voir, à condition qu’elle soit illuminée. Le Chorus dispose de micros, de lumières scéniques, d’un piano électrique, de sonorisations et d’amplis permettant d’accompagner les artistes sur scène, peu importe l’évènement. L’espace scénique possède donc un matériel professionnel.

Les scènes ouvertes du Chorus
scènes ouvertes
La caractéristique principale qui diffère le Chorus des autres institutions musicales toulousaines est sans doute l’importance donnée aux scènes ouvertes. Comme la façade de l’établissement le montre, le Chorus se veut un café-concert, café-théâtre. C’est un point que Jean-Marc a voulu mettre en avant lors de l’interview. En effet, le premier objectif de ce café a été celui de créer un espace dans lequel les artistes émergents puissent montrer leurs œuvres, peu importe la pratique artistique et le niveau de compétences. Jean-Marc nous expliquait que la scène est dédiée aux musiciens, mais aussi aux comédiens, aux écrivains, aux poètes qui voudraient partager leurs créations. De plus, la décoration intérieure du Chorus se veut minimaliste afin qu’elle puisse être remplacée, facilement, par des expositions d’artistes. Ainsi, les scènes ouvertes du Chorus ne concernent pas seulement la musique mais toutes les pratiques artistiques en général, le rendant donc plus accessible et avec, en théorie, une programmation plus complète et chargée. En pratique, malheureusement, Jean-Marc nous faisait part de ses difficultés concernant l’absence de jeunes artistes dans son local. Selon lui, les jeunes n’osent pas assez, ils ne veulent pas sortir de leur zone de confort pour montrer au public ce qu’ils savent faire. Ainsi, il se retrouve parfois obligé de fermer son café à cause du manque de programmations et, par conséquent, de publics. Se concentrant plus sur le domaine musical, plusieurs soirées sont organisées par le Chorus afin de permettre aux chanteurs de se faire connaître et même de se professionnaliser. Nous retenons notamment les pré-sélections de The Voice, ayant eu lieu trois fois dans ce local, mais aussi, avec le même jury, le concours de chant proposé en octobre 2024 et auquel on pouvait participer seulement en payant 10 euros de frais d’inscription. La récompense de ce concours s’élevait à 100 euros accompagnés de deux billets pour la comédie musicale Molière au Casino. Et surtout, par la possibilité d’être programmé au Chorus de façon rémunérée. Les autres scènes ouvertes correspondent plutôt à des soirées pour s’amuser mais dans lesquelles les artistes peuvent tout de même se faire connaître, comme les karaokés et les jams. Les karaokés, organisés une fois par semaine semblent correspondre, d’après les explications de Jean-Marc, aux soirées plus vivantes, avec beaucoup de publics et d’artistes. Les jams, quant à elles, sont programmées plus rarement et sont animées principalement par des musiciens de jazz. Enfin, une dernière scène ouverte, particulièrement chère aux fondateurs en ce qu’elle correspond aux fondations du Chorus, est parfois proposée: le chorus live. Comme Jean-Marc le décrivait lors de l’interview, c’est avec ce type d’évènements que le Chorus a commencé : il s’agit d’une soirée offrant 10 minutes de scène à tous types d’artistes, retrouvant ainsi l’interdisciplinarité dont on parlait précédemment. Enfin, l’importance de ces scènes ouvertes est expliquée par le symbole du Chorus, dans lequel on peut voir un cercle entouré d’éléments renvoyant au monde de la musique: Jean-Marc nous expliquait que ce cercle représente la communion, l’entente et la bienveillance qu’il y a entre artistes et public (composé lui aussi d’autres artistes) et sur comment ces deux entités marchent ensemble. Il n’y a pas de public sans artiste et pas d’artiste sans public.

Ce que pensent les habitués du chorus
Nous avons pu assister à une des soirées décrites ci-dessus lors de notre enquête de terrain. Il s’agissait, en effet, de la deuxième soirée de sélection du concours de chant d’octobre 2024. Parmi les personnes interviewées, plusieurs participaient au concours et tous étaient d’accord pour nous dire que l’ambiance était bienveillante et qu’ils ont été rassurés par Jean-Marc et le public. Un jeune, ne participant pas au concours, expliquait d’ailleurs que, selon lui, cette bienveillance était possible grâce à la présence de professionnels et d’amateurs, car dans le monde professionnel il y a beaucoup plus d’esprit de compétition. Tout le monde était également d’accord sur le fait que le Chorus soit un des rares établissements qui proposent des scènes ouvertes, celles-ci étant ce qui intéresse le plus les publics. En effet, la plupart des personnes interviewées, hormis celles qui venaient pour la première fois, disaient venir souvent pour les soirées karaoké et que les soirées concert ne correspondaient peut-être pas aux goûts musicaux de tout le monde. Enfin, nous avons demandé aux publics du Chorus ce qu’ils pensaient des termes amateur et professionnel, quelle est la différence entre les deux statuts, où ils se placent par rapport à ces définitions, et comment le Chorus met en relation ces deux catégories sur scène. Bien que la majorité des personnes ait été d’accord sur le fait que le terme amateur n’est pas forcément péjoratif, la définition des deux termes a, quant à elle, connu plusieurs interprétations. La majorité affirme que l’on devient professionnel à partir du moment où notre activité devient notre métier principal. Certains ajoutent aussi le temps investi, l’expérience dans le domaine et la qualité vocale (dans le cas du chant). Enfin, selon certains, comme selon Jean-Marc, les professionnels n’ont pas forcément plus de compétences que les amateurs, mais la différence se placerait dans la reconnaissance du public. Ainsi, seulement une personne s’est qualifiée d’intermittent de spectacle, toutes les autres ayant répondu qu’ils ne font pas de la musique leur métier et qu’ils ne sont pas assez connus par le public. Enfin, tout le monde a exprimé la capacité du Chorus à créer une cohésion et une bienveillance entre professionnels et amateurs sur la scène, notamment à travers les pré-auditions de The Voice, auxquels ont participé autant d’artistes confirmés que non confirmés.
Références
Amateurs et professionnels :
- Patrice Flichy, « Le sacre de l’amateur : sociologie des passions ordinaires à l’ère numérique », 2010
- Raphaële Vançon, Musicien amateur ou professionnel ? : la construction identitaire musicienne, 2011
- Marc Perrenoud, Les musicos. Enquête sur des musiciens ordinaires, 2007
- Damont, N. et Falcoz, M. (2016) . « Questionner la frontière floue entre amateur et professionnel », Les apories de la frontière entre amateur et professionnel. Marché et organisations, n° 27(3), 83-103.
- Coulangeon, P. (2004) . « L’expérience de la précarité dans les professions artistiques. Le cas des musiciens interprètes. » Sociologie de l’Art, OPuS 5(3), 77-110.
Le Chorus
- Facebook du Chorus
- Instagram du Chorus
- Podcast du Delirium Cafe
- Article France Bleu sur l’ouverture du Chorus
- Article Le Dépêche sur l’Ouverture du Chorus
- Article sur les pré-sélections The Voice
Les scènes ouvertes du Chorus
- L’enquête utilisé à été réalisée par nos soins
- Article Toulouscope
Préparé et rédigé par Joséphine Doron, Maria Laura Cerchiari, Bastian Foezon, Debora Alcindor et Clémentine Pont. Merci au Chorus de nous avoir accueilli et pour avoir répondu à nos questions.