Archives de catégorie : Le Centre de ressources pour quoi faire ?

Le Centre de ressources des langues va passer l’hiver


blangues a été pris dans le tournis de l’ouverture du Centre de ressources et vous a un peu délaissés. Mais si vous ne le savez pas encore, depuis la rentrée universitaire, de 8h30 à 19h et du lundi au vendredi, ça tourne…

 

 

ça tourne, et les usagers du Centre peuvent en témoigner. Voici quelques paroles prises au hasard.

 

Déjà titulaire d’un M2, Étienne prépare l’agrégation d’allemand. Depuis le L3 il avait pris ses quartiers à  la Bibliothèque de langues étrangères qui était petit à petit devenue, pour lui, malgré les efforts du personnel, de moins en moins accueillante, parce que de plus en plus vétuste. « Ici j’ai trouvé une bibliothèque vivante, lumineuse, vraiment très agréable. Une bibliothèque où en plus, on peut manger des papillotes… » Quelques bémols :  » les DVD ne sont pas empruntables au Centre de ressources comme à la BUC » (on a pu le rassurer : ils sont en cours de catalogage et le seront bientôt), on ne peut pas encore faire de photocopies et il manque des ouvrages de référence en allemand, notamment des grammaires ». C’est noté…

 

Sophie, Cléo, Nathie et Morgane en L2 de Sciences du langage préparent un exposé, sur l’aphasie, dans une des deux salles de travail en groupe du Centre de ressources. Elles fréquentent le Centre depuis son ouverture : « nos cours sont dans le bâtiment et puis ici c’est beau et bien fait, calme et espacé« . L’année dernière elles allaient exclusivement à la bibliothèque centrale. Un regret, la wifi ne fonctionne pas dans les salles de travail en groupe. Mais une borne va très prochainement être installée.

 

Cybèle est étudiante en L1 LEA anglais-espagnol. Le Centre de ressources est « un de mes endroits préférés à la Fac« . Elle apprécie notamment le fait qu’on puisse non seulement regarder des vidéos sur internet mais les écouter, avec des casques. C’est au CRL qu’elle a rencontré Andrès, doctorant espagnol en visite de trois mois à Toulouse au laboratoire Géode avec qui elle était justement en train de s’entraîner à l’oral avant d’être interrompue pour une interview.  

 

Céleste est inscrite en L3 d’archéologie. Elle est venue au Centre de ressources « par hasard« , attirée par un ouvrage trouvé sur le catalogue Archipel, et ce fût « une super bonne surprise de trouver ce lieu vraiment agréable. J’ai été happée… Et puis c’est ouvert jusqu’à 19h, on peut venir après les cours« .

 

Nicoleta et Laura sont en L2 de LEA (anglais-portugais et anglais-japonais). Elles fréquentent le Centre de ressources « depuis l’ouverture« . l’année dernière elles naviguaient entre la BUC et la BANG pour l’une, entre la BUC et la BLE pour l’autre, et cette année « ce qui est vraiment bien, c’est que tout soit rapproché » et qui plus est dans un lieu semble-t-il agréable : « ici c’est convivial, ce n’est pas lugubre comme à la BUC, ça fait moins église. On peut travailler à deux ou trois sans gêner les autres« . Un CRL qui n’est pas pour autant exempt de tout reproche :

« il faut former plus les gens à l’accueil. Au début d’année surtout, on ne trouvait pas les livres, et ils ne savaient pas nous renseigner…  »

 

Ces impressions sur le vif ne sont bien sûr que partiellement représentatives des opinions qui s’expriment sur le Centre de ressources. Nous en prenons note, pour nous améliorer.

Tous les usagers n’ont pas été dérangés dans leurs occupations pour donner leur avis. Si vous avez des remarques, des suggestions, des réclamations, n’hésitez pas à remplir au bureau de renseignements le cahier prévu à cet effet, à nous en faire part de vive voix ou à laisser un commentaire, anonyme ou non, sur ce blog.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’ici là, le Centre de ressources va franchir tous les caps, résister à la fin du monde, à Noël et au Nouvel an, et vous donne rendez-vous l’année prochaine…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

… tout comme Josep, étudiant ERASMUS de Valencia, qui n’est pas en reste pour souhaiter à tous un « Bon Nadal ! »

Paroles de…

… toutes premières visiteuses du Centre de ressources des langues

Tout est nouveau pour Shirley et Élodie, inscrites en 1ère année d’espagnol : le même jour, un premier cours à la fac et une première visite au Centre de ressources des langues (CRL). C’est une première également pour le CRL : le public a officiellement  franchi ses portes.

A peine arrivées, Élodie et Shirley ont repéré le catalogue Archipel, directement accessible sur les postes informatiques de l’entrée.

On est venues pour chercher des livres qu’on doit lire. On nous a montré le catalogue au parrainage

l’occasion de faire une première visite, à la recherche de El lapiz del carpintero de Manuel Rivas, qui va les plonger en pleine guerre civile espagnole. Une fois l’ouvrage repéré sur le catalogue, il s’agit de noter sa cote (863.64 ES RIV, c’est son « adresse » au sein du CRL) avant de se lancer à travers les rayonnages, pour explorer les collections, classées en dewey. On part des 000 (ouvrages généraux), pour arriver aux 900 (Géographie – Histoire). Pour la littérature, c’est 800. Et au sein de ces 800 les ouvrages sont regroupés par langue.

C’est bien ici, c’est grand. On pourra venir travailler ?

Opération rondement menée, succès total : en moins de deux minutes, l’ouvrage est entre de bonnes mains.

 

 

Après une petite exploration du rayon, retour à la banque d’accueil, pour un premier emprunt. Succès total…

 

 

Le CRL est maintenant ouvert, du lundi au vendredi de 8h30 à 19h :  espaces de travail, auto-apprentissage en langues, visionnage de films en groupe, télévisions étrangères, bibliothécaires attentionnés. Shirley et Élodie ont encore beaucoup à découvrir…

Bienvenue donc, et surtout, à bientôt…

« Je crois qu’on a trouvé notre public… »

Dans les rêves de …

Mélisande Ferry, responsable du Centre de ressources des langues

Mélisande Ferry a été recrutée en octobre 2010 pour préparer, en duo avec Françoise Lorand,  chargée de missions au Service Commun de la Documentation, la fusion des bibliothèques de l’UFR de langues et de l’espace d’auto-apprentissage en langues en une seule entité, le Centre de ressources des langues de l’UTM, dont elle est maintenant responsable.

Mélisande Ferry

Cela fait maintenant plus d’un an que le Centre des langues est ouvert au public, quel regard portez-vous sur ces mois passés ? Vous semblez assez détendue…

Oui, c’est vrai, ça va bien. On peut dire que 2014 s’annonce bien : fini le rush, oubliée la course contre la montre qui a précédé l’ouverture au public.  Après des mois de réunions, d’élaborations de plannings, de réflexions sur l’organisation des collections et le fonctionnement de l’accueil, on souffle enfin. Nous avons ouvert  le Centre des langues depuis plus d’un an, et  il me semble qu’on a trouvé notre rythme. Il est long le chemin parcouru depuis mon arrivée à l’UTM en octobre 2010, alors que ce bâtiment sortait à peine de terre et que la plupart des collègues que vous voyez ici aujourd’hui, travaillaient déjà depuis de longs mois à organiser le déménagement. C’était un projet de longue haleine.

 

 

Est- ce que vous pouvez nous dire si tout fonctionne à peu près comme attendu ?

Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais il y a encore quelques mois tous les bibliothécaires du Centre de langues travaillaient dans 5 structures différentes.  Aujourd’hui nous sommes tous rassemblés dans un même espace, et il me semble que le premier de nos objectif est en passe d’être atteint : le Centre de langues est devenu un lieu incontournable. Étudiants et enseignants sont ici comme chez eux.    C’est vraiment ce qui nous réjouit le plus, car si nous travaillons dans un lieu convivial avec, comme aujourd’hui, un agréable soleil le matin, c’est surtout de constater que le Centre est pleinement utilisé, de l’espace multimédia sur votre  droite, au magasin et à la salle d’exposition , sur votre gauche,  en passant par la salle de lecture, bien sûr et les salles de travail en groupe.  Les lecteurs ont pris leurs marques : on a ceux qui sont irrésistiblement attirés par la lumière des baies vitrées et la verdure du jardin, ceux aiment à se retirer dans les espaces plus intimes où se détendre dans les fauteuils du « coin presse ». De nouveaux lecteurs arrivent tous les jours…  Nos efforts n’ont pas été vains.

Aujourd’hui on peut dire, me semble-t-il,  que nous avons réussi à conserver la convivialité qui était une des spécificités des anciennes bibliothèques d’UFR, cette proximité entre les bibliothécaires, les étudiants et les enseignants. Il faut dire que les équipes des différentes bibliothèques et de l’espace d’auto-apprentissage en langues ont elles fusionné, et dans une très bonne ambiance.  Nous sommes contents de travailler ensemble, et j’imagine que les usagers le ressentent. Bien sûr, nous avons encore des choses à améliorer, d’autres à inventer. Mais pour un début c’est vraiment tout à fait encourageant…

Merci, bravo, et bon courage pour la suite

Merci à vous et revenez quand vous voulez, le Centre des langues est à votre disposition…

« Au Centre des langues, étudiants et enseignants vont retrouver une bibliothèque de proximité »

Paroles de….

Alain Cozic, directeur de l’UFR de langues

Enseignant en langue et littérature allemandes depuis 1979, Alain Cozic est devenu directeur des huit sections du Département des langues étrangères en 2000, après avoir été responsable de la section d’Allemand. Il est maintenant directeur de l’UFR, jusqu’en juin prochain. Dès la rentrée prochaine, il retrouvera à plein temps ses occupations d’enseignant-chercheur.

Alain Cozic et Laurence Ressejac, responsable administrative de l'UFR

 

 

 

 

Après plus de trente années à l’UTM vous avez certainement bien des choses à raconter, mais si vous voulez bien, on va essentiellement parler du Centre des langues…

J’ai connu une première « fusion de bibliothèques », au moment de la création de celle du Département de langues étrangères, l’actuelle « BLE », bibliothèque des langues étrangères..

Certaines langues ne seraient pas « étrangères » ?

Les deux principales langues enseignées à l’Université, l’anglais et l’espagnol, avaient chacune leur département et leur bibliothèque, tandis que les autres langues sont regroupées dans le Département dit « des langues étrangères », dont dépend la bibliothèque du même nom.

Ce projet de regroupement des bibliothèques d’UFR en un Centre de ressources des langues a été décidé en 2002, au moment où a été envisagée la reconstruction de l’UFR de langues. L’idée était à la fois de regrouper les collections tout en gardant la proximité entre enseignants, étudiants et bibliothécaires. C’est important de pouvoir passer à la bibliothèque entre deux cours, de connaître le fonds, de pouvoir venir lire la presse… Mais il ne s’agit pas de créer une deuxième BU. Il y aura une complémentarité entre le Centre des langues et la Bibliothèque centrale. La BUC offre des services très utiles, comme le Prêt entre Bibliothèques, auquel je renvoie fréquemment mes étudiants. La politique documentaire au niveau du campus est encore à affiner, mais au final, on ne trouvera pas les mêmes ouvrages dans les deux endroits.

Quelle sera la spécificité du Centre de ressources ?

Ce Centre des langues va être une structure pionnière sur le campus. Il a fallu créer un organigramme, à partir de ceux des bibliothèques existantes. Une responsable de la structure, Mélisande Ferry, a été recrutée en 2010. Ce centre, qui va fonctionner avec un personnel à double compétence, à la fois technique et linguistique, va être le pivot de l’UFR, au cœur des deux bâtiments. Bien sûr, de nombreuses habitudes vont changer, mais nous allons vite nous habituer à notre bibliothèque qui sera adaptée aux enseignements actuels des langues, notamment avec l’espace d’auto-apprentissage. Bref, cela sera un outil de travail incontournable.

 

Et d’ici quelques années ?

L’évolution du Centre de ressources va dépendre de l’évolution des langues : l’enseignement du japonais et du chinois se développe, les fonds vont suivre. Il y a de la place prévue dans les rayonnages pour l’accroissement des collections

Alain Cozic et Mélisande Ferry font le point sur le chantier

 

Et pour vous-même ?

Je ne serai donc plus Directeur de l’UFR à la rentrée prochaine, au moment de l’ouverture du Centre des langues. J’aurai d’autant plus de temps pour le fréquenter. J’y retrouverai le Köttelwesch avec plaisir.

 

 

 

« Qu’on puisse chuchoter sans avoir des regards noirs de partout… »

Paroles de Thomas, étudiant en L3 LLCE (Espagnol)

Bonjour, que faites-vous ce matin à la bibliothèque ?

– Je suis en train de rechercher des titres de livre de littérature sud-américaine du XIXème siècle sur wikipédia

Fréquentez vous souvent cette bibliothèque ?

– Oui, régulièrement.  Je révise mes cours sur place le plus souvent, et j’utilise les dictionnaires et les manuels. Et puis j’emprunte des livres pour mon plaisir, romans et autres. Je préfère venir ici qu’à la BUC. la bas c’est trop calme, c’est trop grand. Ici, c’est convivial, on peut travailler tranquillement.

Savez-vous que nous allons déménager à la rentrée prochaine pour un Centre des langues, dans les nouveaux bâtiments de l’UFR ?

– Oui, je suis au courant que les bibliothèques de langues vont être regroupées. j’espère qu’on va pouvoir travailler avec un peu de bruit, qu’on puisse chuchoter sans avoir des regards noirs comme à la BUC…

Et puis par rapport à ici, j’espère que l’éclairage sera mieux fichu.

Merci Thomas. Au fait, connaissez-vous le portail Archipel, ou la page thématique espagnol – catalan du site des bibliothèques de l’Université. Vous y trouverez une documentation assez riche, qui pourra très vraisemblablement compléter utilement wikipédia. Je vais vous montrer…

« Ici, on est au calme, pas dans le passage. Et puis c’est joli »

 

Paroles de …

Nathalie et Maxime, étudiants en L3 de LEA Anglais-chinois à la BANG, bibliothèque d’études du monde anglophone et de sciences du langage.


 

 

 

 

Bonjour, que faites-vous à la bibliothèque cet après-midi ?

– on révise notre cours de civilisation. On travaille sur les polycopiés et on utilise les dictionnaires

Vous venez souvent à la bibliothèque d’anglais ?

– En fait, c’est la première fois. C’est parce qu’on a cours à côté. Sinon on va de temps en temps en espagnol, mais c’est moins bien. Ici, on est au calme, pas dans le passage. Et puis c’est joli. On pensait que c’était tout petit, mais en fait il y a plein de place. Mais c’est vrai que d’habitude on va à la médiathèque de LEA, et puis aussi à la BUC. Mais à la BUC c’est trop grand. dans une bibliothèque comme celle-ci, on ne met pas trois heures à trouver un livre.

La médiathèque ?

– Oui, dans le nouveau bâtiment…

Ah oui, vous parlez de l’espace d’auto-apprentissage en langues. Savez-vous que toutes les bibliothèques de l’UFR de langues vont déménager vers le bâtiment en construction, pour constituer, avec la « médiathèque » un unique Centre de ressources des langues ?

– Non, on ne savait pas. On aime bien la médiathèque parce qu’on peut y travailler en groupe. à la BUC ça n’est pas possible, on nous dit « shhht ». Et pourtant on va dans la salle d’études, à l’entrée, où on devrait pouvoir faire un peu de bruit.

Dans le Centre de ressources, il y aura des salles de travail en groupe (comme à la BUC, d’ailleurs) où vous ne serez pas gênés. Vous verrez, vous serez bien et on prendra soin de vous.

Merci, je vous laisse travailler…