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« Le CRL est à la traversée de tous les temps et de tous les territoires… »

Depuis l’âge de 18 ans, il était alors instituteur stagiaire, Alet Valéro est enseignant ; dans le secondaire à partir de 1979, à l’Université, comme enseignant chercheur depuis 1984, et à l’UTM depuis 2001, au Département d’Etudes hispaniques et hispano-américaines.De 2001 à 2003, il occupe également le poste de Directeur adjoint à la Mission Scientifique Universitaire (MSU, plus tard AERES) plus particulièrement à la Direction Scientifique 6 (DS6), en charge des Lettres et des humanités. De 2003 à 2006 il a été Président de l’agrégation externe d’espagnol qu’il installe à l’UTM, depuis 2009 il dirige l’Université d’été de l’UTM à Burgos et en octobre 2013 il a été élu Directeur de l’UFR LLCER.

Alet Valero

Tout juste élu directeur de l’UFR, vous arrivez alors que le CRL a fêté sa première année…

A l’Université de Clermont-Ferrand (Blaise Pascal), je voyais les avantages de la mutualisation mais je reconnais qu’en tant qu’enseignant j’étais très attaché à la bibliothèque hispanique (fusionnée avec les autres bibliothèques de l’UFR de langues pour former le CRL), que je voyais disparaître avec regret, craignant que se perde la proximité entre la bibliothèque et ses usagers. Mais aujourd’hui, je constate que cette mutualisation semble tout à fait bénéfique à l’UFR. Le CRL est au coeur du bâtiment, il en constitue la base et les fondations, il est à la traversée de tous les territoires, du temps et de l’espace, de l’histoire et de la géographie, de l’oral, de l’écrit et du numérique, de toutes les langues et leur littérature, c’est une vraie tour de Babel. Vous connaissez le texte de Jorge Luis Borges La biblioteca de Babel « El Universo (que otros llaman la Biblioteca) […] Yo afirmo que la Biblioteca es interminable […] la Biblioteca es total »…

En  tant que fonds documentaire et au sein de l’UFR, le CRL est essentiel à l’Université. En effet, c’est le fonds documentaire qui permet la recherche scientifique qui elle-même alimente la formation. Plus qu’une bibliothèque, le CRL permet des expérimentations, la mise en place de nouvelles techniques dans l’enseignement des langues (auto-apprentissage, réseau d’enseignement des langues)

Alet Valero - Mélisande Ferry - CRL - UTM

Que souhaitez-vous au CRL pour les mois à venir ?

Comme la Bibliothèque de Borges, le CRL est également un lieu de vie, c’est la vie … Une évidence quand au détour des rayonnages on découvre des étudiants confortablement installés dans des poufs… ils se sont appropriés cet espace dans le plaisir de l’usage et le respect de ce bel espace, on ne peut que souhaiter que ça continue…

 

 

Vous m’avez reconnu-e ?

Vous avez remarqué, depuis quelques semaines, nos affiches, affichettes et autres plaquettes ?

Affichage CRL - UTM

 CRL - Fermeture vacances - UTM

Ordinateur indisponible - Vincent Naudin

 

 

 

 

 

 

Nous nous croisons, nous nous saluons à l’accueil, nous effectuons prêts et retours de documents variés, vous accompagnons dans vos recherches. Normal, nous sommes les bibliothécaires…  Et maintenant, vous nous avez en photo.

Lucile Goudiaby - CRL - UTM

 

Lucile, par exemple, gère le bureau d’accueil, le fonds des Sciences du langage et celui du Portugais…

Christophe Segues - CRL - UTM

 

 

 

… tandis que Christophe s’occupe avec Josy du fonds d’anglais et assure des formations à la recherche documentaire.

 

Saïda est responsable de l’équipement des ouvrages.

CRL - UTM

 

Sophie gère le fonds des périodiques, et le fonds d’Espagnol-Catalan avec Joson. Mélisande est responsable du CRLCRL - Sophie Wawrzyniak - Mélisande Ferry.

J

Nicolas et Nicolas sont étudiant-moniteurs…Espagnol - Ateliers de conversation

 

… tout comme Louise et Anaïs      Visionnage - CRL

 

Et mieux qu’en photo, nous sommes disponibles en vrai pour une aide à la recherche documentaire, recevoir vos suggestions d’achat, répondre à toute question, du lundi au vendredi, de 8h30 à 19h, et 24h/24 en ligne.

Horaires - CRL - UTM

 

“Nada más obsceno que fijarse en la idea de una sola patria”

C’était vendredi 11 octobre au CRL. Une rencontre avec l’écrivain chilien et militant politique Luis Sepúlveda venu à Toulouse pour le festival Polarsdusud avec sa compagne Carmen Yañez. Beaucoup de monde pour une rencontre intense animée par Michèle Soriano, enseignante à l’Université.

Luis Sepúlveda au CRL

Un ton direct, une rencontre avec le public plutôt qu’une conférence, ses réponses mêlant systématiquement littérature et engagement politique, mémoire, justice, et souvenirs personnels. Luis Sepúlveda revendique l’héritage de l’art oratoire mapuche. On comprend pourquoi… La dizaine de traducteurs du CETIM, déployés dans la salle pour une traduction simultanée, chuchotée à l’oreille du public, ont eu fort à faire.

Luis Sepúlveda - Michèle Soriano.

Carmen Yanez - Luis Sepulveda

On peut souligner la générosité de Luis Sepúlveda qui a consacré plus d’1h à signer les romans, à écouter les histoires diverses de ses lecteurs-lectrices, puis à répondre aux interview, et notamment celle de Fréquences latines (diffusion de l’interview le 6 novembre).

Spécial dédicace à Luis SepúlvedaLuis Sepulveda CRL

 

 

Luis Sepúlveda à Toulouse - Le Mirail

 

Sepúlveda au Mirail

Une rencontre qui a marqué les esprits. Comme dirait Louise, une de ses lectrices depuis « Le vieux qui lisait des romans d’amour » : « je connaissais l’œuvre, et pas l’homme, et j’ai vraiment été très heureuse de découvrir cet homme là…. »

Luis Sepúlveda CRL UTMCRL - UTM - Luis Sepúlveda

 

UTM - Luis Sepúlveda

 

 

 

 

 

Vivement la rentrée…

Les portes du CRL sont sur le point de se fermer.

Nous ne partons pas sans avoir auparavant procédé à quelques aménagements.

Christophe Segues - CRL - UTM

 

 

des aménagements pour une meilleure visibilité des collections…

 

CRL - UTM - Centre de ressources des langues

 

 

presse - CRL - UTM

 

des aménagements pour encore un peu plus de sérénité…

CRL - Centre de ressources des langues - UTM

 

 

 

 

Bande-dessinée

 

 

Réouverture des portes du CRL le 28 août.

d’ici là, bonnes vacances à tous…

 

 

 

 

 

 

 

digital natives - UTM

 

Température oscillant entre 18° et 20°, degré d’hygrométrie de 50% : tout est sous contrôle

 

 

Ce sont les conditions idéales de conservation des documents anciens à la réserve de la BUC. C’est dans cette réserve sous contrôle que sont maintenant entreposés  les ouvrages considérés comme « anciens », (édités avant 1850) ou « précieux ».

 

 

Au moment du tri des collections des bibliothèques de langue préalable à la création du Centre des langues, le SCD a sollicité Marielle Mouranche, Responsable, au SICD (Service Interétablissement de Coopération Documentaire) , du Service du Livre Ancien

Celle-ci a repéré quelque 500 ouvrages « anciens » qui sont maintenant dans les rayonnages de la réserve, la plupart sont catalogués, consultables sur demande au 1er étage. Certains ont été numérisés, et sont également disponibles en quelques clics sur la plateforme Tolosana. C’est le cas de El traydor tiñitas, une tragédie en un acte du XVIIIème siècle provenant du fonds Mérimée (250 volumes), à l’origine de la création de la bibliothèque hispanique.

 

Les bibliothèques universitaires travaillent au quotidien en réseau, proposant de nombreuses ressources et services en ligne. Ce même réseau est donc également au cœur des activités de  conservation et de valorisation des fonds anciens.

 


 

Le Centre de ressources des langues va passer l’hiver


blangues a été pris dans le tournis de l’ouverture du Centre de ressources et vous a un peu délaissés. Mais si vous ne le savez pas encore, depuis la rentrée universitaire, de 8h30 à 19h et du lundi au vendredi, ça tourne…

 

 

ça tourne, et les usagers du Centre peuvent en témoigner. Voici quelques paroles prises au hasard.

 

Déjà titulaire d’un M2, Étienne prépare l’agrégation d’allemand. Depuis le L3 il avait pris ses quartiers à  la Bibliothèque de langues étrangères qui était petit à petit devenue, pour lui, malgré les efforts du personnel, de moins en moins accueillante, parce que de plus en plus vétuste. « Ici j’ai trouvé une bibliothèque vivante, lumineuse, vraiment très agréable. Une bibliothèque où en plus, on peut manger des papillotes… » Quelques bémols :  » les DVD ne sont pas empruntables au Centre de ressources comme à la BUC » (on a pu le rassurer : ils sont en cours de catalogage et le seront bientôt), on ne peut pas encore faire de photocopies et il manque des ouvrages de référence en allemand, notamment des grammaires ». C’est noté…

 

Sophie, Cléo, Nathie et Morgane en L2 de Sciences du langage préparent un exposé, sur l’aphasie, dans une des deux salles de travail en groupe du Centre de ressources. Elles fréquentent le Centre depuis son ouverture : « nos cours sont dans le bâtiment et puis ici c’est beau et bien fait, calme et espacé« . L’année dernière elles allaient exclusivement à la bibliothèque centrale. Un regret, la wifi ne fonctionne pas dans les salles de travail en groupe. Mais une borne va très prochainement être installée.

 

Cybèle est étudiante en L1 LEA anglais-espagnol. Le Centre de ressources est « un de mes endroits préférés à la Fac« . Elle apprécie notamment le fait qu’on puisse non seulement regarder des vidéos sur internet mais les écouter, avec des casques. C’est au CRL qu’elle a rencontré Andrès, doctorant espagnol en visite de trois mois à Toulouse au laboratoire Géode avec qui elle était justement en train de s’entraîner à l’oral avant d’être interrompue pour une interview.  

 

Céleste est inscrite en L3 d’archéologie. Elle est venue au Centre de ressources « par hasard« , attirée par un ouvrage trouvé sur le catalogue Archipel, et ce fût « une super bonne surprise de trouver ce lieu vraiment agréable. J’ai été happée… Et puis c’est ouvert jusqu’à 19h, on peut venir après les cours« .

 

Nicoleta et Laura sont en L2 de LEA (anglais-portugais et anglais-japonais). Elles fréquentent le Centre de ressources « depuis l’ouverture« . l’année dernière elles naviguaient entre la BUC et la BANG pour l’une, entre la BUC et la BLE pour l’autre, et cette année « ce qui est vraiment bien, c’est que tout soit rapproché » et qui plus est dans un lieu semble-t-il agréable : « ici c’est convivial, ce n’est pas lugubre comme à la BUC, ça fait moins église. On peut travailler à deux ou trois sans gêner les autres« . Un CRL qui n’est pas pour autant exempt de tout reproche :

« il faut former plus les gens à l’accueil. Au début d’année surtout, on ne trouvait pas les livres, et ils ne savaient pas nous renseigner…  »

 

Ces impressions sur le vif ne sont bien sûr que partiellement représentatives des opinions qui s’expriment sur le Centre de ressources. Nous en prenons note, pour nous améliorer.

Tous les usagers n’ont pas été dérangés dans leurs occupations pour donner leur avis. Si vous avez des remarques, des suggestions, des réclamations, n’hésitez pas à remplir au bureau de renseignements le cahier prévu à cet effet, à nous en faire part de vive voix ou à laisser un commentaire, anonyme ou non, sur ce blog.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’ici là, le Centre de ressources va franchir tous les caps, résister à la fin du monde, à Noël et au Nouvel an, et vous donne rendez-vous l’année prochaine…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

… tout comme Josep, étudiant ERASMUS de Valencia, qui n’est pas en reste pour souhaiter à tous un « Bon Nadal ! »

Après l’ouverture, l’inauguration…

 

Mardi 16 octobre, c’était jour d’inauguration officielle pour la deuxième tranche du bâtiment 31, bâtiment de l’UFR de langues. A 16h, la plaque officielle était drapée, prête à être découverte une demie heure plus tard par Martin Malvy, Président de la Région Midi-Pyrénées, accompagné de Olivier Dugrip, Recteur de Toulouse, de Jean-Luc Moudenc, ancien Maire de cette même ville, et bien sûr, de Jean-Michel Minovez, Président de l’Université Toulouse 2 – Le Mirail.

 

 

 

 

 

Des étudiants on ne peut plus souriants on souhaité aux visiteurs, dans quelques unes des langues enseignées à l’Université, la « bienvenue au Mirail« ; le ruban a été découpé, le bâtiment arpenté,  et tous se sont retrouvés au Centre de ressources des langues où les discours se sont succédés.

 

 

 

Particularité de cette visite, la deuxième tranche du bâtiment étant en fonction depuis la rentrée universitaire, c’est donc une UFR de langues en action qui a été inaugurée. Les usagers du Centre de ressources interrogés ont assuré ne pas avoir été dérangés par les déambulations de la petite troupe, et encore moins par les poèmes en italien, catalan et espagnol qui ont ponctué le parcours.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’estrade montée à côté de la banque d’accueil et de prêt, tenue par des moniteurs étudiants imperturbables malgré l’effervescence alentour, a permis aux personnalités d’officialiser avec des mots cette inauguration. Des mots simultanément traduits en langue des signes.

Jean-Michel Minovez s’est félicité de  l’étape supplémentaire vers la reconstruction de l’Université que marque l’inauguration de ce « magnifique bâtiment« . Il n’a pas manqué non plus de souligner la réussite de nombreux étudiants de l’UFR de langues, chaque année, aux concours du CAPES et de l’Agrégation. Martin Malvy, au nom du Conseil Régional, a lui répondu à ceux qui accusent les collectivités locales de gabegie que « les soit disant milliards gaspillés par les collectivités locales sont là, dans ce magnifique bâtiment…« 

Laissons le mot de la fin à ce même Martin Malvy, cette fois moins prosaïque, qui a confié s’être remémoré, en déambulant dans les couloirs du bâtiment, cette phrase de Goethe :  « Qui ne connaît pas les langues étrangères ne connaît rien de sa propre langue « .

 

Paroles de…

… toutes premières visiteuses du Centre de ressources des langues

Tout est nouveau pour Shirley et Élodie, inscrites en 1ère année d’espagnol : le même jour, un premier cours à la fac et une première visite au Centre de ressources des langues (CRL). C’est une première également pour le CRL : le public a officiellement  franchi ses portes.

A peine arrivées, Élodie et Shirley ont repéré le catalogue Archipel, directement accessible sur les postes informatiques de l’entrée.

On est venues pour chercher des livres qu’on doit lire. On nous a montré le catalogue au parrainage

l’occasion de faire une première visite, à la recherche de El lapiz del carpintero de Manuel Rivas, qui va les plonger en pleine guerre civile espagnole. Une fois l’ouvrage repéré sur le catalogue, il s’agit de noter sa cote (863.64 ES RIV, c’est son « adresse » au sein du CRL) avant de se lancer à travers les rayonnages, pour explorer les collections, classées en dewey. On part des 000 (ouvrages généraux), pour arriver aux 900 (Géographie – Histoire). Pour la littérature, c’est 800. Et au sein de ces 800 les ouvrages sont regroupés par langue.

C’est bien ici, c’est grand. On pourra venir travailler ?

Opération rondement menée, succès total : en moins de deux minutes, l’ouvrage est entre de bonnes mains.

 

 

Après une petite exploration du rayon, retour à la banque d’accueil, pour un premier emprunt. Succès total…

 

 

Le CRL est maintenant ouvert, du lundi au vendredi de 8h30 à 19h :  espaces de travail, auto-apprentissage en langues, visionnage de films en groupe, télévisions étrangères, bibliothécaires attentionnés. Shirley et Élodie ont encore beaucoup à découvrir…

Bienvenue donc, et surtout, à bientôt…