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CONF / Que peut l’histoire ? Les étudiants en discussion avec Patrick Boucheron

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Résumé

Que peut l’histoire ? : les étudiants en discussion avec Patrick Boucheron, rencontre-débat organisée dans le cadre du festival « L’Histoire à venir : du silex au Big Data », présentée par Manon Champier (doctorante en histoire) et animée par des étudiants, Université Toulouse Jean Jaurès, 19 mai 2017.
Thème 1 : Le métier d’historien
Avec Lisa Marbourd (étudiante en licence d’histoire, Université Toulouse Jean Jaurès), Juliette Navarro, Baptiste Puget (préparation à l’École normale supérieure (khâgne, lycée Saint-Sernin de Toulouse).
Thème 2 : Comment écrit-on l’Histoire aujourd’hui ?
Avec Pauline Chambon et Laetitia Voivenel (étudiantes en Master 1 Monde médiévaux, UT2), Morgane Kouanda (étudiante en Licence d’Histoire, UT2).
Thème 3 : Enseignement et transmission de l’Histoire
Avec Guillaume Balfet (étudiant en Master 1 en Histoire, UT2), Quentin Vanteront (étudiant en licence, UT2).
Thème 4 : Engagement et Histoire
Avec Maïté Recasens (doctorante en Histoire moderne), William Delpech (étudiant en Droit), Élodie Lebeau (doctorante en Histoire de l’art).

« Ce que peut l’histoire » : tel était le titre de sa Leçon inaugurale de Patrick Boucheron au Collège de France le 17 décembre 2015. C’est en partant de cette interrogation que l’historien engage une conversation avec plusieurs étudiants sur sa vision de jeunesse du métier d’historien, sur le rôle de l’historien, sur ce que peuvent dire ou faire les historiens aujourd’hui, dans le dialogue avec les citoyens, pour éclairer le passé et penser l’avenir. Patrick Boucheron n’hésite pas à évoquer son parcours, ses expériences personnelles, son ressenti propre, ses convictions et ses engagements politiques, démontrant son talent pour la vulgarisation et son souci de transmettre les savoirs.
« Nous avons besoin d’histoire car il nous faut du repos. Une halte pour reposer la conscience, pour que demeure la possibilité d’une conscience – non pas seulement le siège d’une pensée, mais d’une raison pratique, donnant toute latitude d’agir. Sauver le passé, sauver le temps de la frénésie du présent : les poètes s’y consacrent avec exactitude. Il faut pour cela travailler à s’affaiblir, à se désœuvrer, à rendre inopérante cette mise en péril de la temporalité qui saccage l’expérience et méprise l’enfance. « Étonner la catastrophe », disait Victor Hugo ou, avec Walter Benjamin, se mettre à corps perdu en travers de cette catastrophe lente à venir, qui est de continuation davantage que de soudaine rupture.
Voici pourquoi cette histoire n’a, par définition, ni commencement ni fin. Il faut sans se lasser et sans faiblir opposer une fin de non-recevoir à tous ceux qui attendent des historiens qu’ils les rassurent sur leurs certitudes, cultivant sagement le petit lopin des continuités. L’accomplissement du rêve des origines est la fin de l’histoire –elle rejoindrait ainsi ce qu’elle était, ou devait être, depuis ces commencements qui n’ont jamais eu lieu nulle part sinon dans le rêve mortifère d’en stopper le cours.
Car la fin de l’histoire, on le sait bien, a fait long feu. Aussi devons-nous du même élan revendiquer une histoire sans fin –parce que toujours ouverte à ce qui la déborde et la transporte– et sans finalités. Une histoire que l’on pourrait traverser de part en part, librement, gaiement, visiter en tous ses lieux possibles, désirer, comme un corps offert aux caresses, pour ainsi, oui, demeurer en mouvement
». (P. Boucheron, Leçon inaugurale, Collège de France, décembre 2015).

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Fiche technique

Date de réalisation : 19 Mai 2017

Durée du programme : 91 min
Classification Dewey : Recherche historique et historiographie
Catégorie : Conférences
Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD)
Disciplines : Histoire générale, Enseignement supérieur

Auteur(s) : BOUCHERON Patrick
producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
Réalisateur(s) : MICHAUD Nathalie
Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
Langue : Français
Mots-clés : histoire (recherche), historiens, histoire (étude et enseignement), professeurs d’histoire
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CONF / La frontière États-Unis-Mexique : histoire et enjeux d’un espace disputé

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Résumé

La frontière États-Unis-Mexique : histoire et enjeux d’un espace disputé/ Emmanuelle Perez Tisserant, Hilary Sanders, Françoise Coste, conférence organisée dans le cadre des « Savoirs Partagés », Université Toulouse – Jean Jaurès-campus Mirail, 25 avril 2017.

Ce qui est aujourd’hui la frontière entre Mexique et États-Unis était au 19e s. un territoire dominé par les Amérindiens (parmi eux, les Comanches ou encore les Apaches). Cette frontière a fait l’objet d’une colonisation concurrente des deux nouvelles nations (le Mexique ayant hérité de la colonisation espagnole dans la région). Elle était un espace de rencontres et de rivalités, et son appartenance nationale n’était pas pré-déterminée.

Cette conférence expose comment la frontière se définit progressivement, faisant l’objet de traités successifs, de campagnes militaires, de projets migratoires, pour se solidifier et devenir une ligne de séparation entre les deux pays. La frontière politique entre le Mexique et les Etats-Unis n’acquiert une réalité sociale pour les populations des deux pays qu’au cours du 20e siècle, avec l’introduction des passeports et des permis de résidence.

Dès lors, elle devient un lieu de contrôle et de surveillance, le moyen de séparer les deux marchés de l’emploi et de protéger le territoire étatsunien des ressortissants mexicains jugés indésirables.
Les circulations humaines historiques et les liens économiques étroits entre les deux pays, ainsi qu’un régime migratoire défavorable au Mexique, ont généré la population de migrants « illégaux » résidant aux Etats-Unis qui fait polémique aujourd’hui.

La frontière mexicaine a joué un rôle central dans la campagne du président Trump et dans les motivations de ses électeurs : nous ferons le bilan de ses décisions, de ses projets et des relations tendues entre les gouvernements mexicain et étatsunien dans les premiers temps de son mandat.

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Fiche technique

Date de réalisation : 25 Avril 2017

Durée du programme : 71 min
Classification Dewey : Histoire des États-Unis (1953-2001), Histoire du Mexique (1867 à nos jours), Entrée et sortie du territoire national (émigration, immigration, passeports, quotas, visas, expulsion)
Niveau : Tous publics / hors niveau, L1
Auteur(s) : SANDERS Hilary, COSTE Françoise, PEREZ TISSERANT Emmanuelle
Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail
Réalisateur(s) : JIMENEZ Jean
Editeur : SCPAM / Université Toulouse – Jean Jaurès-campus Mirail
Langue : Français
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CONF / Épistémologie féministe : le mirage de la connaissance objective / María Luisa Femenías

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Résumé

Conférence organisée par le Réseau Arpège sous la responsabilité scientifique de Michèle Soriano (Centre d’Etudes Ibériques et Ibéro-Américaines (CEIIBA), Université Toulouse Jean Jaurès, 10 février 2017.
Conférence traduite en français par Solange Hibbs (traduction simultanée).
> Voir la version originale en espagnol ici.

Dans cette comunication, María Luisa Femenías se propose de montrer que « la quête épistémologique constitue une pratique éthique qui surgit et, pour reprendre les termes d’Ana de Miguel, « dans la mesure où la vision structurelle est constituée de la réalité, la vision construite à partir de la simple acceptation du regard hégémonique devient irrationnelle ».

La théorie permet d’appréhender, de voir les objets et par conséquent le féminisme implique la création d’un réseau conceptuel que l’on peut appeler « filtre » pour restituer sa propre construction de la réalité. C’est pour cette raison que nous devons abandonner le regard ingénu qui nous pousse à considérer que la réalité est là, telle que nous le percevons, et devons mettre l’accent sur le sujet connaissant.
Ce qui ne veut pas dire que si toutes les femmes acceptent une vision féministe de la réalité, les résistances face à l’acceptation de nouvelles approches constituent des réponses collectives à des conflits collectifs, résultats des inégalités structurelles et des processus de socialisation hégémonique qui consolident les codes culturels ancestraux et universels structurés à partir de ce qu’il est convenu d’appeler « l’idéologie patriarcale ».

Par conséquent, l’idéologie patriarcale s’érige en filtre parfait des modes de construction des objets -au sens large du terme- et des faits culturels que nous considérons naturels, structurellement cohérents et ontologiquement légitimes. Tous ces éléments expliquent l’importance d’une épistémologie féministe capable d’ôter toute légitimité aux filtres théoriques traditionnels, filtres qui confirment l’infériorité des femmes -et d’autres groupes d’ailleurs- qui considèrent ces femmes comme assujetties ou incompétentes.

Si le féminisme remet en cause la légitimité de ces cadres et de ces filtres, c’est d’abord en tenant compte de la dimension sociale, éthique et politique de la situation générale des femmes qu’il doit le faire car il s’agit d’une véritable problématique, injuste de surcroît. C’est aussi pour identifier les causes de cette situation culturelle, historique, psychologique et économique et déterminer ce que l’on a appelé « attribution de responsabilités ».

Ensuite, c’est également  pour pouvoir élaborer des propositions théoriques alternatives . Il ne suffit pas de qualifier la situation d’injuste, il faut aussi démontrer qu’elle n’est pas naturelle ni dépendante d’une ontologie et il faut proposer des alternatives susceptibles de transformer les structures sociales et de les rendre moins conflictuelles. Finalement, il faut rendre cette prise de conscience universelle , ce qui incite à développer une imagination féministe, théorique et pratique, qui rende incontournable la construction d’une société dans laquelle tous les êtres humains puissent bénéficier, sans exception, d’égalité.

A la lumière de ce que nous venons de dire, il convient d’illustrer brièvement ces propos avec trois exemples de différentes époques et de différents domaines de recherche mais de grande importance universitaire et celui de la vie quotidienne. Dans ces trois cas, le regard féministe critique induit des changements profonds.

Le premier exemple correspond à un cas précis de la philosophie aristotélicienne, le second s’appuie sur la recherche collective à laquelle nous participons et où étaient comparés des tests de Rorschach. En troisième lieu, nous nous s’intéresserons à l’hypothèse de Thomas Lequeur concernant le corps humainsles et qui met en avant l’importance du regard féministe. Dans tous ces cas, notre analyse est fondée sur des métalectures critiques dans une perspective de genre et sur des bases épistémologiques féministes. » (María Luisa Femenías).

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Fiche technique

Date de réalisation : 10 Février 2017

Durée du programme : 67 min
Classification Dewey : Epistémologie, causalité, genre humain, Recherches sur le féminisme
Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD)
Disciplines : Philosophie contemporaine , Société- Approches transversales et méthodologie

Auteur(s) : FEMENÍAS María Luisa
producteur : Université Toulouse II-Le Mirail
Réalisateur(s) : SARAZIN Claire
Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
Langue : Français
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COLLOQUE / ProusTime 1. Proust et les traces persistantes du passé

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Résumé

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ProusTime 1. Proust et les traces persistantes du passé, organisé par l’Équipe Littérature et Herméneutique (ELH) du laboratoire de recherche Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH), sous la direction scientifique d’Isabelle Serça.
Museum de Toulouse, Quai des savoirs, 25 janvier 2017.

ProusTime 1. Mémoire et traces : Des archives environnementales aux archives papier, des traces mnésiques aux traces historiques, de la mémoire individuelle à la mémoire collective, de l’histoire de la terre à celle des sociétés humaines.

Le projet de recherche transdisciplinaire ProusTime vise à penser le temps avec Marcel Proust, des sciences humaines aux sciences exactes en passant par les arts et réunit une douzaine de chercheurs toulousains de domaines très éloignés (astrophysique, neurosciences, économie, histoire, linguistique, arts plastiques, etc.). L’objectif est de confronter les conceptions du temps et de la mémoire que proposent différents domaines à partir de la représentation et de la forme stylistique qu’en offre « À la recherche du temps perdu ».

La littérature étant le terreau sur lequel se fonde le projet, chaque séance s’articule sur une des notions transversales que l’on dégage du texte de Proust, dont on examine comment elles résonnent dans d’autres domaines : « traces », « mémoire »,  « variation », « interpolation/anachronisme ». La littérature est en effet au cœur de la réflexion dans la mesure où ces rapprochements, que l’on veut précis et rigoureux malgré la distance qui sépare les différentes disciplines, se fondent sur des passages de Proust, dont la lecture à voix haute viendra ponctuer la séance.

Fiche technique

Date de réalisation : 2017

Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche

producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès-campus Mirail

Réalisateur(s) : BOUHARAOUA Samir

Editeur : SCPAM / Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail

Langue : Français

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CONF / Visualisation, analyse et évaluation automatique de la prosodie de la parole / Daniel Hirst

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Résumé

L’annotation automatique de la prosodie est un outil indispensable pour mieux comprendre la nature de la structure prosodique des langues. Depuis quelques décennies on cherche des « métriques », des mesures automatiques, qui permettraient de prédire une classification typologique des langues sur le plan rythmique et mélodique.
Daniel Hirst présente des travaux sur la discrimination des langues sur la base de métriques mélodiques appliquées à un corpus prosodique multilingue, OMProDat, qui comprend (entre autres) des enregistrements en anglais, français, chinois mandarin et cantonais, avec en plus des enregistrements d’anglais L2 par des locuteurs français et chinois. Il évoque aussi le problème général de l’analyse automatique de la mélodie.
Il conclut avec des propositions pour la visualisation automatique de la prosodie qui pourrait contribuer à fournir un retour visuel et auditif comme aide pour l’apprentissage de la prosodie d’une langue étrangère.

Visualisation, analyse et évaluation automatique de la prosodie de la parole / Daniel Hirst, conférence organisée par le laboratoire Octogone-Lordat de l’Université Toulouse – Jean Jaurès, le 9 décembre 2016.

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Fiche technique

Date de réalisation : 9 Décembre 2016

Durée du programme : 81 min
Classification Dewey : Phonologie. Phonétique, Applications informatiques, traitement des données relatives au langage et aux langues, Caractéristiques suprasegmentales (accent, aspects phonétiques, études linguistiques de la prosodie considérée dans plusieurs langues…)

Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche
Disciplines : Linguistique

Auteur(s) : HIRST Daniel

Producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Réalisateur(s) : BOUHARAOUA Samir

Éditeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Langue : Français

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CONF / Les stratégies de segmentation syllabique en lecture chez l’enfant

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Résumé

Les stratégies de segmentation syllabique en lecture chez l’enfant : quid des sensibilités phonologiques universelles ? / Norbert Maïonchi-Pino, séminaire organisé par l’Unité de Recherche Interdisplinaire en neuropsycholinguistique Octogone-Lordat, Université Toulouse Jean Jaurès, 20 mai 2016.

Peut-on dépasser le constat classique du rôle « indiscutable » des « grands classiques » psycholinguistiques, notamment le rôle des propriétés statistiques des syllabes pour justifier des stratégies de segmentation ou d’accès au lexique ? Alors même que la syllabe est une unité centrale en français, cela ne fait qu’une vingtaine d’années que, véritablement, les études développementales mettent en évidence son rôle précoce, mais progressif, pendant l’apprentissage de la lecture.

Et nombreuses sont celles qui se sont attachées à démontrer, non sans certaines controverses, l’importance de la fréquence d’occurrence de la syllabe initiale dans la langue comme un facteur déterminant, associée à la fréquence lexicale ou bien encore au trou bigrammique pour expliquer la sensibilité et l’utilisation de la syllabe dans des activités de lecture.

Pourtant, son statut d’unité incontournable repose principalement sur le respect de grands principes linguistiques (e.g., principe d’attaque maximale, loi du contact syllabique optimal, principe de séquençage basé sur la sonorité) qui n’ont que très rarement été abordés d’un point de vue développemental, en lecture.

Partant du postulat que les propriétés statistiques bénéficieraient d’un « excès de confiance » et que l’implication des propriétés phonologiques universelles sont sous-estimées (e ;g., la sonorité) – tout du moins pour l’étude du français – l’objet de la présentation consistera à répondre à plusieurs questions autour de leurs rôles respectifs dans des activités de lecture auprès d’enfants, qu’ils soient normo-lecteurs ou dyslexiques.

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Fiche technique

Date de réalisation : 21 Mai 2016
Durée du programme : 99 mi
Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche
Auteur(s) : MAÏONCHI-PINO Norbert
producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail
Réalisateur(s) : DELPECH Franck
Editeur : SCPAM / Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail
Langue : Français
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CONF / Traduire les images du goulag : Problème de fidélité et d’opacité / Liuba Jurgenson

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Résumé

Traduire les images du Goulag : problème de fidélité et d’opacité / Liuba Jurgenson, conférence dans le cadre des journées d’études  « Introduction à la traductologie » organisées sous la direction scientifique de Vladimir Beliakov (section de slavistique du  département Langues étrangères) et du laboratoire LLA-Creatis de l’Université Toulouse – Jean Jaurès, le 25 mars 2016.

Parce qu’il se réfère au réel, dans un rapport au vécu particulier, le témoignage se trouve être un texte dont la langue de l’original constitue un contexte indissociable de la création du texte. En ce qui concerne les témoignages sur le Goulag, dans les textes traduits du russe, l’événement lui-même a été vécu dans la langue russe y compris par des sujets non russes. Lorsque l’on va traduire ces textes vers une autre langue, ce sont non seulement les modalités de transposition, que le traducteur va élaborer individuellement, qui vont compter,  mais aussi la culture d’accueil qui participe de l’élaboration de l’événement. Dans cette communication, Liuba Jurgenson questionne le statut du témoignage comme construction d’une trace sur l’héritage des violences extrêmes, les mécanismes de transmission de textes qui voulaient faire preuve du système concentrationnaire russe, la traduction du témoignage, parfois 40 à 50 ans après la publication du texte original.

« On sort des problématiques purement traductologiques et purement littéraires, puisque la traduction va participer de l’élaboration de l’événement dans une culture donnée. La construction de l’événement Goulag dans la culture française s’est faite à partir de traductions, elle ne s’est pas faite à partir de textes originaux. Réfléchir sur la traduction va plus loin que les simples questions techniques de vocabulaires ou de style (…) Une autre question quand on passe de l’original à la traduction, est que cette mise en mots, ce passage de l’écrit des survivants a souvent été pensé par eux-mêmes comme une sorte de traduction, vers une langue autre que celle du vécu. Les témoignages eux-mêmes sont traversés par une réflexion sur l’impossibilité de restituer une expérience trop violent, trop dure, une expérience qui suppose une dissolution du sujet, d’absence du sujet à lui-même ».

Faire l’épreuve d’un intraduisible relève t-il de la traduction, comment traduire cette dimension justement intraduisible ? Le témoignage, habituellement considéré comme une source primaire par un historien, un sociologue ou un anthropologue, est-il encore une source primaire lorsque il a été traduit, même le plus fidèlement possible ?
« Il y a toujours une médiation qui tire les textes hors de leur origine apportant une sorte d’indistinction entre source primaire et source secondaire ».

Enfin, dit Liuba Jurgenson, « pour réfléchir au témoignage et à la traduction d’un témoignage, on devrait interroger aussi le rapport que notre culture entretient avec la vérité ».

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Fiche technique

Date de réalisation : 25 Mars 2016

Durée du programme : 96 min
Classification Dewey : Traduction (linguistique), Littératures slaves du groupe oriental (littérature russe)
Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche

Auteur(s) : JURGENSON Liuba
producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès-campus Mirail
Réalisateur(s) : BOUHARAOUA Samir
Editeur : SCPAM / Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail
Langue : Français
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CONF / VIRGINIE DUVAT, les sociétés littorales face au défi du changement climatique

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Résumé

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Le cinquième rapport d’évaluation du GIEC, adopté en 2014, contribue de manière significative à l’amélioration de la connaissance sur les impacts actuels et futurs du changement climatique sur les littoraux. Il apporte, en particulier, une compréhension plus poussée de ces impacts à l’échelle des différentes régions du globe, grâce au progrès des observations et des modèles et à une meilleure intégration des interactions sociétés/environnement à l’analyse. À partir de là, il est possible d’appréhender de manière plus concrète que précédemment les menaces que le changement climatique fait peser sur nos territoires et nos manières de vivre à différentes échéances temporelles. C’est à cette question des impacts que Virginie Duvat (chercheure au laboratoire LIttoral ENvironnement et Sociétés à l’Université de La Rochelle) consacre la première partie de cette conférence. Dans un second temps, elle traite des marges de manœuvre dont disposent les sociétés littorales pour s’adapter : quelles sont véritablement ces marges de manœuvre aujourd’hui ? Comment les conserver et les accroître ? L’adaptation passe-t-elle nécessairement par l’innovation ?

Les sociétés littorales face au défi du changement climatique / Virginie Duvat, conférence-débat organisée par le département de géographie de l’Université Jean Jaurès dans le cadre des « Mercredis de la connaissance », en partenariat avec les Cafés géographiques de Toulouse, 16 décembre 2015.

Fiche technique

Auteur(s) : DUVAT Virginie

Réalisateur(s) : Bruno BASTARD

Producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Date de réalisation : 16 décembre 2015

Durée du programme : 102 min

Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD)

Disciplines : Géographie physique, humaine, économique et régionale

Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail

Langue : Français

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CONF / Style et colère : Juger les formes de vie / Marielle Macé

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Résumé

Marielle Macé, in séminaire Poéthiques organisé par Jean-Yves Laurichesse (laboratoire Laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire, équipe Littérature et Herméneutique- PLH-ELH) et Nathalie Cochoy (laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes-CAS), Université Toulouse – Jean Jaurès-campus Mirail, 27 novembre 2015.

Dans cette conférence, Marielle Macé tente de comprendre « en littéraire » la revendication qui  lui semble être la plus communément la nôtre aujourd’hui : celle qui consiste à réclamer « d’autres manières de vivre », « d’autres formes de vie ».
Elle propose pour cela de réfléchir aux deux dispositions qui sous-tendent cette revendication, et qui engagent la stylistique : celle qui consiste à regarder la vie comme un engagement de formes (des manières d’être et de faire, des gestes, des rythmes, des modes relationnels…), et celle qui consiste à se risquer à poser sur ces formes un regard critique, à engager son jugement et, souvent, sa colère.

De Baudelaire à Boltanski, d’Adorno à Pasolini, voir les formes de vie, ce fut toujours les juger et en réclamer d’autres. C’est donc à cette critique stylistique de l’existence que Marielle Macé s’attache, pour la comprendre, la situer, en esquisser une histoire, en dire l’actualité.

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Fiche technique

Date de réalisation : 27 Novembre 2015

Durée du programme : 65 min

Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche

Auteur(s) : LAURICHESSE Jean-Yves, MACÉ Marielle

Producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail

Réalisateur(s) : DELPECH Franck, BOUHARAOUA Samir

Langue : Français

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CONF / Les excès du genre : concept, image, nudité / Geneviève Fraisse

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Résumé

Geneviève Fraisse, philosophe, directrice de recherche émérite au CNRS, a publié de nombreux ouvrages relatifs à la généalogie de la pensée féministe ainsi qu’à la controverse sexe/genre d’un point de vue épistémologique et politique.

Avec « Les Excès du genre » (éd. Lignes, 2014), Geneviève Fraisse offre une perspective sur la polémique sexe/genre, la critique des stéréotypes et l’usage de la nudité en politique. Avec l’œil critique d’une chercheuse, elle privilégie résolument la généalogie de l’émancipation et l’examen de la tradition philosophique, plutôt que la discussion sur les catégories et les identités. Le concept de « genre », ni simple outil, ni théorie radicale, est un pari philosophique. Philosophie pour distinguer clairement ce qui relève d’un objet de pensée, d’un concept ou d’une théorie.

Et pour toutes disciplines, car l’enjeu est alors de comprendre ses usages : comme un neutre, le genre, comme un pluriel, les genres et, avec ou sans le mot « sexe » ? Aussi, ne l’oublions pas, ce mot est en excès, car ce qu’il traite déborde l’ordre établi.

Conférence organisée par le réseau de master ARPEGE, Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail, le 4 novembre 2015.

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Fiche technique

Date de réalisation : 4 Novembre 2015
Durée du programme : 67 min
Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche
Auteur(s) : FRAISSE Geneviève
producteur : Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail
Réalisateur(s) : MICHAUD Nathalie
Editeur : SCPAM / Université Toulouse – Jean Jaurès – campus Mirail
Langue : Français
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