A L’initiative de Luis González (Framespa) Le CRL présente une exposition itinérante qui prendra la direction du CADIST le 1er décembre.
Quelques textes hispaniques du Moyen-Âge et du Siècle d’or subtilement sélectionnés et mis en scène…
« Parmi les grands thèmes de la littérature celui qui a certainement fait couler le plus d’encre est celui qui concerne les relations humaines dans toutes ses déclinaisons (et inclinaisons), appelons les ‘amour, sexe, érotisme…’. La littérature hispanique, comme beaucoup d’autres, est riche en histoires où l’érotisme trouve une place de choix. Cette petite exposition est née d’une conversation portant sur la présence de la musique dans des textes anciens qui parlaient de sexe dans ses diverses manifestations. On y trouve quelques textes incontournables: là théorie de l’amour courtois telle qu’elle est (mal)employée dans La Celestine, les deux approches des amants Melibée et Calixte, adeptes tous les deux de la chanson d’amour; la férocité charnelle de la ‘Serrana de la Vera‘, amateur de musique de chambre ; l’ambigüité que l’on trouve dans le romance ‘Don Bueso y su hermana’, où l’érotisme lyrique laisse place à un soupçon d’inceste, Lope de Vega et son Acero de Madrid, pièce de théâtre, comedia de mauvaises habitudes, où dans la légèreté de la versification Inés rend compte de sa lourde grossesse, fruit de ses amours avec Lisardo. Enfin, thème tabou aujourd’hui, la zoophilie se laisse sous-entendre dans une prose à peine elliptique qui décrit les malheurs d’un singe un peu trop curieux ».
Dans le cadre de l’exposition, des étudiants de la licence d’Espagnol ont lu en compagnie de leurs enseignants, Amaïa Arizaleta et Luis Gonzalez, accompagnés de la voix et du geste, à la guitare par Sarah Galabert …
Ma ! Quel moment! Amaïa, Sarah, Luis et de sympathiques étudiants (dont hélas j’ai oublié les prénoms – mais j’espère que le Blangues nous les rappellera) nous ont fait le merveilleux cadeau du rire, comme un tour de force, une mise en appétit pour découvrir une littérature qui ne prendra jamais la poussière… Merci, merci car j’en rougis encore (de plaisir!)