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Si vous vous apprêtez à suivre la journée Women’s Diary-writing, vendredi 24 mai…

… vous pouvez aussi rendre une petite visite au CRL

Jeudis du Genre

 

Cette journée organisée à l’UTM par le groupe de recherche Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) dans le cadre des jeudis du genre, animés par Elizabeth de Cacqueray et Karen Meschia, est consacrée aux journaux féminins. Karen Meschia - Elisabeth de Cacqueray - les jeudis du genreUne journée d’autant plus ouverte à tous que toutes les interventions en anglais seront en traduction simultanée.

Dorothy Sheridan, archiviste du programme Mass-Observation pendant plus de vingt ans, sera une des invitées de cette journée. Conçu par ses trois fondateurs comme « an anthropology of ourselves » M-O, créé en 1937, a lancé une ambitieuse collecte de données sur la vie quotidienne des Britanniques employant une diversité d’outils, parmi lesquels les “personal diaries”. Dès 1937, plus de 500 participants bénévoles tenaient le journal de leur vie quotidienne pour M-O ; plus de la moitié d’entre eux étaient des femmes, dont certaines ont continué d’écrire jusque dans les années cinquante. Il en résulte de vastes archives, encore incomplètement exploitées et c’est notamment dans le domaine des récits autobiographiques féminins que celles-ci se sont révélées très riches, donnant lieu à de nombreux travaux et publications, mais aussi alimentant le débat méthodologique sur le genre.

Karen Meschia

 

 

 

A la BANG  avait été créé par Elizabeth de Cacqueray et Fionnuala Bhrethnach, alors responsable de cette bibliothèque, un sous fonds spécifique « autobiographies, journaux intimes ». Un sous fonds que l’on peut retrouver aujourd’hui au CRL. Nella last’s war, par exemple, écrit jour après jour durant la guerre de 1939-1945 est à votre disposition dans les rayonnages…

Karen Meschia - Elisabeth de Cacqueray

 

En paroles et en musique…

Quelques semaines après l’inauguration très officielle de la deuxième tranche du bâtiment de l’UFR de langues, le Centre de ressources des langues (CRL) a enfin eu droit à une inauguration pour lui tout seul, en paroles et en musique…

Alain Cozic Mélisande Ferry

Pour la parole, on peut faire confiance à Alain Cozic, Directeur de l’UFR Langues, Lettres et Civilisations Etrangères. Il a rappelé que le Centre de ressources était un lieu nouveau pour l’UFR, véritable centre pédagogique du bâtiment, et qu’il était aussi une structure inédite pour l’Université, une structure qui pourra servir d’appui, si ce n’est de modèle, pour les Centres de ressources à venir sur le campus. S’il a participé à plus de 50 réunions,  » sur tous les dossiers, pour tout régler jusque dans les moindres détails », le résultat est là.

Il n’a pas été avare de remerciements :  pour Michèle Gasc à laquelle a succédé Françoise Lorand comme chef de mission. Celle-ci, son tour venu, a pris la parole pour faire part de sa profonde satisfaction au moment où la lettre de voiture a été signée, marquant ainsi la fin heureuse de sa mission au Centre de ressources des langues.

Des remerciements pour Mélisande Ferry, Responsable du Centre de ressources qui a su « dès le départ, avec toutes les compétences qui sont les siennes, mettre tout le monde autour d’une table ».Mélisande Ferry Alain Cozic

Et des remerciements encore, de Mélisande Ferry cette fois, pour cette équipe d’une petite quinzaine de personnes, aidée de moniteurs-étudiants, qui fait fonctionner le Centre de ressources au quotidien.

De nombreuses paroles donc, y compris chantées : la chorale des personnels de l’Université, emmenée par Xaxier Pacqueteau a donné de la voix et des langues : hébreu, russe, finnois et même anglais  au programme. Si vous avez aimé, vous pouvez même participer.

Xavier Pacqueteau chorale UTM

Xavier Pacqueteau chorale UTM

 

Xavier Pacqueteau chorale UTM

 

Et si toutes les personnes présentes étaient conviées, il en est, imperturbables, qui ne sont pas laissés déconcentrer par l’agitation ambiante…

Centre de ressources des langues UTM

 

Seul vestige des ces agapes, une exposition de calligraphie sur « Le printemps arabe » proposée par Saïd Benjelloun, visible jusqu’au 16 février au Centre des langues.

Saïd Benjelloun

Température oscillant entre 18° et 20°, degré d’hygrométrie de 50% : tout est sous contrôle

 

 

Ce sont les conditions idéales de conservation des documents anciens à la réserve de la BUC. C’est dans cette réserve sous contrôle que sont maintenant entreposés  les ouvrages considérés comme « anciens », (édités avant 1850) ou « précieux ».

 

 

Au moment du tri des collections des bibliothèques de langue préalable à la création du Centre des langues, le SCD a sollicité Marielle Mouranche, Responsable, au SICD (Service Interétablissement de Coopération Documentaire) , du Service du Livre Ancien

Celle-ci a repéré quelque 500 ouvrages « anciens » qui sont maintenant dans les rayonnages de la réserve, la plupart sont catalogués, consultables sur demande au 1er étage. Certains ont été numérisés, et sont également disponibles en quelques clics sur la plateforme Tolosana. C’est le cas de El traydor tiñitas, une tragédie en un acte du XVIIIème siècle provenant du fonds Mérimée (250 volumes), à l’origine de la création de la bibliothèque hispanique.

 

Les bibliothèques universitaires travaillent au quotidien en réseau, proposant de nombreuses ressources et services en ligne. Ce même réseau est donc également au cœur des activités de  conservation et de valorisation des fonds anciens.

 


 

Le Centre de ressources des langues va passer l’hiver


blangues a été pris dans le tournis de l’ouverture du Centre de ressources et vous a un peu délaissés. Mais si vous ne le savez pas encore, depuis la rentrée universitaire, de 8h30 à 19h et du lundi au vendredi, ça tourne…

 

 

ça tourne, et les usagers du Centre peuvent en témoigner. Voici quelques paroles prises au hasard.

 

Déjà titulaire d’un M2, Étienne prépare l’agrégation d’allemand. Depuis le L3 il avait pris ses quartiers à  la Bibliothèque de langues étrangères qui était petit à petit devenue, pour lui, malgré les efforts du personnel, de moins en moins accueillante, parce que de plus en plus vétuste. « Ici j’ai trouvé une bibliothèque vivante, lumineuse, vraiment très agréable. Une bibliothèque où en plus, on peut manger des papillotes… » Quelques bémols :  » les DVD ne sont pas empruntables au Centre de ressources comme à la BUC » (on a pu le rassurer : ils sont en cours de catalogage et le seront bientôt), on ne peut pas encore faire de photocopies et il manque des ouvrages de référence en allemand, notamment des grammaires ». C’est noté…

 

Sophie, Cléo, Nathie et Morgane en L2 de Sciences du langage préparent un exposé, sur l’aphasie, dans une des deux salles de travail en groupe du Centre de ressources. Elles fréquentent le Centre depuis son ouverture : « nos cours sont dans le bâtiment et puis ici c’est beau et bien fait, calme et espacé« . L’année dernière elles allaient exclusivement à la bibliothèque centrale. Un regret, la wifi ne fonctionne pas dans les salles de travail en groupe. Mais une borne va très prochainement être installée.

 

Cybèle est étudiante en L1 LEA anglais-espagnol. Le Centre de ressources est « un de mes endroits préférés à la Fac« . Elle apprécie notamment le fait qu’on puisse non seulement regarder des vidéos sur internet mais les écouter, avec des casques. C’est au CRL qu’elle a rencontré Andrès, doctorant espagnol en visite de trois mois à Toulouse au laboratoire Géode avec qui elle était justement en train de s’entraîner à l’oral avant d’être interrompue pour une interview.  

 

Céleste est inscrite en L3 d’archéologie. Elle est venue au Centre de ressources « par hasard« , attirée par un ouvrage trouvé sur le catalogue Archipel, et ce fût « une super bonne surprise de trouver ce lieu vraiment agréable. J’ai été happée… Et puis c’est ouvert jusqu’à 19h, on peut venir après les cours« .

 

Nicoleta et Laura sont en L2 de LEA (anglais-portugais et anglais-japonais). Elles fréquentent le Centre de ressources « depuis l’ouverture« . l’année dernière elles naviguaient entre la BUC et la BANG pour l’une, entre la BUC et la BLE pour l’autre, et cette année « ce qui est vraiment bien, c’est que tout soit rapproché » et qui plus est dans un lieu semble-t-il agréable : « ici c’est convivial, ce n’est pas lugubre comme à la BUC, ça fait moins église. On peut travailler à deux ou trois sans gêner les autres« . Un CRL qui n’est pas pour autant exempt de tout reproche :

« il faut former plus les gens à l’accueil. Au début d’année surtout, on ne trouvait pas les livres, et ils ne savaient pas nous renseigner…  »

 

Ces impressions sur le vif ne sont bien sûr que partiellement représentatives des opinions qui s’expriment sur le Centre de ressources. Nous en prenons note, pour nous améliorer.

Tous les usagers n’ont pas été dérangés dans leurs occupations pour donner leur avis. Si vous avez des remarques, des suggestions, des réclamations, n’hésitez pas à remplir au bureau de renseignements le cahier prévu à cet effet, à nous en faire part de vive voix ou à laisser un commentaire, anonyme ou non, sur ce blog.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’ici là, le Centre de ressources va franchir tous les caps, résister à la fin du monde, à Noël et au Nouvel an, et vous donne rendez-vous l’année prochaine…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

… tout comme Josep, étudiant ERASMUS de Valencia, qui n’est pas en reste pour souhaiter à tous un « Bon Nadal ! »

Après l’ouverture, l’inauguration…

 

Mardi 16 octobre, c’était jour d’inauguration officielle pour la deuxième tranche du bâtiment 31, bâtiment de l’UFR de langues. A 16h, la plaque officielle était drapée, prête à être découverte une demie heure plus tard par Martin Malvy, Président de la Région Midi-Pyrénées, accompagné de Olivier Dugrip, Recteur de Toulouse, de Jean-Luc Moudenc, ancien Maire de cette même ville, et bien sûr, de Jean-Michel Minovez, Président de l’Université Toulouse 2 – Le Mirail.

 

 

 

 

 

Des étudiants on ne peut plus souriants on souhaité aux visiteurs, dans quelques unes des langues enseignées à l’Université, la « bienvenue au Mirail« ; le ruban a été découpé, le bâtiment arpenté,  et tous se sont retrouvés au Centre de ressources des langues où les discours se sont succédés.

 

 

 

Particularité de cette visite, la deuxième tranche du bâtiment étant en fonction depuis la rentrée universitaire, c’est donc une UFR de langues en action qui a été inaugurée. Les usagers du Centre de ressources interrogés ont assuré ne pas avoir été dérangés par les déambulations de la petite troupe, et encore moins par les poèmes en italien, catalan et espagnol qui ont ponctué le parcours.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’estrade montée à côté de la banque d’accueil et de prêt, tenue par des moniteurs étudiants imperturbables malgré l’effervescence alentour, a permis aux personnalités d’officialiser avec des mots cette inauguration. Des mots simultanément traduits en langue des signes.

Jean-Michel Minovez s’est félicité de  l’étape supplémentaire vers la reconstruction de l’Université que marque l’inauguration de ce « magnifique bâtiment« . Il n’a pas manqué non plus de souligner la réussite de nombreux étudiants de l’UFR de langues, chaque année, aux concours du CAPES et de l’Agrégation. Martin Malvy, au nom du Conseil Régional, a lui répondu à ceux qui accusent les collectivités locales de gabegie que « les soit disant milliards gaspillés par les collectivités locales sont là, dans ce magnifique bâtiment…« 

Laissons le mot de la fin à ce même Martin Malvy, cette fois moins prosaïque, qui a confié s’être remémoré, en déambulant dans les couloirs du bâtiment, cette phrase de Goethe :  « Qui ne connaît pas les langues étrangères ne connaît rien de sa propre langue « .

 

Paroles de…

… toutes premières visiteuses du Centre de ressources des langues

Tout est nouveau pour Shirley et Élodie, inscrites en 1ère année d’espagnol : le même jour, un premier cours à la fac et une première visite au Centre de ressources des langues (CRL). C’est une première également pour le CRL : le public a officiellement  franchi ses portes.

A peine arrivées, Élodie et Shirley ont repéré le catalogue Archipel, directement accessible sur les postes informatiques de l’entrée.

On est venues pour chercher des livres qu’on doit lire. On nous a montré le catalogue au parrainage

l’occasion de faire une première visite, à la recherche de El lapiz del carpintero de Manuel Rivas, qui va les plonger en pleine guerre civile espagnole. Une fois l’ouvrage repéré sur le catalogue, il s’agit de noter sa cote (863.64 ES RIV, c’est son « adresse » au sein du CRL) avant de se lancer à travers les rayonnages, pour explorer les collections, classées en dewey. On part des 000 (ouvrages généraux), pour arriver aux 900 (Géographie – Histoire). Pour la littérature, c’est 800. Et au sein de ces 800 les ouvrages sont regroupés par langue.

C’est bien ici, c’est grand. On pourra venir travailler ?

Opération rondement menée, succès total : en moins de deux minutes, l’ouvrage est entre de bonnes mains.

 

 

Après une petite exploration du rayon, retour à la banque d’accueil, pour un premier emprunt. Succès total…

 

 

Le CRL est maintenant ouvert, du lundi au vendredi de 8h30 à 19h :  espaces de travail, auto-apprentissage en langues, visionnage de films en groupe, télévisions étrangères, bibliothécaires attentionnés. Shirley et Élodie ont encore beaucoup à découvrir…

Bienvenue donc, et surtout, à bientôt…

Attention, déménagement en cours

Et voilà… Comme annoncé, les bibliothèques de l’UFR de langues n’ont pas ouvert en septembre. Mais pour la bonne cause, elles  déménagent. Leurs collections prennents le chemin du Centre de ressources des Langues. Bibliothèque par bibliothèque, d’une salle de lecture à l’autre, d’un magasin à l’autre, livres et revues ont pris pour une petite part le chemin de la BUC (où ils ont été fort bien accueillis), et pour la plus grande part celui du bâtiment de l’UFR de langues pour former, avec ce qui fut l’Espace Multimédia d’auto-apprentissage en langues, le Centre de ressources des Langues, Lettres et Civilisations Étrangères.

 

D’un côté les bibliothèques se vident, méthodiquement, suivant un ordre mûrement réfléchi.

De l’autre côté de la passerelle,

le Centre de ressources commence à prendre forme

 

 

Moniteurs-étudiants aidant, le reclassement a commencé.

A suivre, le déménagement des bibliothécaires, et surtout, pour la rentrée universitaire, l’ouverture du Centre de ressources au public.

 

 

A noter : le Pôle d’auto-apprentissage accueille d’ores et déjà les étudiants désirant passer le test ELAO.

Bibliothèques de langues, dernière…

Voilà, la cloche a sonné …

 

L’une après l’autre les trois principales bibliothèques de l’UFR de langues ont fêté la fermeture.

La BANG a ouvert le bal, emmenée par Fionnuala Bhreathnach, responsable de la bibliothèque depuis 1983, à qui on laisse le dernier mot : « Lors de cette belle fête nous avons pu entendre des lectures en plusieurs langues, bien sûr en anglais et en français mais c’est une première pour moi d’entendre Shakespeare en hongrois ou Robbie Burns en russe. J’espère qu’au Centre de Ressources nous allons participer à beaucoup d’autres fêtes où j’aurai la possibilité de découvrir d’autres langues. »

Lectures et canapés au programme, donc, devant un public des plus intéressés.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas en reste et quelques jours plus tard, la bibliothèque hispanique a donné sa dernière fête, après plus de 60 années d’existence, entre le patio et la salle de lecture. Et comme le dit Christiane Cannac avec une pointe d’émotion, au moment de passer la main après avoir été en charge de la bibliothèque depuis près de 10 ans  « ce fût une très belle journée. Après un hommage appuyé à son passé méritant de bibliothèque de proximité, toute l’équipe se dit résolument engagée dans le futur centre de Ressources. J’espère que la langue et la culture espagnoles s’y maintiendront en bonne place et y trouveront de magnifiques projets attractifs pour les générations à venir »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et c’est la bibliothèque des langues étrangères qui a fermé le bal, dans une ambiance plus intimiste mais nettement plus gastronomique. C’est à Elisabeth Gary qu’on laissera le dernier mot, retraçant l’histoire de la BLE : « 14 ans après un premier regroupement de fonds documentaires,la BLE s’apprête donc à rejoindre les fonds d’anglais, de sciences du langage, d’espagnol de japonais et de chinois au Centre de Ressources des Langues. A l’origine constituée des fonds d’allemand, de portugais, d’italien, de roumain, de russe, de polonais et de croate, la BLE s’est enrichie au fil des ans. le nombre de bibliothécaires a doublé, passant de 3 à 6 et les fonds d’arabe, de suédois, de néerlandais et d’hébreu sont venus accroître les collections. Après deux années de préparation intense et parfois complexe, tous les fonds de la BLE sont fins prêts à prendre toute leur place au Centre des Langues. Rendez-vous en septembre pour découvrir cette toute nouvelle configuration ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout ce monde se retrouvera donc au Centre des langues, à l’automne, pour mettre les petits plats dans les grands.