Quelles sont les trois grandes étapes de recueil de la parole des habitants ?
Un questionnaire auprès de plus de 600 habitants et habitantes de la vallée de l’Orbiel, afin de recueillir la parole du plus grand nombre. (En savoir plus ⇩)
De février à mai 2021 a eu lieu la première phase d’enquête quantitative (4000 courriers envoyés). Entre juillet et septembre 2021 s’est déroulée une phase d’enquête par questionnaire en face à face. Enfin, de septembre à décembre 2021 a eu lieu une dernière phase de recueil des questionnaires (4000 nouveaux courriers envoyés). Au terme de ces différentes phases, ce sont 604 questionnaires exploitables pour l’étude qui ont pu être recueillis (Zoom sur l’enquête par questionnaires).
Des entretiens individuels auprès d’une cinquantaine d’habitant·es de la vallée, pour mieux saisir comment la question des pollutions environnementales et des enjeux sanitaires liés à ces pollutions s’insère dans leur parcours de vie. (En savoir plus ⇩)
De juin à octobre 2021 a eu lieu le recueil des données qualitatives par entretiens semi-directifs auprès des habitant.es de la vallée de l’Orbiel. Ce sont ainsi 55 entretiens qui ont été réalisés. L’ensemble de ces entretiens, enregistrés et d’une durée allant d’1h30 à 3h30, constituent un volume de données discursives avoisinant les 1600 pages dactylographiées une fois retranscrits (Zoom sur l’enquête par entretiens).
Une expérimentation de sciences citoyennes avec des jardiniers « amateurs » de la vallée de l’Orbiel (l’« Etude avec les jardiniers de Conques-sur-Orbiel du transfert sol-plante des polluants inorganiques. Contexte de pollution historique : ancien bassin minier de la vallée de l’Orbiel (Aude) »). (En savoir plus ⇩)
Entre novembre 2021 et mars 2023, des jardiniers « amateurs » de la vallée de l’Orbiel participent au projet « moutarde ». Ce projet vise à ce que ces jardiniers, volontaires pour participer à l’étude, expérimentent la culture de la moutarde sur leurs parcelles en vue d’analyser le transfert des polluants vers la plante et de favoriser les échanges collectifs autour des pollutions et de leur impact sanitaire. Cette expérimentation s’accompagne de rencontres entre l’équipe de recherche et les jardiniers insérés dans le réseau associatif de la vallée, sous forme de focus groupes et de réunion-observation (Zoom sur l’expérimentation « moutarde »).
Le libre accès au protocole de recherche, une démarche habituelle ?
Nous avons souhaité, dans un objectif de libre accès de la recherche scientifique, diffuser le protocole de l’étude PRIOR. Cette initiative est rare dans le domaine de la recherche. Elle visait à rendre la démarche de la recherche accessible au plus grand nombre (personnes intéressées, habitants de la vallée de l’Orbiel, etc.). Le protocole de recherche est évolutif, il donne à voir, à un moment donné, un état de la démarche. Démarche qui peut évoluer au regard du contexte de la recherche et de sa mise en œuvre. La démarche exposée dans le protocole renvoie donc à des questionnements et hypothèses de travail qui n’engagent en rien l’analyse et ses résultats. Les modalités d’enquête ont ainsi été adaptées et affinées au cours de l’étude.
Protocole scientifique de l’étude PRIOR (à télécharger)
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