Qui sommes nous ?

PRIOR est une étude menée par des scientifiques de l’Université Toulouse – Jean Jaurès et du CNRS.

Le rapport est accessible en ligne sur le site du programme PRIOR à partir du menu « Rapport de recherche PRIOR ».

Pour citer le rapport de recherche PRIOR ou des « contenus du rapport »

Busca D., Chauveau L., Bontemps M., Meidani A., Dumat C., 2023, Habiter (avec) la pollution. Pratiques et perceptions des risques par les habitants riverains de la vallée de l’Orbiel (11), rapport de recherche, MSHS de Toulouse (UAR3414), CERTOP (UMR5044), Université Toulouse – Jean Jaurès (UT2J), Santé publique France, juillet, Toulouse.

Didier BUSCA est sociologue de l’environnement, enseignant chercheur à l’Université de Toulouse – Jean Jaurès (UT2J), à la MSHS T (USR3414 du CNRS) et au CERTOP (UMR5044 du CNRS). Il coordonne le programme PRIOR pour le CNRS. Spécialisé sur la question de la pollution des ressources naturelles, il a mené des recherches sur l’analyse des politiques publiques environnementales dans le domaine, notamment, de la réduction des pollutions agricoles des sols et de l’eau. Plus généralement, il s’intéresse à la question des pollutions diffuses, aux dynamiques de fabrique sociale des risques, à la capacité des populations face à la pollution à qualifier les problèmes environnementaux ou de santé, et à la capacité des pouvoirs publics et des acteurs professionnels à les prendre en charge. Il crée en 2012 et pilote jusqu’en 2019 le Master « Politique environnementale et pratiques sociales » (PEPS) à l’UT2J. Il participe au programme ANR « L’effort environnemental comme inégalité : justice et iniquité au nom de l’environnement. Pour une analyse comparative des politiques de la biodiversité et de l’eau en France métropolitaine et outre-mer » (EFFIJIE, ANR-13-SENV-0001, CERTOP, 2014-2019). Il publie récemment un ouvrage collectif (2019), avec Nathalie Lewis (UQAR, Rimouski, Québec), sur le Gouvernement des ressources naturelles aux presses de l’Université Laval (Québec, Canada) et aux Éditions Hermann (Paris, France).

Lila CHAUVEAU est doctorante en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Toulouse – Paul Sabatier, au CERTOP (UMR 5044 du CNRS) sous la direction de Marie Gabrielle Suraud et Didier Busca. Elle est diplômée du Master « Politique Environnementale et Pratiques Sociales » (PEPS) de l’Université Toulouse – Jean Jaurès. Lors de son stage de fin d’étude, elle a travaillé sur la mise en place, à l’échelle de fermes québécoises, de dispositifs de production permettant de réduire l’impact des activités agricoles sur les milieux et la santé (sous la direction de Didier Busca à l’UT2J, Geneviève Brisson et Nathalie Lewis à l’Université du Québec à Rimouski). Dans le cadre de la thèse, elle travaille sur « la construction d’un problème public en santé-environnement sur les territoires d’après-mine ». Elle s’intéresse en particulier aux dynamiques de construction des risques et des problèmes publics face aux pollutions chroniques aux métaux lourds. La vallée de l’Orbiel est un de ses terrains d’étude : c’est à ce titre qu’elle collabore avec l’équipe des chercheurs du programme PRIOR. 

Martin BONTEMPS est sociologue et ingénieur d’études à la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de Toulouse (MSHS-T USR3414 du CNRS) à temps plein sur l’étude PRIOR. Diplômé d’un master en sociologie de l’environnement (Master PEPS, Université de Toulouse – Jean Jaurès), ses recherches de fin d’études ont porté sur le processus citoyen d’alerte qui entoure l’imprégnation de la population à un produit chimique agricole : le glyphosate. Au cours de ses travaux, il a pu s’intéresser au regard porté par les individus sur les liens santé et environnement, à la construction sociale d’une expertise citoyenne alternative à l’expertise officielle et à la fabrique des problèmes publics que leur confrontation produit.

Anastasia MEIDANI est enseignante chercheure en sociologie à l’Université Toulouse-Jean Jaurès (UT2J), au LISST Cers (UMR 5193 CNRS) et chercheure associée à l’UMR 1027 Épidémiologie et analyses en santé publique : Risques, maladies chroniques et handicaps (INSERM, Université Toulouse III Paul Sabatier). Ses recherches portent sur la maladie chronique, les conduites à risques et les inégalités sociales de santé. Elle dirige des recherches, européennes et nationales – pour la plupart interdisciplinaires et en partenariat avec le monde associatif et celui de la santé – sur la thématique du cancer, du vieillissement, du genre et plus récemment du handicap (IRESP 2019-2021, FIRAH). Parmi ses nombreuses publications, elle dirige l’ouvrage Masculinités et Féminités face aux Cancers. Expériences cancéreuses et interactions soignantes (Éditions Érès, 2020) et Vivre la mort avec J-Y. Bousigue (PUM, 2020). Avec A. Alessandrin, elle publie « Quand le cancer rencontre le genre » (Revue française de sociologie, 2019) et « Cancer, territoires et discrimination : des zones rurales aux quartiers prioritaires de la ville » (Santé Publique, 2019). Dans le domaine de la formation, elle dirige depuis 2017 le Master AGÂPÉS – Métiers de la Relation & Développement Social, ouvert à la formation continue de l’UT2J.

Camille DUMAT est professeure et chercheuse à l’Université de Toulouse, INP-ENSAT, laboratoire CERTOP axe Transition écologique, et chercheuse associée au laboratoire DYNAFOR, Écologie des paysages (UMR 1201 INRAE-INP). Elle développe, sous l’angle de la durabilité, des recherches interdisciplinaires (agronomie, environnement-santé, sciences humaines et sociales) visant la gestion des écosystèmes anthropisés : sites agricoles, industriels ou miniers. Elle a initié des recherches originales sur la qualité des sols et les productions végétales, la gestion des risques et les agricultures urbaines. Présidente du Réseau-Agriville (https://reseau-agriville.com/), elle promeut l’intelligence collective à travers des projets participatifs de recherche et d’innovation pédagogique. Elle est membre de l’Association Française d’Agronomie (https://agronomie.asso.fr/). Ses publications sont accessibles via le lien suivant : https://scholar.google.fr/citations?hl=fr&user=Klsn7dQAAAAJ&view_op=list_works&sortby=pubdate

Violène SIBERTIN-BLANC est docteure en Sciences de l’Information et de la Communication et ingénieure de recherche à la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de Toulouse (MSHS-T UAR3414 du CNRS). Lors de sa thèse réalisée à l’Université Toulouse – Paul Sabatier, elle a travaillé sur les tensions sociales attachées au développement de la méthanisation agricole en France, interrogeant la participation des conflits déployés autour d’infrastructures de production d’énergie renouvelable à un processus de démocratisation de la transition écologique. Écartant le postulat de la valeur environnementale intrinsèque de l’activité, elle s’est notamment intéressée à l’articulation entre les processus de constitution de la méthanisation agricole en tant qu’outil de la transition écologique et la dynamique d’enquête du public sur l’activité.

Jean-François BARTHE (jusqu’à mi-mai 2021) est un sociologue indépendant spécialisé sur les questions de santé et de maladies. En tant que Maître de Conférences associé à l’Université de Toulouse – Jean Jaurès (UT2J), il enseigne dans le cadre du Master PEPS, ou il a développé un cours original consacré aux inégalités de santé environnementale et à la relation santé-environnement. En tant que chercheur, il est associé au LISST-CERS (UMR 5193 du CNRS). En 2013, il co-fonde Scool, une Coopérative en Sciences Humaines et Sociales. Il travaille depuis de nombreuses années sur les questions de vieillissement en milieu rural ou urbain. Ses travaux dans le domaine de la santé l’ont amené à participer et/ou à piloter la partie sociologique de plusieurs projets européens portant, par exemple, sur le don de moelle osseuse ou sur l’alimentation en produits froids et frais en Europe de l’Ouest. Plus récemment il s’est intéressé à la question de l’accès aux ressources mobilisées par les patient.e.s atteint.e.s de cancers par l’intermédiaire de leurs relations personnelles.

Emilia LARA (jusqu’à mi-mai 2021) est anthropologue et sociologue de l’environnement. Elle obtient une licence en Anthropologie à l’Université Autonome de Querétaro au Mexique. Diplômée à l’issue de sa recherche de fin d’étude sur la gestion de l’eau dans des zones arides du Mexique, elle participe en tant qu’auxiliaire de recherche au projet universitaire « Système productif soutenable pour une sécurité alimentaire de la population rurale ». En France, elle poursuit une formation professionnelle en intégrant le Master « Politique Environnementale et Pratiques Sociales » (PEPS) à l’Université Toulouse – Jean Jaurès. Son étude de fin de cursus l’amène à participer au projet ADNPYR POCTEFA au sein de la Ligue de protection des oiseaux (LPO). Dans le cadre de ce travail, elle effectue une recherche sociologique portant sur la perception du patrimoine naturel des villes et villages pyrénéens, notamment dans les Pyrénées Orientales et en Catalogne.  Actuellement, elle participe au projet PRIOR en tant que chargée d’enquête quantitative. 

Corinne SAINT-MARTIN (jusqu’à décembre 2021) est sociologue du travail, enseignante chercheure à l’Université Toulouse-Jean Jaurès (UT2J) et au CERTOP (UMR5044 du CNRS), au sein de l’équipe pluridisciplinaire de l’axe INTRA « Intelligence du travail ». Ses activités de recherche portent sur la précarisation sociale en général, sur l’impact de la précarisation sur l’activité professionnelle et sur le travail relationnel, en particulier. Elle a notamment conduit une recherche dans un cadre inédit d’urgence sociale constitué par l’événement de la catastrophe industrielle de l’usine AZF (GIP mission de recherche droit et justice, 2005). La recherche a donné lieu à la publication d’un ouvrage aux éditions ERES (2009). Mobilisant une approche compréhensive des pratiques sociales, et les techniques de l’entretien et du récit de vie, elle porte une attention particulière aux mobilisations émergentes des acteurs sur le terrain, à la gestion institutionnelle des crises et à la créativité sociale que les situations de catastrophe peuvent produire . En matière de responsabilité pédagogique, elle a longtemps exercé son activité au sein du secteur « travail social » de la formation continue de l’université (1998-2019), et depuis 2012 dans l’équipe du Master « Politique environnementale et pratiques sociales » (PEPS) à l’UT2J, formation dont elle assure depuis peu la co-responsabilité (avec G. Carrère).