Licence

1.Synthèse des enseignements

Licence 1

  • Morpho-syntaxe du français: la phrase simple (ou Grammaire française: de la langue au discours)
  • Introduction à la linguistique (ou Initiation à la linguistique – Propriétés des langues – Introduction aux Sciences du langage)
  • Méthodes en linguistique (phonétique, morphologie, syntaxe)
  • Phonétique et phonologie du français
  • Pratique écrite – Déjouer les pièges de la langue française (ou Maîtriser l’écrit et l’oral)
  • Conception de quiz

Licence 2

  • Syntaxe & sémantique du français contemporain (la phrase complexe)
  • Outils linguistiques pour la stylistique (outils pour l’étude de textes littéraires)
  • Analyse syntaxique (traditionnelle, distributionnelle, générativiste)
  • Syntaxe du français (la complémentation verbale)
  • Morphologie (variation des unités lexicales)
  • Lexicographie (dictionnaires et enseignement – lexique et dictionnaire)

Licence 3

  • Pratique des corpus (linguistique & littérature)
  • Syntaxe du français (syntaxe & sémantique du syntagme verbal)
  • Texte et image (Licence Lettres et Arts)
  • Accompagnement Projet (stage)
  • Syntaxe de la phrase complexe (Dép. Sciences du langage)

2.Descriptif des enseignements

  • L1 – Morpho-syntaxe du français: la phrase simple (ou Grammaire française: de la langue au discours)
    On garde souvent des études primaires et secondaires un mauvais souvenirs de la grammaire. Trop longtemps la « grammaire » a été déconsidérée par les étudiants. Lorsqu’on les questionne sur ce qu’est la grammaire, bon nombre répond: la grammaire, c’est l’angoisse de mon enfance! Ce cours de « morpho-syntaxe » a donc pour objectif de leur faire « aimer la grammaire », de leur faire découvrir ce que l’on entend par « grammaire du français », en utilisant d’autres techniques que celles abordées en école primaire ou au collège (c.-à-d. celles de la grammaire traditionnelle). Il s’agit donc d’inciter les étudiants à voir leur langue autrement (la norme et les usages), d’accroître leurs connaissances sur/de la langue et de les amener ainsi à la maîtriser. Par cet apprentissage, ils seront en possession d’une « boîte à outils » qui leur permettra d’en déjouer bien des pièges (notamment lors des épreuves de grammaire aux concours) mais surtout d’exploiter leurs connaissances de la langue dans leur analyse des textes littéraires. Après avoir défini et présenté la grammaire, l’observation se limite à l’étude de la phrase simple. Qu’est-ce qu’une phrase (définition, constituants, classes de mot…)? Quelles sont ses formes? Comment reconnaître, identifier, distinguer, manipuler (aux moyens d’un certain nombre de tests) l’ensemble de ses constituants? Il s’agit de donner aux étudiants tous les outils leur permettant une définition approfondie des « classes de lexèmes » (déterminant, nom, adjectif, pronom, verbe, préposition, adverbe, conjonction) et des « groupes de lexèmes » (groupe nominal, groupe verbal, groupe prépositionnel…). Une fois ces bases établies, la question de leurs fonctions peut être abordée (sujet, prédicat, épithète, attribut, COD, COI, complément essentiel…). Les étudiants découvriront ce que l’on entend par « grammaire syntagmatique », c.-à-d. qui rend compte de la structure de la phrase (analyse en constituants immédiats, règles de réécriture, représentations arborescentes) et qui ne se limite pas à la vision « aplatie » de la grammaire traditionnelle. L’objectif étant l’acquisition du raisonnement linguistique. L’observation des faits de langue est effectuée sur le relevé et l’analyse d’occurrences issues de textes littéraires modernes.
  • L1 – Introduction à la linguistique (ou Initiation à la linguistique – Propriétés des langues – Introduction aux Sciences du langage)
    [UPX] TD où l’on prend le temps de discuter, de s’approprier les notions vues en CM en privilégiant leur acquisition par un travail de lecture, de synthèse et de commentaire critique de textes. L’étude de textes linguistiques permet d’illustrer un ensemble de notions mais aussi de se rendre compte de l’existence de théories linguistiques.
    [UTM] Cet enseignement a pour objectif de poser les fondations utiles à l’étude de la langue tout au long du parcours d’études de l’étudiant.
    Ce cours a été élaboré pour répondre à une question essentielle: Qu’est-ce que la linguistique? et permettait de découvrir la linguistique en tant que science (son objet d’étude, son objectif, sa méthode scientifique), à travers différentes notions (langage, langues, diversité des langues (typologie, famille de langue, système d’écriture…), langue/parole, entre autres) et par des questionnements: une langue, comment s’est fait? à quoi ça sert? Nous présentions les sous-disciplines des Sciences du langage (phonétique, phonologie, morphologie, syntaxe, lexique…) au regard de l’étude l’étude de faits de langue et permettions à l’étudiant de découvrir quelles sont les propriétés des langues. Ces notions sont illustrées et commentées par la lecture de textes (C.Hagège, J.-L.Calvet, F. de Saussure, J.Lyons, A.Culioli, J.-C.Milner, J.Gardes-Tamine, A.Martinet, R.Jakobson, E.Benveniste, entre autres) mais aussi par des exercices pratiques qui permettaient, d’une part, de mieux appréhender outils et méthodes (API, analyse distributionnelle), d’autre part, de montrer et d’éclairer le travail de recherche du linguiste. [Ce cours n’existe malheureusement plus dans la maquette actuelle.]
  • L1 – Méthodes en linguistique (phonétique, morphologie, syntaxe)
    Cours pratique. Son objectif est de faire acquérir aux étudiants des techniques élémentaires (c.-à-d. les méthodes de traitement de la linguistique structurale) pour analyser, étudier, décrire et manipuler les diverses réalisations des unités minimales de la phonologie (technique de transcription, étude des relations contextuelles d’un phonème), de la morphologie (découpage en morphèmes, études des relations contextuelles d’un morphème, technique de description sémantique) et de la syntaxe (techniques d’identification des classes et groupes syntaxiques, étude des phénomènes d’accord, d’homonymie, de recatégorisation). L’objectif: donner aux étudiants, à travers des corpus variés, le goût de l’expérimentation, leur apprendre à ne pas se satisfaire de leurs intuitions, ni des remarques normatives traditionnelles (pourquoi les gens disent au coiffeur vs. chez le coiffeur?).
  • L1 – Phonétique et phonologie du français
    Ce cours est une initiation à la phonétique (par la description articulatoire des sons du français) et à la phonologie (par l’analyse du système phonologique du français). L’objectif est d’apprendre à décrire un son en termes de traits articulatoires, de transcrire phonétiquement un texte (API), de maîtriser le raisonnement phonologique de base (observation de la distribution des sons dans leur contexte d’apparition, opération de commutation, repérage des paires minimales).
  • L1 – Pratique écrite – Déjouer les pièges de la langue française (ou Maîtriser l’écrit et l’oral)
    Cours que nous avons initié, puis développé, dans la nouvelle maquette de l’offre de formation.
    Il s’agit de traduire les savoirs disciplinaires en compétences professionnelles. La maîtrise de la langue française est une compétence qui doit être valorisée au quotidien, et ce, tout au long de son parcours d’études ou de sa carrière professionnelle. Mais, pour cela, il faut savoir l’utiliser, la manipuler… Ce cours est donc centré sur la pratique de la langue française et revient sur les concepts de base de la grammaire. Il doit permettre à chaque étudiant de faire le point sur sa maîtrise de la langue française afin de disposer des clés pour remédier à bien des erreurs communément observées. À quelques exceptions près, il s’attache à travailler sur les difficultés pas ou mal gérées par les correcteurs orthographiques et veille à ce que les difficultés rencontrées puissent être expliquées, corrigées. Il ne s’agit pas d’une formation pour apprendre la langue (découverte du français), mais pour mieux/bien la maîtriser et en déjouer les pièges. La maîtrise de l’orthographe ne se réduit pas à des exercices de mémorisation. Elle suppose une connaissance des règles grammaticales (rappel des fondamentaux), une bonne capacité d’observation et d’analyse (réflexion sur la structure des mots) et une compétence lexicale (vocabulaire).
    Dans le cadre de ce cours, pour lequel les étudiants ont 50% d’heures de travail en autonomie, nous avons conçu des quiz afin qu’ils puissent s’entraîner et se tester sur les difficultés de la langue française. Les bases de questions, ainsi que les « feedback » qui leur sont associés, ont été élaborées notamment au regard des erreurs récurrentes observées dans les copies d’étudiants. Ces quiz sont accessibles en ligne (via l’ENT des étudiants) et peuvent donc être régulièrement enrichis. Nous avions déposé un projet de soutien (UOH) au développement de ces quiz qui auraient pu être exploités au service de la formation continue, mais surtout qui auraient pu prendre une autre dimension: les tests auraient pu concerner des questions plus générales de maîtrise de la langue française et d’histoire de la langue (de l’ancien français à nos jours) et de culture générale littéraire (qui manque aux étudiants de Lettres modernes). Malheureusement, faute de motivation de la communauté enseignante, ce projet n’a pas abouti alors que les étudiants, eux-mêmes, y voyaient un grand intérêt. L’Université s’est focalisée sur l’offre commerciale du « projet Voltaire ». Notre projet avait toutefois une toute autre ambition.

 

  • L2 – Syntaxe & sémantique du français contemporain (la phrase complexe)
    Ce cours porte sur l’étude de la phrase complexe. Après une remise en mémoire de la caractérisation de la phrase simple (méthode d’analyse, structure, constituants, hiérarchie des groupes), je propose une étude ciblée sur la caractérisation de la phrase (définition, constructions, types & formes de phrase). Puis, il s’agit d’observer comment l’on passe d’une « phrase simple » à une « phrase complexe » et de déterminer les propriétés à la fois générales et spécifiques des différentes constructions étudiées (coordination, juxtaposition, subordination, insertion, corrélation). Là où certains collègues se limitent à l’étude de la subordination, j’ai fait le choix d’élargir l’étude aux « phrases composées » et « phrases complexes », ainsi qu’aux « modalités » de la phrase; autant de notions bien utiles pour l’étude des textes littéraires et pour la préparation aux concours. Les notions sont abordées par l’analyse de Lettres de Mme de Sévigné.
  • L2 – Outils linguistiques pour la stylistique (outils pour l’étude de textes littéraires)
    Ce cours constitue une première approche des méthodes d’analyse linguistique de textes littéraires sur des sujets particulièrement propices à un réinvestissement en stylistique. Après avoir présenté la stylistique et le style (au sens général), nous limitons l’approche de la stylistique à l’observation réfléchie de la langue du point de vue de sa construction. Il s’agit de pouvoir être en mesure de décrire les fonctionnements syntaxiques et référentiels de certains constituants (étude limitée au groupe nominal) et de montrer comment l’emploi en contexte de l’une ou l’autre des catégories peut orienter les significations littéraires et esthétiques. Il s’agit de faire découvrir aux étudiants le passage de la langue au discours, la prise en compte de la « situation d’énonciation », des « modes de référence » (et « chaînes de référence »), de l’actualisation et de la caractérisation du nom, entre autres. Les notions sont abordées par l’étude de Fables de La Fontaine.
  • L2 – Analyse syntaxique (traditionnelle, distributionnelle, générativiste)
    Premier cours entièrement consacré à la syntaxe à l’UPX. Son objectif: fournir aux étudiants de nouveaux outils de raisonnement leur permettant une analyse fine de l’organisation syntaxique de la langue. L’observation est limitée à la phrase simple, à l’analyse de ses propriétés et celles de ses groupes constitutifs (groupe nominal, groupe verbal, groupe prépositionnel…), leurs organisations, leurs fonctions… Ils découvriront le maniement élémentaire de la formalisation avec la « grammaire syntagmatique » (analyse en constituants immédiats, règles de réécriture, représentations arborescentes). Ces bases jetées, sont (re)définies les catégories, les fonctions et les relations syntaxiques des constituants de la phrase et introduits les problèmes de sous-catégorisation et de sélection. Ce cours permet donc à l’étudiant d’observer que l’approche de la phrase diffère selon que l’on se place dans une approche traditionnelle, distributionnelle ou générativiste.
  • L2 – Syntaxe du français (la complémentation verbale)
    Ce cours fait suite au cours d’Analyse syntaxique. Il permet aux étudiants de maîtriser les raisonnements de l’analyse syntaxique et d’enrichir leur connaissance de la syntaxe du français. Il s’attache particulièrement à la description des verbes simples (transitif, intransitif, impersonnel, etc.), des verbes complexes (auxiliaire, verbe support, infinitif) et des différentes réalisations de compléments (objet, attribut, pronom clitique, etc.). L’objectif est de pouvoir identifier ces différentes constructions verbales et de connaître leurs propriétés tant syntaxiques que sémantiques. Le programme est donc centré autour du traitement de la complémentation verbale (sous-catégorisation syntaxique, sélection sémantique) et permet de montrer l’étroite relation qui existe entre la syntaxe, le lexique et la sémantique. Les étudiants sont amenés à effectuer une recherche sur la notion de « complément » dans les grammaires traditionnelles et ouvrages de référence, puis à procéder à une étude sur corpus journalistique de la notion de complémentation verbale.
  • L2 – Morphologie (variation des unités lexicales)
    En préambule à l’étude des unités lexicales, la morphologie est repositionnée au sein des disciplines des Sciences du langage, sont revues quelques notions (flexion, dérivation, allomorphie), et identifiées les unités de base (mot, morphème, lexème, lemme). L’essentiel du cours s’intéresse à l’étude des phénomènes flexionnels, c.-à-d. aux variations de forme des unités lexicales qui ont une incidence pour l’insertion de ces unités dans un énoncé (combinaison syntaxique, embrayage, construction de la référence). Il s’agit d’examiner comment ces variations s’organisent dans les langues (à travers les paradigmes et éventuellement les classes flexionnelles: la flexion nominale et adjectivale, la flexion verbale). Est présentée la méthodologie adéquate qui permet de procéder à des observations fines en langue (analyse distributionnelle, découpage en morphème, affixes, racine, base, radical, etc.). A titre d’exemple concret, les étudiants ont pu étudier ce qui est en jeu dans la description de la flexion verbale du français; ils se sont intéressés au fonctionnement des marques flexionnelles dans la phrase et aux conditions qui les régissent, en s’appuyant sur la lecture de textes et une batterie d’exercices pratiques sur l’ensemble des points abordés.
  • L2 – Lexicographie (dictionnaires et enseignement – lexique et dictionnaire)
    Il s’agit de familiariser les étudiants avec l’étude et la manipulation des dictionnaires. Dans un premier temps, est retracée l’histoire du dictionnaire et proposée une typologie des ouvrages (dictionnaire de langue/dictionnaire encyclopédique; dictionnaire général/dictionnaire spécialisé; dictionnaire pédagogique: niveaux école primaire, collège, lycée; évolution des supports). Puis, nous entrons plus en profondeur dans les dictionnaires afin de procéder à leur analyse (nomenclature, macro- et micro-structures; structuration des articles et description de leurs éléments constitutifs: entrée, catégorie grammaticale, définition, exemple, encyclopédie, étymologie, divisions sémantiques). Enfin, est étudié le traitement lexicographique de quelques grands problèmes lexicologiques: polysémie, mot/unité lexicale/locution. L’objectif est de conduire les étudiants à avoir un regard différent sur le dictionnaire et les données qu’il rassemble: prendre conscience de la valeur d’un dictionnaire, comprendre son fonctionnement pour une meilleure utilisation. Ainsi, si une bonne dizaine d’heures est consacrée à des cours magistraux présentant les bases de la lexicographie évoquées supra, le reste du volume horaire est consacré à des TP/TD.

 

  • L3 – Pratique des corpus (linguistique & littérature)
    Ce cours avait pour objectif de familiariser les étudiants avec les méthodes et techniques de recueil des données servant de base à toutes études de la langue. Toute recherche ne peut être menée sans référence à un corpus (le corpus est la première étape d’une recherche scientifique, la seconde serait son traitement), puisque c’est ce dernier qui amène le chercheur à pouvoir formuler une hypothèse ou à en éprouver la consistance: on subodore que, selon sa consistance, le corpus aura plus ou moins de chance de permettre au chercheur d’atteindre son objectif. Ce cours amenait donc les étudiants à prendre conscience de la nécessité de travailler sur des corpus et à s’approprier les bases de données existantes (notamment Frantext). Ce cours permettait aux étudiants de s’initier à la recherche d’une part (par l’élaboration d’un travail de recherche, le choix d’un sujet, appuyé sur une étude sur corpus) et de prendre conscience de l’importance de mener des recherches mâtinées de littérature et de linguistique. Ce cours était donc essentiel pour tout étudiant qui souhaitait poursuivre en Master.
    [sujets choisis par les étudiants] la préposition sur dans différents genres (autobiographie, poésie, autofiction, théâtre, journal, nouvelle, roman); les néologismes chez Céline; l’évolution du sens du mot libertin; l’alternance à/chez; le pronom on (comparaison français/espagnol); présence ou absence du ne de négation; les mots du fantastique dans La Peau de chagrin de Balzac; le mot terre dans Gouverneur de la Rosée de Roumain; le harcèlement dans la nouvelle la Ficelle de Maupassant; l’écriture de l’illusion (Breton, Balzac, De Nerval…); la description de Paris dans Au Bonheur des Dames de Zola; les interjections (Frantext versus CFPP).
    Je regrette sincèrement que ce cours de « pratique » n’ait pas pu trouver sa place dans la maquette de formation des étudiants de Lettres modernes. Il n’est plus dispensé dans la nouvelle maquette de l’offre de formation.

  • L3 – Syntaxe & sémantique du syntagme verbal
    Ce cours a pour objectif d’approfondir un aspect de la syntaxe du français. Après avoir acquis des connaissances sur la phrase simple (L1), sur la phrase complexe et le groupe nominal (L2), le cours se focalise ici sur l’étude et la caractérisation du « groupe verbal ». Dans un premier temps, il s’agit de rassembler les connaissances des étudiants sur le « groupe verbal » (au regard de ce qu’ils ont vu en L1 et en L2): quelles sont les caractéristiques du V? du GV?, etc. puis de les amener à une observation réfléchie du fonctionnement de la complémentation verbale (sous-catégorisation syntaxique, sélection sémantique) et de leur montrer l’étroite relation qui existe entre la syntaxe, le lexique et la sémantique (verbes prédicatifs/non prédicatifs, constructions nominales prédicatives, locutions verbales figées, la notion d’aspect, etc.). Notre analyse prend appui sur des textes littéraires pour renforcer l’appréhension de la langue comme un outil d’analyse littéraire.

  • L3 – Texte et image (Licence de Lettres et arts)
    4 séances dédiées au lien entre Langue, Écriture et Arts visuels. L’objectif étant de questionner l’écriture dans son rapport au langage et aux langues, puis aux arts. La première séance a porté sur la langue: qu’est-ce qu’une langue? La seconde sur l’écriture: qu’est-ce que l’écriture? La troisième s’est focalisée sur les liens existants entre « écritures » et « arts » (la notion de signe, celle d’écriture; l’apprentissage de l’écriture (tout un art); l’utilisation qui est faite de l’écriture dans les Arts (où commence l’écriture? où commence la peinture? de l’écriture à l’art ou comment l’écriture devient art…). La dernière séance abordait les normes d’écriture (celles liées à son enseignement, à l’édition, à la communication, à la rédaction…) en se focalisant sur l’écriture dans la bande dessinée et en questionnant l’écriture à travers les émoticônes. Des séances enrichissantes avec un bel engagement des étudiants qui n’hésitaient pas à donner des pistes de réflexion (l’écriture du street art, l’écriture et les tatouages…).

  • L3 – Accompagnement Projet (stage)
    La nouvelle maquette de formation permet aux étudiants de L3 de Lettres modernes d’effectuer un stage en milieu professionnel (35 heures minimum), à condition que le contenu du stage et les missions affectées au stagiaire soient en lien avec la formation de Lettres modernes et le projet de poursuite d’études et/ou d’insertion professionnelle de l’étudiant. Ce faisant, j’ai assuré pendant trois ans l’encadrement de ces étudiants (échanges autour de leur projet de stage, signature des conventions, échanges éventuels avec leur lieu de stage, validation de l’UE par un rapport de stage et une soutenance).

  • L3 – Syntaxe de la phrase complexe (Dép. Sciences du langage)
    Il s’agit d’un TD dispensé à des étudiants inscrits en Sciences du langage, qui prend appui sur des CM. Son objectif est double: il s’agit d’étudier la phrase complexe en français (acquisition des notions élémentaires), tout en se familiarisant au traitement formalisé de la syntaxe, par le biais de la grammaire générative transformationnelle (GGT) de Noam Chomsky. Après une introduction générale consacrée au modèle formel et à la phrase complexe, l’accent est mis sur la description et la formalisation de propositions subordonnées (complétives, relatives, infinitives).