La science-fiction italienne peut-elle sortir du ghetto ? Pour les maisons d’édition courageuses et innovantes, les événements qui rassemblent les fans et les nouvelles séries à venir, l’année 2019 a été un moment important pour le fantastique et la science-fiction en Italie. Une métaphore a toujours accompagné la science-fiction écrite par des auteurs italiens : « le ghetto ». Dans le passé surtout, les écrivains italiens ont fait partie d’une communauté autoréférentielle, dans laquelle ils agaçaient le collègue qu’ils considéraient comme un ami et se disputaient avec d’autres auteurs appartenant à d’autres groupes.
Cette attitude n’a certainement pas permis d’inciter les critiques officiels à se pencher sur les œuvres, ni d’augmenter le nombre de lecteurs. Quelqu’un pourrait citer le nom de Valerio Evangelisti comme exemple d’un auteur qui a réussi à sortir du ghetto, à publier chez un grand éditeur (Mondadori) et même à vendre à l’étranger. Mais est-ce vraiment le cas ? Oui et non. Il est vrai qu’Evangelisti a remporté le prix Urania en 1994, mais il est également vrai que la fiction de l’auteur bolonais – en particulier Eymerich, son personnage le plus célèbre – ne peut être rattachée à la science-fiction tout court. Il s’agit donc d’un cas rare d’un écrivain qui a su modeler tous les genres littéraires pour les mettre au service de sa poétique.
Ecco qui un esempio di pranzo natalizio, tipico della regione Friuli-Venezia Giulia.
Il Friuli-Venezia Giulia è una regione con una tradizione culinaria antica, influenzata dalle altre regioni del nord Italia (Veneto, Lombardia), ma anche dall’Austria e dall’Ungheria. Le diverse tradizioni gastronomiche convivono nella cucina della regione, creando sapori originali.
Le Printemps des Poètes à l’Université Toulouse Jean Jaurès c’est la semaine du 28 mars au 1 avril2022 au Centre de Ressources des Langues. Le principe de cette manifestation : – chaque jour entre 13h et 14h, des lectures poétiques en langue étrangère (une vingtaine de langues au total) et en français, au Centre de Ressources des Langues – en plus, le mardi 29 : départ à 16h30 pour une déambulation poétique vers la Médiathèque Grand M, avec des lectures de poèmes sur place.
Les langues : allemand, ancien français, anglais, arabe, basque, catalan, galicien, chinois, espagnol, français, hébreu, italien, japonais, latin, nahuatl, occitan, polonais, portugais, coréen, biélorusse, hongrois… et d’autres encore !
D’effimero oblio è questa sera. Mi narra la storia che ho perduto. La pioggia è stanca come questa mano, riversa e immobile sul foglio bianco. Vertigine che preme, e strido, come digrignar di denti, strido, corda sublimemente vaga, stasera in disaccordo, con l’armonia del Tutto ; ma la montagna che una sera vidi mi disse amore, straripante amore : dalle sue luci appena distinguibili, dal suo stagliarsi, Ala Riparatrice, contro quel mare che è tempesta, al di là del riflesso quieto d’una argentea luna.
D’oubli éphémère est ce soir. Il me relate l’histoire que j’ai perdue. La pluie est lasse comme cette main, retournée immobile sur la page blanche. Vertige qui oppresse, et stridence, comme un grincement de dents, stridence, corde qui sublimement vague, ce soir désaccordée, avec l’harmonie du Tout ; mais la montagne aperçue un soir m’a dit amour, débordant amour : de ses lumières à peine visibles, de sa découpure, Aile Réparatrice, contre cette mer qui tempête, par-delà le reflet paisible d’une lune d’argent.
Il sito La Clé des langues è stato creato nell’ambito di un accordo firmato tra la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire e l’ENS di Lione. Quest’accordo ha stabilito un servizio comune per la formazione in servizio degli insegnanti, in relazione ai programmi di insegnamento dei collèges e dei lycées. Il sito è progettato per fornire agli insegnanti di lingue risorse scientifiche che li aiutino ad aggiornare le loro conoscenze e a riflettere su questioni pedagogiche e didattiche in relazione ai programmi di insegnamento. Questo sito, aperto a tutti, si rivolge principalmente agli insegnanti della scuola secondaria per dare loro un accesso privilegiato al mondo della ricerca universitaria. La Clé des langues è considerata una rivista universitaria, con un numero ISSN (2107-7029).
Il sito ha tre obiettivi principali: Informarsi: permettere agli insegnanti di tenersi aggiornati su ciò che accade oggi nel mondo dell’istruzione secondaria e superiore, così come sulle novità culturali del mondo inglese, spagnolo, italiano, tedesco e arabo. Formazione: soddisfare la curiosità intellettuale degli insegnanti offrendo loro una formazione durante tutta la loro carriera. Insegnamento: accompagnare i programmi ufficiali delle scuole secondarie per aiutare gli insegnanti ad attuarli.
«Traduire, c’est essayer de perdre le moins possible, puisque le passage d’une langue à l’autre, surtout quand on parle de poésie, fait que l’on va fatalement devoir renoncer à certaines choses qui ne passeraient pas dans la langue d’arrivée. On ne peut pas le faire de façon insouciante ou légère, on est obligé de mesurer l’étendue de la perte, ce qu’on peut accepter de perdre, au profit de quelque chose qui permettra de ne pas perdre le fil de la pensée de l’auteur. C’est cet équilibre entre ce que l’on peut conserver et ce qu’on perd, qui est la tâche et l’art du traducteur.» Danièle Robert, traductrice
Dante and the Divine Comedy in Duomo. Florence, Tuscany, Italy.
Un cycle de manifestations à Toulouse, autour de Dante Alighieri et son œuvre : Hôtel d’Assézat
Jeudi 21 octobre à 17h15 Danièle Robert, écrivaine et traductrice dela Divine Comédie aux éditions Actes Sud, en dialogue avec Claudine Vassas, ethnologue, et Christian Tarting, professeur des universités et éditeur : «Du smarrimento à la Somma Luce» Stand librairie avec Ombres Blanches
Hôtel d’Assézat Jeudi 21 octobre à 18h45 «Le genti del bel paese, là dove il sì suona» : lecture poétique et musicale sur les traces de Dante Alighieri avec Danièle Robert et Daniela Jannace accompagnées au piano par Lorenzo Naccarato ; mise en scène de Rocco Femia
Hôtel d’Assézat Vendredi 22 octobre à 10h – Traduire la Commedia : deux traductions manuscrites inédites conservées à Toulouse présentées par Sarah Lévèque, agrégée d’italien et Cécile Tudor, doctorante – Table ronde avec Danièle Robert, Sylvain Trousselard, maître de conférence à l’Université Lumière de Lyon et Jean-Luc Nardone, professeur à l’Université Toulouse Jean-Jaurès
Autres manifestations à Toulouse :
CAVE PO’ (71 rue du Taur) Samedi 4 décembre à 18h Rencontre-lecture avec Antoine Brea à propos de sa traduction, L’Enfer de Dante en vulgaire parlure, aux éditions du Quartanier Lundi 6 décembre à 21h Carte blanche à Serge Pey et Chiara Mulas, avec une relecture contemporaine de l’œuvre de Dante
La montagne évoque immédiatement un sentiment de défi et d’aventure : l’écrivain Paolo Cognetti le sait bien, qui dans son livre de la collection « Lezioni d’Autore » (Feltrinelli Education) intitulé Breve corso di letteratura : il racconto inedito di tre montagne vicine, raconte quelques-unes des montagnes de sa vie à travers les mots de grands maîtres de la littérature (Natalia Ginzburg, Primo Levi, Mario Rigoni Stern, Antonia Pozzi, parmi d’autres).
Ce récit de souvenirs et de découvertes évoque surtout la puissance des montagnes, un thème qui domine la vie de tous les grands auteurs cités, façonnant leur caractère et marquant leur destin. Paolo Cognetti soutient que chacun de nous a une montagne : celle de son enfance, qui renferme son histoire. Pour l’auteur, cette montagne est le Monte Rosa, la montagne des étés de son enfance, où il a appris à la connaître, devenant le lieu où il se sent bien et où il a maintenant choisi de revenir vivre.
Le Monte Rosa
Il explique que « le Monte Rosa n’a pas toujours été appelé ainsi, Léonard de Vinci l’appelait Momboso, probablement une contraction de Monte Boscoso, et que sur les cartes anciennes, il apparaît également sous le nom de Mons Silvius, couvert de forêts. Le rose est un mot qui en ancien franco-provençal a un rapport avec la glace : il ne s’agit donc pas de la couleur de la montagne au coucher du soleil mais d’une montagne couverte de glace. C’est ainsi qu’on peut le voir de la plaine, y compris depuis Milan. J’ai longtemps vécu à Bovisa et ce que j’aimais dans ce quartier, c’est que de certains endroits on peut voir le Mont Rose : je pouvais ainsi soigner ma nostalgie en allant au Ponte della Ghisolfa ».
Lo scrittore ed editore è morto a Milano all’età di 80 anni (1941-2021). Fu l’autore di saggi come L’impuro folle (1974), Le nozze di Cadmo e Armonia (1988), I quarantanove gradini (1991), La Folie Baudelaire (2008), Il cacciatore celeste (2016) e L’innominabile attuale (2017), e fu l’araldo della distruzione delle torri del World Trade Center. Riuscì a combinare le attività di romanziere, critico ed editore come forse nessun altro aveva fatto in un’Italia pur ricca di maestri dell’editoria. Tra i romanzi, spiccano particolarmente La rovina di Kasch (1983), Ka (1996) e l’ultimo L’ardore (2010), tradotti in francese da Jean-Paul Manganaro (peraltro traduttore di quasi tutti i libri dell’autore).
Nel 1962 entra nella casa editrice milanese Adelphi, che dirige con vari titoli per mezzo secolo a partire dal 1971. Fu Roberto Bazlen (1902-1965) a mandarlo lì, e Calasso vi pubblicò i suoi scritti dopo la morte di Bazlen (anche Balzen è stato sia un critico singolare che una figura letteraria, l’eroe del romanzo di Daniele del Giudice del 1983, Lo stadio di Wimbledon). Una notevole erudizione aveva legato i due uomini, sia in materia di romanzi che per la saggistica.
Tradurre significa sedersi alla propria scrivania buona parte del giorno e trascrivere parole scritte da altre persone da una lingua A nella lingua B. A prima vista, non c’è niente di molto creativo, ma dobbiamo davvero dire addio alla creatività quando scegliamo di intraprendere una carriera che comporta la traduzione delle parole di qualcun altro? Prima di tutto: cos’è la creatività? Anche se è parte integrante del funzionamento del nostro cervello, è ancora difficile definire il concetto di creatività. Secondo il sito francese del CNTRL, è « la capacità o il potere che un individuo ha di creare, cioè di immaginare e realizzare qualcosa di nuovo ». Questo « qualcosa » può essere un oggetto, un concetto o, nel caso della traduzione, frasi e formulazioni. Quindi, nel contesto di questo post, si tratta di prendere il contenuto di un testo scritto in una lingua straniera (la lingua di partenza), e trasformarlo per creare un testo di destinazione adattato agli standard della lingua in cui si sta traducendo (la lingua di arrivo).
La traduzione è un’attività creativa? Dipende dal tipo di testo e dal suo pubblico di riferimento. La creatività avrà un ruolo molto più importante in una traduzione pubblicitaria, letteraria o audiovisiva che nella traduzione di un manuale di forno a microonde o di un catalogo tecnico di riferimento, per esempio. Il traduttore avrà sempre un certo margine di manovra nel suo lavoro, poiché deve trovare una formulazione adatta nella lingua d’arrivo. Pochi progetti fanno eccezione alla regola: in generale, solo progetti altamente tecnici e certi progetti legali o istituzionali richiederanno traduzioni particolarmente letterali che rispettino le specificità del testo di partenza.
4ème EDITION DE « FARE CINEMA » DU 14 AU 20 JUIN 2021 : LE CINÉMA ITALIEN REPART
Faire du Cinéma est une initiative promue par le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale : elle vise à promouvoir le cinéma italien de qualité et l’industrie cinématographique du Pays. L’initiative est organisée en collaboration avec le Ministère de la Culture, l’Association Italienne des Industries Cinématographiques et Audiovisuelles, l’ICE et l’Institut Luce – Cinecittà. L’initiative “Faire du Cinéma” se tiendra en ligne sur diverses plateformes du 14 au 20 juin 2021 et quant à elle, la “Journée mondiale du cinéma italien” sera célébrée le samedi 19 juin 2021.
Du 14 au 20 juin 2021 – Con la macchina da presa. Festival dei mestieri del cinema Plateforme MyMoviesLive En collaboration avec le distributeur True Colours, mise à disposition gratuite sur la plateforme MyMoviesLive de 5 films italiens récents : Fortuna de Nicolangelo Gelormini (VO ST FR 2020, ‘108) Il vizio della speranza de Edoardo De Angelis (VO ST FR 2018, ‘100) Sembra mio figlio de Costanza Quatriglio (VO ST FR 2018, ‘103) I moschettieri del re de Giovanni Veronesi (VO ST FR 2018, ‘109) Il sindaco del rione Sanità de Mario Martone (VO ST FR 2019, ‘118) L’inscription (obligatoire et gratuite) se fait sur la plateforme MyMoviesLive
10 vidéos interviews d’une durée de 5 mn dédiées aux métiers du cinéma avec Pierfrancesco Favino, Mirko Perri, Daniele Ciprì, Fabio Lovino, Pietro Valsecchi, Massimo Cantini Parrini, Anna Foglietta, Maricetta Lombardo, Daniele Luchetti et Nicola Guaglianone + 2 clips d’une durée de 4 mn avec des témoignages d’auteurs, producteurs, réalisateurs pendant la pandémie avec la participation de Francesca Cima, Sergio Castellitto, Paola Cortellesi, Liliana Cavani, Cristina Donadio, Claudio Giovannesi, Edoardo Leo, Riccardo Milani, Sara Serraiocco, Pietro Valsecchi e Carlo Verdone. – VO ST FR
Du 14 juin au 25 juillet 2021 – Oltre lo schermo : 15 documentari raccontano il cinema italiano dietro le quinte.
En collaboration avec la plateforme streaming Audiovisiva, 15 documentaires racontent le cinéma italien vu depuis les coulisses. Documentaires disponibles : •Alida de Mimmo Verdesca (VOST FR 2020) •Handmade cinema de Guido Torlonia (VOST FR 2012) •Gli angeli nascostidi Luchino Visconti de Silvia Giulietti (VOST FR 2007) •La morte legale. Giuliano Montaldi racconta la genesi del film “Sacco e Vanzetti” de Silvia Giulietti et Giotto Barbieri (VOST FR 2018) •I ragazzi della Panaria de Nello Correale (VOST FR 2004) •Dante Ferretti. Scenografo italiano de Gianfranco Giagni (VOST FR 2010) •Lina Wertmuller, dietro gli occhiali bianchi de Valerio Ruiz (VOST FR 2015) •As Time Goes by. L’uomo che disegnava sogni de Simone Aleandri (VOST FR 2018) •Acqua e zucchero. Carlo di Palma, i colori della vita de Fariborz Kamkari (VOST FR 2016) •Citizen Rosi de Didi Gnocchi et Carolina Rosi (VOST FR 2019) •L’ultimo gattopardo. Ritratto di Goffredo Lombardo de Giuseppe Tornatore (VOST FR 2010) •Segretarie. Una vita per il cinema de Raffaele Rago et Daniela Masciale (VOST FR 2019) •Un amico magico. Il maestro Nino Rota de Mario Monicelli (VOST FR 1994) •Flaiano. Il meglio è passato de Giancarlo Rolandi et Steve Della Casa (VOST FR 2010) •L’abito e il volto. Incontro con Piero Tosi de Francesco Costabile (VOST FR 2008)
ITALIAN SCREENS du 14 au 20 juin Les court-métrages du Prix David di Donatello 2021 Les cinq court-métrages sélectionnés pour les prix seront disponibles pendant toute la durée de l’initiative sur ITALIANA VIMEO
Tous, sauf moi. Rome, 2010. En rentrant chez elle, Ilaria trouve sur le pas de sa porte un jeune homme, un Éthiopien. Il lui dit être à la recherche de son grand-père, Attilio Profeti, qui n’est autre que le père de la jeune femme. Quels secrets le patriarche de la famille Profeti cache-t-il ? Troublée, Ilaria décide d’enquêter. Derrière le passé officiel de son père – deux mariages, quatre enfants et une réussite sociale qui s’avère éclatante –, elle découvrira le parcours sombre et fascinant d’un homme sans scrupule. À mesure que le voile se lève sur la jeunesse d’Attilio Profeti apparaît tout un pan de l’histoire italienne qui a été occulté : la colonisation de l’Éthiopie sous Mussolini, dont les traces bouleversantes subsistent encore dans l’Italie contemporaine. Scénariste pour le cinéma et la télévision, Francesca Melandri est également réalisatrice. Son documentaire Vera (2010) a été présenté dans de nombreux festivals à travers le monde. Eva dort (Eva dorme), son premier roman, publié chez Mondadori en 2012, avait été plébiscité par la critique et les lecteurs en Italie. Son œuvre romanesque est fondée sur ce qu’elle intitule sa «trilogie des pères» (Eva dort ; Plus haut que la mer (2015) ; Tous, sauf moi), parus en France chez Gallimard.