« […] je cherche au moins que les couleurs du mot substituent dignement l’acuité de l’œil.»

G. Bufalino, In corpore vili 

Il advient parfois que des écrivains privilégient des formes d’expression complexes pour diverses motivations. Ils peuvent user d’un langage dense, de métaphores élaborées ou de structures narratives non conventionnelles dans le dessein d’explorer des idées profondes ou des émotions complexes. L’objectif premier réside souvent dans la quête de saisir la richesse des nuances humaines ou d’approfondir des thématiques exigeant une approche littéraire plus sophistiquée. Dans cet article on va chercher, à travers le cas de Gesualdo Bufalino, de comprendre les raisons de cette complexité et des territoires auxquels elle permet, paradoxalement, d’avoir accès.

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