Introduction
La rédaction d’un codex manuscrit était le meilleur moyen de conserver la musique notée, qu’elle soit profane ou sacrée. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les manuscrits n’était pas toujours destinés à une utilisation pratique ( c’est à dire permettre l’exécution des pièces qu’ils contenaient ) mais dans certains cas, ils étaient constitués dans le seul but de conserver le répertoire qu’ils transmettraient.
A coté des manuscrits ordinaires, les manuscrits très élégants, soignés et magnifiquement enluminés, pouvaient parfois être conçus pour être offert à une haute personnalité ou plus souvent commandités par des mécènes raffinés, amoureux d’objets rares et précieux.
S’il est vrai que la diffusion de l‘imprimerie musicale affaiblit partiellement la production manuscrites, de grands recueils de musique sacrée continuent à être produits, tout au long du XVIè pour servir le répertoire liturgique des grandes institutions ecclésiastiques.
Des moines enluminaient les livres rédigés par des moines copistes. La technique de l’enluminure comporte trois activités : l‘esquisse, le mélange des pigments de couleurs avec la colle animale et le coloriage par couche.
Sur le plan matériel, un ouvrage écrit comporte un texte dont les caractères ont une forme : lorsque l’écriture a une fin esthétique, on parle de calligraphie