C’est une messe polyphonique qui s’inspire d’une composition préexistante (chanson, madrigal, motet) comme base structurelle de la messe. C’est le même principe que la messe paraphrase, sauf qu’au lieu d’une seule ligne mélodique partagée par toutes les voix, là c’est toute une œuvre entière qui est reprise. Plusieurs variantes peuvent être utilisées : emploi de l’œuvre entière, utilisation que du début d’une pièce, passages libres insérés dans des parties originales fractionnées, remplacement d’une ou plusieurs voix pour en ajouter de nouvelles.
EXEMPLES :
Andrieu Willaert (v.1480-1562) prendra des motets de Mouton pour modèle de la plupart de ses messes-parodie.
La plupart des 58 messes de Roland de Lassus sont du genre « messe-parodie » comme la messe sur Osculetur me qui est une messe à l’imitation d’un motet du même compositeur.
Jacquet de Mantua a écrit une messe sur la chanson de mon triste et desplaisir de Jean Richafort.
Ci-dessous le début des deux pièces avec dans l’encadré rouge l’utilisation du même soprano repris par Jacquet