Le traité de Maximilien Guilliaud est composé de 2 parties:
Ce traité est une réflexion sur les premières notions de la musique pratique et sur l’enseignement du plain-chant, pour une lecture plus facile au déchiffrage, des figures de notes et leur terminologie.
La première partie est constituée de 7 chapitres mettant en lumière les préceptes de la Plaine (plain-chant -> ♫ ) avec des définitions ( échelle, voix, musique pratique, ton, demi-ton, nuances etc… ). Chaque chapitre présente une définition suivi d’une règle, à partir du chapitre 3, puis d’exemples, à partir du chapitre 5.
Dans le chapitre 1, il nous explique que la musique est appelé Pratique car c’est une manière de bien chanter, de chanter simple: le plain-chant qui est différent du figurée car une a ses notes quasi toute de formes, de figures et de quantité simple. Les deux sont fondées sur le même principe: » le commun fondement est l’échelle de laquelle quiconque n’a parfaite connaissance, il ne peut rien connaitre de l’art de la musique »
Dans le chapitre 2, il nous donne les définitions de échelle et voix. L’échelle étant une constitution de plusieurs lignes et espaces également produits, contenant en soi certains ordres de clés et de déductions de voix ordonnées selon 3 divers chant et est dite échelle par similitude. Voix étant un son par lequel la vertu des clé est exprimées et sont 6 en tout démontrées par 6 syllabes, ut ré mi fa sol la, dont les 3 premiers sont propres à monter et les 3 autres à descendre. 3 sons: doux ( fa et ut ), médiocre ( sol et ré ) dures ( la et mi )
Dans le chapitre 3, il nous parle des parties de l’échelle donc des clés. Les clé ne sont autre chose qu’une composition de lettre et syllabes ( représentant la voix ) nous donnant la première connaissance du chant. Les lettres ne servent qu’à garder l’odre entre les syllabes. Elles sont divisées en 3 ordres égaux: BAS, MOYEN, HAUT. Le bas est démontré par les lettres capitales le moyen par les petites et le haut ar doubles petites. Connaissant un ordre, on ala connaissance des 3 comprenant chacun ces 7 clés : F f ff ut G g gg sol re ut, A a aa la mi re, B b bb fa mi, C c cc sol fa ut, D d dd la sol re, E e ee la mi re Règle: » S’il advient aucune fois qu’il faille monter plus haut ou dévaler plus bas, outres les 3 ordres de clé, alors faudra usurper les voix des octaves «
Dans le chapitre 4, il parle de la seconde partie de l’échelle donc des déductions ordonnées selon 3 divers chants -> B mol, dur et nature. Les déductions étant une conduite de 6 voix, selon leur chants et situations propres. 3 ordres de clé donc 3 déductions de voix comprises en chacun ordre: 1e, chant de Bmol: origine de l’ut de F f ff ut étant démontré par b lequel est ainsi appelé pour ce qu’en quelque mieu il soit mis ( qui est proprement mis en B b bb fa mi ) etc… ( de même pour les 5 voix suivantes ) Règles: « En quelques lieux que soit constituer « ut », en échelle, est le commencement de quelques déductions. Et au contraire, en quelques lieux que soit « la », en ce lieu même est la fin de celle-ci. »
Le chapitre 5, il nous parle des tons et demi-tons qu’il faut savoir faire après la connaissance de l’ordre des clé et des déductions de voix. L’entonnement des 6 voix se fait par l’élévation ou l’abaissement de ton en ton ou de 2e en 2e, de 3ce en 3ce, 4te en 4te, 5te en 5te, 6te en 6te.
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Règle: « Toute fois et quand par dessus ces 6 voix s’en trouvera une seule n’excédant d’une seconde, elle s’appelera Fa sans faire nuance, laquelle faudra proféré mollement même sans aucun signe de b mol pour que celui de dur n’y soit mis. «
Le chapitre 6 nous parle des nuances. Nuance: Changement d’une voix pour une autre en une même clé pour monter ou dévaler d’une déduction en autre et pourtant elle se font tant en montant qu’en descendant. Règle 1 : » Jamais proprement ne se fait nuance de bmol et dur, ni de dur en bmol, mais toujours de l’un des deux en nature ou de nature en l’un et l’autre. Règle 2: » Pour monter de nature en ou de bmol en nature, faut toujours chanter ré après sol et pour monter de dur en nature ou de anture en bmol il faut chanter ré après fa »
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Le chapitre 7 nous parle de bmol et dur situés outre leur lieux et chants propres.
La deuxième partie, quand à elle, est composée de 13 chapitres sur les figures de notes, expliquée une à une avec des règles d’utilisation et quelques exemples ( à partir du chapitre 8)
Le chapitre 1 nous parle de la Musique figurée et de ces notes. Notes de formes, figure ou quantité diverses. C’est un art ou un enseignement de bien chanter selon diverses figure et quantité de notes, lesquelles sont augmentées ou diminuées selon qu’il est requis en ces 3 degrés: MODE, TEMPS et PROLATION. Règle: » Toutes notes peut avoir la queue en haut ou en bas sans accroissement ou diminution de sa valeur: excepté en ligature.
Le chapitre 2 nous parle des Ligatures des notes. De toutes ces 8 sorte de notes ( Maxime, longue, brève, semi-brève, minime, semi-minime, fuse et semi-fuse ) il y en a 4 qui peuvent se lier : la maxime, la loongue et la brève et la Semi-brève. Toutes notes étant liées est formée en figure ou en carré ou oblique. Règle: La maxime ne perd jamais sa forme en ligature .
( Chapitres en cours de rélisation … )
Ce traité est traduit en vieux français donc il est accessible au plus grand nombre, notamment pour ceux qui ne parlait pas le latin.