octobre 2010

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Appel à contribution – Canadian Journal of  Community Mental Health

Revue Canadienne de Santé Mentale Communautaire
http://www.cjcmh.com

Date limite pour Soumettre un article : 1er Décembre 2010

Santé mentale et minorités sexuelles : vulnérabilité, résilience et pratiques innovatrices

Malgré les récentes avancées législatives, les minorités sexuelles constituent une population vulnérable sur le plan du bien-être et de la santé mentale en raison de la stigmatisation, des attitudes négatives et des discriminations sociales persistantes à leur égard. plusieurs études réalisées dans les dernières décennies au Canada mais surtout ailleurs dans le monde ont étayé ce constat en comparant des indicateurs de bien-être ou la prévalence de problèmes de santé mentale, tels dépression, alcoolisme et toxicomanie, auto-mutilation, idéations et tentatives suicidaires, chez les personnes homosexuelles, bisexuelles ou transsexuelles/transgenres et chez leurs pairs hétérosexuels. D’autres se sont penchées sur l’impact de facteurs de risque, comme la victimisation ou la faiblesse des réseaux de soutien social, ou ont élaboré des modèles conceptuels afin de comprendre les processus psychosociaux reliant la stigmatisation sociale et la santé mentale, à l’exemple du concept de stress lié au statut de minoritaire de Meyer. les travaux les plus récents font ressortir la nécessité d’approfondir les analyses des facteurs de vulnérabilité en fonction des orientations sexuelles (p. ex. les problèmes de santé mentale sembleraient plus aigus chez les personnes bisexuelles), des identités de genre, des contextes institutionnels (milieux scolaires, de travail…) et environnementaux (urbains, ruraux, appartenance à un groupe ethnoculturel minoritaire…) et d’autres caractéristiques individuelles et sociodémographiques telles que l’âge, la classe sociale, le statut citoyen ou la présence d’un handicap. en outre, des approches dynamiques prenant en considération l’agentivité des personnes et des collectivités requièrent d’examiner non seulement les processus de victimisation, mais également les facteurs de résilience, qu’il s’agisse de traits personnels, de stratégies comportementales, de l’appui de l’entourage (familial, amical…), ou encore de diverses politiques, mesures et ressources présentes dans l’environnement. enfin, diverses pratiques innovatrices ont été mises en place afin de contrer les effets de la stigmatisation sociale et d’améliorer l’accès à des services sociaux et de santé adaptés, notamment à travers une prise en charge par les collectivités, la création de ressources alternatives (centres de santé, sites Web) et de programmes préventifs. Ces initiatives demeurent peu connues et leur efficacité, rarement évaluée. par le présent appel à contribution, nous sollicitons des textes explorant l’un ou l’autre de ces axes – vulnérabilité, résilience, pratiques innovatrices – en lien avec la santé mentale et les minorités sexuelles au Canada.

Pour connaître les directives pour soumettre un texte:
http://www.cjcmh.com/f/auteurs/directives.htm
Pour plus d’information ou pour soumettre un texte, contactez :
line Chamberland, ph. D.
Département de sexologie
faculté des sciences humaines
Université du Québec à Montréal
Case postale 8888, succursale Centre-ville
Montréal (Québec) H3C 3p8
Courriel : chamberland.line@uqam.ca

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3rd Conference of the European Philosophy of science association

Athens, Greece, 5-8 October 2011

Submission deadline: 28 February 2011

The conference has eight sections:


1. General philosophy of science
2. Philosophy of the physical sciences
3. Philosophy of the life sciences
4. Philosophy of the cognitive sciences
5. Philosophy of the social sciences
6. Philosophy of technology and applied research
7. Formal philosophy of science
8. Historical, social and cultural studies in philosophy of science

Plus de détail sur le site http://epsa11.phs.uoa.gr

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Annulation - Colloque Genre et parcours de vie 

 Le colloque "Genre et parcours de vie. enfance, adolescence, vieillesse", qui devait se dérouler les 21 et 22 octobre, est annulé.
Plus de la moitié des conférenciers (en séances plénières et en ateliers) ont annulé leur venue en raison des actuels problèmes de transport en France.
Pour autant, la thématique ayant rencontré un vif succès, cette manifestation sera reportée, probablement fin novembre ou début décembre.

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Parution – The Journal of Medicine and Philosophy

Cover Image The Journal of Medicine and Philosophy, Medical Decision Making and the Family, vol 35, Issue 5, October 2010.

Medical Decision Making and the Family: An Examination of Controversies

    • Mingxu Wang,
    • Ping-Cheung Lo,
    • and Ruiping Fan

Beyond the Best Interests of Children: Four Views of the Family and of Foundational Disagreements Regarding Pediatric Decision Making

    • H. Tristram Engelhardt, Jr.

Adolescent Psychological Development, Parenting Styles, and Pediatric Decision Making

    • Brian C. Partridge

Toward a Coherent Account of Pediatric Decision Making

    • Ana S. Iltis

Parental Authority and Pediatric Bioethical Decision Making

    • Mark J. Cherry

The Family and Harmonious Medical Decision Making: Cherishing an Appropriate Confucian Moral Balance

    • Xiaoyang Chen and
    • Ruiping Fan

Should the Confucian Family-Determination Model Be Rejected? A Case Study

    • En-Chang Li and
    • Chun-Feng Wen

The Wrong of Rights: The Moral Authority of the Family

    • Stephen A. Erickson

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Date limite : 31 mars 2011

« Je crois que la nourriture a une grande action sur la production littéraire », note Edmond de Goncourt le 24 août 1893, avant d’envisager de « faire avec deux alimentations diverses, un de ces jours, […] une nouvelle ou un acte, avec une nourriture restreinte et lavée de beaucoup de thé, et un autre acte ou nouvelle, avec une nourriture très puissante et beaucoup de café ». « Avez-vous songé parfois à l’influence fatale de la cuisine sur le génie de l’homme ? », fait dire Léon Cladel à Baudelaire (Bonshommes, 1879), tandis que Jules Claretie affirme que « [l’]esprit vient en mangeant, comme la faim », pour en déduire que « Voltaire à jeun devait être insupportable » (L’Homme aux mains de cire, 1907).

Rythme de la nutrition et rythme de la création sont ainsi souvent mis en relation chez des écrivains ayant vu naître la gastronomie et se développer un discours médical sur les effets liés aux aliments. Du Traité des excitants modernes de Balzac au Journal des Goncourt, en passant par le Dictionnaire de cuisine de Dumas, l’écrivain joint à l’analyse esthète de la nutrition une réflexion théorique sur ses effets proprement esthétiques.

La première ambition de ce colloque sera donc de réfléchir aux représentations entourant lanutrition littéraire, qu’elle soit envisagée de la manière la plus concrète (quelle nourriture pour quelle oeuvre ?) ou volontairement métaphorique (la littérature comme aliment essentiel, prolongement du parallèle biblique entre pain et parole divine). Dans ce cadre, l’analyse des implications du couple nutrition/innutrition ne saurait se limiter à une approche génétique ou poétique : le discours fictionnel sur la nourriture croise également les représentations sociales et politiques de l’artiste. Dans le prolongement des réflexions de Tissot (De la santé des gens de lettres, 1768) aussi bien que de l’aphorisme de Brillat-Savarin (« Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es »), le discours médical se plaît en effet à associer innutrition et malnutrition, l’artiste rejoignant, de ce point de vue, la cohorte des marginaux exclus de ce que Jean-Paul Aron nommait la « folie bourgeoise » (Le Mangeur du XIXe siècle). Si l’apoplexie est la maladie du bourgeois bon mangeur, la neurasthénie guette l’homme de lettres, comme le constate avec nostalgie Maurice de Fleury, auteur, en 1897, d’une Introduction à la médecine de l’esprit : « c’en est fait du beau temps de 1830, où nos poètes, taillés en hercules, se surmenaient sans en souffrir, ne causaient qu’à voix de stentor, pouvaient se passer de sommeil, digéraient des repas de reîtres, vidaient d’un trait des flacons d’eau-de-vie et ne se sentaient jamais plus dispos au travail que quand ils étaient un peu gris ». Faisant fi de ses poètes faméliques, cette reconstruction a posteriori du romantisme comme mouvement de la pléthore (et des pléthoriques) dessine ainsi en creux le portrait orienté d’une modernité caractérisée par l’inappétence (le « Ah ! tout est bu, tout est mangé : Plus rien à dire ! » de Verlaine).

Ce colloque aura donc également pour but d’explorer et d’exposer l’axiologie sous-tendant le rapport littéraire à la satiété, satiété bien souvent présentée comme l’apanage d’un monde honni, celui de bourgeois au « ventre caressé par une digestion heureuse » (Mirbeau, Le Jardin des supplices). La faim en/de littérature peut ainsi relayer des valeurs esthétiques, éthiques ou politiques, qu’il s’agisse d’un Barbey d’Aurevilly fustigeant la « littérature qui mange » à la table des puissants (Les Ridicules du Temps), d’un Knut Hamsun (La Faim) ou d’un Jacob Poritzky (Mes enfers, 1906) faisant de la faim le moteur d’une écriture du rejet, ou d’un Jules Vallès dédiant son Bachelier à « tous ceux, qui nourris de grec et de latin, sont morts de faim ! ». « [Peindre] les exigences de la Gueule » (Balzac, Le Cousin Pons) revient en effet à proposer une lecture du corps social. Le cycle des Rougon-Macquart interprète, de manière exemplaire, le second Empire comme une « montée des appétits » opposant les Maigres et les Gras : la faim y constitue uneoptique sur la société, et le moyen de figurer le moteur secret de toutes ses actions, à une époque où le darwinisme social impose son axiome carnassier. Mais si l’émergence d’une littérature du ventre et de ses appétits est étroitement liée au développement de l’esthétique réaliste, un personnage comme Des Esseintes, « pour qui « manger pour vivre » devient la plus complexe des opérations » (Françoise Grauby, Le Corps de l’artiste), témoigne également des soubassements idéologiques d’un art de la nutrition intimement lié à la norme bourgeoise : en cherchant à s’inscrire à rebours de son siècle glouton, le personnage de Huysmans fait acte de résistance aristocratique, en postulant que l’on peut se nourrir que de livres.

Pour autant, si le refus de la satiété est souvent associé à une condition ontologique du bien écrire (écrire pour – ou plutôt que – manger), ou à une prise de position idéologique (refuser le modèle bourgeois), la faim concrète ou réelle constitue également le moteur d’une littérature y puisant son propre combustible. Le XIXe siècle marque en effet l’avènement d’une littérature industrielle soumettant l’aspirant écrivain à un impératif alimentaire. Dans une perspective plus sociologique, il pourra être intéressant de s’interroger sur les répercussions que cet impératif a pu avoir sur la manière d’écrire, et sur le rapport que l’écrivain peut entretenir avec cette littérature « alimentaire » – parfois la sienne propre. Littérature alimentaire nourrissant par ailleurs un discours critique calqué sur la gastronomie, devenue manière d’apprécier les oeuvres : les Goncourt se moquent ainsi de ces « gens qui aiment à digérer en lisant une prose claire comme un journal » (10 Mai 1856), tandis que Huysmans, dix ans avant la préface d’A rebours, compare leJournal de ces mêmes Goncourt à un « of meat singulièrement nourrissant pour nos estomacs si débilités par les insipides mucilages de la littérature de cet affreux temps » (lettre à Edmond, 1892).

En explorant les parentés entre processus de création et processus d’alimentation, ce colloque, qui se tiendra à Strasbourg les 13, 14 et 15 octobre 2011, tentera ainsi d’analyser leurs traductions littéraires, à la confluence de la poétique, de l’histoire des mentalités et de l’histoire sociale.

Les propositions de communication (titre et résumé d’une vingtaine de lignes) sont à adresser avant le 31 mars 2011 à l’un des membres du comité scientifique du colloque :

Bertrand Marquer (bertrand.marquer@yahoo.fr)

Eléonore Reverzy (ereverzy@free.fr)

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Séminaire – Corps et techniques : dépassement, déplacement, distance

« Corps, techniques et société ». Séminaire (2010-2011)
Corps et techniques : dépassement, déplacement, distance

Le séminaire « Corps, techniques et société » continuera d’aborder en 2010-2011 les questions du dépassement, du déplacement, et de la distance. Dépassement des frontières naturelles du corps par le recours à la technique, déplacement anthropologique dans la définition de l’humain, distance à soi, aux autres et aux choses. Des contributions de sociologues, d’anthropologues et de philosophes viendront éclairer ces enjeux pluridiscipinaires.

ANNONCE

GT 41 de l’Association Française de Sociologie

Horaire : 16h00-18h30
Lieu : CETCOPRA – Université Paris 1. 17, rue de Tolbiac. 75013 Paris. 5ème étage
(RER C ou Métro ligne 14, bus 62 ou 89)

Responsables :

Valérie Souffron (Cetcopra, Paris 1),
Caroline Moricot (Cetcopra, Paris 1),
Marina Maestrutti (Cetcopra, Paris 1)

Dans la continuité des réflexions socio-anthropologiques initiées par le groupe sur les frontières et les limites des corps et des techniques, le séminaire du GT41 continuera d’aborder en 2010-2011 les questions du dépassement, du déplacement, et de la distance. Dépassement des frontières naturelles du corps par le recours à la technique, déplacement anthropologique dans la définition de l’humain, distance à soi, aux autres et aux choses.
Penser ensemble les corps et les techniques – conformément au parti pris de ce séminaire – nous conduira à nourrir une réflexion sur les dimensions peut-être les moins visibles du lien social : que signifie “exister ensemble” ou “faire société” dans l’interaction avec les techno-sciences, leurs produits et leurs usages ? Comment la corporéité est-elle travaillée intimement, socialement et politiquement, par les usages des techniques qui transforment l’humain?
Des contributions de sociologues, d’anthropologues et de philosophes viendront éclairer ces enjeux pluridiscipinaires.

19 octobre 2010 : Peau noire, corps blancs ?

Pierre Bouvier (Professeur des universités Paris X, chercheur au LAIOS-EHESS)
Négritude, identité et métissage

Maxime Cervulle (Université Paris 1, Centre de Recherche Images, Cultures et Cognition)
Race, politique du visible et Critical White Studies

8 février 2011 : Regards

Monique Sicard (ITEM – CNRS)
« Photo-graphies » : corps et appareils / XIX-XX-XXIème siècles

Ermelinde Malcotte (Université Paris X Nanterre)
Enjeux de l’invisible : nanotoxicologie et biopolitique

29 mars 2011 : Sens à distance

Anne Sauvageot (Université de Toulouse, LISST/CERS)
Les médiations visuelles et tactiles des nanotechnologies

Raphael Koster (Université Paris 1, CETCOPRA)
L’expérience vidéoludique

17 mai 2011 : Cultures matérielles : corps et objets

Marie-Pierre Julien (Laboratoire Cultures et Sociétés en Europe / CNRS – Université de Strasbourg)
Comment penser la matérialité des corps des sujets et des objets en sociologie ?

Sans inscription – contacts : valerie.souffron@univ-paris1.fr Caroline.Moricot@univ-paris1.fr maesma@libero.it
Sites : www.cetcopra.univ-paris1.fr www.afs-socio.fr

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Appel à contribution – Petite anatomie du corps violenté

Date limite : 20 décembre 2010

Centre de Recherches Interdisciplinaires et Transculturelles (EA 3224)
Axe « Transpoétiques »

Le XXème puis le XXIème siècle ont différencié le théâtre, comme art de la scène, des autres médias par la présence scénique du corps de l’acteur. Aborder la violence théâtrale du point de vue des différents actes de violence perpétrés sur le corps soulève des questions à la fois dramaturgiques, littéraires et sociologiques. A quelles fins le corps est-il violenté sur scène et/ou la violence suggérée hors scène? Quelle dialectique peut-on dégager entre esthétique de la violence physique et message, entre forme et fond ?
Se pose d’abord une première question, d’ordre formel : Y a-t-il une anatomie de la violence théâtrale ? Est-il possible d’esquisser une typologie des violences corporelles et d’en dégager des effets/ des fonctions théâtrales spécifiques?
On peut, à cet égard, distinguer, dans le texte théâtral, différentes formes de corps violentés: corps mutilés, démembrés, violés, brûlés, dépecés, corps soumis à la torture, à la mortification/ au supplice, à l’assassinat, au cannibalisme, à la prostitution. La violence s’oriente-t-elle contre une partie (et quelles parties : nobles ou désavouées?) ou à l’intégralité/intégrité du corps? Le corps violenté prend-il une dimension symbolique lorsqu’il est par exemple associé à un sens, à une vertu ou à un sentiment (et dans ce cas, il devient un élément à intellectualiser au-delà de la simple violence) ou garde-t-il sa dimension charnelle (la dégradation physique s’inscrivant dans une dialectique toute cathartique entre plaisir et souffrance/douleur) ?
Par ailleurs, la question du corps violenté soulève un questionnement d’ordre scénique. Quelles sont ses représentations possibles ? Que montrer ? Quel usage doit ou peut-on faire de l’illusion théâtrale ? La représentation réaliste, voire hyperréaliste, de la violence physique suffit-elle ou faut-il encore la présenter? Et est-il possible de la présenter ?
Les communications pourront également proposer une observation clinique du corps violenté et s’interroger sur les raisons du recours à la violence physique dans un contexte théâtral.
La violence exercée contre le corps humain remplit-elle toujours un but moral/ expiatoire voire pénal en se mettant au service d’une pédagogie de l’effroi envers les autres comme envers soi-même? Cette justice vengeresse resterait alors dans le champ cathartique (extraire le mal par le mal, conversion de la douleur/souffrance en plaisir chez le spectateur), finalement proche du sadisme/masochisme (de l’automutilation aux bastonnades des farces). Le corps violenté peut-il également se placer au-delà de la catharsis et remplir un but utilitaire? La violence physique servirait alors à prendre le pouvoir, l’ascendant – notamment politique – sur l’autre (la notion de Gewalt en allemand exprime à la fois la violence et le pouvoir politique), afin de dégrader, détruire et régner. Car les différentes époques de guerre (de la Révolution Française aux génocides du XXème siècle) ont montré que l’acte violent peut s’exercer sans plaisir pervers, mais bien plutôt dans la monotonie mécanique (comme l’évoque le banquet sanglant chez Titus dans Titus Andronicus de William Shakespeare) : on pense alors aux crimes de guerre, à la violence déshumanisée de la Shoah et à ses corps concentrationnaires qui rendent difficile le processus d’identification. Dans le théâtre contemporain, le corps violenté permet justement d’interroger cette déshumanisation et cette instrumentalisation du corps, entre corps célébré et corps malmené, permettant ainsi de réintroduire une sensibilité par le corps souffrant et de rematérialiser une relation au corps et au monde qui avait été déréalisée par le désenchantement du monde.
A travers la violence faite au corps à différentes époques théâtrales, c’est en quelque sorte une histoire du rapport que nous entretenons avec notre propre corps et avec notre matérialité (comme le proposait l’Histoire du Corps, dirigée par Alain Corbin) qui s’esquisse et que le colloque cherchera à dégager.

Les propositions de communication (titre + résumé d’une dizaine de lignes) sont à envoyer à :
Priscilla WIND
Courriel : priscilla.wind@univ-fcomte.fr
Adresse postale: Laboratoire C.R.I.T (ex-LHPLE)
Université de Franche-Comté
UFR SLHS
30 rue Mégevand
25030 Besançon Cedex
Date limite : 20 décembre 2010

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Séminaire – Médecine et normativité humaine

IIe Atelier franco-allemand
Médecine et normativité humaine
ENS, Département de philosophie, et USR Cirphles,
Institut d’histoire, théorie et éthique de la médecine, Faculté de médecine de Mayence

vendredi 22 et samedi 23 octobre, pavillon Pasteur, salle Pasteur (premier étage)
ENS 45 rue d’Ulm
75005 Paris

Ce nouveau séminaire a pour but de poursuivre et d’approfondir les échanges déjà engagés sur le thème de la normativité humaine et de sa considération dans la médecine contemporaine, en particulier dans l’organisation de la relation médecin-malade dans certaines pathologies.
Le séminaire aura lieu en anglais.

Programme prévisionnel

Vendredi 22 octobre
10 h 30 : discussion sur la coopération avec l’Université franco-allemande
12 h  :  Claude Debru : Some remarks on human normativity from philosophical and cognitive points of view.

14 h 30 :  Norbert Paul : Normativity and the technological transformation of the body
15 h 30 : Amin Turki : Canguilhem and transplantation medicine

16 h 30 pause

17 h : Lara Kutschenko : Perspectives on normativity in medical classification
18 h : Nadine Le Forestier : Medical normativity in lateral amyotrophic sclerosis

Samedi 23 octobre

10 h : Romain Schneckenburger : Biological psychiatry and normative problems : the case of schizophrenia
11 h : Lara Huber : Norming normality : on scientific fictions and canonical images

12 h : Final discussion and further projects.

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Mardi 14 décembre 2010  |  Paris (75020)

Séminaire de recherche de l’unité Mortalité, Santé, Épidémiologie (INED). La société porte un intérêt croissant à la santé mentale qui, considérée dans sa dimension négative, se décline sous de multiples maux, de la détresse psychologique aux troubles pathologiques sévères et au suicide. Les problèmes psychiques sont plus ou moins spécifiques à certaines périodes de la vie, comme les troubles alimentaires au moment de l’adolescence ou la maladie d’Alzheimer aux âges élevés, et certaines populations y sont plus vulnérables, comme en milieu carcéral. Coordonnée par Magali Coldefy (IRDES), Aline Désesquelles (INED), Géraldine Duthé (INED) et Claire Scodellaro (Université Nancy 2), cette journée scientifique est structurée autour de cinq séances qui permettront de couvrir différentes problématiques et de croiser les approches (démographique, épidémiologique, sociologique, géographique, médicale…).

Seront également discutés les problèmes que posent en amont le repérage et la mesure des troubles mentaux et du comportement dans les enquêtes en population générale, tout comme la question de la prise en charge de la santé mentale en France.

Informations pratiques : Le nombre de places disponibles étant limité, merci de vous inscrire préalablement par courriel à secretariat-ur05@ined.fr en renvoyant le formulaire d’inscription joint à l’annonce.

PROGRAMME DU SEMINAIRE

9h. Ouverture

  • Myriam Khlat, coresponsable de l’unité Mortalité, Santé, Épidémiologie de l’INED
    Chantal Cases, directrice de l’INED

9h30. Introduction

  • Anne Lovell (INSERM – CESAMES) – La conceptualisation de la maladie mentale et de la santé mentale

10h. Santé mentale en population générale : problèmes de mesure

  • François Beck (INPES) – Tensions épistémologiques autour de la quantification de la santé mentale
  • Marie CuénotGaëlle GiordanoPascale RousselNicolas BrouardJean-François Ravaud et Jésus Sanchez (équipe CTNERHI, INED, IFRH) – Exploration qualitative des données de santé mentale de l’enquête HSM : quels enseignements en tirer ?

Discutante : Aude Caria (Centre collaborateur OMS-Lille / CH Sainte-Anne, Paris)

11h-11h15. Pause

11h15. Santé mentale en milieu carcéral

  • Bruno Falissard (INSERM U669) – La santé mentale des personnes détenues en prison
  • Géraldine Duthé (INED), Angélique Hazard (DAP), Annie Kensey (DAP) et Jean-Louis Pan Ké Shon(INED) – Le poids de l’infraction dans le suicide carcéral

Discutant : Pierre Chauvin (INSERM – UPMC)

12h15-14h. Déjeuner

14h. L’anorexie mentale à l’adolescence

  • Claire Scodellaro (Université Nancy 2), Jean-Louis Pan Ké Shon (INED) et Stéphane Legleye (INED) –Inégalités de sexe face à l’anorexie
  • Tamara Hubert (EHESP/Université Paris 10) – Devenir d’anciens patients hospitalisés pour anorexie mentale à l’adolescence

Discutante : Muriel Darmon (CNRS)

15h. Santé mentale et vieillissement

  • Aline Désesquelles (INED) et France Meslé (INED) – Poids des troubles mentaux et maladies nerveuses dans la mortalité aux âges élevés
  • Karine Pérès (INSERM U593) – Approche épidémiologique de la maladie d’Alzheimer et des syndromes apparentés en population générale

Discutante : Myriam Khlat (INED)

16h-16h15. Pause

16h15. Prise en charge de la santé mentale

  • François Chapireau (INED) – Dynamique des populations hospitalisées en psychiatrie
  • Magali Coldefy (IRDES) – De l’asile à la ville : une géographie de la prise en charge de la maladie mentale en France

Discutant : Serge Kannas (Mission nationale d’appui en santé mentale)

17h15. Clôture

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Journées d’études doctorales – Boire et Manger

Université de Savoir — Laboratoire LLS

4-6 avril 2011

Besoins primaires de l’homme, le « boire et manger » sont extrêmement présents dans les thématiques développées à l’heure actuelle par nos sociétés modernes, que ce soit en raison de leur pénurie ou de leur manque dans certaines parties du monde, ou, à l’opposé, de leur surabondance dans d’autres. De la sorte, il semble que ces besoins, et les pratiques qui y sont liées, de par leur aspect fondamentalement humain, constituent un thème d’étude particulièrement propice pour les Sciences Humaines et Sociales.

Ouvertes à tous les chercheurs (étudiant en Master 2, doctorant, docteur, MCF, professeur), les Journées d’Etudes Doctorales du laboratoire LLS de l’Université de Savoie se proposent donc cette année de se pencher sur le « boire et manger » au travers de la diversité des approches SHS. De manière non exhaustive, pourront être abordés les disciplines et les thèmes suivants :

– la sociologie et l’ethnologie, qui se penchent sur les pratiques alimentaires et leurs usages sociaux sous des angles divers (identités culturelles, rapport à la santé, à l’image de soi et des autres…) ;

– l’histoire, la géographie et l’économie, qui s’intéressent depuis longtemps à la circulation marchande des denrées alimentaires, à leur usage dans les sociétés au fil du temps, à l’évolution des marchandises ou encore à la place occupée par la production sur les territoires et parmi les populations ;

– la littérature, qui intègre depuis toujours des représentations du « boire et manger » dans les récits, permettant ainsi à la fois un ancrage dans le temps et une description plus précise des personnages et des moeurs ;

– la linguistique, par le prisme du vocabulaire et du discours, permet l’étude des rapports entretenus par un locuteur ou un groupe de locuteurs à la nourriture et à la boisson, ou encore la mise en évidence de l’importance de ce thème dans certaines circonstances particulières ;

– la psychologie, qui s’intéresse notamment aux conduites et aux pratiques alimentaires contemporaines.

Langues de travail : français (anglais éventuellement)

Propositions de communication : les résumés sont à envoyer avant le 5 janvier 2011, sous la forme suivante : présentation de votre communication (300 à 500 mots, Times New Roman 12, interligne simple), accompagnée d’une bibliographie indicative (10 lignes maximum) et d’un court CV (nom, prénom, université, laboratoire, niveau d’étude/poste) en vue d’une évaluation et d’une sélection des candidatures par le comité scientifique.

Merci d’adresser vos candidatures à l’adresse suivante :

jed2011.univsavoie@gmail.com

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