décembre 2011

You are currently browsing the monthly archive for décembre 2011.

Appel à contributions – Corps médicalisés, corps autonomes, corps sexuels ? Handicap et sexualité dans une perspective militante, féministe et LGBTQI

 

Colloque organisé dans le cadre des Universités d’Eté Euroméditérranéennes des Homosexualités – UEEH

19 Juillet 2012, BMVR L’Alcazar, 58 Cours Belsunce – 13001 Marseille

Nous recherchons des intervenantEs provenant du tissu associatif, personnel soignant, chercheurEs mais aussi militantEs, artistEs et personnes concernéEs (y compris et surtout des personnes handi).

Présentation :

En France, la sécurité sociale ne rembourse un lit dou- ble médicalisé que pour des personnes handicapées qui peuvent attester qu’elles vivent en couple. Comment une personne handicapée célibataire peut-elle déjà commencer à faire des rencontres ?

Le handicap n’est pas uniquement un fait biologique. L’organisation des institutions, l’accessibilité de l’archi- tecture, de l’espace public tout comme grand nombre de représentations sociales contribuent partout à ex- clure et laisser les personnes handicapés dans l’oubli. La question de la sexualité des personnes handicapées est souvent abandonnée au corps médical — ou aban- donnée tout court. Le corps handi semble un « corps à aider », un corps qu’on réduit souvent à quelque chose qui doit être lavé, soigné, entretenu et réparé, un corps asexuel et asexué, réduit aux obligations médicales, à la dépendance qui l’entoure, le borde et le définit. Peut- on penser des personnes dans ces corps ?

L’accès à la sexualité dans les structures d’accueil et d’hébergement est loin d’être un acquis, autant pour des raisons de règlement, par exemple l’interdic- tion de recevoir des personnes dans sa chambre, ou uniquement « du même sexe » (sic. . . ), ou simplement pragmatico-économiques : un lit médicalisé coûte cher, un lit double encore plus. . . Le milieu associatif hand- icapé [est] toujours fermé aux problématiques d’orien- tation sexuelle, et face à cela, en raison d’un culte de la beauté physique et d’un corps normé, mais aussi du fait de la non accessibilité des lieux sociaux et convivi- aux, le milieu LGBTQIF discrimine les personnes hand- icapées.

Les outils des mouvements de libération des femmes, des gays et des lesbiennes, la reprise de l’injure, la sub- version volontaire des codes de genre, la pensée de l’empowerment, etc, sont-ils pertinents ou réutilisables dans notre cadre ? Comment vivre son orientation sexuelle et/ou ses pra- tiques de genres tant que toute sexualité reste tabou, toute pratique sexuelle refusée ? Comment aborder la question du désir amoureux et/ou sexuel ?

Peut-on imaginer une culture du corps invalide, incom- plet, des modes de vies, sexuels et affectifs subversifs, positifs et nouveaux ?

Comment, pour un valide, passer les différentes bar- rières physiques et symboliques qui limitent a priori la capacité à établir du lien ?

Quels espaces de rencontres et/ou de cohabitations sont possibles ? Qu’est ce qui existe, qu’est ce qui reste à inventer ? Quelle part peuvent jouer, jouent ou ne jouent pas, les politiques d’accessibilité des villes et des bâtiment quant à cette question ?

Cette liste de questions n’est qu’indicative, n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez proposer d’autres sujets.

Informations pratiques

Les communications dureront de 15 à 30 minutes. Les propositions doivent être envoyées par mail à colloque2012@ueeh.net avant le 30 Mars 2012, les au- teurSEs des propositions retenues seront informéEs au plus tard le 16 Avril. Les textes des communi- cations retenues devront être envoyés avant le 18 Juin 2012, afin de permettre la mise en place de la tra- duction (Traduction simultanée au casque ou par sur- titrage vers l’anglais et l’espagnol, interface LSF sous réserve). Les actes feront l’objet d’une publication sur le site des UEEH.

Infos et contact :

http://www.ueeh.net/

 

Tags: , , , , , , , , ,

Appel à contributions – Bodies – systems – structures. Masculinities in the UK and the US, 1945 to the present

 

Avant le 15 février 2012 – Dresde (Allemagne)

International Conference, TU Dresden, Germany, 13-15/06/2012 Organizers : Prof. Dr. Stefan Horlacher (TU Dresden), Prof. Kevin Floyd (Kent State University)

Masculinities are routinely studied in one of two potentially incompatible ways : as exemplifying abstract systems such as patriarchy or kinship ; or as concrete, corporeal phenomena. The very term masculinity has hitherto been examined in such a broad range of contexts that it can sometimes appear as a pure abstract form, some kind of configuration or ‘relation‘ practically devoid of any concrete, defining content. We might say the same thing about crisis, a term that seems as persistent as it is exhausted. And even concepts that have become staples of masculinity studies, like hegemony or performativity, seem to be wavering between concrete specificity and theoretical abstraction. This conference will explore masculinity as an idea or a concept that operates across, or at least in relation to, a distance/difference that may or may not be bridgeable : between the systemic and the corporeal, the abstract and the concrete. Thus, this conference will not only encourage scholarly movement in a direction that both builds on re- cent work in the field of masculinity studies and moves past it toward more comparative kinds of analysis, but it will also explore the relations between different abstract and corporeal, metaphorical and metony- mical manifestations of masculinity. With these dilemmas in mind, we invite theoretical, cultural, or literary analyses of masculinities in the US and/or the UK since World War II – a period in which differentiated masculinities proliferate for specifically national and transnational reasons, including global waves of decolonization, changing patterns of migration, the emergence of ‘new‘ subaltern subjects demanding social, cultural, and political recognition, as well as conservative reactions against these developments.

We especially encourage papers with comparative and/or transnational emphases. Possible topics might involve (but need not be limited to) any of the following :

. Masculinities and/as Systems (which systems – military, symbolic, technological, post- or neo- colonial, liberal or neoliberal, political or bio-political – can masculinity embody, exemplify, or perform ?)

. Masculinities as Bodies – Bodies as Systems – Systems as Bodies • Masculinities and/as Structures (structures of feeling, experience, possibility)

. Masculinities and/as Concepts (textual/narrative/discursive, historical/temporal, ethnic/social)

. Masculinities and/as Power (hegemony/kinship/relation to the symbolic order)

. Masculinities and/as ‘Crises‘ (an exhausted abstraction ?)

Please send an abstract of no more than 500 words by February 15th, 2012 to both Prof. Dr. Stefan Horlacher (stefan.horlacher@mailbox.tu-dresden.de) and Prof. Kevin Floyd (kfloyd@kent.edu).

 

Tags: , , ,

Appel à contributions – Women, Health and Welfare

 

Avant le 16 janvier 2012 – Londres

 

WHN Southern Branch Spring MeetingSaturday 17th March 2012 At Kingston University.

Kingston University’ Centre for the Historical Record (CHR) will host the Spring 2012 one-day conference organised by the Women’s History Network, Southern Branch. The topic is deliberately broad to encourage a wide range of papers and participants interested in the history of women’s health and welfare. In resonance with the CHR’s remit to promote public history, the conference seeks to identify themes from history which resonate with women’s experiences of health and welfare today, and can inform policy makers. Proposals for papers are invited that relate to women either as receivers or providers of health and welfare, in any time period. We are particularly interested in papers which discuss these twin themes in women’s history in the context of public history, which may include a discussion of available archival sources and records.

Conference themes might include those listed below, but we would be interested to receive papers on any theme which falls within the broad remit of the conference, as described above :

Women and HealthPhysical health – different understandings of ‘illness’ and the medicalisation of women’s bodies.

Mental health – changing ideas about treatment and perceptions of women’s relationship with their inner selves.

Sexuality and medical discourse.
Women and Welfare
The impact of welfare policy on women.
The impact of women on welfare policy.
Women as consumers of welfare.
Public History

How can women’s history direct or inform modern media debates in matters relating to women’s health and welfare ? How can women’s history help inform current policy on women’s health and welfare ? How well is women’s health represented in archives ; and discussions on accessibility to relevant records ?

Please send a proposal of 250 words and a short biographical note to Sue Hawkins (s.e.hawkins@kingston.ac.uk) or Nicola Phillips (n.phillips@kingston.ac.uk).

The deadline for the submission of proposals is 16 January, 2012.

 

Tags: , ,

Appel à contribution – La santé à l’épreuve des reconfigurations organisationnelles et communicationnelles : enjeux, défis et perspectives

 

Vendredi 27 janvier 2012  |  Montréal (Québec, Canada)

80e congrès international de l’ACFAS

 

Le système de santé est une organisation qui s’ouvre de manière exponentielle à son environnement. Quelles frontières, aussi bien professionnelles que politiques, s’en trouvent redessinées ? Quel visage de la santé en résulte-t-il ? Plus précisément, nous nous intéressons dans ce colloque aux reconfigurations organisationnelles et communicationnels qui travaillent actuellement le domaine de la santé. Par reconfiguration nous voulons faire appel aux multiples figures que prennent les organisations face aux enjeux et défis associés aux services de soins et à la promotion de la santé.

ANNONCE
  • Date : du 7 au 11 mai 2012
  • Lieu : Palais des Congrès – Montréal – Canada
  • Congrès organisé par : ACFAS Association francophone pour le savoir
  • Colloque organisé par : ComSanté, UQAM – Canada / CERTOP UMR5044 CNRS, Toulouse France / CRESPPA UMR7217, Paris France

La santé s’organise dans des institutions ou des réseaux que l’on considèrera comme des organisations. Par organisations de santé nous référons tant aux organisations médicales (les hôpitaux, les cliniques, etc.), qu’aux organisations de promotion et de prévention, voire de gestion de la santé, quelles soient privés ou publiques, internationales, nationales ou locales, à but lucratif ou non lucratif. En plus d’inclure une variété d’organisations formelles dans la notion d’ « organisations » de santé, nous proposons, en suivant en cela Zoller (2010)[1], d’ouvrir la réflexion sur l’organisation en tant que processus de réagencement du social, c’est-à-dire questionner, par la clé d’entrée des processus communicationnels, les formes de constitution et transformation des systèmes de santé. Plus précisément, nous nous intéressons dans ce colloque aux reconfigurations organisationnelles et communicationnels qui travaillent actuellement le domaine de la santé. Par reconfiguration nous voulons faire appel aux multiples figures que prennent les organisations face aux enjeux et défis associés aux services de soins et à la promotion de la santé.

Les organisations subissent des reconfigurations qui posent la question de leurs frontières organisationnelles au regard de l’intégration de plus en plus prononcée d’acteurs de la société civile (les associations de patients, les citoyens auxquels est offert la possibilité de consulter les rapports sur les hôpitaux, par exemple) et d’un Etat préconisant des principes de responsabilisation. Ceci interroge les nouvelles missions des organisations de santé prises entre une mission fondamentale de soin, mais également une mission économique au sens où les contraintes du système de santé poussent à leur gestion maîtrisée ; s’ajoute une mission civique selon laquelle les organisations de santé exercent une responsabilité sociale.

Qu’il s’agisse de nouvelles démarches de gestion, de nouvelles formes de normalisation, de nouveaux standards, de nouveaux acteurs, de nouvelles maladies, ces transformations amènent les organisations à se renouveler, à se reconfigurer. Ces reconfigurations passent par de nouvelles formes de communication, qui visent à assurer aussi bien l’interopérabilité des systèmes – le partage de l’information et des savoirs – que la coordination et la redéfinition des soins. Le besoin de coordination et ses modalités ne s’expriment pas de la même manière selon les contextes sociaux et les contextes organisationnels. Or ces reconfigurations organisationnelles interrogent les transformations associées des activités de communication. Si la notion de « configuration » nous enjoint à saisir les formes, les structures, les « patterns » associés à ces mutations, notons que le préfixe ‘re’ de « reconfiguration » nous en rappelle le mouvement continu – le caractère dynamique des transformations du système de santé – ainsi que son caractère itératif : s’agit-il de configurer afin d’assurer une certaine continuité, de concilier changement et permanence ?

Trois types de reconfigurations sont ici différenciés: (1) les reconfigurations des systèmes de santé nationaux ou internationaux, touchant la viabilité et la mise en cohérence des réseaux de santé, (2) les reconfigurations institutionnelles, touchant les missions des organisations de santé et leurs modes opératoires, (3) les reconfigurations professionnelles, touchant les territoires et les formes de coordination des individus et groupes participant aux service de soins et à la promotion de la santé. Ces trois formes de reconfiguration soulignent l’importance de la mise en cohérence des multiples figures de l’organisation de la santé, figures associées à des impératifs tantôt sociaux ou économiques, tantôt technologiques ou relatifs aux pratiques professionnelles, tantôt administratifs ou éthiques.

Le système de santé est une organisation qui s’ouvre de manière exponentielle à son environnement. Quelles frontières, aussi bien professionnelles que politiques, s’en trouvent redessinées ? Quel visage de la santé en résulte-t-il ? Les axes suivants proposent différentes avenues pour en dresser le portrait.

Axe 1 – Développement des réseaux, reconfigurations territoriales, politiques des soins et relations inter-organisationnelles

Dans les évolutions des systèmes de santé on peut constater des transformations liées aux politiques de santé. Les politiques de gestion des territoires (par exemple, politique de regroupement des hôpitaux en France) ne sont pas sans effet sur la manière de communiquer ensemble et à distance. Il existe des interventions règlementaires ou incitatives qui peuvent changer la donne : le partage des informations en temps réel au travers de réseaux informatisés, le développement du dossier patient, sont autant de dimensions qui interfèrent sur les manières de travailler ensemble, sur un même site et à distance.

La répartition des actes ou des populations à prendre en charge s’appuie également sur un partage renouvelé entre secteur public et secteur privé. On constate par exemple en France un clivage entre les interventions courantes, à faibles risques et bien remboursées, prises en charge par le privé, et celles plus complexes et à risque laissées au secteur public. Qu’en est‐il des autres pays ? Comment se fait le partage entre institutions ? Existe‐t‐il une spécialisation en fonction de critères financiers, sociaux, ou en fonction des types de spécialisation ? La séparation s’accompagne t‐elle de formes de coopérations et lesquelles ?

Les réseaux de soin constituent une forme particulière de relations entre institutions. Les établissements doivent progressivement obtenir des autorisations de prise en charge sur certains types et niveaux de pathologie, selon un dispositif qui dessine différents territoires du soin en même temps que des formes de parcours préconisés. Comment peut‐on caractériser les modalités de la coopération dans ces configurations ? Il sera intéressant de montrer comment se construit le fonctionnement des réseaux de soins dans différents pays, comment les différents acteurs s’organisent entre eux. Peut‐on rapporter la forme d’organisation observée à une prise en charge spécifique liée à une pathologie, ou bien ces prises en charges sont‐elles liées à la composition des réseaux et à la diversité professionnelle de leurs membres?

Axe  2- Formalisation et standardisation, reconfigurations des pratiques professionnelles

On constate un développement des certifications qualité, des règles de sécurité, des dispositifs gestionnaires au plus près de l’activité. Ainsi les politiques publiques de ces dernières décennies ont cherché à introduire progressivement la dimension économique dans la décision de soin. Les transformations des modalités de coordination tiennent également à la formalisation et la standardisation des méthodes et procédures, à travers la protocolisation, les prescriptions de ‘bonne pratique’, et autres recommandations associées à l’évaluation des pratiques professionnelles. Au‐delà des méthodes elles‐mêmes, ce sont aussi les valeurs, les normes professionnelles qui sont travaillées par des référentiels issus du secteur marchand et qui font l’objet de formes diverses d’appropriation (gestion de la qualité, gestion des risques, démarche processus…).

La question du temps et des effectifs est aussi un élément important à prendre en compte. On peut s’interroger sur la manière dont s’accroit l’intensité du travail dans un contexte marqué par la pénurie. Comment évoluent les collectifs de travail ? Y a‐t‐il une montée en puissance des fonctions d’encadrement et une transformation de ses missions, des manières de les conduire ? L’accès à ces fonctions est‐ elle liée à la trajectoire de soin ou constate‐t‐on une diversité dans la manière de pourvoir ces fonctions ?

Axe 3 : Déploiement et reconfigurations associés à la mise en œuvre des technologies dans les systèmes de santé

Au regard des évolutions observables dans les services de santé, il est possible d’identifier deux logiques fortes dans les formes de mobilisation des TIC :

  1. Une logique d’intégration des systèmes d’information des établissements incluant l’extension de cette informatisation aux activités de soins. Les TIC constituent de plus en plus la trame des activités opérationnelles et de gestion, en les imbriquant, en lien avec des objectifs de meilleure efficience,,de maîtrise budgétaire, et de traçabilité requise par les exigences médico légales ;
  2. Une logique de développement de formes d’interopérabilité entre systèmes d’information des établissements et autres opérateurs des réseaux de santé (notamment, médecine de ville), pour assurer le suivi des patients, dans un contexte de parcours de soins marqués par des épisodes de plus en plus spécialisés, mis en oeuvre par une offre de services régionalisée, organisée en termes de complémentarité et privilégiant les soins ambulatoires.

L’offre de solutions informatiques apparaît en bonne part limitée, peu stabilisée, parfois technologiquement dépassée. Comment caractériser cette offre selon les pays, et comment expliquer cette situation ? Comment les établissements opèrent‐ils le choix de déploiement de ces systèmes, quel rôle est attribué aux professionnels de santé ? En quoi ces nouveaux systèmes participent‐ils d’une évolution des activités, de leur coordination, et de la relation au patient ? Les changements dans les modalités de la coordination peuvent être liés aux évolutions des objets techniques (dossier du patient papier ou informatisé, fiches de reporting ou d’enregistrement de l’activité), ainsi qu’aux nouvelles taches qui incombent aux personnels soignants.

L’instauration d’un système d’information de santé n’a pas seulement une finalité comptable et statistique ; elle tend à évaluer l’efficacité des activités thérapeutiques et soumettre l’activité médicale au contrôle de la représentation nationale et des services de l’administration. Ces transformations ne sont certainement pas sans effet sur les charges de travail, la répartition des activités et l’échange des informations, notamment parce qu’elles introduisent de nouvelles dépendances entre services. Ce travail d’organisation est d’autant plus complexe que différentes réformes se succèdent et sédimentent des pratiques, des règles, des habitudes qui se superposent sans toujours permettre le fonctionnement souple et réactif nécessaire aux professionnels.

Axe 4: Les figures du patient en tant que citoyen, partenaire, usager, consommateur….les figures de l’organisation sociétale, partenaire, de service, productrice…

Une autre dimension importante des transformations en cours a trait aux patients et à la façon dont ils s’inscrivent dans la relation de service qui les lie aux professionnels des établissements de soin. Ces évolutions mettent notamment en jeu les transformations du droit des patients, de leur approche des pratiques de soins et leurs rapports aux professionnels de santé en lien avec des évolutions sociales plus globales. La relation de soin est de plus en plus vue comme une coproduction entre les professionnels et les malades. Les patients cherchent dans les médias et via l’internet des informations sur les pathologies et les thérapies, au risque de s’égarer dans cette profusion de discours. Cette nouvelle posture des patients et de leur environnement familial interroge sur l’évolution des rapports aux soignants, au plan notamment de la nécessaire construction de la confiance qui combine diversement connaissances et croyances (Karpik, 2007)[2].

Par ailleurs, le développement des associations de patients, et l’obligation de représentation des usagers au sein de divers conseils et commissions de l’hôpital posent la question de l’effectivité de ce que certains experts appellent la ‘démocratie sanitaire’. En quoi et à quelles conditions cette participation renouvelée des patients contribue‐t‐elle aux transformations des organisations hospitalières ?

Enfin, la montée en puissance du rôle des établissements du secteur privé au sein des réseaux de santé interroge sur les conditions de cet accès au soin, sur l’information dont disposent les patients, et plus largement sur les formes renouvelées des inégalités de l’accès aux soins.

Axe 5 : Le rapport entre établissements de santé, système de santé et société civile : une mission reconfigurée ?

Les établissements de santé sont de plus en plus interpelés dans les média au plan de leur responsabilité dans les maladies nosocomiales, et plus largement du point de vue de la qualité des soins prodigués aux patients. La médiatisation des risques de pandémies interroge également sur le rôle des différents types d’acteurs au sein des systèmes de santé du point de vue de leur prise en charge et de leurs territoires d’intervention. Les formes de rationalisation de l’offre de soins, qui tendent fréquemment à concentrer l’offre sur des pôles régionaux suscitent des réactions au sein de la population, qui manifeste son inquiétude au regard de l’éloignement des établissements de santé. Comment les établissements de santé tentent‐ils d’instaurer de nouvelles relations avec la population ? Peut‐on parler du développement d’un débat public autour des enjeux de santé, sur quelles questions, et quelles formes prend‐il ?

Dans ce contexte, les établissements de santé se voient assignés de nouvelles missions qui dépassent leur rôle premier de soin. Il s’agit de promouvoir et d’accompagner la société dans sa prise en main de la santé. Les Hôpitaux Promoteurs de Santé, par exemple, se doivent d’éduquer – et non plus soigner – non seulement le patient mais aussi le citoyen. La maîtrise de la santé ne relève plus de compétences curatives seules mais d’un transfert de compétences habilitantes pour l’individu dans la prise en charge autonome de sa santé.

Axe 6 : La santé comme domaine d’étude, reconfigurations interdisciplinaires

La santé n’est-elle qu’un domaine d’études parmi d’autres utiles aux chercheurs dans la connaissance de mouvements plus généraux ? Sa spécificité nécessite-t-elle de l’appréhender selon des méthodes, des croisements disciplinaires inédits ? Cet axe insiste sur une dernière figure de la santé – la santé en tant qu’objet d’étude – et encourage à une réflexion questionnant les défis que cette figure soulève afin d’en délimiter les traits.

Conditions de participation

Les auteurs enverront une proposition de communication de 3 000 signes (espaces compris) et un résumé de 10 lignes, en format Times New Roman, caractère 12 et interligne simple,

au plus tard le 27 Janvier 2012.

Cette proposition doit être adressée à : vasquez.consuelo@uqam.ca ; jolivet.alexia@courrier.uqam.ca

Les propositions de communication ainsi que les articles feront l’objet d’une évaluation en « double aveugle » par les membres du comité scientifique. Les communications sélectionnées seront réparties en ateliers (voir les thématiques). Il conviendra donc pour les auteurs de rendre leurs propositions d’articles anonymes, en envoyant deux types de documents :

  1. Une fiche en format A4 comprenant le titre de la proposition d’article, le nom de l’auteur, son rattachement institutionnel, sa fonction, ses adresses électronique et postale, son numéro de téléphone : merci de bien compléter ces informations, elles sont requises dès soumission pour que nous puissions vous faire figurer sur le programme de l’ACFAS ;
  2. En format A4, le titre de la proposition d’article et le texte de l’article.
  • Décision du comité scientifique : 15 Février 2012
  • Remise des contributions (20 000 à 30 000 signes) : 6 Avril 2012

Publication des actes

Les actes  seront publiés sur le site du Centre institutionnel de recherche sur la communication et la santé de l’UQAM – ComSanté.

Tout participant-contributeur au colloque doit s’inscrire au congrès de l’ACFAS (http://www.acfas.ca/congres/). L’inscription (1) donne accès à toutes les séances du congrès et (2) donne droit à l’abonnement à la revue Découvrir.

Compte tenu des règles de l’ACFAS, les communications seront mises en ligne après inscription au congrès.

Responsables scientifiques de la manifestation

  • Anne Mayère, Professeure en sciences de l’information et de la communication, Université de Toulouse, CERTOP, UMR 5044, Centre d’Etude et de Recherche Travail, Organisation, Pouvoir
  • Consuelo Vasquez, Professeur adjointe au département de communication sociale et publique de l’Université du Québec à Montréal, ComSanté: Centre de recherche sur la communication et la santé
  • Régine Bercot, Professeure de sociologie, Université Paris 8, Laboratoire CRESPPA, UMR 7217, équipe Genre Travail Mobilité
  • Alexia Jolivet, Stagiaire postdoctorale au Laboratoire ComSanté, Centre de recherche sur la communication et la santé, Université du Québec à Montréal, et chercheure au CERTOP, Centre d’Etude et de Recherche Travail, Organisation, Pouvoir, UMR CNRS 5044 Université de Toulouse.

Calendrier :

  • Date limite de réception des propositions de communication : 27 janvier 2012
  • Evaluation par le comité scientifique : du 27 janvier au 15 Février 2012
  • Retour vers les auteurs : 17 février
  • Envoi par les auteurs de leur communication : 6 avril 2012

Renseignements: vasquez.consuelo@uqam.ca ;  jolivet.alexia@courrier.uqam.ca ;  anne.mayere@iut-tlse3.fr ; regine.bercot@gtm.cnrs.fr

Notes

[1] Heather M. Zoller (2010). What Are Health Organizations? Public Health and Organizational Communication. Management Communication Quarterly. 24(3) 482–490

[2] Karpik L., (2007), L’économie des singularités, éd. Gallimard.

Contact
  • Anne Mayere
    courriel : anne [point] mayere (at) iut-tlse3 [point] fr

Tags: , , , ,

Journée d’étude – Ce corps qui nous est chair. Le sens du toucher

 

Vendredi 10 février 2012  |  Saint-Denis (93200)

 

Le processus de construction du sujet dans l’espace social, à la jonction entre les déterminations et prescriptions sociales et la singularité des biographies individuelles, traverse également le corps. Cette problématique fait aujourd’hui incursion dans le champ de la recherche biographique et fait émerger les dimensions multiples à travers lesquelles l’expérience singulière du corps peut s’articuler à une configuration identitaire et au rapport à l’autre.

La polysémie de l’expérience du corps s’inscrit dans un espace de pensée complexe où le corps constitue un vecteur biographique au même titre que le langage. L’histoire de chacun peut se lire à travers ce qu’en disent (en écrivent) le corps et les traces qu’y laisse l’existence.  Notre corps nous raconte à travers ce qui nous est chair, selon des langages qui, pas plus que d’autres interprétants symboliques, n’échappent aux variations historiques, sociales et culturelles. Dans le livre d’histoire qu’écrit notre corps, le vêtement, la parure, le travestissement, le tatouage, la danse sont des formes d’expression où le corps se met en scène et se donne à voir. La transversalité de ces formes de présence du corps à soi-même et à l’autre se retrouve dans le sens du toucher.

Nous essayerons lors de cette journée d’études d’aborder l’expérience du corps dans cette configuration complexe entre corps, chair et toucher, qui fait du corps le lieu d’une expérience de soi et de l’autre. Mémoire vivante de la personne et de son histoire, le corps est l’objet d’un travail biographique exercé tout au long de l’existence. Chair ouverte au toucher, il entre dans un réseau de relations et de proximités avec l’autre le plus intime comme avec l’autre social. Ce sont ces deux directions complémentaires qu’exploreront les interventions de cette journée.

  • 9h30-9h45 : Christine Delory-Momberger (professeur en sciences de l’éducation. Paris 13/Nord. EXPERICE), Présentation de l’Axe A/EXPERICE (Paris 13/Nord-Paris 8)
  • 9h45-10h : Marie-Willie Attely (docteur en sciences de l’éducation. Paris 13/Nord. EXPERICE) & Catarina Santos(doctorante en sciences de l’éducation Paris 13/Nord), Présentation de la journée d’études
  • 10h – 10h45 : Jean-Jacques Schaller (MCF en sciences de l’éducation. Paris 13/Nord. EXPERICE), La place du toucher dans une humanité de la rencontre
  • 10h45 – 11h30 : Eve Berger (docteur en sciences de l’éducation, co-fondatrice de l’Ecole supérieure de somato-psychopédagagie), Chair, Sensible et advenir : à la croisées des temporalités biographiques

11h30-11h45 : Pause

  • 11h45 – 12h30: Marie-Willye Attely (docteur en sciences de l’éducation. Paris 13/Nord. EXPERICE), Corps pensé, corps perçu : un héritage ?

12h30-14h : Pause déjeuner

  • 14h – 14h45 : Sandrine Chenivesse (docteur en anthropologie, psychosociologue. Chercheur associée au Laboratoire de Changement social Paris VII), Chairs incarcérées, corps palimpsestes : un sursis d’être entre désubjectivation et déliaison
  • 14h45 – 15h30 : Estelle Lagarde (photographe et architecte), La maladie, les autres et moi: le journal photographique comme démarche créative de reconstruction de soi

15h30 – 16h : Débat et clôture

Contact
  • Letitia Trifanescu
    courriel : letitia [point] trifanescu (at) hotmail [point] com 

    Université Paris-XIII Nord
    Ecole doctorale EXPERICE AXE A
    99, avenue Jean-Baptiste Clément
    93430 Villetaneuse
  • Mme Cristine DELORY-MOMBERGER
    courriel : christine [point] delory (at) lesujetdanslacite [point] comUniversité Paris-XIII Nord

    Ecole doctorale EXPERICE AXE A
    99, avenue Jean-Baptiste Clément
    93430 Villetaneuse

Tags: , ,

Journée d’étude – Déontologie et identité professionnelle

Le Vendredi 10 février 2012 de 9h à 17h

On voit fleurir dans de nombreux milieux professionnels des codes de déontologie, des normes, des chartes, des recueils de bonnes pratiques. Dans cette prolifération de normes portant sur les comportements professionnels, il est difficile de comprendre ce qui est en jeu. Cette journée permettra de préciser le lien entre déontologie et élaboration de l’identité d’une profession, de mieux comprendre à quels besoins répondent ces élaborations pour le meilleur, parfois, mais aussi pour servir des stratégies de communication ou de différenciation.

 

Intervenants

 

  • Joël Moret-Bailly (Université J. Monnet, Saint-Étienne)
    Élaboration déontologique et identité professionnelle.
  • Marc Ollivier (Faculté de droit, UCLy)
    Sources de l’élaboration déontologique, modalités de mise en œuvre.
  • De la déontologie à la défense de la profession : le conseil de l’ordre des médecins.
    (Sous réserve)
  • Isabelle Dujet (ESTRI, UCLy)
    Le besoin d’une déontologie commune chez les traducteurs.
  • Fabien Revol (CIE, UCLy)
    Dans la recherche scientifique, une éthique sans déontologie.
  • Patrick Gilormini (ESDES, UCLy)
    Les ambiguïtés possibles d’une mise en avant de la déontologie.
  • G. Xavier-Collomb (cadre de santé, hôpital du Vinatier)
    Laïcité, droit des patients, prise en charge de la douleur : les affiches dans un couloir d’hôpital.
  • Jean-Marie Gueullette (CIE, UCLy)
    Éthique, déontologie, droit national et international, coutumes : quelles relations entre ces différentes formes de normes ?

Contact :

Secrétariat du CIE : 04 72 32 50 22

Site : www.cie-lyon.fr

 

 

Tags:

Journée d’étude – L’essentiel dans le presque rien, avec Albert Piette

Le Jeudi 2 février 2012 de 9h30 à 18h

Tout entier tourné vers les grands événements de notre vie, notre regard habitué délaisse les petits riens de l’existence, cette expérience de tous les jours qui semble trop manquer d’épaisseur. Associée à la banalité, la vie ordinaire dévoile des réalités qui, à force d’évidence, ne sont plus perçues, et encore moins pensées. Cette journée se propose de porter l’attention sur ces détails qui traduisent les manières dont nous habitons ce quotidien et comment, au fil des ces petits riens de l’existence, se dessine notre façon d’être au monde et aux autres. Ces gestes ou paroles habitués, sans enjeu, gratuits, en-deçà de toute nécessité, forment ce « surplus » de notre humaine façon d’habiter le monde. L’acte d’exister devient alors une question de détails.

« Le principe de l’humain résiderait dans ce qui est périphérique, secondaire, dans ce qui est autour, à côté, en décalage : les choses qui ne sont pas vraiment importantes. Bref, les détails. En situation, dans son corps, avec les autres êtres humains, les objets, les animaux ou les divinités, l’homme produit seulement une fine lamelle de sens, de nécessité, d’obligation, de raison, de contrôle, d’enjeu. Le reste, très dense, c’est le mode mineur de la vie. » (Albert Piette)

 

Intervenants :

  • Albert Piette (anthropologue, Université Paris X) :
    Le mode mineur de la réalité.
  • Jean-Marie Gueullette (médecin et théologien, UCLy) :
    L’amitié, une expérience discrète.
  • Laure Marmilloud (infirmière et philosophe, UCLy):
    Le presque rien dans l’ultime de la vie.
  • Jean-Dominique Abrell (musicien, directeur artistique de l’ensemble Energeia) : L’infime variation dans l’interprétation musicale.
  • Anne Lacombe (ergothérapeute) :
    Quand l’extra-ordinaire joue avec l’ordinaire.

Contact :

Secrétariat du CIE : 04 72 32 50 22

Site : www.cie-lyon.fr

 


Tags: ,

Journée d’étude – Ecrire la maladie

Le Jeudi 26 janvier 2012 de 9h30 à 17h30

en collaboration avec la Faculté des Lettres, UCLy

 

La maladie instaure une rupture dans le cours ordinaire de la vie et introduit l’homme dans une dimension inédite de son existence : celle du périssable, de l’éphémère. Ainsi, la maladie nous parle toujours de la finitude, de notre mort.

S’intéresser aux représentations de la maladie dans la littérature, bien loin de l’impératif de nommer, c’est porter l’attention sur ce que la maladie représente de la condition humaine.

Comment écrire la maladie ? Si l’écriture apparaît souvent comme un moyen de juguler la crise, d’où le recours fréquent à des ateliers d’écriture dans les hôpitaux, elle n’est cependant pas seulement de l’ordre de l’exercice de distanciation. Car la littérature nous montre qu’il n’est pas nécessaire d’être malade pour comprendre la maladie.

Au-delà de l’approche descriptive de l’expérience du malade, l’écriture de ce véritable dépaysement de l’existence devient un lieu de mise en sens et de partage possible de notre condition.

Les intervenants de cette journée exploreront, à travers différents textes littéraires, ces enjeux existentiels de l’écriture de la maladie.

 

Intervenants :

Marie-Hélène Robert (Docteur en théologie, agrégée de Lettres modernes, Université catholique de Lyon) : Une mort très douce de Simone de Beauvoir.

Xavier Rockenstrocly (Docteur et agrégé de Lettres modernes, Université catholique de Lyon) : La Vie Sauve de Lydie Violet et Marie Desplechin

Christian Uwe (sémioticien, doctorant Université Lumière Lyon 2) : La Case du commandeur d’Edouard Glissant.

Dominique Vinay (Docteur ès lettres, Université catholique de Lyon) : La mort d’Ivan Illitch de Tolstoï.

Aude Volpilhac (Docteur et agrégée de Lettres modernes, Université catholique de Lyon) : Les Essais de Michel de Montaigne.

Jean-Marie Gueullette (Docteur en théologie et en médecine, Université catholique de Lyon) : La maladie de Sachs de Martin Winckler

Débats animés par Laurent Denizeau (Docteur en anthropologie, Université catholique de Lyon).

 

Contact :

Secrétariat du CIE : 04 72 32 50 22

Site : www.cie-lyon.fr

 

 

Tags: , ,

Journée d’étude – Archives des sciences : médecine et psychiatrie


Mercredi 14 décembre 2011, Salle Info 2 Bât Rataud, 45 rue d’Ulm 75005 ParisJournée d’étude organisée par le Centre de documentation-Bibliothèque du CAPHES
USR 3308 – CIRPHLES (CNRS-ENS)
sous la responsabilité d’Elisabetta Basso et de Mireille Delbraccio

Archives des sciences : médecine et psychiatrie. Un regard épistémologique

Matinée présidée par Michel Blay, Responsable du CAPHES
9h-9h45
Ouverture par Michel Blay et Claude Debru, Directeur de l’USR 3308-CIRPHLES
Présentation des Fonds d’archives du CAPHES par Nathalie Queyroux, Responsable du Centre de documentation-Bibliothèque du CAPHES
Présentation de la Journée par Elisabetta Basso, Postdoctorante, CAPHES/USR 3308 CIRPHLES

9h45-10h45
Rafael Mandressi
Médecine, philosophie et « maladies d’esprit » dans la première modernité

10h45-11h45
Egidio Priani
Les archives de l’ancien asile psychiatrique de San Servolo (Venise), 1840-1904 : trames, classifications, sujets

12h-12h30 : Discussion

Après-midi présidée par Mireille Delbraccio, Ingénieur de recherche CNRS (CAPHES-USR CIRPHLES)

14h-15h
Michele Cammelli
Les inédits et le problème de l’ « archive » chez Canguilhem

15h-16h
Chantal Marazia
Ludwig Binswanger ou la philosophie et le mal d’archive

16h : Pause

16h15-17h15
Andrea Cavazzini
Archives interminables et histoires impossibles. Remarques sur l’histoire de la psychanalyse et de la psychiatrie

17h15-17h30 Clôture

 

Tags: , ,

Colloque – Corps abîmés

Vendredi 27 janvier 2012  |  Strasbourg (67000)

Questionner le statut du corps abîmé ou du corps en abîme constitue une problématique riche pour le domaine des sciences humaines et sociales. Dans un souci d’ouvrir un dialogue interdisciplinaire, cette thématique permet de concevoir de nouveaux rapports entre le sujet et le monde et entre les représentations qui créent et qui répondent à notre engagement avec l’autrui. Quels sont les limites et les moments dans lesquels les « corps abîmés » se laissent saisir ? Comment provoquent-ils et forcent-ils à repositionner le rapport sujet-autrui ? Jusqu’où cette corporéité impose un remaniement des modèles de connaissance, d’analyse et des modèles disciplinaires qui la traitent ? Le but de ce colloque est d’ouvrir un dialogue interdisciplinaire autour des « corps abîmés » pour mieux affiner les implications de cette thématique.

Corps abîmés, Colloque international interdisciplinaire (anthropologie, philosophie, psychologie, sociologie), Organisé par le Laboratoire Cultures et Sociétés en Europe (CNRS-LCSE / Université de Strasbourg)

Comité d’organisation :

  • David Le Breton, Professeur à l’Université de Strasbourg, LCSE, CNRS/Université de Strasbourg
  • Dr. Denisa Butnaru, Chercheuse associée LCSE, CNRS/Université de Strasbourg

Comité scientifique :

  • Bernard Andrieu, Professeur, Université de Lorraine
  • Dr. Denisa Butnaru, Chercheuse associée, LCSE, CNRS/Université de Strasbourg
  • Dr. Dr. Lisa Folkmarson Käll, Chercheuse, Université d’Uppsala, Suède
  • Simone Korff-Sausse, Maître de conférences, Université Paris VII
  • David Le Breton, Professeur à l’Université de Strasbourg, LCSE, CNRS/Université de Strasbourg

Comité d’accueil:

  • Valentine Gourinat et Elise Pape
  • Date : le 27 et le 28 janvier 2012
  • Lieu : Salle des conférences, MISHA, 5 Allée du Général Rouvillois, 67000 Strasbourg

Vendredi 27 janvier

Accueil, café, viennoiseries

9.30-12.00 I. Corporéités adolescentes

Modérateur : Pascal Hintermeyer

  • Maria Helena Fernandes, Université de Sao Paulo, « La construction du corps dans l’anorexie »
  • David Le Breton, Université de Strasbourg, « Les blessures de soi »
  • « Sacrifice et sublimation du corps chez l’adolescent »

12.00- 13.30 Pause déjeuner

13.30-16.00 II. Re-faire le corps

Modérateur : Gabriele Profita

  • Bernard Andrieu, Université de Lorraine, « Les corps amputés des soldats dans les conflits récents en Irak et Afghanistan – conceptions actuelles de leur réhabilitation confrontés à leur vécu d’autosanté du corps abimé »
  • Erika Barreto, Université de Strasbourg, « Le corps infirme moteur et l´ autonomie comme allégorie de la interdépendance humaine »
  • Simone Korff-Sausse, Université Paris Diderot-Paris VII, « Le devenir psychique du corps abimé »

19.00 Repas au restaurant Le Gurtlerhoft

Samedi 28 janvier

9.00-09.30  Accueil, café, viennoiseries

III. Réintégrer le corps

Modérateur : Jérôme Beauchez

  • Denisa Butnaru, Université de Strasbourg, « Corps statiques, corps dynamiques – une réflexion phénoménologique sur le statut du sujet corporel »
  • Lisa Folkmarson Käll, Université d’Uppsala, « Ecart et exposition – déchirer ou partager la subjectivité corporelle »
  • Annamaria Fantauzzi, Université de Turin, « Greffes et don d’organes : un corps abîmé ou donné ? »

13.30-16.00 IV. Limites de la corporéité

Modérateur : David Le Breton

  • Jérôme Beauchez, Université Saint-Etienne, « Des corps (re)marqués: la boxe, l’épreuve du ring et ses hommes »
  • Pascal Hintermeyer, Université de Strasbourg, « Recyclages post mortem du corps humain »
  • Gabriele Profita, Université de Palerme, « Corps et traumatisme »

16. 00 -16.15 Conclusions

Contact

  • Denisa Butnaru
    courriel : denisa [point] butnaru (at) misha [point] fr 

    MISHA, 5 Allée du Général Rouvillois
    67000 Strasbourg

Tags: , , , ,

« Older entries