septembre 2011

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Appel à contribution – L’expérience corporelle. Eclairages philosophiques, éthiques et épistémologiques

 

Avant le 15 février 2012

Faculté du Sport de Nancy – 28-29 juin 2012

 

Dans le contexte international de l’émergence de philosophies du sport comme disciplines à l’interface de l’histoire, de l’éthique et de l’épistémologie il devient important pour la communauté française d’engager une réflexion sur l’expérience corporelle dans le cadre des STAPS : quels enseignements, quelles valeurs, quelles philosophies ? Entre états généraux et comités d’éthique, quels sont les fondements philosophiques, épistémologiques, éthiques pour modéliser l’expérience corporelle ? Comment être à l’épreuve de l’expérience, comme Natalie Depraz, Francisco J. Varela, Pierre Vermersch l’ont inventé pour une pratique phénoménologique ?

La proprioception paraît nous assurer d’une connaissance en 1er personne des sensations produites par notre corps. Dans l’extéroceptivité, M. Merleau Ponty le précise, par la mise en forme des stimuli, « la conscience du corps envahit le corps ». La proprioceptivité n’est pas une connaissance qui refermerait le data sensoriel dans une catégorie définitive : « le corps se surprend lui-même de l’extérieur en train d’exercer une fonction de connaissance ». Dès lors que l’expérience du corps se dégrade « en « représentation » du corps, ce n’était pas un phénomène, c’était un fait psychique », différence déjà établi ici entre soma-esthétique représentationnelle et soma-esthétique expérientielle. L’expérience est dégradée par la représentation car en devenant ainsi contenus de conscience les sensations seraient seulement constantes, redoublés par l’esprit.

John Dewey, rappelle Richard Shusterman dans Sous l’interprétation, dans Experience and nature que « l’expérience cognitive doit prendre sa source dans une expérience de nature non cognitive » après avoir précisé que « le cerveau et le système nerveux sont primitivement des organes d’action-réaction ; biologiquement, on peut affirmer sans crainte de se tromper que l’expérience première est un type correspondant ». Pour autant, la critique de Shusterman envers Dewey et son admiration non critique pour Alexander se fonde déjà là avant d’être développée dans le dernier chapitre de Conscience du corps : Dewey y affirme « L’étude de M Alexander rend hommage à ce merveilleux instrument de notre vie, qu’il s’agisse de la vie mentale et morale ou de cette vie que, d’une façon quelque peu absurde, nous nommons corporelle. Si une attitude religieuse envers le corps se généralise, nous y gagnerons une atmosphère permettant d’assurer le contrôle conscient dont nous avons besoin ».

Liste indicative des thématiques autour de l’expérience corporelle en STAPS sur lesquelles les contributions peuvent porter :

• l’éthique du sport,
• l’épistémologie du corps,
• l’action motrice, la perception en 1ere personne,
• l’immersion sensorielle,
• la modélisation de la pratique professionnelle,
• l’écologie corporelle,
• la conscience corporelle,
• l’inconscient cérébral,
• l’attention expérientielle,
• la proprioception.

Deux types de contributions sont attendus : Celles privilégiant une approche conceptuelle et théorique (revues de littérature, articles conceptuels, travaux empiriques qualitatifs et quantitatifs). Une sélection des meilleurs articles de recherche sera publiée dans un numéro spécial de la revue STAPS (hiver 2012). Celles mettant en perspective des expériences dans le domaine du colloque. Ils doivent concerner des situations récentes et réelles. Une sélection des meilleurs cas sera publiée en janvier 2013, dans la collection Epistémologie du corps.

L’ensemble des communications des participants sera disponible sur un support numérique remis aux participants ou accessible sur demande. Les auteurs se verront notifier par le comité d’organisation si leur contribution est retenue pour publication dans l’un des ouvrages.

Les propositions retenues par le comité scientifique feront l’objet d’une présentation de 20 minutes suivie d’échanges et de discussions avec la salle. Reprenant les caractéristiques précitées, le format définitif des papiers sera de 35 000 signes (titre, coordonnées de l’auteur, notes infrapaginales, références bibliographiques et espaces compris).Les dates à retenir pour la procédure de soumission

Date limite de dépôt des propositions : 15 février 2012.

Date limite de retour des expertises : 15 mars 2012.

Date de la manifestation : du 28 au 29 juin 2012.

Contact :

biennale_afraps@uhp-nancy.fr

http://www.afraps.fr/4082/index.html

 

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Parution – Les corps dans le taoïsme ancien


Romain Graziani, Les corps dans le taoïsme ancien, Paris, Les Belles-Lettres, 2011, 360 p.

Les textes du taoïsme ancien ne dissertent pas dans l’abstrait du corps humain. Sous la forme de fictions et de fables, ils mettent en scène ses usages possibles, ses ressorts et ses ressources : un ancien condamné, amputé d’un pied pour ses crimes, rudoie le Premier ministre au sortir de leur cours de méditation, et lui en remontrer sur la notion de vertu. Un ermite malicieux rembarre un aspirant à la sagesse, en se piquant de refuser les « gueules cassées » produite en série par l’éducation confucéenne. Le maussade et concupiscent seigneur de Wei retrouve soudain le sourire à l’écoute des propos d’un reclus des montagnes, venu l’entretenir de chiens et de chevaux galopant librement « dans les steppes du non-être ». Les prouesses de l’archer Lié-tseu sont réduites à rien par Comte Obscur, qui lui enseigne « le tir du non-archer ».  On voit défiler dans les premiers écrits taoïstes, le Tchouang-tseu et le Lié-tseu, les figures les plus admirées et les plus détestées de la société chinoise, du gentleman plein de prestance, rompu aux civilités d’apparat, jusqu’au paria hideux et querelleur. Comment l’éthos taoïste parvient-il à discourir du sage en se dispensant de notions morales, en pensant la sagesse comme un régime de puissance, en l’associant à l’ampleur de l’espace, au travail de l’imagination, à l’œuvre du Ciel? Par une apparence de paradoxe, ce sont les corps infirmes, les créatures informes, les êtres les plus infâmes qui jouissent d’une affinité de fond avec le Tao, le Principe qui régit le cours des êtres et des choses.

Introduction

Convention de lecture

Chapitre 1 : Corps olympique, corps taoïste
L’apathie toute puissante du coq de combat
L’athlète ès insectes
Le despotisme occidental
L’archer sur la falaise
Nageur de piscine, nageur de cataractes
La fabrication industrielle des athlètes

Chapitre 2 : La complétude des amputés. Réflexions sur la loi, le rite et les parias en Chine ancienne
Quand les amputés empiètent
La protection vigilante de l’intégrité physique
L’exploitation politique de la valeur d’intégrité du corps
La mise à parité des corps dans le Tchouang-tseu
L’entorse au rituel de l’unipède
Dramatis personae
Au fond du conflit
Nouvelle scène de la vie des châtiés : Mont-Paisible Sans-orteils morigène Confucius
L’amputé de la face tenant tête à l’ermite
Conclusion : Mutation et Mutilation

Chapitre 3 : Persuasion à la pointe de l’épée : l’imagination thérapeutique en action
La trame du drame
Personnages en présence
La rêverie exaltante sur l’arme absolue
L’épée du seigneur et la puissance moralisée
Et le roi tomba des nues : de la séduction à la réduction
Le final tragi-comique
Un essai d’interprétation. Défense et illustration de la ruse
Le rôle thérapeutique de l’imagination
Deux modèles concurrents de persuasion
Conclusion
En guise de colophon

Chapitre 4 : Deux ermites en miroir ou la poétique au service du politique
De l’audience à l’écoute
Parade de chiens et de chevaux
Les vertus curatives de l’imagination
Le cogito imaginant
L’allégorie de l’exilé
Quatre leçons de ténèbres
Chasse aux démons, ruses poétiques
Apostille sur l’art des images et le storytelling.

Chapitre 5 : Chaos ou Cosmos
L’envol de la fiction
L’éloge de la libre échappée et son ressort éthique
Les vertus thérapeutiques de l’espace
L’orthodoxie confucéenne et les lettrés rebelles. Réflexions sur la descendance du Tchouang-tseu au cours de l’antiquité tardive

Épilogue
Annexe. Portrait de Confucius en taoïste
Bibliographie des œuvres en langues occidentales
Bibliographie des œuvres en langue chinoise, ancienne et moderne
Glossaire des termes et des noms mentionnés
Résumé des cinq chapitres et de l’annexe

Index des notions
Index des principales histoires du Tchouang-tseu et du Liè-tseu traduites et commentées
Index des principaux auteurs et personnages cités

 

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Colloque – Les cultures des sciences en Europe

Jeudi 13 octobre 2011  |  Strasbourg (67000)

Le colloque « Les cultures des sciences en Europe. Volet 2 : dispositifs, publics, acteurs et institutions » s’inscrit dans le cadre d’une manifestation à deux volets initiée dans le grand Est de la France par des laboratoires coopérant au même projet, le Centre de recherches sur les médiations (CREM – UPVM, Nancy 2, UHA) et le Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication (LISEC – UDS, Nancy 2, UHA). Ce colloque abordera les enjeux politiques de la culture scientifique, les volontés d’acteurs, la manière dont les institutions s’impliquent, les objectifs poursuivis. Une importance toute particulière sera accordée à l’équilibre qu’il s’agit de mettre en œuvre entre les programmatiques européennes et les spécificités des histoires, des traditions et des innovations en ce domaine.

ANNONCE

Colloque international « Les Cultures des Sciences en Europe. Volet 2 : dispositifs, publics, acteurs et institutions », Strasbourg, les 13, 14 et 15 octobre 2011.

Organisé par :

  • Le Centre de recherche sur les médiations (CREM – EA 3476) (Université Paul Verlaine-Metz, Université Nancy 2, Université de Haute-Alsace)
  • Le Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication (LISEC – EA 2310) (Université de Strasbourg, Université Nancy 2, Université de Haute-Alsace)

Le premier volet du colloque : « Dispositifs en pratique », s’est tenu à Nancy, au PRES de Lorraine, les 10-11 février 2011. Ces contributions et débats ont mis en lumière les caractéristiques pratiques des dispositifs de culture des sciences et des techniques sur le plan national, régional et européen (l’appel à communication concernant ce premier volet, ainsi que le programme détaillé sont consultables sur le site : http://culturesdessciences.fr). Des pistes fructueuses ont ainsi été ouvertes. La question des dispositifs a été illustrée et discutée, qu’il s’agisse des dispositifs de débats publics ou permettant l’engagement des citoyens, de l’émergence de dispositifs particuliers (spectacles, séries TV, serious games…) ouvrant sur des mises en scène originales de la science et des technologies : ces exemples démontrent la vivacité des cultures des sciences et la créativité en ce domaine. Par ailleurs, les confrontations de significations différentes, portées par divers acteurs (politiques, experts, scientifiques, praticiens, publics…) sont apparues comment autant d’enjeux dont il est, aujourd’hui plus que jamais, important de tenir compte.

Prenant appui sur ces résultats ainsi que sur le dossier consacré au même sujet dans la revue Questions de Communication (Vol. 17, « Les cultures des sciences en Europe »),  Ce second volet du colloque désire à la fois ouvrir de nouvelles perspectives et approfondir certaines hypothèses. D’une part, la question des publics, de leurs positionnements dans les – et par rapport aux – dispositifs, de la manière dont ils se conçoivent comme acteurs (et non seulement la manière dont les initiateurs des dispositifs les conçoivent en tant que « citoyens scientifiques »), paraît cruciale. D’autre part, la dimension européenne et les problématiques qu’elle induit, doivent elles-aussi être creusées. Ainsi, le colloque de Strasbourg abordera les enjeux politiques de la culture scientifique, les volontés d’acteurs, la manière dont les institutions s’impliquent, les objectifs poursuivis.

Cette manifestation désire aller au-delà du simple état des lieux des pratiques de médiation en matière de cultures scientifiques en Europe, et adresser un certain nombre de questions relatives aux politiques, aux présupposés et aux pratiques en matière de culture des sciences et des techniques.

Lieux des conférences : Maison des Sciences de l’Homme Alsace (MISHA – Tram C, arrêt « Observatoire » – Allée du Gnl Rouvillois) / Palais Universitaire  (Tram C, arrêt « Gallia » – Place de l’Université)

Programme du colloque

Jeudi 13 octobre 2011 – Maison des Sciences de l’Homme

8h30 – 9h / Accueil des participants

9h – 9h30 / Discours d’ouverture

9h30 – 10h15 / Conférence inaugurale

10h15 – 11h / Session de poster

  • Blanka Jergović, University of Zagreb and Croatian Radio Television (Hr), Public Understanding of Science in Croatia.
  • Anthony Tchekemian et Léo Casagrande, Laboratoire CERPA, Université de Lorraine (Fr), Gouvernance, innovation territoriale et aménagement durable : Living Lab et outils Open Source pour les acteurs des territoires de demain.
  • Taïna Cluzeau, Observatoire de Paris (Fr), La situation des guides scientifiques en France et en Italie : Moins qu’un métier, une passion !

11h – 11h 30 / Pause café

11h30 – 13h / Session 1. Démocratiser les sciences : quels acteurs, quels enjeux, quels usages ?

  • Mélissa Lieutenant-Gosselin, Université Laval (Ca), Pratiques de démocratisation des sciences : proposition d’un cadre d’analyse.
  • Gloria Awad, Université d’Artois (Fr), Sciences et « durabilité » : logiques des représentations des acteurs.
  • Frédéric Clément, CREIDD, Université de Technologie de Troyes (Fr), L’usage militant du savoir : développements théoriques fondés sur des aspects sociologiques et didactiques.

13h – 14 h / Pause déjeuner

14h – 15h30 / Session 2. Science et citoyens : les conditions d’un dialogue

  • Philippe Solal, INSA Toulouse (Fr) et Béatrice Jalenques-Vigouroux, LASCO, Université Catholique de Louvain (Be), Etude des perceptions, des discours et des formes de médiation  concernant les risques liés aux nanotechnologies.
  • Alain Bovet, Institut Marcel Mauss, EHESS, Paris (Fr), Processes of depoliticisation in the controversies on nanotechnologies in the United Kingdom and France.
  • Sylvie Bresson Gillet, UFR Ingémédia, Université du Sud Toulon Var (Fr), La citoyenneté scientifique sous tutelle de la Commission nationale du débat public ?

15h30 – 16h / Pause café

16h – 17h30 / Sessions parallèles

Session 3. Médecine et médias : quelles valeurs, quels repères pour les citoyens ?

  • Anne Masseran, CREM, Université de Strasbourg et Philippe Chavot, LISEC, Université de Strasbourg (Fr), Lorsque la technomédecine change la vie : compatir, admirer… puis intégrer ? L’inscription des publics dans la mise en scène télévisuelle de la greffe de visage.
  • Pilar Paricio EstebanFrancisco Núñez-Romero Olmo et Cristina Rodríguez Luque, Department of Audiovisual Communication, Advertisement and Public Relations, Cardinal Herrera University (Es), Health and scientific perspective in media coverage about drugs in the Spanish press. El País, El Mundo, Abc and La Razón (2010).
  • Elisabeth Bacon, Inserm, Strasbourg (Fr), Les Benzodiazépines : outils thérapeutiques et/ou « monstres » médiatiques ?

Session 4. Sciences et cultures, regard historique

  • Marie Musset, ENS de Lyon (Fr), Pluralités des rapports aux savoirs : place et rôle des manuels de littérature (1902-2007) dans la construction du rapport à la science.
  • Guillaume Carnino, EHESS, Centre Alexandre Koyré, Paris (Fr), La Science pour tous. Culture savante et science populaire de 1850 à 1900.
  • Alda Correia, Departament of Modern Languages, Literatures and Cultures, New University of Lisbon (Pt), Self comes to mind ‒ Interactions between science and culture.

20h / Soirée flamekeuche

Vendredi 14 octobre 2011 – Maison des Sciences de l’Homme

9h – 11h / Session 5. Autour des dispositifs d’hybridation des savoirs dans l’espace public

  • Florence Rudolf, Equipe Architecture, Morphologie/Morphogenèse Urbaine et Projet, INSA Strasbourg (Fr), Un dispositif de démocratisation des œuvres architecturales et des projets urbains.
  • Agnès Weill,  CREM, Université de Nancy 2 (Fr), Le Comité local d’information et de suivi (CLIS) de Bure (Meuse) : un acteur original dans l’information sur la gestion des déchets nucléaires.
  • Agnès d’Arripe, LASCO, Université Catholique de Louvain (Be) et Cédric Routier HaDePaS, Institut Catholique de Lille (Fr), Les chercheurs aux prises des règles communicationnelles des professionnels : enjeux de la collaboration au sein d’un SAMSAH.
  • Irina MoglanAgnès Alessandrin et Anne-Marie Houdebine, Faculté des Sciences humaines et sociales, Université Paris Descartes (Fr), De l’éthique participative: médiation dialogique entre SHS et consommateurs.

11h – 11h30 / Pause café

11h30 – 13h / Session 6. Des espaces publics européens pour la culture des sciences, hier et aujourd’hui

  • Fernando Clara, Department of Modern Languages, Literatures and Cultures, New University of Lisbon (Pt), ‘German Science’ in Portugal 1933-45: Actors, Institutions, Policies.
  • Monica Carvalho, Institut de Bioéthique, Université Catholique Portugaise (Pt), La construction des discours autour de l’engagement public dans la science: étude sur des projets de recherche européens en cours.
  • Valentina Pricopie, Institut de Sociologie, Académie Roumaine (Ro), Concepts et acteurs de la communication communautaire pour un espace public européen émergent.

13h – 14h / Pause déjeuner

14h – 15h30 / Sessions parallèles

Session 7.  Produire une culture scientifique et technique ? Nouveaux et anciens dispositifs

  • Michael Palmer, CIM, Université Paris 3 (Fr), Publics, citoyens ou acteurs ? Définitions, auto-définitions et positionnements.
  • Florence Riou, Centre François Viète d’Histoire des sciences et des techniques, Nantes (Fr), Le cinéma dans l’entre-deux-guerre : au coeur des enjeux d’une nouvelle culture scientifique.
  • Pascal Robert, Université Paul-Valéry, Montpellier (Fr), Les revues de micro-informatique sont-elles porteuses d’une « culture technique » de l’informatique ?

Session 8. Déplacement d’expertise : lieux et acteurs

  • Marc Bassoni, IRSIC, Ecole de Journalisme et de Communication, Marseille (Fr), Journalisme scientifique et public-expert contributeur. Une « nouvelle donne » dans les pratiques du journalisme spécialisé ?
  • Aurélie Tavernier, CEMTI, Université Paris 8 (Fr), Demain, tous experts ? Dispositifs et figures des savoirs légitimes sur une scène d’information participative.
  • Elsa Poupardin, LISEC, Université de Strasbourg (Fr), Vulgariser ses résultats et s’engager pour la Science ?

15h30 – 16h / Pause café

16h – 17h30 / Session 9. Disposer des publics ou engager les citoyens, quels possibles, quelles volontés ?

  • Boris Urbas, Laboratoire CIMEOS, Université de Bourgogne (Fr), Toucher ou ne pas toucher ? L’oeuvre d’art dans une exposition scientifique: le public et la médiation autour de « Vous avez dit radioprotection? » .
  • Marie Cambone, Laboratoire Culture et Communication, Université d’Avignon et des pays de Vaucluse (Fr), L’évaluation de la participation de jeunes citoyens à une exposition sur les pratiques numériques.
  • Daniel Schmitt, LISEC, Université de Strasbourg (Fr), Comment les enfants construisent leur expérience de visite dans un centre d’initiation aux sciences.

19h / Réception à l’Hôtel de Ville de Strasbourg

21h / Visite de Strasbourg en bateau-mouche

Samedi 15 octobre 2011 – Palais Universitaire

9h-10h30 / Débat. Les cultures des sciences en Europe: Impasses et perspectives

10h30 – 11h / Pause café

11h -12h30 / Table ronde ouverte au public. Politiques et recherches sur le nucléaire : Quels publics, quelles demandes, quelles participations ?

Lieu
  • Strasbourg (67000) (Allée du Général Rouvillois (Maison des Sciences de l’Homme Alsace (MISHA – Tram C, arrêt « Observatoire ») et Palais Universitaire (Tram C, arrêt « Gallia » – Place de l’Université))
Contact
  • Philippe Chavot
    courriel : cultures [point] sciences (at) free [point] fr 

    LISEC – 7 rue de l’Université – 67000 Strasbourg
  • Anne Masseran
    courriel : cultures [point] sciences (at) free [point] fr

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Parution – Le corps du chercheur. Une méthodologie immersive

 

Bernard Andrieu (dir.), Le corps du chercheur. Une méthodologie immersive, Presses universitaires de Nancy, 2011.


Ce livre établit que le corps du chercheur(euse) est à comprendre à la fois en 1er et en 3e personne sans pour autant prétendre réduire l’écart méthodologique entre les deux et plaide, en épistémologie du corps, pour une anthropologie engagée dans le monde des autres.

La stratégie immersive est ici décrite de manière théorique par le philosophe Bernard Andrieu et sur le terrain des pratiques corporelles par l’anthropologie sociale d’Eric Perera, Sylvain Rouanet et Éric de Léséleuc.

Les stratégies de visibilisation et de stigmatisation des acteurs et actrices, comme les décrivent par les sociologues Natacha Chetcuti et Maxime Cervulle démontrent comment les lesbiennes et les femmes sont également minorées du fait de leur appartenance ethnoraciale.

Le savant lui-même, dès l’interaction objet-sujet comme l’analyse l’historien des sciences Sébastien Poinat, écrit à travers sa corporéité. L’épistémologue des Staps Matthieu Quidu accomplit un pas supplémentaire en envisageant l’expérience corporelle vécue des scientifiques.

 

Première partie : stratégies d’immersion

Bernard ANDRIEU — Introduction

Bernard ANDRIEU — Mon corps, projecteur ou immerseur ?

Eric PERERA, Sylvain ROUANET, Eric DE LÉSÉLEUC — Comprendre par corps le phénomène étudié ? Stratégies d’immersion dans un groupe de body-builders

Deuxième partie : le corps du savant

Sébastien POINAT — Le corps du physicien et le savoir

Matthieu QUIDU — L’aventure du corps dans la philosophie des sciences au XXesiècle : trois thèses sur la valeur épistémologique de la corporéité du savant

Troisième partie : modes de subjectivation

Natacha CHETCUTI — La sexualité comme mode de subjectivation politisée du genre ?

Maxime CERVULLE — La couleur des épistémologies. Race, politique des savoirs et Critical White Studies


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Parution – Le Troisième sexe. Etre hermaphrodite aux XVIIe et XVIIIe siècles

 

 


Patrick Graille, Le Troisième sexe. Etre hermaphrodite aux XVIIe et XVIIIe siècles, Arkhe éditions, 2011, 215 p.

Du XVIIe au XVIIIe siècle, période où la répression judiciaire côtoie l’aube de libérations sexuelles, l’hermaphrodite est perçu à l’image de sa dualité corporelle.
Pour les uns, il incarne la neutralité, la perfection, voire un idéal ; pour les autres, il figure l’altérité, la violation des bonnes moeurs, l’équivoque dans l’excès. Disséqué, au sens d’analyser minutieusement, du latin dissecare, couper en deux, cet être incertain engendre de nouveaux rapports aux fables du passé, d’insolites utopies inspirées d’Ovide ou de la Bible, ainsi que des textes scientifiques, souvent normalisateurs et moralisateurs, derrière lesquels sévit une législation coercitive, source d’éclatants procès. Entre savoirs et fantasmes, son  » sexe paré d’ombre « , pour reprendre la formule d’Empédocle, offre ainsi le paradoxe d’affirmer et d’infirmer, de fissurer la raison de ces époques.

 

  • AFFABULATIONS
  • Salmacis et Hermaphrodite, ou la passion
  • Adam sans Eve, ou l’autosuffisance
  • Australiens et Mégamicres, ou la fantaisie
  • MEDICALISATIONS
  • La tranchante clarté
  • L’irréductible ambiguïté
  • Les oniriques possibilités
  • INQUISITIONS
  • L’histoire ancienne dévoilée
  • Les procès Marcis, d’Apremont Rafanel et Malavre
  • Anne-Jean-Baptiste Grandjean

Patrick Graille est enseignant aux universités de Vassar-Wesleyan (Paris) et historien des idées, ses recherches portent sur la marginalité et la monstruosité des corps, des esprits et des arts, de la Renaissance aux Lumières.

 

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Parution – Fabriquer la vie


Bernadette Bensaude-Vincent et Dorothée Benoit-Browayes, Fabriquer la vie, Paris, Editions du Seuil, 2011, 192 p.

Au slogan des nanotechnologies : « manipuler les atomes », répond maintenant un projet encore plus ambitieux : « fabriquer du vivant ».

Après que la biologie moléculaire a permis de déchiffrer le code génétique et d’analyser les programmes génétiques, on envisage désormais de les réécrire pour obtenir des organismes « à façon ». Le projet fait rêver et stimule l’imagination des pionniers de la biologie de synthèse. Ils promettent de transformer le charbon en méthane grâce à des bactéries reprogrammées, de ressusciter les mammouths et pourquoi pas les humains… Après les industries mécaniques et les industries chimiques, verrons-nous un nouvel âge industriel, celui des machines biologiques ?

Ces promesses sont-elles crédibles ? Et si tel est le cas, que dire des dangers de ces nouvelles technologies et comment en maîtriser les risques ? Cette biologie est-elle bien conforme à nos valeurs culturelles et éthiques et est-ce celle que nous souhaitons pour notre société ?

Bernadette Bensaude-Vincent est professeure de philosophie des sciences et des techniques à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre de l’Institut universitaire de France et de l’Académie des technologies.

Dorothée Benoit-Browaeys est journaliste scientifique et déléguée générale de VivAgora, association pour l’engagement citoyen dans la gouvernance des technologies.


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Parution – Le corps du chercheur. Une méthodologie immersive


ANDRIEU Bernard (dir.), Le corps du chercheur. Une méthodologie immersive, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 2001, 178 p.

 

Ce livre établit que le corps du chercheur(euse) est à comprendre à la fois en 1er et en 3e personne sans pour autant prétendre réduire l’écart méthodologique entre les deux et plaide, en épistémologie du corps, pour une anthropologie engagée dans le monde des autres. La stratégie immersive est ici décrite de manière théorique par le philosophe Bernard Andrieu et sur le terrain des pratiques corporelles par l’anthropologie sociale d’Eric Perera, Sylvain Rouanet et Éric de Léséleuc. Les stratégies de visibilisation et de stigmatisation des acteurs et actrices, comme les décrivent par les sociologues Natacha Chetcuti et Maxime Cervulle démontrent comment les lesbiennes et les femmes sont également minorées du fait de leur appartenance ethnoraciale. Le savant lui-même, dès l’interaction objet-sujet comme l’analyse l’historien des sciences Sébastien Poinat, écrit à travers sa corporéité. L’épistémologue des Staps Matthieu Quidu accomplit un pas supplémentaire en envisageant l’expérience corporelle vécue des scientifiques.

 

Première partie : stratégies d’immersion

Bernard ANDRIEU — Introduction

Bernard ANDRIEU — Mon corps, projecteur ou immerseur ?

Eric PERERA, Sylvain ROUANET, Eric DE LÉSÉLEUC — Comprendre par corps le phénomène étudié ? Stratégies d’immersion dans un groupe de body-builders

Deuxième partie : le corps du savant

Sébastien POINAT — Le corps du physicien et le savoir

Matthieu QUIDU — L’aventure du corps dans la philosophie des sciences au XXe siècle : trois thèses sur la valeur épistémologique de la corporéité du savant

Troisième partie : modes de subjectivation

Natacha CHETCUTI — La sexualité comme mode de subjectivation politisée du genre ?

Maxime CERVULLE — La couleur des épistémologies. Race, politique des savoirs et Critical White Studies

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Parution – Astérion

 

Astérion, Vieillissement et prolongation de la vie, XVIe-XVIIIe siècles, n°8, 2011
Claire CRIGNON-DE OLIVEIRA et Dominique WEBER
Présentation
Bernard JOLY
Prolonger la vie : les attrayantes promesses des alchimistes
Dominique WEBER
La prolongation de la vie humaine selon Francis Bacon. Ou : quel Tithon voulons-nous être ?
Delphine KOLESNIK-ANTOINE
Peut-on s’exempter de vieillir ? L’apport cartésien
Claire CRIGNON-DE OLIVEIRA
Peut-on vieillir sans médecins ? La réponse des auteurs de régimes de santé ou « conseils pour vivre longtemps » aux XVIIe et XVIIIe siècles
Sarah CARVALLO
Stahl et les âges de la vie
Grégoire CHAMAYOU
Combien de temps nous reste-t-il à vivre ? La durée de la vie comme objet mathématique et comme enjeu politique au XVIIIe siècle

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Parution – Body and Society

 

Body and Society, juin/septembre 2011, n°17 (2-3)

 

Elizabeth F.S. Roberts and Nancy Scheper-Hughes

Introduction: Medical Migrations

 

Lawrence Cohen

Migrant Supplementarity: Remaking Biological Relatedness in Chinese Military and Indian Five-Star Hospital

 

Nancy Scheper-Hughes

Mr Tati’s Holiday and João’s Safari – Seeing the World through Transplant Tourism

 

Stefan Beck

Staging Bone Marrow Donation as a Ballot: Reconfiguring the Social and the Political Using Biomedicine in Cyprus

 

Ara Wilson

Foreign Bodies and National Scales: Medical Tourism in Thailand

 

Miriam Ticktin

How Biology Travels: A Humanitarian Trip

 

Ian Whitmarsh

American Genomics in Barbados: Race, Illness, and Pleasure in the Science of Personalized Medicine

 

Sandra Teresa Hyde

Migrations in Humanistic Therapy: Turning Drug Users into Patients and Patients into Healthy Citizens in Southwest China

 

Charis Thompson

Medical Migrations Afterword: Science as a Vacation?

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Colloque – Justice in organ donation : which choices, whose duties ?

 

29-30 September, University Paris Descartes, 45 rue des Saints Pères

Convenors

Speranta DUMITRU, University of Paris Descartes (Paris 5) and CERSES (UMR 8137)

Alain LEPLEGE, University Paris Diderot (Paris 7) SPHERE (UMR 7219, équipe REHSEIS) and CENTRE GEORGES CANGUILHEM (Paris 7) Conference sponsored by Agence de la biomédecine and organised in cooperation with Séminaire ANALYSES NORMATIVES CONTEMPORAINES (ANCo) du PRES Sorbonne Paris Cité.

Jeudi 29 septembre 2011

SESSION 1 CHAIR: Simone BATEMAN (CERSES, CNRS)

14:00 – 14:15 Alain LEPLEGE (Paris Diderot) : Introduction

14:15 – 15:45 Simone ROMAGNOLI (Bâle) :

La circulation des organes: entre principes de justice et liens sociaux

15:45 – 16:00 Coffee break

16:00 – 16:45 Nir EYAL (Harvard)

Payment for Kidneys: The Most Fundamental Concern?

16:45 – 17:30 Erik MALMQVIST (Paris Descartes):

Paternalism in its worst form? On the justification for banning kidney sales

Vendredi 30 septembre 2011

SESSION 2 CHAIR: Emmanuel Picavet ( Besançon )

10:00 – 10:45 Valerie GATEAU (CERSES, CNRS)

Consent and Justice in Organ Salvaging

10:45 – 11:00 coffee break

11:00 – 11:45 Marc GRASSIN (Paris)

Le refus des familles est-il une chance pour la pratique du prélèvement ?

11:45 – 12:30 Caroline GUIBET-LAFAYE (CMH, Paris)

Pour une disponibilité sociale consentie des organes post-mortem

SESSION 3 CHAIR: Anne Fagot Largeault

14:00 – 14:45 Philippe STEINER (Paris Sorbonne)

Comment un « fait social total » peut-il être qualifié de juste

14:45 – 15:00 coffee break

14:45 – 15:30 Speranta DUMITRU (Paris Descartes)

The last word. Can consent on posthumous donation be delegated?

15:30 – 16:30 Jürgen DE WISPELAERE (Barcelona)

Consent and Control in Posthumous Organ Donation

16:30 – 17:00 General discussion / conclusion

Rationale:

The idea that access to health care is a requirement of justice motivated many countries to build successful health insurance schemes. However, these schemes are unable to save thousands of people who die every year while waiting for transplantation. Neither opt-in, nor opt-out policies in themselves provide enough organs for transplantation and most of the countries allow families to interfere with what it ultimately is a healthcare decision.

This conference aims to explore alternative ways to tackle the organ shortage. How can the actual policies be improved? What do we owe to each other, as a matter of justice, in organ donation? Who should be entitled to decide to give and on which grounds? What (if any) are the limits to expand the donors’ pool? The conference aims to assess actual and potential responses to organ shortage through different conceptions of justice in the allocation of healthcare resources.

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