Expositions

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Le blog Corps et Médecine. Recherches en sciences humaines et sociales, auparavant hébergé par l’Université Toulouse II le Mirail devient un carnet Hypotheses.org, édité par OpenEdition, un portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales.

Le principe est le même, mais de nouvelles fonctionnalités sont à l’étude.

L’adresse à consulter à présent est :

http://corpsetmedecine.hypotheses.org/

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Exposition et publication « Loin des yeux près du corps » à la Galerie de l’UQAM

Communiqué de presse

Dates : du 13 janvier au 18 février 2012
Vernissage : le jeudi 12 janvier, à 17 h 30
Lieu : Galerie de l’UQAM, 1400, rue Berri, local J-R120, Montréal

Le 19 décembre 2011 — La Galerie de l’UQAM présente, à compter du 13 janvier 2012, Loin des yeux près du corps, une exposition collective dont le commissariat est assuré par Thérèse St-Gelais. L’exposition présente des œuvres qui rendent perceptibles des expériences sensitives que le regard seul ne peut saisir. Elle rassemble des œuvres de Ghada Amer, Caroline Boileau, Louise Bourgeois, Marie-Claude Bouthillier, Geneviève Cadieux, Caroline Gagné, Betty Goodwin, Anne-Marie Ouellet, Kiki Smith et Angèle Verret. Le vernissage aura lieu le jeudi 12 janvier, à 17 h 30, à la Galerie. Une publication substantielle accompagnant l’exposition sera également lancée.

L’exposition
Le regard peine parfois à voir l’œuvre qu’il a devant lui, alors que le corps s’active, malgré lui, à la recevoir. Or, c’est à rendre visible cette sensibilité que se consacre Loin des yeux près du corps. Au-delà du regard, c’est au corps, à ses expériences sensitives, à sa mémoire viscérale que les artistes présentées ici s’adressent. Comme si les images qu’elles produisent s’imprégnaient d’une corporalité indissociable de leur manière de voir le monde. Les artistes choisies, toutes des femmes, partagent cette volonté de rejoindre l’autre par des voies où l’expérience de l’œuvre, celle des affects et du désir, ne tient pas compte de la distance imposée par le regard.

Loin des yeux près du corps ne cible pas des artistes dont la démarche serait explicitement liée à la représentation de marqueurs féminins. Elle veut plutôt montrer des modes de travail qui relient les corps aux manières de faire. Elle se fonde sur le principe que nos ancrages dans les espaces de vie, comme dans ceux de la réflexion ou de la création, sont indissociables les uns des autres. Ces expériences qui appartiennent à la mémoire du corps et au travail de l’esprit, surtout si elles se jumellent à des engagements sociaux, ne peuvent se penser sans lien entre elles. À distance de l’intime, loin d’une saisie de visu, le regard se fait ici réceptacle d’une mémoire corporelle à partager.

Thérèse St-Gelais, professeure au Département d’histoire de l’art de l’UQAM, mène depuis plusieurs années une vaste étude sur l’histoire de l’art des femmes et propose ici une réflexion critique en appui sur des considérations aussi bien sociologiques et iconographiques qu’esthétiques.

La publication
L’ouvrage Loin des yeux près du corps. Entre théorie et création rassemble des essais portant sur la production actuelle de créatrices, toutes formes d’art confondues. En première partie, l’ouvrage se concentre sur les œuvres de l’exposition, tandis que la seconde partie regroupe des textes qui se penchent sur les liens étroits entre la théorie et la création dans le travail de femmes artistes, auteures, historiennes et théoriciennes. Ensemble, ces essais et ces œuvres montrent combien le corps et l’esprit fusionnent lorsqu’ils s’engagent dans l’affirmation d’une identité sans cesse à revoir. La publication est produite en coédition avec les Éditions du remue-ménage.

Auteures : Thérèse St-Gelais, Sylvie Fortin, Émilie Houssa, Joanne Lalonde, Anne-Marie St-Jean Aubre, Mercédès Baillargeon, Catherine Cyr, Stéphane Martelly, Lori Saint-Martin, Jocelyne Lupien, Frieda Ekotto, Martine Delvaux, Isabelle Boisclair, Catherine Mavrikakis, Elvan Zabunyan, Audrey Laurin, Liza Petiteau, Sophie Stévance, Jacinthe Dupuis

182 pages / En français 35 $

Photos haute résolution : http://www.salledepresse.uqam.ca/photos.html

Activités gratuites
Midi art contemporain : tous les jeudis, de 13 h à 13 h 45
Un médiateur est sur place pour échanger avec le public.

Visites commentées de l’exposition et Parcours des œuvres d’art public sur le campus :
Offerts en tout temps. Réservations requises. Julie Bélisle, 514 987-3000, poste 1424
ou belisle.julie@uqam.ca

Appuis
Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des Arts du Canada, Université du Québec à Montréal

Caroline Gagné remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec, Est-Nord-Est, Avatar, La Bande Vidéo et Oboro pour leur contribution à la production de son œuvre.

Adresse et heures d’ouverture
La Galerie de l’UQAM
Pavillon Judith Jasmin, salle J-R120
1400, rue Berri, angle Sainte-Catherine Est, Montréal
Métro Berri UQAM

Du mardi au samedi, de midi à 18 heures
Entrée libre

Renseignements
Tél. : 514 987-6150
www.galerie.uqam.ca

 

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Exposition – Médecine et santé à l’époque romaine. Quoi de neuf, Docteur ?

 

Présentée du 4 octobre 2011 au 22 avril 2012
au musée gallo-romain de Lyon – Fourvière

Sous le haut patronage d’Hippocrate, le musée gallo-romain de Lyon-Fourvière part sur les traces des médecins et de leurs patients à l’époque romaine…

Le caractère paradoxal de la civilisation romaine, à la fois proche et très éloignée de la nôtre, ressort particulièrement lorsqu’on s’intéresse à la médecine. Évoquer Rome et son empire, c’est faire revivre un monde où l’espérance de vie est limitée, la mortalité infantile élevée, où une banale infection peut être mortelle, où enfin religion et magie viennent souvent au secours de la science.
Mais c’est aussi une civilisation qui connaît les traités de médecine hérités des Grecs, où les praticiens nombreux, surtout en milieu urbain, sont souvent spécialisés et disposent d’instruments perfectionnés. Ils savent réduire les fractures, soigner les plaies et même opérer la cataracte. Un monde comparable au nôtre par le souci de l’hygiène du corps, de la salubrité des villes ou de la qualité de l’eau.

Cette exposition de 600 m2 présente les pratiques des hommes et des femmes médecins de l’Antiquité, les maladies et les remèdes ainsi que le recours à la religion et la magie. Un rassemblement inédit de pièces de collections (près de 400), pour certaines exceptionnelles, provenant de prestigieuses collections européennes.

A commencer par l’aryballe Peytel, du Musée du Louvre, un vase grec du début du 5e siècle avant J.-C., sur lequel figure la plus ancienne représentation d’une consultation médicale et qui rappelle tout ce que Rome doit à la Grèce.

L’identité du médecin romain ressort à la fois des reliefs et épitaphes des tombes, avec notamment la stèle funéraire d’un oculiste (Musée de Bar-le-Duc) et celle d’une femme médecin (Musée de Metz), mais aussi des instruments déposés dans leur sépulture. Quatre tombes de médecin, parmi les plus intéressantes découvertes en Gaule romaine, figurent dans l’exposition, provenant du Musée Crozatier (Le Puy), du Musée Carnavalet (Paris), du Musée d’Archéologie Nationale (Saint-Germain-en-Laye) et du Musée Vendéen (Fontenay-le-Comte).

Les instruments sont présentés par spécialité médicale (médecine générale, chirurgie, ophtalmologie…) à partir des collections de Suisse, d’Allemagne, de Belgique et mais aussi de Lyon. Plusieurs instruments provenant des fouilles de Pompéi et appartenant à la prestigieuse collection du Musée National de Naples sont également visibles. Le visiteur pourra aussi découvrir les remarquables aiguilles à cataractes trouvées dans la Saône (Musée de Tournus), ainsi que d’autres instruments qui servaient à préparer les médicaments. La médecine par les plantes apparaît au travers des livres anciens, complétés par quelques plantes des herbiers de l’Université Lyon 1.

Conçue à l’origine par le Musée romain de Nyon en Suisse, sous la direction de Véronique Rey-Vodoz, conservatrice du musée et de Véronique Dasen, commissaire, professeure d’archéologie classique à l’université de Fribourg (Suisse), le musée gallo-romain de Lyon-Fourvière a considérablement enrichi le projet par des emprunts exceptionnels.

Un ouvrage, de 48 pages qui s’adresse tant au grand public qu’aux spécialistes, édité par le Département du Rhône, accompagne l’exposition (en vente à la boutique du musée, 12 €).

En lien avec l’exposition
Également, un cycle de conférences inédit, des ateliers, des reconstitutions historiques ou encore des lectures.
L’ensemble de notre programmation à télécharger.

Museotouch, dispositif interactif innovant

Museotouch fut lauréat de l’Appel à projets 2010 du Ministère de la Culture sur les « Services numériques culturels innovants ».
L’explorateur Museotouch se présente sous la forme d’une table tactile multipoints (multitouch, sélection avec plusieurs doigts à la fois) qui permet au visiteur d’explorer à plusieurs un important corpus d’objets des collections du Musée et d’effectuer des recherches et des regroupements selon différents critères.
http://www.erasme.org/-Museotouch
Pour cette exposition, une nouvelle version relative aux maux et traitements médicaux est présentée.

Informations pratiques
Musée gallo-romain de Lyon – Fourvière
17 rue Cléberg – 69005 Lyon
Renseignements au 04 72 38 49 30
TARIFS : Plein tarif : 7 € ; Tarif réduit : 4,5 €
Gratuit : pour les moins de 18 ans et pour tous les jeudis

Téléchargements
L’affiche
Programmation en lien avec l’exposition
La galerie web
Guide d’aide à la visite
Livret enfant
Dossier ressource enseignant exposition « Médecine à l’époque romaine / Quoi de neuf, Docteur ? »

 

 

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Exposition documentaire – Hildegarde de Bingen. Les plantes et la santé au Moyen Âge

Dans le cadre de « Plantes compagnes » au Jardin Botanique du Montet, le Goethe-Institut Nancy présente l´exposition « Hildegarde de Bingen – Les plantes et la santé au Moyen Âge » du 13 mai au 21 juillet 2011 dans son Bâtiment des cours, 39 rue de la Ravinelle à Nancy.
Cette exposition bilingue allemand-français du groupe scientifique spécialisé dans la médecine des monastères de l’Université de Würzburg est présentée en partenariat avec Floraine, les Conservatoire et Jardins Botaniques de Nancy, l’Académie Lorraine des Sciences et l’Université de Lorraine. L´inauguration de l´exposition « Hildegarde de Bingen – Les plantes et la santé au Moyen Âge » aura lieu le jeudi 12 mai 2011 à 20h au Goethe-Institut , 39 rue de la Ravinelle à Nancy. L´exposition sera ouverte le lundi de 14h à 18h et du mardi au vendredi de 10h30 à 18h et le samedi 21 mai de 10h à 13h. Entrée libre.

La médecine des monastères caractérise une époque de l’histoire de la médecine européenne pendant le haut Moyen Âge. L’abbesse Hildegarde de Bingen (1098-1179) occupe une place particulière durant cette période où les monastères étaient les gardiens de la médecine. Dans ses écrits « Causae et curae » et « Physica » , elle développe une science médicale fondée sur la théologie et la philosophie de la nature.
L’ exposition présente des plantes importantes mentionnées dans « Physica » avec des commentaires sur leur signification historique et actuelle. Les images sont issues d’un « herbier » que le moine bénédictin Vitus Auslasser a achevé en l’an 1479 dans le monastère Ebersberg, près de Munich.

Renseignements :
bonnardel@nancy.goethe.org
Tél. 03 83 39 67 40
www.goethe.de/nancy

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Encore et en corps – 2011

Après le succès de l’édition 2010, elle revient à Sciences Po !

Une semaine entière pour bousculer les stéréotypes et les idées préconçues sur les questions de genre et de sexualité. Une occasion immanquable de (re)découvrir la théorie queer, de s’interroger sur le poids des normes sociales et de rencontrer de nombreux intervenants.

Au fil de conférences, de débats et d’événements interactifs, la Queer Week se propose de sensibiliser les étudiants et de susciter un intérêt pour l’étude de ces questions, que ce soit par le biais des sciences sociales, de la philosophie, du droit ou encore de l’érotisme.

L’édition 2011, Encore et en corps, abordera la théorie queer en insistant sur la façon dont s’articulent le rapport au corps et les représentations sociales, culturelles et artistiques. Un va-et-vient entre études théoriques et pratiques artistiques permettra de révéler les multiples nuances des Gender et Queer studies. Tout au long de la semaine, des clichés d’Emilie Jouvet seront exposés dans le jardin de Sciences Po. Enfin, cette deuxième édition placée sous le signe des arts et de la culture, profite d’un marrainage exceptionnel, celui de l’auteur-compositrice-interprète, Juliette Noureddine.

LUNDI 21 MARS : OPEN(MIND)ING

Ce n’est que récemment que la France a pris connaissance de la théorie queer. Trop souvent confondue avec les gender studies ou les LGBT studies, la pensée queer aborde des thématiques beaucoup plus transversales, s’élevant contre les raisonnements binaires et hiérarchiques.

Pour l’inauguration de son édition 2011, Encore et en corps, la Queer Week mêle art et théorie. Des clichés d’Emilie Jouvet, une exposition sur l’identité et une première conférence ouvrent la réflexion sur le corps, ses expressions et ses représentations dans l’univers queer.

12h15-13h : Avale ton genre.

Découverte de l’exposition d’Hélène Mourrier, artiste passionnée par le corps et le genre.

17h-19h : Conférence inaugurale par Cécile Proust.

Cécile Proust, danseuse et chorégraphe, mène depuis 2004 le projet artistique et théorique Femmeuses qui se nourrit des interactions entre féminisme, queer et postmodernisme en art.

Amphithéâtre Jean Moulin (13, rue de l’Université)

19h-21h : Cocktail d’ouverture.

Sur invitation, en présence de Juliette Noureddine et des intervenants.

Cafétéria du 13, rue de l’Université

 

MARDI 22 MARS : A MON CORPS DEFENDANT

A mon corps défendant, j’ai dansé avec un garçon. A mon corps défendant, je suis un garçon. Mes défenses abandonnées, juste pour un tango. Je veux danser encore, la décadanse.

Pour sa défense, le dira-t-il, qu’il n’y a pas d’offense ? A baiser, comme on danse, la décadence.

14h45-16h45 : Décadanse, atelier de tango argentin queer.

Venez apprendre à mener ou à suivre selon vos envies, en vous affranchissant de la répartition traditionnelle des rôles.

Salle Eugène d’Eichtal (27, rue Saint Guillaume) Sur inscription

17h-19h : Bibliothèque rose.

Présentation d’ouvrages sur la théorie queer et le genre, ainsi qu’une sélection de livres érotiques, par la librairie Violette AndCo.

Péniche (27, rue Saint Guillaume)

19h15- 21h15 : Pornographie, mauvais genre ?

Une figure incontournable du film X, face à Christine Castelain-Meunier,  sociologue au CNRS, sur le rôle de la pornographie dans la construction du genre et de la sexualité.

Amphithéâtre Eugène d’Eichtal (27, rue Saint Guillaume)

 

MERCREDI 23 MARS : CODE INCIVIL

Comment qualifierait-on des lois qui fassent place à l’Autre et au déviant ? A la femme, éternelle altérité et au queer, résolument « bizarre » ? Un code incivil ? Mais ne serait-il pas infiniment plus civil, ce code, s’il parvenait à ne pas normer l’anormal, à ne pas sexuer les femmes ?

17h-19h : Projection de La chasse (Cruising), de William Friedkin, avec Al Pacino.

Un film policier à forte valeur psychologique et une plongée dans les représentations de l’univers gay SM des années 80, en partenariat avec Plug’n’Play et le Cinéclub.

Un jeune enquêteur plein d’ambition infiltre le milieu gay pour retrouver un tueur. La chasse va progressivement se transformer en voyage initiatique, le protagoniste s’interrogeant sur son identité et ses désirs refoulés.

Amphithéâtre Jean Moulin (13, rue de l’Université)

19h15-21h15 : La loi du genre.

Conférence de Stéphanie Hennette-Vauchez,  juriste spécialiste de droit constitutionnel et de droit de la bioéthique, professeur à l’université Paris XII Créteil et à Sciences Po. Une réflexion sur les normes juridiques encadrant la manière dont les femmes jouissent de leur corps et sur leur influence quant à la place sociale accordée aux femmes.

Salle A 11 (27, rue Saint Guillaume)

 

JEUDI 24 MARS : FAIS-MOI MÂLE

Hétéronormativité [eteRƆnƆRmativite] n.f. ■ 1. Ensemble des représentations ancrées dans un point de vue hétérosexuel. 2. Promotion de l’hétérosexualité comme modèle normatif de référence en matière de comportements sexuels.

L’hétéronomativité structure les sociétés, leurs coutumes et leurs droits en imposant une hiérarchie entre le normal et le déviant.

La questionner, ça ne fera pas de mâle!

19h15-21h15 : Normal, vous avez dit normal ?

Conférence sur l’hétéronormativité de Daniel Borrillo, juriste membre du Centre de recherche et d’études sur les droits fondamentaux, et Louis-Georges Tin, agrégé et docteur ès lettres spécialiste de l’histoire de la sexualité. L’hétéronormativité s’impose violemment, rejetant ceux et celles qui ne peuvent reproduire les schémas culturels et sociétaux généralement admis. Dans ce contexte, le queer s’élève et propose une vision novatrice de la place des identités de genre dans la société.

Amphithéâtre Chapsal (27, rue Saint Guillaume)

22h-02h : IN-CORPS-IGIBLES

Soirée au Tango. 13, rue au Maire. (Entrée : 5 euros)

(Métro : Réaumur-Sébastopol ou Arts et Métiers)

 

 

VENDREDI 25 MARS : ACCORDS EN GENRE ET EN NOM

Quels sont les liens entre genre, langage et corps ? Les moyens de communication structurent notre manière de nous percevoir et de nous projeter. Comment les conduites, qu’elles soient verbales ou physiques, se façonnent-elles face au développement du queer ? En quoi le langage est-il révélateur d’une représentation hétéronormée du corps et de l’apparence ?

L’identité, le langage et la culture s’imbriquent et participent réciproquement à la déconstruction et la reconstruction du genre.

14h45-16h45 : Comme ils disent.

Conférence de Luca Greco, sociologue italien, sur la construction et l’adaptation du langage à la diversité du genre. A l’aide de ses enquêtes filmées sur le terrain, Luca Greco s’intéressera tout particulièrement aux drag-kings, à la façon dont ils parlent d’eux-mêmes et, surtout, celle dont la société parle d’eux.

Amphithéâtre Chapsal (27, rue Saint Guillaume)

17h-21h15 : Art corps.

Belles dames sur papier glacé, vraies nymphes d’enfer sur les planches, c’est  lors de la dernière conférence que Mère, sainte, putain et tous les entre-deux feront fondre les Il ou ELLE trop arrêtés. Pensées, échanges et performances sur le corps queer avec Wendy Delorme, Emilie Jouvet, Louise de Ville et Judy Minx.

Amphithéâtre Leroy-Beaulieu-Sorel (27, rue Saint Guillaume) Sur inscription

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Exposition – Corps en jeux

Dans le cadre de la première biennale universitaire pour l’égalité entre les femmes et les hommes, http://biennale2011.univ-lyon1.fr qui commence le 15 mars prochain, l’iufm de Lyon et le fonds Aspasie proposent une exposition sur le « corps en jeux » ainsi que des conférences sur la thématique :

Le 30 mars, à 18h, « Enjeux des corps sexués dans les pratiques physiques et sportives », par Sandrine Jamain-Samson et Sigolène Couchot Schiex, Amphithéâtre Louise Michel, Iufm Croix Rousse.
Le 6 avril à 18h, « le baptême des internes en médecine, un simple bizutage? » par Emmanuelle Godeau à Rockefeller
Le 13 avril à 18h, « le corps en littérature de jeunesse » par Anne-Marie Mercier et Christine Morin-Messabel, Amphithéâtre Louise Michel, Iufm Croix-Rousse.

 

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Cher-e-s collègues et utilisateur-rices,

Le site Corps et Médecine. Recherches en sciences humaines et sociales fête aujourd’hui sa première année d’existence.

Le bilan s’avère positif avec une fréquentation moyenne de 5 000 à 6 000 visites par mois.

Cette année, la diffusion des informations a largement dépendu des contributeur-rice-s, qui ont drainé, quotidiennement, les annonces vers le site ; qu’ils et elles en soient remercié-e-s.

La réussite de ce projet repose également sur la participation, ponctuelle ou régulière, des chercheur-se-s et organismes de recherche désireux de voir diffuser à un large public les informations concernant leurs activités. Je me permets par conséquent de vous rappeler la possibilité d’envoyer directement vos annonces à l’adresse mail du site  (corpsetmedecine@gmail.com). Il est également possible d’insérer cette adresse dans vos listes de diffusion !

En espérant que cet outil de travail permettra encore longtemps de décloisonner les recherches en SHS portant sur les domaines du corps, de la médecine et de la santé, je vous souhaite d’excellentes recherches.

Nahema Hanafi

Administratrice de Corps et Médecine – FRAMESPA, IUHMSP


Collaborateur-rice-s

Marie Gaille – CERSES, Université Paris Descartes

Claire Crignon – Centre Chevrier, Université de Bourgogne

Alexandre Klein – ACCORPS/LHSP, Université Nancy II

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Exposition – Corps à corps

MBA – Musée des Beaux-Arts, Dunkerque
Jusqu’en Octobre 2011

Depuis quelques années, le musée des Beaux-Arts propose, à partir de ses collections, des accrochages inédits d’une durée de quinze à dix-huit mois, qui croisent art ancien et art contemporain, beaux-arts, ethnologie, histoire et sciences naturelles, art occidental et art extra-européen.

Avant Corps à Corps, trois expositions se sont succédées : Éloge de la couleur (juillet 2006 – septembre 2007), qui a interrogé la couleur, sa place dans la Nature, son rapport à la représentation du monde, son rôle dans la construction de l’œuvre, sa relation à la lumière et l’attrait contrasté pour le monochrome ou la profusion de la palette ; D’Après Nature (septembre 2007 – octobre 2008), qui a proposé quatre approches : la sublimation de la Nature, la nature comme paradis terrestre, la nature « surnaturelle » et la nature immortalisée ; et Par-delà la matière (novembre 2008 – avril 2010), qui a questionné l’origine même de l’art, son rapport au sacré, les modes d’expression de cette spiritualité, la tentation de l’ascèse ou de la jouissance, la relation entre matière et esprit.

Quatrième invitation à explorer la diversité des collections des musées de Dunkerque, Corps à corps met en exergue le corps, objet de tous les fantasmes et désirs, sujet de fascination des artistes depuis des temps immémoriaux.

D’aucuns diront que le sujet a été maintes fois rebattu. Pourtant, les démarches d’artistes de notre temps tendent à prouver que cette fascination est toujours d’actualité puisqu’au cœur de leurs recherches artistiques. À croire que le sujet est inépuisable. Car depuis les représentations des plus classiques, proches d’un réalisme extrêmement codifié, les représentations du corps ont donné lieu à diverses partitions artistiques, à leurs débuts scandaleuses, qui continuent aujourd’hui d’alimenter le débat.

Le corps est l’une des données constitutives de l’existence humaine : c’est dans et avec son corps que chacun de nous naît, vit et meurt. C’est dans et par son corps qu’on s’inscrit dans le monde et que l’on rencontre autrui. À la fois objet matériel qui s’inscrit dans le devenir et le paraître et objet que nous sommes (signe de notre humanité et de notre subjectivité) le corps trouve tout son intérêt lorsqu’on cherche à comprendre ce qu’est l’homme. C’est ce qui intéressait le musée et c’est ce que l’exposition Corps à Corps cherche à montrer : comment le corps, objet de multiples représentations et aussi d’obsessions dans notre civilisation contemporaine, objet aussi d’enjeux extrêmement divers, de l’initiation rituelle à la séduction ou même à la domination, incarne-t-il la personne humaine au sein du monde dans lequel elle vit ?

Le Musée des Beaux Arts vous propose une nouvelle exploration de ses collections. À l’honneur cette année : le corps !  Cinq moments forts rythment le parcours : corps et parure ; corps et séduction ; corps et énergie ; corps en fragments ; apparition/disparition des corps. Un voyage dans le temps et l’espace, au travers de peintures, de sculptures, d’objets d’ici et d’ailleurs, de photographies et d’installations contemporaines.
Cet accrochage questionnera la représentation du corps humain à partir des œuvres de la collection de peintures, sculptures, dessins et objets du musée des Beaux-arts ainsi que celle du LAAC de Dunkerque . Il sera enrichi de quelques prêts à d’autres institutions. L’exposition offre un parcours en cinq étapes dont le but est de montrer à travers le temps et l’espace comment les artistes ont appréhendé le corps : Corps, parure et apparence, corps et séduction, corps et énergie, corps morcelé, apparition et disparition du corps.
Liste des artistes contemporains présentés dans cette exposition: Tony Oursler, Erwin Wurm, Peter Klasen, Corneille, Jean Messagier, Hugh Weiss, Gianni Bertini, Angèle Etoundi Essamba, Arthur Van Hecke, Wallace Ting, Pierre Mercier, Marina Abramovic, Philippe Favier, Henri Cueco, Christine Deknuydt, Günter Brus, Jan Vercruysse, Elina Brotherus, Pierre-Yves Bohm, Eugène Leroy, Manit Sriwanichpoom, William Eggleston, Bertrand Gadenne, Nicole Tran Ba Vang.

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Lettre d’information – Institut universitaire d’histoire de la médecine et de la santé publique (Lausanne)

Lettre d’information, N° 34
Février – Septembre 2011
Semestre de printemps : séminaires, colloques, conférences, journées d’études, appels d’offres et nouvelles parutions.

Télécharger la lettre (pdf)

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Exposition temporaire – Du corps aux étoiles

Le musée Bodmer (Coligny, Suisse) propose une exposition temporaire « Du corps aux étoiles ».

Pour plus de renseignements : http://www.fondationbodmer.org/fr/musee.asp/2-0-15-4-4-1/

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