Ethnologie

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Le blog Corps et Médecine. Recherches en sciences humaines et sociales, auparavant hébergé par l’Université Toulouse II le Mirail devient un carnet Hypotheses.org, édité par OpenEdition, un portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales.

Le principe est le même, mais de nouvelles fonctionnalités sont à l’étude.

L’adresse à consulter à présent est :

http://corpsetmedecine.hypotheses.org/

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COLLOQUE INTERNATIONAL DE LAUSANNE
24 – 25 mai 2012

L’invention de la « race ». Représentations scientifiques et populaires de la race, de Linné aux spectacles ethniques

Colloque international organisé par l’Université de Lausanne
A l’Université de Lausanne (l’Université de Lausanne, CH-1015 Lausanne, Suisse)

Ce colloque s’inscrit dans le prolongement du colloque du Musée du Quai Branly « Autour des zoos humains »  de janvier 2012 et dans le cadre du programme« Zoos humains » à la suite des colloques de Marseille (CNRS / Université Marseille I, juin 2001), Londres (Université de Liverpool & Centre culturel français, novembre 2008) et Paris (Musée du Quai Branly, janvier 2012).

Organisé en partenariat avec Le Groupe de recherche Achac, L’Institut d’Histoire économique et sociale, L’Institut d’histoire de la médecine, Le collège des humanités de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne. Avec le soutien du Fonds national pour la recherche scientifique (FNS)

Le colloque « L’invention de la race » souhaite analyser la genèse des conceptions scientifiques de la « race » et leurs conséquences sur les taxonomies des collections humaines, dans les musées d’ethnographie et les exhibitions ethniques. En effet, si les théories scientifiques portant sur la « race » et l’appréciation de l’évolution de l’esprit public sur celle-ci, depuis la fin du XVIIIe siècle jusqu’au tournant du XXe siècle, commencent à être bien connues, peu de travaux ont encore explorés systématiquement les manières de représenter le corps racialisé. Nous postulons qu’un changement de nature épistémologique est survenu en Europe en ce domaine à la fin du XVIIIe siècle, concernant objectivations et représentations scientifiques de la race, engageant une transformation radicale de toute l’économie visuelle européenne puis occidentale, portant sur la race et son inscription dans les corps.

Aussi, notre projet est de traiter simultanément deux processus – généalogie et essor des théories et représentations scientifiques de la race ; inscription de ces théories et représentations dans les « collections humaines » muséales et les spectacles ethniques –, en les séquençant en deux parties : une première partie allant du milieu du XVIIIe siècle jusqu’en 1859 environ, consacrée à l’émergence et au déploiement simultané des premières théories et représentations de la race dans l’univers scientifique (anthropologues et naturalistes principalement) et des premières présentations ethniques en Europe. La seconde séquence, allant de 1859 à 1913, sera consacrée à l’institutionnalisation en Occident de la raciologie à travers l’éclosion des écoles d’anthropologie physique et leur influence sur les collections muséales (musées d’ethnographie) ; simultanément à la mise en place d’un véritable système de la représentation de la race à travers l’universalisation des spectacles ethniques.

Programme du colloque

Jeudi 24 Mai 2012

Prémices (XVIIe siècle-1859). L’amour de la taxinomie, la jouissance de la découverte

9h00-12h30 : L’émergence de la race où la passion de la mesure.
Animateurs : Vincent Barras et Fabien Ohl

9h00-10h15 : Interventions
De la zootechnie Miriam-Claude Meijer
Représentations et hiérarchisation. De Bernier à Linné Thierry Hoquet
Représentations et hiérarchisation. La construction raciale du « nègre », de Pétrus Camper à Broca Francesco Panese
Mesurer. De Blumenbach à Sonnini de Manoncourt Martial Guédron
Stigmates et sémiologie raciale dans l’anthropologie chrétienne française (1840-1870) Claude Blanckaert
France : Broca et l’école d’anthropologie de Paris Carole Reynaud-Paligot

10h30-12h30 : débat

14h30-18h00 : Construire la race. Les écoles d’anthropologie, en Europe et aux Etats-Unis
Animateurs : Martial Guédron et Francesco Panese

14h30-15h30 : Interventions

Etats-Unis : La construction de la race dans l’école anthropologique américaine
Japon : La construction d’une raciologie japonaise dans le contexte scientifique international Gérard Siary
Allemagne : La construction scientifique et visuelle de la race dans l’anthropologie allemandeKurt Bayertz
Afrique du Sud, Allemagne : l’anthropologie physique en Afrique du Sud sous influence allemande ? Patrick Harries
Grande Bretagne : l’école d’anthropologie britannique entre race et eugénismeGavin Schaeffer
Suisse : La construction de l’anthropologie raciale dans le contexte scientifique européen Hans Konrad Schmutz
Suisse : L’eugénisme raciale et la recherche d’une « race suisse pure » Virginie Mottier

16h00-18h00 : débat 

Vendredi 25 Mai 2012

La collection humaine dans les spectacles ethniques et les musées d’anthropologie (1860-1912)

9h00-12h30 : La race dans les registres de l’altérité des exhibitions ethniques
Animateurs : Thomas David et Nicolas Bancel

9h00-10h15 : Interventions
Prémices : les Indiens de Christophe Collomb rapportés en Espagne aux spécimens exhibés sous la Révolution française (1492-1800) Pascal Banchard
La Vénus hottentote. Premier entrechats de la science et du spectacle Gilles Boëtsch
Grande Bretagne : les catégories raciales dans les exhibitions ethniques Sadiah Qureshi
Les exhibitions humaines dans les expositions universelles. Entre catégorisation scientifique et exotisme ?Catherine Hodeir
Une organisation des « races » dans les exhibitions humaines des expositions internationales aux Etats-Unis ?Robert Rydell
Le cirque aux Etats-Unis : du freak show à l’ethnic show ? Robert Bogdan

10h30-12h30 : débat

14h30-18h00 : Le spectacle ethnique jusqu’à la Première Guerre mondiale : une pédagogie mondialisée de la race ?
Animateurs : Pascal Blanchard et Bernard Voutat

14h30-15h30 : Interventions
Les usages de la taxonomie dans l’exhibition des populations Ainous au Japon Arnaud Nanta
L’exhibition des races dans l’exposition aux Saint Louis Anthropological Games de 1904 Fabrice Delsahut
Aspects scientifiques des exhibitions ethniques en Suisse Patrick Minder
La construction des races sauvages dans les exhibitions ethniques en Grande-Bretagne Charles Forsdick
Croisement, influence réciproque, concurrence : Etats-Unis et Europe Nicolas Bancel
Exposer : l’influence des collections raciologiques dans l’élaboration des musées d’ethnographie en France Herman Lebovics
Exposer : l’influence des collections raciologiques dans l’élaboration des musées d’ethnographie en Allemagne et en Suisse Christian Joschke
Exposer : la science des races dans l’anthropologie et l’ethnographie  muséale suisse Serge Reubi
Exposer : l’influence des taxonomies humaines dans la constitution des collections en Suisse, du Musée académique au Musée ethographique Danielle Buyssens

16h00-18h00 : débat

18h00-18h15 : Conclusion du colloque

Ce programme Zoos humains comporte de nombreuses publications sur lesquelles vont s’appuyer les échanges de cette rencontre.
Zoos humains, La Découverte (2002)
– Zoos humains, au temps des exhibitions humaines, La Découverte (2004)
– Zoos humains et expositions coloniales : 150 ans d’invention de l’Autre, La Découverte (2011)
Human Zoos, Liverpool University Press (2009)
Zoos Humani, Ombre Corte (2006)
– Un film documentaire Zoos humains, Arte (2002)
– Menschenzoos, Crieur Public (2012)
Le catalogue de l’exposition intitulée « Exhibitions. L’invention du sauvage », présentée au Musée du Quai Branly (Paris 2011-2012) aux Editions Actes Sud.

Renseignements :
Université de Lausanne – 00 41 21 692 11 11
www.unil.ch
uniscope@unil.ch

 

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Appel à contribution – Le veillissement, la maladie d’Alzeihmer, la dépendance : nouveaux problèmes, nouveaux enjeux. Regards croisés France – Algérie

Mardi 15 mai 2012  |  Tizi Ouzou (15000, Algérie)

La question de la dépendance et de l’accompagnement des personnes âgées est inscrite dans l’agenda politique de nombreux pays en Europe et plus particulièrement en France. Le débat porte d’une part, sur les modes d’accompagnement des personnes ayant des pertes d’autonomie et, d’autre part, sur les systèmes et les modalités de prise en charge financière de la dépendance. Quoique considérés comme pays jeunes, le vieillissement guette aussi les pays du Sud qui vont connaître dans les prochaines années une métamorphose démographique de grande ampleur. Afin de réfléchir sur ces phénomènes, la faculté de sciences humaines et sociales de l’université de Tizi-Ouzou (Algérie) et la chaire de travail social et d’intervention sociale du Conservatoire national des arts et métiers (France) organisent un colloque du 4 au 6 juin à Tizi-Ouzou.

Après avoir réussi le défi de la maîtrise de la fécondité, les pays du Sud auront à faire face à de nouveaux enjeux dont celui de l’accompagnement et de la prise en charge économique et social des personnes âgées. La part des plus de 65 ans augmente de manière beaucoup plus rapide qu’elle ne l’a été en Europe et devrait doubler d’ici 2050 dans l’ensemble des pays du Sud (Afrique, Amérique Latine, Asie du Sud, Maghreb, Moyen-Orient, etc.). Ainsi, un algérien sur cinq aura plus de 60 ans en 2040, soit la même proportion qu’en France aujourd’hui. Ce problème du vieillissement et de la dépendance nous conduit donc à réfléchir tant sur la place des personnes âgées dans nos sociétés que sur les dispositifs publics de prise en charge et les solutions proposées en matière de lieux de vie pour les personnes âgées dépendantes.

Partant de ce constat, ce colloque s’articulera autour de trois axes principaux :

1. Vieillissement, maladie et dépendance des personnes âgées : état des lieux

En France comme en Algérie, la question du vieillissement et de la dépendance des personnes âgées est désormais amorcée et inscrite au rang des priorités de l’action publique. En France,  il existe environ 800 000 personnes âgées très dépendantes parmi les 12 millions de personnes  âgées de 60 ans et plus, dont 860 000 atteintes par la maladie d’Alzheimer. Le nombre des  personnes âgées connaît un accroissement de plus en plus important avec l’allongement de l’espérance de vie (83,8 ans pour les femmes, 76,7 pour les hommes en 2004). Selon l’Institut Selon l’Institut national des études démographiques (INED), 2,3 millions de personnes ont plus de 80 ans ; elles seront 7 millions en 2040. Cette situation pose de multiples problèmes de gestion sociale du vieillissement. Environ 625 000 personnes âgées vivent dans des établissements sociaux, médico-sociaux et des unités de long séjour. Selon leurs besoins, elles relèvent de l’Aide sociale et/ou des dispositifs financés par la Sécurité sociale. Mais 77 % des personnes les plus dépendantes vivent à domicile, chez elles ou chez des proches, ce qui n’est pas sans poser d’importants problèmes pour les familles. Il en va de même en Algérie où les personnes âgées vivent le plus souvent au sein de leur famille, auprès de leurs enfants et de leurs petits enfants. L’obligation sociale et morale de prise en charge des personnes dépendantes est en grande partie assurée par les familles. L’idée de « placer » son père ou sa mère dans une maison de repos est considéré encore comme un abandon et expose les enfants et plus largement tous les membres de la famille à l’opprobre communautaire. Et pourtant, avec l’accès des femmes au marché du travail, l’augmentation du niveau d’instruction et le développement du mariage exogame, les situations de « non cohabitation intergénérationnelle » seront amenées à se renforcer notamment dans les grandes villes où l’on assiste à l’émergence d’un processus d’individuation qui commence à toucher les régions rurales. Toutefois, en l’absence de dispositifs généralisés de protection sociale, l’accompagnement et la prise en charge des personnes âgées et dépendantes relèvent encore des formes de solidarité familiale, renforcées et relayées par les référents religieux.

Le cas le plus visible de maladie invalidante dont les sujets nécessitent différentes formes d’accompagnement est la maladie d’Alzheimer : on estime à 100 000 le nombre de personnes atteintes, dont 10 000 seulement sont reçues dans les consultations médicales. Les « hôpitaux de jour » considérés comme une solution qui allégerait les familles ne sont jusqu’à récemment qu’au nombre de deux centres situés à Alger et Constantine. Les acteurs spécialisés dans l’accompagnement à domicile n’ont au mieux qu’une formation d’infirmier et encore, cet accompagnement n’a pas de caractère institutionnalisé. Par ailleurs, l’Algérie a vécu jusque-là sur des données démographiques qui ne prennent que rarement en compte la frange des plus de 60 ans, en raison de la jeunesse de sa population. Or, depuis 2009-2010, la situation tend à connaître un fléchissement relatif dans la mesure où le troisième âge devient plus visible. Les plus de 60 ans passent de 7,4 % à 7,7 % de la population et cette tendance est appelée à s’amplifier dans la décennie à venir. Les besoins en matière de prise en compte des maladies impliquant une forte dépendance de la personne vont s’affirmer, mais il faudra résoudre la question complexe des acteurs et des professionnels qui doivent accompagner des dispositifs qu’il faut aussi penser.

Cet état des lieux doit nous permettre de définir également les termes du débat. Qu’entend-on par dépendance en France et en Algérie? Si le terme dépendance s’est progressivement imposé en France, quel est son équivalent dans la langue arabe ou berbère ? Toutefois une approche centrée sur le seul critère d’âge n’est pas la plus pertinente car elle ne rend pas justice au fait que la dépendance repose sur des liens d’interdépendance à tous les moments de la vie (Martin, 2006). Autrement dit, la dépendance pourrait tout aussi bien être envisagée comme la base du lien social et de solidarité que comme le fondement de toute relation sociale, sans limitation au seul champ de la vieillesse (Memmi, 1979).

2. Les dispositifs publics et la question de la prise en charge financière de la dépendance

Comment les personnes âgées dépendantes sont-elles accompagnées dans les deux pays ? Comment la prise en charge est-elle organisée, à domicile ou dans des structures de soin adaptées ? Il est clair que le maintien à domicile apparait comme est un objectif prioritaire dans de nombreux pays étudiés et cela pour des considérations à la fois économiques (baisse des coûts au niveau collectif) et humaines (lutte contre l’isolement du malade et des familles).

En Algérie, l’Etat a récemment mis au point un dispositif de protection des personnes âgées et dépendantes en adoptant une loi qui redouble le paradigme traditionnel en innovant en matière d’encadrement professionnalisé. Cette loi privilégie en effet le maintien à domicile et le renforcement des liens familiaux avec une contrepartie assurée par l’Etat comme les soins, équipements nécessaires et pour ceux qui n’ont pas de liens familiaux et qui sont en difficulté une pension équivalente à 2/3 du SNMG (équivalent du Smic en France). D’autre part ces personnes âgées se voient protégées par la loi en cas de maltraitance. En soi la promulgation d’une telle loi indique une prise de conscience d’une question sinon occultée, du moins de faible pertinence dans le contexte démographique et social algérien. Toute la question reste maintenant à « inventer » l’environnement d’une politique sociale à l’endroit de cette population et particulièrement du phénomène de la dépendance.

3. Les acteurs professionnels et familiaux de l’accompagnement des personnes dépendantes : Quels métiers, quelles formations ?

Aujourd’hui dans la plupart des pays européens, la majorité des bénéficiaires de soins de long  terme sont pris en charge à domicile (Malochet, Gimbert, 2011). La multiplication des  dispositifs et des organisations destinées à répondre aux besoins des personnes en difficulté s’est accompagnée d’une spécialisation des intervenants. Dans les années 1980, la question de nouveaux métiers s’est posée du fait de nouvelles politiques publiques : des métiers émergents ont d’autant plus retenu l’attention avec la création d’emplois nouveaux. Ainsi, de nouveaux problèmes se font jour, en particulier à l’occasion des « défis de l’accompagnement du grand âge» , notamment face à la diversification des formules et la multiplication d’expérimentations et d’innovations. Dans ce mouvement, le plan Alzheimer a été l’occasion de créer de nouvelles formules qui déclinent les formes de combinaison de troubles du comportement dont l’évaluation doit être très fine, en complément des MAIA (Maisons pour l’autonomie et d’intégration des personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer) : des pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) au sein des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes, « souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée compliquée de symptômes psycho-comportementaux modérés qui altèrent la sécurité et la qualité de vie de la personne et des autres résidents » ou des unités d’hébergement renforcé (UHR) pour les mêmes personnes, mais cette fois avec des « symptômes psycho-comportementaux sévères », ce qui implique d’utilisation d’échelles de mesure des troubles du comportement , avec des questions de seuil auxquelles les experts médicaux et paramédicaux se confrontent. D’autre part, parmi les intervenants impliqués dans le maintien à domicile, beaucoup ne sont pas des professionnels ayant un statut consolidé. Pour une personne âgée sur cinq, vivant à domicile, l’aide est uniquement formelle, c’est-à-dire émanant de professionnels exclusivement rémunérés à cet effet. Pour les quatre autres, l’aide est soit le fait de proches parents ou consiste en un mélange des deux formules. 7% de la population française répond aux critères de définition d’un « aidant principal », c’est-à-dire consacre une part non négligeable de son temps personnel à aider un proche rendu dépendant par la maladie, le handicap ou le grand âge ; deux millions de personnes sont « aidant principal » selon l’Union nationale des associations familiales (UNAF).

Or, aujourd’hui les compétences spécifiques des aidants familiaux sont mieux reconnues et l’idée avance de les former pour qu’ils acquièrent des compétences supplémentaires. Faut-il pourtant aller dans le sens de l’institutionnalisation des fonctions et de la construction de nouveaux métiers ? En s’institutionnalisant, l’accompagnement social ne risque-t-il pas de s’éloigner de la sollicitude et d’accentuer la distance relationnelle ? Autant de questions qui méritent des approches comparatives à l’échelle internationale et des échanges à la fois entre scientifiques, professionnels, responsables politiques et, autant que faire ce peut, avec des personnes directement impliquées par le vieillissement et la dépendance. L’apport et le rôle des associations oeuvrant en direction des personnes âgées est globalement assez mal connu. Des communications sur cette thématique seront les bienvenues et apporteront sans doute des éléments d’analyse pertinents sur cette question de la dépendance.

Organisation des trois journées :

Trois temps seront consacrés à des comparaisons internationales :

  • la situation des personnes dépendantes (aspects cliniques, sociologiques…)
  • les dispositifs (appui au maintien à domicile, institutions, formules innovantes…)
  • les intervenants (aidants familiaux, professionnels, approches pluridisciplinaires…)

Ces temps alterneront des conférences et des tables rondes

Président d’honneur du colloque : Professeur Hannachi Nacerdine, Recteur de l’UMMTO.

Comité scientifique :

  • Professeur Salhi Mohammed Brahim sociologue (UMMTO/Faculté des sciences humaines et sociales),
  • Marcel Jaeger, professeur titulaire de la chaire travail sociale et action sociale (CNAM-Paris),
  • Dr Recham Ali, Anthropologie de la santé (UMMTO/FSHS),
  • Professeur Aïnes Lahlou (UMMTO/ Faculté de Médecine),
  • Professeur Areski Dalila, psychologue clinicienne (UMMTO/ Faculté de lettres et langues),
  • Dr Nouria Remaoun, directrice du CRASC (Oran),
  • Professeure Tebiche Rabéa, psychologue clinicienne (Université d’Alger ),
  • Professeur Haddab Mustapha (Université d’Alger),
  • Professeure Mimouni Badra psychologue clinicienne (Université d’Oran/CRASC),
  • Mohamed Madoui, professeur au Cnam-Paris,
  • Frederik Mispelblom Beyer, professeur à l’université d’Evry,
  • Jean-Yves Chataigner, directeur d’établissement médico-social,
  • Germaine Peyronnet, ancienne directrice adjointe des établissements de la Croix-Rouge,
  • Saïd Acef, Mission nationale d’appui à la santé mentale.

Comité d’organisation :

  • Boutaba Farid (vice-doyen),
  • Amrouche Hakim chef de département,
  • Slimi Sacia, Chef de Département, Bara Sid Ahmed, Chef de Département,
  • Kherkhour Taous, maître-assistante,
  • Anaris Mohand, maître-assistant,
  • Dahmani Naouel, maître-assistante,
  • Adouri Malika, maître-assistante,
  • Mammeri Samira, maître-assistante,
  • Slimani Malika Maître assistante, Aïci Aziza, maître-assistante,
  • Lamara Mohamed Smaïl, chef de département adjoint.

Les propositions de communication ne dépassant pas une page sont à adresser à Brahim Salhi : brahimsalhi@yahoo.fr

Date limite de réception des résumés : 15 mai 2012

Contact
  • Mohamed Madoui
    courriel : mohamed [point] madoui (at) cnam [point] fr

    CNAM
    2, rue Conté
    1D4P20
    75003 PARIS
  • Brahim Salhi
    courriel : brahimsalhi (at) yahoo [point] fr

    Université de Tizi Ouzou
    Amraoua
    15000 Tizi Ouzou
    Algérie

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Parution – Gérontologie et société

 

Gérontologie et société. Vieillissement et migrations, n°139, 2011/4

 

VIEILLISSEMENT ET NOUVELLES MIGRATIONS SUD-NORD

Laurent Bornia – Système migratoire et métiers du care : comment les évolutions démographiques produisent de nouvelles migrations

Cinzia Castagnaro – Vieillissement et dévieillissement : un débat européen

Christophe Bertossi – Identités professionnelles, ethnicité et racisme à l’hôpital : l’exemple de services de gériatrie

VIEILLIR ENTRE PAYS D’ACCUEIL ET PAYS D’ORIGINE : UN ENTRE-DEUX

Omar Samaoli – Vieillesse des immigrés : quelques interrogations d’actualité

Libres propos. Prendre soin des migrants âgés : le réseau de santé intermed en Rhône-alpes . Entretien avec Fabienne Diebold & Mickaël Soussan

Libres propos. Prendre soin et accompagner les femmes migrantes âgées. Le café social Ayyem Zamen . Entretien avec Moncef Labidi

Chantal Crenn  – « vieillir » dans deux pays : une situation alimentaire « combinée » pour les migrants retraités « Sénégalais » de Bordeaux

Rémi Gallou – Vieillir et mourir en Afrique ou en France ? Regards croisés de deux générations d’immigrés subsahariens

Georges Dorion – Les antillais retraités en métropole : trajets de vie

Aníbal de Almeida – Les Portugais en France à l’heure de la retraite cinquante ans après leur arrivée en france, les portugais parviennent à l’âge de la retraite

S’INSTALLER AU SUD ?

Libres propos. Vivre sa retraite au soleil : représentations idéales, pratiques réelles . Entretien avec Rémy Knafou

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Appel à contribution – Les corps dans les violences de masse et les génocides (1). Corps détruits : destructions, disparitions, profanations, expositions

 

Vendredi 05 avril 2002

Les violences de masse ont représenté un phénomène structurant du 20e siècle. Du génocide arménien au Rwanda, de la Grande Terreur stalinienne à la Shoah, des dictatures d’Amérique latine au génocide cambodgien, des millions d’êtres humains ont été assassinés en dehors des champs de bataille. Les sciences sociales se sont emparées à l’issue de la seconde guerre mondiale des questions inédites posées par le phénomène génocidaire et l’assassinat en masse de civils, auxquelles elles ont apportés différents éclairages. Le thème du corps représente pour sa part, depuis plusieurs décennies, une thématique transversale des sciences sociales, notamment marquée par les apports de l’histoire, de l’anthropologie ou de la sociologie mais aussi des sciences politiques.

Or, de façon assez paradoxale, et malgré l’importance des travaux menés sur le corps d’une part et les violences de masse d’autre part, la question du corps dans les violences de masse demeure encore un thème largement inexploré. Pourtant, le sort fait au corps, et singulièrement au corps mort, semble véritablement constituer une clé pour la compréhension de l’impact des violences de masse et des génocides sur les sociétés contemporaines.

Prenant appui sur une réflexion engagée conjointement dès 2010, l’historien Jean-Marc Dreyfus (Université de Manchester, UK) et l’anthropologue Elisabeth Anstett (CNRS-Iris, France) ont donc souhaité placer la question du corps mort au centre d’un projet de recherche consacré à la postérité des violences de masse du 20e siècle. Ce vaste projet de recherche (CORPSES OF MASS VIOLENCE AND GENOCIDE), lauréat d’une bourse du Conseil européen de la recherche (ERC) en 2011, se déploiera durant quatre années jusqu’en janvier 2016. Il sera divisé en trois grandes phases, chacune ciblant un aspect différent du traitement des corps en masse dans la violence paroxystique : la phase de destruction ; la phase de l’identification; et la phase de (ré)conciliation.

La conférence qui aura lieu à Paris en septembre 2012 s’inscrit dans la première phase du projet – Corps et destructions- dont elle constituera le moment fort. Car dans le contexte des violences de masse, la mort ne constitue pas la fin du travail des bourreaux. Les exactions sont accompagnées d’un traitement et d’une manipulation complexes, parfois d’une véritable ingénierie technique et sociale sur les cadavres, une phase qui est étonnement peu documentée par la recherche. C’est précisément cette phase que la conférence se propose d’explorer, dans la multiplicité des situations extrêmes.

Les communications interrogeront donc le traitement des corps dans les massacres. Ceux-ci ont pu être détruits dans un processus systématique, administratif et industriel : l’exemple le plus achevé étant fourni par les chambres à gaz et les crématoires d’Auschwitz-Birkenau. Les cadavres ont pu être enterrés anonymisés dans des fosses communes, comme durant la Grande Terreur stalinienne et pour les morts du goulag. Certains corps ont été incinérés dans des crématoires d’Etat comme en Union Soviétique ou en Argentine. Souvent, les fosses ont été rouvertes, afin de perfectionner le camouflage des cadavres : ceux-ci étant morcelés et éparpillés au sein de fosses secondaires ou tertiaires, comme lors des massacres en Bosnie dans la guerre qui a suivi l’éclatement de la Yougoslavie ou encore ré-inhumés comme dans le cas de l’opération carotte en Uruguay. Cette intervention technique sur les corps, qui a demandé le déploiement de ressources importantes, avait pour objectif d’empêcher toute identification future. Les corps furent aussi parfois brûlés après avoir été exhumés, afin de dissimuler les traces du crime, comme lors de « l’opération 1005 » de la Shoah. Les corps ont pu être exhibés, par exemple lors de la grande famine chinoise du Grand Bond en avant. Ils ont parfois été systématiquement profanés. Le traitement des morceaux de corps – membres, tête, cheveux – mais aussi des restes humains – chair, ossements, sang – devra à cet égard également être considéré de façon spécifique.

Le colloque qui portera sur le XXe siècle privilégiera les approches pluridisciplinaires et novatrices, sans exclusion d’aucune zone géographique mais sans non plus volonté d’exhaustivité. Il s’agira de reconsidérer les motivations, les cadres idéologiques et politiques, et les aspects techniques que révèle la destruction des corps, dans une perspective instrumentale qui devra ouvrir de nouveaux axes de recherche. L’apport des études sur la médecine légale sera particulièrement apprécié.

Parmi de très nombreux questionnements, le colloque accueillera particulièrement des communications sur les aspects suivants :

  • les bourreaux, structures de mise à mort et de traitement des corps.
  • l’idéologie mise en oeuvre dans le traitement spécifique des cadavres
  • les technologies de traitement des corps, innovation et standardisation
  • traces et témoignages : la question des témoins, des organisations humanitaires restées sur le lieu des massacres, des observateurs internationaux
  • le problème de la comptabilité des cadavres
  • la question du genre dans le traitement des corps.
  • les aspects économiques de la destruction
  • le statut symbolique des corps dans ces violences de masse, leur valeur (les corps comme otage ou comme monnaie d’échange)
  • le statut juridique des cadavres dans les violences de masse
  • les approches anthropologiques de l’inscription de la destruction des corps dans l’idéologie des sociétés génocidaires
  • les approches anthropologiques des restes humains : ossements, cendres, cheveux, fluides corporels

Modalités :

Les propositions de communication devront être envoyées avant le 5 avril 2012 à l’adresse électronique suivante : info@corpsesofmassviolence.eu

Elles devront comporter un maximum de 4000 signes et être accompagnées d’un curriculum vitae de deux pages maximum.

La réponse aux propositions sera communiquée le 30 avril 2012.

Les organisateurs du colloque prendront en charge les frais de transport et d’hébergement des intervenants. La conférence se déroulera en français et en anglais, avec traduction simultanée.

Organisateurs : Elisabeth Anstett (CNRS, IRIS, Paris, France) et Jean-Marc Dreyfus (Université de Manchester, Grande-Bretagne)

Comité scientifique : Michel Signoli (CNRS, France), Caroline Fournet (Université de Groningen, Pays-Bas), Sévane Garibian (Universités de Neufchâtel et Genève, Suisse), Jon Shute (Université de Manchester).

Date limite
  • vendredi 05 avril 2002
Contact
  • Jean-Marc Dreyfus
    courriel : info (at) corpsesofmassviolence [point] eu

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Enseignement – La (re) production du genre : sciences, médecine, sociétés


Programme du séminaire de master EHESS (responsable : Ilana Löwy) pour le deuxième semestre 2011-2012.

Les séances auront lieu le lundi de 13 h à 16 h dans la salle 3, RdC, bât.
Le France, 190-198 av de France 75013 Paris), du 13 février 2012 au 2 avril 2012 . Le seminaire est ouvert aux étudiants de master et aux doctorants, ainsi qu’à toute personne intéressée par le thème.

Présentation :

Ce cours étudiera le rôle de la biologie et de la médecine dans la production du masculin et du féminin et leur présentations comme des catégories « naturelles », hors histoire et hors société. Il va se focaliser sur les intersections entre l’histoire des sciences et histoire de genre, le rôle de la science dans la conceptualisation des différences entre les sexes, les redéfinitions du « normal » dans un contexte de biomédicalisation des corps, et sur la place occupés par la « reproduction  » – entendue dans un sens large – dans la production des hiérarchies de genre.

La question du genre sera ainsi abordée à travers l’histoire de la perception scientifique de la dichotomie sexuelle au XIXe et au XXe siècle laquelle a été marquée par le développement de la gynécologie et de l’obstétrique, de la sexologie et la psychiatrie, par celui des recherches sur la physiologie de la reproduction et les hormones sexuelles, ainsi que par les études sur le comportement sexuel « normal » et « déviant ». Parmi les sujets abordés dans cette perspective : l’histoire des perceptions et représentations des différences entre les corps des hommes et femmes ; l’avènement de la gynécologie et de l’obstétrique ; la contraception et la maîtrise de la fécondité en relation avec les politiques de gestion des populations ; l’histoire de la santé maternelle et infantile ; l’eugénisme et la lutte pour produire des bébés de « bonne qualité » ; le « péril vénérien » ; le contrôle et le traitement des stérilités féminines et masculines et le développement des techniques d’assistance médicale à la procréation.

Séances :

. 14 février – Sexe et genre
textes : Delphine Gardey, « Les sciences et la construction des identités sexuelles », Annales HSS, 2006, 61 : 649-673.
Nancy Krieger, Genders, sexes and health : what are the connections – and why its matters ?  » International Journal of Epidemiology, 2003, 32 : 652-657.

. 20 février – Anatomie
Textes : Londa Schiebinger, « Skeletons in the closet : The first illustrations of the female skeleton in eighteen-century anatomy », Representations, 1986, 14 : 42-82.
Sadiah Qureshi, « Displaying Sara Bartman, the ‘Hotentote Venus’, History of Sience, 2004, 42 : 233-254.

. 27 février – Physiologie.
Textes : Elsa Dorlin et Grégoire Chamayou, « L’objet =X : Nymphomanes et masturbateurs XVIIIe – XIXe siècle », Nouvelles questions féministes, 2005, 24(1) : 53-66.
Thomas Laqueur, « Orgasm, generation and the politics of reproductive biology », Representations, 1986, 14:1-41.

. 5 mars – Maternité.
Textes : Irvine Loudun, « Maternal mortality 1880-1950 : Some regional and international comparaisons », Social History of Medicine, 1988, 1(2) : 183-228.
Ornella Moscucci, « Men –midwives and medicine : The origins of a profession », in O. Moscucci, The Science of Women, Cambridge University Press, 1990, pp. 42-74.

. 12 mars – Contraception (non hormonale). textes : Vern L. Bullough,  » A brief note on rubber technology and contraception : The diaphragm and the condom », Technology and Culture, 1981, 22 (1) : 104-111.
Andrea Tone, « Violence by design : Contraceptive technology and the invasion of the female body », in Michael Bellesiles, ed., Lethal Imagination : Violence and Brutality in American History ,New York University Press, 1999, pp. 373-391.

. 19 mars – Hormones.
Textes : Nelly Oudshoorn, Hormones, technique et corps. L’archéologie des hormones sexuelles (1923-1940) », Annales HSS, 1998, . 53 : 775-793.
Margaret Lock, « Anomalous ageing, Managing the menopausal body », Body and Society, 1998, 4(1) : 35-61.

. 26 mars – Diagnostique prenatal. Textes : Silja Samerski , ’Genetic counseling and the fiction of choice : Taught self-determination as a new technique of social engineering », Signs, 2009, 34(4) : 735-761.
Carine Vassy,  » From a genetic innovation to mass health programmes : The diffusion of Down’s Syndrome prenatal screening and diagnostic techniques in France », Social Sciences and Medecine, 2006, 63 : 2041-2051.

. 2 avril – Inter/ transsexe.
textes : Alice Domurat Dreger,  » “Ambiguous sex“ : Or ambivalent medicine ? Ethical issues in the treatment of intersexuality » , The Hastings Center Report, 1998, 28 (3) : 24-35.
Berenice Hausman,  » Demanding Subjectivity : Transsexualism, Medicine, and the Technologies of Gender « , Journal of the History of Sexuality, 1992, 3 (2) : 270-302

 

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Création d’un groupe de travail de jeunes chercheurs (M2/doc/post-doc) en sciences sociales sur le cancer
Depuis quelques temps, un intérêt se fait jour au sein du Réseau des Jeunes Chercheurs Santé et Société autour de l’idée de créer un espace de travail  à l’échelle nationale regroupant des (post-)doctorant-e-s et étudiants de M2 travaillant sur des problématiques liées au cancer.

 

Classiquement, il s’agirait de proposer à l’avenir un certain nombre de journées de rencontre et d’échanges scientifiques régulières autour d’objets, de concepts, de théories ou de méthodes qui nous posent question dans nos recherches et à propos desquels nous pourrions solliciter les éclairages de chercheurs plus expérimentés. Ces Journées de travail pourraient se tenir dans différentes villes (Paris, Marseille, Bordeaux, Rennes, etc.) en fonction des personnes qui souhaiteront s’y investir.

Afin de concrétiser ce projet, nous proposons de tenir une première réunion de préparation/programmation qui se déroulera

Le jeudi 8 mars de 14h30 à 18h
à l’EHESS, 190 avenue de France, Paris 13ème arr.
en salle 576 (5e étage)

avec toutes les personnes intéressées et disponibles en ces lieux et date.

Si le projet vous intéresse, n’hésitez pas à nous contacter (groupecanceretsociete@gmail.com) pour participer à la première réunion ou nous faire part de vos idées pour la constitution de ce groupe. Le cas échéant, merci de préciser en quelques mots la nature de votre recherche.

En vous remerciant de bien vouloir diffuser l’information dans vos laboratoires et réseaux scientifiques,

Benjamin Derbez, Hélène Marche, Emilie Moreau et Zoé Rollin

 

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Appel à contributions – Sida, santé et développement : Genre et VIH

 

Avant le 15 avril – Fondation de France

Dans la plupart des sociétés, les statuts des hommes et des femmes diffèrent et sont marqués par des rapports d’inégalité. La propagation du VIH s’en nourrit mais contribue également à les renforcer.

Si l’impact des inégalités de genre sur les populations et sur l’épidémie de VIH/Sida commence à être connu, les déclinaisons pratiques peinent à être mises en œuvre. Dans cette perspective, la Fondation de France souhaite contribuer au progrès des connaissances et à l’évolution des pratiques professionnelles ainsi que des politiques sanitaires.

À qui s’adresse l’appel d’offres ?

Cet appel d’offres concerne les sciences sociales (sociologie, anthropologie…), l’épidémiologie, la santé publique, ou la recherche clinique. Une attention particulière sera accordée aux jeunes chercheurs (doctorants ou post-doctorants). La Fondation de France souhaite financer des projets ayant une utilité potentielle à court ou moyen terme pour les populations concernées. Les terrains de recherche concerneront les zones suivantes :

. les départements français d’Amérique : Antilles et Guyane ;

. l’Afrique ;

. l’Asie : Cambodge, Inde, Laos, Thaïlande et Vietnam ;

. l’Amérique du Sud : Brésil et Argentine.

Quels projets de recherche ?

Une attention particulière sera accordée aux projets portant notamment sur l’un des points suivants :

. l’implication du VIH en termes de santé reproductive ;

. les comorbidités et coinfections (i.e. infection au papillomavirus HPV) ; . les conséquences positives ou négatives sur les femmes du développement des outils de prévention à efficacité partielle (microbicides, circoncision, etc.) ;

. les violences faites aux femmes et leurs consé- quences en termes de VIH ;

. les freins à l’implication des hommes dans la lutte contre l’épidémie à titre individuel (dans leur cellule familiale) ou collectif (au sein de leur communauté), et les propositions d’actions qui en découlent.

Les critères de sélection

La collaboration entre équipes de recherche en France (ou en Europe) et au Sud sera un pré-requis déterminant. La Fondation de France retiendra uniquement :

. lesprojets de recherche innovants élaborés à partir d’une analyse rigoureuse de la réalité des besoins ;

. les projets justifiant l’originalité de leur démarche : la prise de risque intellectuelle sera appréciée ;

. les projets décrivant précisément leurs objectifs et les répercussions attendues (utilité médicale et sociale concrète) ;

. les projets d’une grande rigueur méthodologique.

Les modalités de soutien

Une partie de ces subventions peut servir à financer le salaire d’un post-doctorant et/ou d’un doctorant ainsi que des bourses de mobilité. Ces aides pourront être annuelles (éventuellement renouvelables) ou pluriannuelles (d’une durée maxi- male de 3 ans).

Pour information, le budget global du programme « recherche sida » de la Fondation de France s’élève en 2012 à environ 500 000 euros.

Infos complémentaires :

http://www.fondationdefrance.org/No…)/fre-FR

 

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Appel à contributions – Femmes aînées et vieillissements

 

Avant le 30 mai – revue Recherches Féministes

pour le vol. 26, n° 2-2013 de la revue Recherches Féministes

sous la direction d’Anne Quéniart et de Michèle Charpentier

Présentation :

On l’entend partout, la société vieillit et c’est au Québec, d’ailleurs, que l’on observe l’un des vieillissements les plus élevés et les plus rapides au monde. Ce vieillissement de la population s’accompagne d’un autre phénomène important mais moins discuté : sa féminisation. La majorité des québécois âgés de 65 ans et plus sont, en effet, des femmes, dans un ratio qui s’accentue avec l’âge à raison de 2 femmes pour 1 homme chez les 80 ans et plus, et de 5 pour 1 chez les centenaires (Conseil des aînés, 2007). Comment les femmes aînées vivent-elles l’avancement en âge et le fait d’être « vieilles » ou d’être considérées comme « vieilles » ? Quelles perceptions ont-elles de leur corps vieillissant ? Quelle est leur relation avec les hommes ? Comment sont-elles perçues dans la société ?

De quoi est fait leur quotidien ? Quelle est leur situation financière ? Comment voient-elles leur rôle dans la famille mais aussi dans l’espace public (travail, milieu associatif) ? Quelles valeurs et expériences désirent-elles léguer aux plus jeunes ? Telles sont quelques-unes des questions qui animent ce numéro dont le but est de proposer une lecture féministe des conditions et des expériences de vie des femmes aînées qui sont encore mal (ou mé-) connues. Il nous paraît important de reconnaître que les rapports sociaux de sexe déterminent l’expérience du vieillissement car « la vieillesse a aussi un sexe », nous rappelle Pitrou (1997 : 149). Les études sur les aînées, qui proviennent majoritairement de la gérontologie sociale, ont jusqu’ici peu tenu compte des facteurs structuraux de notre société patriarcale qui marquent pourtant la trajectoire de vie des femmes.

Ce sont donc les réalités spécifiques aux femmes aînées que nous voulons mettre en lumière dans ce numéro.

Trois axes de réflexion sont proposés :

1) le rapport au corps qui renvoie bien sûr à la médicalisation des femmes aînées (ménopause, antidépresseurs, etc.), mais aussi aux enjeux personnels et sociaux du rapport au corps vieillissant (soins esthétiques, prise en charge médicale, sexualité, etc.) ;

2) le rapport à la société et aux institutions, visant à interroger le statut social des aînées (représentations sociales, stéréotypes, etc.), de même que leurs conditions de vie et de soins (milieux d’hébergement, pauvreté, etc.) ou encore leur implication sociale (bénévolat, engagement sociaux ou de proximité), etc. ;

3) les rapports intergénérationnels, notamment le rôle des aînées dans la transmission de la mémoire collective, à l’échelle de la famille mais aussi de l’espace public (la question de la relève dans les groupes de femmes par exemple).

Les propositions, comprenant un résumé de 300 mots, doivent parvenir aux responsables avant le 30 mai 2012. Les manuscrits (7 000 mots) doivent être soumis à la revue au plus tard le 1er mars 2013.

Infos :

Anne Quéniart, queniart.anne@uqam.ca ou Michèle Charpentier, charpentier.michele@uqam.ca

 

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La ligue contre le cancer a lancé le 1er février plusieurs appels à projets concernant les sciences humaines et sociales et l’épidémiologie :

 

–        Recherche épidémiologique

http://www.ligue-cancer.net/article/1570_recherche-epidemiologique-2012

 

–        Adolescents et cancer

Document en cours de publication.

 

–        Recherche en sciences humaines et sociales.

http://www.ligue-cancer.net/files/national/article/documents/ao/recherche-sciences-humaines-sociales.pdf

 

 

Les dates limites de dépôt des lettres d’intention pour ces différents AAP sont identiques : 05 mars 2012

Les dossiers peuvent être déposés via l’adresse suivante : http://www.ligue-cancer.net/article/785_recherche-tous-les-appels-d-offres

 

 

Les thématiques prioritaires de ces appels à projets sont les suivantes :

 

Recherche Epidémiologique

_ Les études portant sur l’épidémiologie génétique. Sont plus particulièrement concernés par l’appel d’offres les projets d’épidémiologie intégrant polymorphisme génétique et cancer.

_ Les études portant sur les facteurs de risque du cancer. Ces études peuvent concerner des facteurs médicamenteux, comportementaux, professionnels ou environnementaux.

_ Les études portant sur l’évaluation de l’efficacité des politiques de dépistage et de prévention.

Sciences humaines et sociales

– L’étude des conséquences socioéconomiques des cancers dans différentes populations

– L’étude des facteurs non médicaux jouant un rôle dans la perception des actions de prévention et de dépistage des cancers

– L’étude des facteurs permettant d’améliorer l’aide aux malades, en évaluant les nouvelles prises en charge au niveau du diagnostic et en particulier le dispositif d’annonce du cancer

– L’étude des facteurs non médicaux qui conditionnent le choix de la décision thérapeutique (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie) chez les personnes atteintes d’un cancer, l’étude devant intégrer l’enjeu que représente la proposition du praticien en termes de projet et qualité de la vie

– L’étude des facteurs qui interviennent dans le vécu et la perception de la maladie par les patients, pendant, après le traitement, et en cas de récidive

– L’étude des conséquences psychosociales du traitement pour les personnes atteintes de cancer et leurs proches et des stratégies à mettre en œuvre pour améliorer la qualité de la vie de ces patients et de leur entourage.

 

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