Histoire de l’art

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Le blog Corps et Médecine. Recherches en sciences humaines et sociales, auparavant hébergé par l’Université Toulouse II le Mirail devient un carnet Hypotheses.org, édité par OpenEdition, un portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales.

Le principe est le même, mais de nouvelles fonctionnalités sont à l’étude.

L’adresse à consulter à présent est :

http://corpsetmedecine.hypotheses.org/

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Appel à contribution – Patients et traitements psychiatriques à l’écran : pratiques militantes, soins et processus de subjectivation

5-6 décembre 2012, EHESS Paris.

Organisateurs: Jean-Christophe Coffin (Université Paris Descartes / CAK), Nausica Zaballos (CAK / IRIS), Alessandro Manna (IRIS).

Argumentaire.

La mise en scène de l’univers asilaire

A partir des années 1960, plusieurs films mettant en scène l’internement psychiatrique reçoivent un excellent accueil de la critique et du public. De nombreux réalisateurs, s’inscrivant dans la mouvance du Nouvel Hollywood, se risquent à traiter le thème de la folie à travers une démarche visuelle et artistique non-consensuelle. Qu’ils adoptent une posture d’ethnographe, tel Frederick Wiseman pour son documentaire Titicut Follies (1967), ou optent, à l’instar de Milos Forman avec Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975), pour l’adaptation cinématographique d’un roman, ces cinéastes s’attachent à montrer et dénoncer la violence inique des traitements imposés aux patients : le lieu de soin est dépeint, dans ces œuvres, comme une institution malade. Cette production cinématographique s’inscrit dans une tradition remontant aux années 1940 qui, avec des productions appartenant à des genres différents – du fantastique de Bedlam (inspiré de l’œuvre picturale A Rake’s Progress de William Hogarth) au drame réaliste de The Snake Pit (Anatole Litvak, 1948) – retranscrivent l’expérience de l’internement à travers le regard de personnes présentées comme victimes des contraintes normatives imposées par l’institution psychiatrique et des soignants peu avenants. La portée dénonciatrice primant sur la retranscription de l’expérience individuelle subjective de la pathologie mentale, le héros principal est bien souvent un non-malade : un écrivain rêvant de gagner le prix Pulitzer en « s’infiltrant dans l’univers asilaire » pour en livrer un récit qui fera date dans Shock Corridor de Samuel Fuller (1963) ; ou bien un marginal qui pense, en se faisant interner, échapper à la prison (Vol au-dessus d’un nid de coucou).

Filmer la folie, entre fiction et documentaire

La folie à l’écran : un motif récurrent auprès de cinéastes « engagés » ? Certainement, si l’on songe à Family Life de Ken Loach (1971), violente chronique de la descente aux enfers d’une jeune schizophrène qui montre que des facteurs familiaux couplés au manque d’empathie des praticiens peuvent aggraver voire provoquer des troubles mentaux. Si la fiction cinématographique pointe directement du doigt l’institution, se faisant l’écho des écrits des représentants les plus virulents du mouvement antipsychiatrique anglo-saxon (Laing, Cooper), le documentaire vise à faire apparaître les expériences menées par des psychiatres ou éducateurs désireux d’améliorer le sort de leurs patients en leur offrant plus de liberté et d’autonomie. On pensera ainsi à Ce gamin-là de Renaud Victor (1975), qui retrace l’expérience de Fernand Deligny avec des enfants autistes, ou à Fous à délier de Marco Bellochio (1975), qui enquête sur le parcours de trois ex-patients employés à l’usine dans l’Italie de Franco Basaglia. Au cours des années 1990 d’autres réalisateurs, tels que Benoît Dervaux, Jean-Michel Carré et Nicolas Philibert, se proposent de faire le bilan de l’antipsychiatrie ou de la psychothérapie institutionnelle. La clinique de la Borde et le Coral, lieu de vie qui accueille indifféremment psychotiques et jeunes délinquants, ouvrent ainsi leurs portes aux cinéastes qui, à travers des films à la croisée du documentaire et de la fiction (comme par exemple Visiblement je vous aime, 1995), donnent la parole aux soignants et patients.

Cadrage :

La folie à l’écran : trois axes de recherche

Il s’agira en premier lieu d’étudier les relations entre l’histoire de la folie mise à l’écran – qu’il s’agisse de la fiction cinématographique ou bien du documentaire ethnographique ou journalistique – et l’histoire des changements survenus au sein du monde psychiatrique tout au long du dernier demi-siècle. On s’interrogera à la fois sur le film et l’enquête filmée en tant que moyens « engagés » de réhabiliter une pratique ou une éthique des soins en psychiatrie (La moindre des choses, La devinière, Visiblement je vous aime, Valvert, la série italienne Il était une fois la cité des fous de Marco Turco), et sur le rôle qu’ils ont pu éventuellement jouer dans l’univers du militantisme en psychiatrie.

Le deuxième axe s’interrogera sur les usages sociaux et politiques de la folie mise à l’écran, et notamment sur les films produits par les acteurs (psychiatres, usagers, familles) du champ psychiatrique. De quelles manières les images de la folie peuvent-elles participer à la construction des controverses morales et politiques propres au monde psy (on songera à la polémique autour du documentaire sur l’autisme, Le Mur) ? Comment sont-elles mobilisées dans une cause et ainsi appropriées par de différents acteurs, qu’il s’agisse de militer contre la « dérive » sécuritaire de la psychiatrie contemporaine, comme l’a récemment fait en France le documentaire Un monde sans fous, ou bien au contraire de dénoncer les politiques de désinstitutionalisation et de plaidoyer pour l’usage de l’électro convulsivothérapie en montrant la souffrance des familles, comme le très discuté reportage brésilien Omission de prêter secours : des patients psychiatriques prennent la parole ?

Le troisième axe portera enfin sur la question des processus de subjectivation. La valeur de preuve attenante aux témoignages rassemblés contribue-t-elle à produire de nouvelles subjectivités qui doivent composer avec les contingences des productions cinématographiques et audiovisuelles ? Comment les éléments autobiographiques personnels sont-ils mobilisés pour traiter, non plus de la folie, mais du handicap psychique, concept porté en France par l’adoption de la nouvelle législation sur le handicap de 2005 ? Et dans quelle mesure l’appropriation des moyens visuels par les associations d’usagers ne reflète-t-elle pas un retour du politique dans la sphère du privé, privant parfois ceux qui font l’expérience de la maladie mentale et des soins en psychiatrie, de la possibilité de produire des objets cinématographiques relevant réellement de l’intime ? Dans ce contexte, un intérêt particulier sera également accordé à toute contribution portant sur les dispositifs narratifs et les moyens techniques (split screen, musique, ellipses…) par lesquels l’expérience du trouble mental peut être traduite à l’écran.

Liste de films indicative: The Snake Pit, Anatole Litvak, 1948 ; Titicut Follies, Frederick Wiseman, 1967 ; Family Life, Ken Loach, 1971 ; Fous à délier, Marco Bellochio, 1975 ; Vol au-dessus d’un nid de coucou, Milos Forman, 1975 ;  La moindre des choses, Nicolas Philibert, 1996 ; La devinière, Benoît Dervaux, 1999 ; Julien Donkey Boy, Harmony Korine, 1999 ; The White Sound (Das Weisse Rauschen), Hans Weingartner, 2001 ; Clean, Shaven, Lodge Kerrigan, 1995 ; Visiblement je vous aime, Jean-Michel Carré, 1995 ; Valvert, Valérie Mréjen, 2009 ; La Pecora Nera, Ascanio Celestini, 2010 ; C’Era Una Volta La Citta Dei Matti, Marco Turco, 2010 ; Les Voix de ma sœur, Cécile Philippin, 2010 ; Un monde sans fous, Philippe Borrel, 2010 ; Le Mur, Sophie Robert, 2011…

Vos propositions de communications doivent nous parvenir sous la forme d’un résumé de 450 mots maximum avant le 18 mai 2012 envoyé en pièce-jointe aux adresses suivantes: nausica.zaballos@ehess.fr , manna@ehess.fr

 

 

 

 

 

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COLLOQUE INTERNATIONAL DE LAUSANNE
24 – 25 mai 2012

L’invention de la « race ». Représentations scientifiques et populaires de la race, de Linné aux spectacles ethniques

Colloque international organisé par l’Université de Lausanne
A l’Université de Lausanne (l’Université de Lausanne, CH-1015 Lausanne, Suisse)

Ce colloque s’inscrit dans le prolongement du colloque du Musée du Quai Branly « Autour des zoos humains »  de janvier 2012 et dans le cadre du programme« Zoos humains » à la suite des colloques de Marseille (CNRS / Université Marseille I, juin 2001), Londres (Université de Liverpool & Centre culturel français, novembre 2008) et Paris (Musée du Quai Branly, janvier 2012).

Organisé en partenariat avec Le Groupe de recherche Achac, L’Institut d’Histoire économique et sociale, L’Institut d’histoire de la médecine, Le collège des humanités de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne. Avec le soutien du Fonds national pour la recherche scientifique (FNS)

Le colloque « L’invention de la race » souhaite analyser la genèse des conceptions scientifiques de la « race » et leurs conséquences sur les taxonomies des collections humaines, dans les musées d’ethnographie et les exhibitions ethniques. En effet, si les théories scientifiques portant sur la « race » et l’appréciation de l’évolution de l’esprit public sur celle-ci, depuis la fin du XVIIIe siècle jusqu’au tournant du XXe siècle, commencent à être bien connues, peu de travaux ont encore explorés systématiquement les manières de représenter le corps racialisé. Nous postulons qu’un changement de nature épistémologique est survenu en Europe en ce domaine à la fin du XVIIIe siècle, concernant objectivations et représentations scientifiques de la race, engageant une transformation radicale de toute l’économie visuelle européenne puis occidentale, portant sur la race et son inscription dans les corps.

Aussi, notre projet est de traiter simultanément deux processus – généalogie et essor des théories et représentations scientifiques de la race ; inscription de ces théories et représentations dans les « collections humaines » muséales et les spectacles ethniques –, en les séquençant en deux parties : une première partie allant du milieu du XVIIIe siècle jusqu’en 1859 environ, consacrée à l’émergence et au déploiement simultané des premières théories et représentations de la race dans l’univers scientifique (anthropologues et naturalistes principalement) et des premières présentations ethniques en Europe. La seconde séquence, allant de 1859 à 1913, sera consacrée à l’institutionnalisation en Occident de la raciologie à travers l’éclosion des écoles d’anthropologie physique et leur influence sur les collections muséales (musées d’ethnographie) ; simultanément à la mise en place d’un véritable système de la représentation de la race à travers l’universalisation des spectacles ethniques.

Programme du colloque

Jeudi 24 Mai 2012

Prémices (XVIIe siècle-1859). L’amour de la taxinomie, la jouissance de la découverte

9h00-12h30 : L’émergence de la race où la passion de la mesure.
Animateurs : Vincent Barras et Fabien Ohl

9h00-10h15 : Interventions
De la zootechnie Miriam-Claude Meijer
Représentations et hiérarchisation. De Bernier à Linné Thierry Hoquet
Représentations et hiérarchisation. La construction raciale du « nègre », de Pétrus Camper à Broca Francesco Panese
Mesurer. De Blumenbach à Sonnini de Manoncourt Martial Guédron
Stigmates et sémiologie raciale dans l’anthropologie chrétienne française (1840-1870) Claude Blanckaert
France : Broca et l’école d’anthropologie de Paris Carole Reynaud-Paligot

10h30-12h30 : débat

14h30-18h00 : Construire la race. Les écoles d’anthropologie, en Europe et aux Etats-Unis
Animateurs : Martial Guédron et Francesco Panese

14h30-15h30 : Interventions

Etats-Unis : La construction de la race dans l’école anthropologique américaine
Japon : La construction d’une raciologie japonaise dans le contexte scientifique international Gérard Siary
Allemagne : La construction scientifique et visuelle de la race dans l’anthropologie allemandeKurt Bayertz
Afrique du Sud, Allemagne : l’anthropologie physique en Afrique du Sud sous influence allemande ? Patrick Harries
Grande Bretagne : l’école d’anthropologie britannique entre race et eugénismeGavin Schaeffer
Suisse : La construction de l’anthropologie raciale dans le contexte scientifique européen Hans Konrad Schmutz
Suisse : L’eugénisme raciale et la recherche d’une « race suisse pure » Virginie Mottier

16h00-18h00 : débat 

Vendredi 25 Mai 2012

La collection humaine dans les spectacles ethniques et les musées d’anthropologie (1860-1912)

9h00-12h30 : La race dans les registres de l’altérité des exhibitions ethniques
Animateurs : Thomas David et Nicolas Bancel

9h00-10h15 : Interventions
Prémices : les Indiens de Christophe Collomb rapportés en Espagne aux spécimens exhibés sous la Révolution française (1492-1800) Pascal Banchard
La Vénus hottentote. Premier entrechats de la science et du spectacle Gilles Boëtsch
Grande Bretagne : les catégories raciales dans les exhibitions ethniques Sadiah Qureshi
Les exhibitions humaines dans les expositions universelles. Entre catégorisation scientifique et exotisme ?Catherine Hodeir
Une organisation des « races » dans les exhibitions humaines des expositions internationales aux Etats-Unis ?Robert Rydell
Le cirque aux Etats-Unis : du freak show à l’ethnic show ? Robert Bogdan

10h30-12h30 : débat

14h30-18h00 : Le spectacle ethnique jusqu’à la Première Guerre mondiale : une pédagogie mondialisée de la race ?
Animateurs : Pascal Blanchard et Bernard Voutat

14h30-15h30 : Interventions
Les usages de la taxonomie dans l’exhibition des populations Ainous au Japon Arnaud Nanta
L’exhibition des races dans l’exposition aux Saint Louis Anthropological Games de 1904 Fabrice Delsahut
Aspects scientifiques des exhibitions ethniques en Suisse Patrick Minder
La construction des races sauvages dans les exhibitions ethniques en Grande-Bretagne Charles Forsdick
Croisement, influence réciproque, concurrence : Etats-Unis et Europe Nicolas Bancel
Exposer : l’influence des collections raciologiques dans l’élaboration des musées d’ethnographie en France Herman Lebovics
Exposer : l’influence des collections raciologiques dans l’élaboration des musées d’ethnographie en Allemagne et en Suisse Christian Joschke
Exposer : la science des races dans l’anthropologie et l’ethnographie  muséale suisse Serge Reubi
Exposer : l’influence des taxonomies humaines dans la constitution des collections en Suisse, du Musée académique au Musée ethographique Danielle Buyssens

16h00-18h00 : débat

18h00-18h15 : Conclusion du colloque

Ce programme Zoos humains comporte de nombreuses publications sur lesquelles vont s’appuyer les échanges de cette rencontre.
Zoos humains, La Découverte (2002)
– Zoos humains, au temps des exhibitions humaines, La Découverte (2004)
– Zoos humains et expositions coloniales : 150 ans d’invention de l’Autre, La Découverte (2011)
Human Zoos, Liverpool University Press (2009)
Zoos Humani, Ombre Corte (2006)
– Un film documentaire Zoos humains, Arte (2002)
– Menschenzoos, Crieur Public (2012)
Le catalogue de l’exposition intitulée « Exhibitions. L’invention du sauvage », présentée au Musée du Quai Branly (Paris 2011-2012) aux Editions Actes Sud.

Renseignements :
Université de Lausanne – 00 41 21 692 11 11
www.unil.ch
uniscope@unil.ch

 

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Appel à contribution – HISTORY AND CULTURAL REPRESENTATIONS OF HUMAN REMAINS

EXPLORA (CAS–EA 801/Toulouse Natural History Museum) in partnership with the Academy of Medicine (Paris) and the Hunterian Museum (Museums and Archives, Royal College of Surgeons, London)

This series of 3 interdisciplinary conferences to be held at the Natural History Museum of Toulouse (February 4, 2013), the Academy of Medicine in Paris (April, 4, 2013) and the Hunterian Museum in London (June 4, 2013) will examine the relationship between anatomical knowledge and practice and their cultural representations so as to offer an overview of the cultural reception of the exhibition of human remains. The conferences are aimed at scholars from a variety of medical humanities disciplines.

 

MEDICAL MUSEUMS AND ANATOMICAL COLLECTIONS

Natural History Museum­— Toulouse

February 4, 2013

Although modern anatomy owes a lot to comparative anatomy, the fairly recent separation between natural history museums and medical museums in the mid-nineteenth century has tended to obscure this connection. This conference intends to focus on the constitution, rise and evolution of medical museums and the ways in which the constitution of anatomical collections has been represented in literature and the arts. It will look at matters ranging from the use of menageries for anatomical research to the proximity between human and animal remains in medical museums, as well as issues of classification and organisation. The importance of zoological specimens in medical museums and the role played by animal remains in the constitution of private medical collections and pathological museums will be central to this conference, which aims to trace the impact of comparative anatomy on human anatomy and examine the debates raised by anatomists’ methods of investigation, such as those concerning vivisection or the human and humanity, as in the case of criminals or ‘savages’. By analysing the history of this aspect of medical museums together with its reception and popularisation, this conference will focus on the evolution of the representation of humans and animals as objects of medical investigation and look at literature and the arts as significant media playing an active part in the history of medicine.

We invite 20-minute papers that engage with, but are not limited to, the following topics:

–        medical museums and/as cabinets of curiosities

–        medical museums and comparative anatomy

–        animals and/in medical research

–        collecting, preserving, classifying human and animal remains

–        the location and architecture of medical museums

–        medical museums, humans and humanity

–        anatomical collections and the rise of criminal anthropology

–        anatomical collections and the rise of ethnology

–        representations of mad collectors/anatomists/surgeons

Please send 300-word proposals (attached as a .doc-file; in French or English), together with a short biographical note to Laurence Talairach-Vielmas (talairac@univ-tlse2.fr) & Rafael Mandressi (rafael.mandressi@damesme.cnrs.fr). Please write ‘EXPLORA/Medical Museums and Anatomical Collections/Abstract’ as email object. Deadline for submissions: September 1, 2012. Contributors will be notified that their proposal has been accepted by mid-October 2012.

 

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ANATOMICAL MODELS

Academy of Medicine—Paris

April 4, 2013

 

The second conference will look at anatomical models, their role in the history of anatomy and their cultural reception and representation. It aims to contextualise the rise of anatomical modelling and collections of wax models, and trace the history of natural anatomies and other media implicated in the teaching of anatomy and in representations of the human body as both aesthetic objects and informational tools. The conference will also illuminate the contrast between anatomical images and 3-D models, as well as between wax models (such as the differences between natural anatomies made from bodily remains and artificial wax models). Furthermore, it will attempt to interrogate the role that women played in this aspect of the history of anatomy, the differences between male and female natural anatomies and wax figures, as well as the audiences that these collections were intended for. This conference will also draw upon the long historical relationship between art and anatomy in order to identify the relationship between the realism of some media and enduring mythic elements, and examine how knowledge, even when giving an impression of immediate access, is fabricated, as typified by the poses or positions and facial attitudes of many a medical Venus. The history of anatomical models will also be studied through their literary representations: the conference will highlight the role that literature played in the popularisation of anatomical tools (from anatomical images to models), how literature and the arts traced their transformations and evolution, participated in the rise or fall of certain media, and pointed to gender or ethical issues related to the making or use of anatomical models.

We invite 20-minute papers that engage with, but are not limited to, the following topics :

–        anatomical models in medical museums/fairs/shows

–        anatomical knowledge, media and body representation

–        anatomical knowledge, models and medical education

–        the fabrication of anatomical knowledge

–        anatomical models, realism and artificiality

–        anatomical models and aestheticization

–        anatomical models and the macabre

–        anatomical models and pathology

–        anatomical models and gender representation

–        anatomical models and death

–        anatomical models and sexuality

–        anatomical models and gynecology, midwifery

–        anatomical models and legislation

 

Please send 300-word proposals (attached as a .doc-file; in French or English), together with a short biographical note to Laurence Talairach-Vielmas (talairac@univ-tlse2.fr) & Rafael Mandressi (rafael.mandressi@damesme.cnrs.fr). Please write ‘EXPLORA/Anatomical Models/Abstract’ as email object. Deadline for submissions: September 1, 2012. Contributors will be notified that their proposal has been accepted by mid-October 2012.

 

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EXHIBITING HUMAN REMAINS

Hunterian Museum—London

4 June 2013

In the nineteenth and early twentieth centuries, the issue of emotional responses related to the dissection and exhibition of human remains was increasingly at the heart of debates related to the constitution (and closing down) of medical museums. This last conference will analyse the reception of medical museums and their exhibited human remains, focusing more particularly on the impact of an increasingly fragmented and commodified human body. The conference will therefore look at the history of and debates around the exhibition of human remains and how these debates were represented in literature and the arts. It will investigate the changes in representation, tracing the evolution from the aestheticized bodies of the Renaissance to the human remains exhibited in nineteenth-century medical museums, and also explore how the exhibition of human remains radically changed ideas about the diffusion of knowledge and the relation between science and nature as well as suggested new epistemological strategies. Using literature and the arts as significant media in the popularisation of a new scopic regime (examining, for instance, literary and artistic representations of embalmed corpses, exhibited skeletons or bottled specimens), the conference will highlight the way in which the artistic field often offered a more humanized or ethically more complex version of the gruesome business of dissection that anatomists and curators were daily trying to make presentable to their audiences. In this way, the conference will probe the links between episteme and transgression, and call attention to the ethical questions that were raised (and still are) by the exhibition (or even trafficking) of human remains.

We invite 20-minute papers that engage with, but are not limited to, the following topics :

–        the history of the exhibition of human remains in medical essays, journals, manuals of dissection

–        the reception of human remains, audiences and gender issues

–        the policing of the gaze in medical museums

–        audience responses to natural anatomies and artificial models

–        the links between human remains and other anatomical tools

–        human remains, ethics and medicine

–        exhibited human remains and anatomical legislation

–        representations of human remains in broadsides, pamphlets, caricatures, advertising and fiction

–        representations of the corpse as commodity/anatomical material

–        representations of tissue trafficking

–        the reception/representation of human remains and the issue of mortality

–        the meaning(s) of human remains

–        human remains in Gothic/sensation/detective fiction

–        representations of anatomists and bodysnatchers in fiction and non-fiction (essays, manuscripts, letters, diaries, etc.)

–        stories and testimonies relating supplies of cadavers, the relation between anatomists and grave-robbers, dissection

 

Please send 300-word proposals (attached as a .doc-file; in English only), together with a short biographical note to Laurence Talairach-Vielmas (talairac@univ-tlse2.fr) & Rafael Mandressi (rafael.mandressi@damesme.cnrs.fr). Please write ‘EXPLORA/Exhibiting Human Remains/Abstract’ as email object. Deadline for submissions: September 1, 2012. Contributors will be notified that their proposal has been accepted by mid-October 2012.

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Appel à contribution – Le corps et ses représentations à l’époque romane

Vingt-troisième colloque d’Issoire (19-21 octobre 2012)

Mardi 15 mai 2012  |  Issoire (63500)

Le vingt-troisième colloque d’Issoire consacré à la période romane aura lieu à Issoire les 19, 20 et 21 octobre 2012. Le thème retenu cette année par le comité scientifique est « Le corps et ses représentations à l’époque romane ». Si l’histoire du corps a fait l’objet de nombreuses publications ces dernières années, un petit nombre d’entre elles sont consacrées au Moyen Âge, essentiellement pour ses derniers siècles qui auraient vu les prémices de la « découverte » du corps. Ce colloque sera donc l’occasion d’évaluer l’appréhension du corps pour les périodes plus anciennes, de réfléchir aux pratiques liées au corps, mais aussi de revenir sur les caractéristiques et les motivations de sa représentation.

La tribune du colloque d’Issoire a, depuis plus de vingt ans, vu se succéder de nombreux chercheurs français et étrangers comme Xavier Barral i Altet, Christian Davy, Alain Erlande-Brandenburg, Yves Esquieu, Pierre Garrigou-Granchamp, Andreas Hartmann-Virnich, Miljenko Jurkovic, Jacek Kowalski, Victor Lassalle, Jacqueline Leclercq-Marx, Jean-Michel Leniaud, Guy Lobrichon, Anne Prache, Nicolas Reveyron, Daniel Russo, Alain Salamagne, Éliane Vergnolle, Pierre Vaisse, Giovanna Valenzano, Jean Wirth…

Les Actes des colloques font l’objet de publications régulières dans la Revue d’Auvergne, organe de l’Alliance Universitaire d’Auvergne, diffusant les recherches des deux universités de Clermont-Ferrand.

L’histoire du corps a fait l’objet de nombreuses publications ces dernières années. Toutefois un petit nombre d’entre elles sont consacrées au Moyen Âge, et le plus souvent c’est la fin du Moyen Âge qui est abordée, qui aurait vu les prémices de la « découverte » du corps. Cela voudrait-il dire que pour les périodes plus anciennes l’appréhension du corps était bannie, qu’elle serait hors sujet ? Pourtant les œuvres figurées représentent à foison des hommes, des femmes, dont la corporéité est la base même de la représentation. Ce colloque devrait donc nous permettre de nous interroger sur cette question du corps et de ses représentations à l’époque romane.

 

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Parution – Le post-humain et les enjeux du sujet


LAMBERT Xavier (dir.), Le post-humain et les enjeux du sujet, Paris, L’Harmattan, 2012, 218 p.

 

Doit-on considérer le post-humain comme un véritable dépassement ou comme une nouvelle péripétie de l’humain ? Quelle place le sujet peut-il conserver dans un système qui le dissout ? Qu’en est-il de la singularité du sujet inhérente à toute démarche de création artistique ? Quelle peut être la place de l’oeuvre d’art dans un dispositif où l’individu s’énonce dans la destruction du sujet ?

Télécharger la présentation (pdf)

 

 

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Appel à contributions – Femmes aînées et vieillissements

 

Avant le 30 mai – revue Recherches Féministes

pour le vol. 26, n° 2-2013 de la revue Recherches Féministes

sous la direction d’Anne Quéniart et de Michèle Charpentier

Présentation :

On l’entend partout, la société vieillit et c’est au Québec, d’ailleurs, que l’on observe l’un des vieillissements les plus élevés et les plus rapides au monde. Ce vieillissement de la population s’accompagne d’un autre phénomène important mais moins discuté : sa féminisation. La majorité des québécois âgés de 65 ans et plus sont, en effet, des femmes, dans un ratio qui s’accentue avec l’âge à raison de 2 femmes pour 1 homme chez les 80 ans et plus, et de 5 pour 1 chez les centenaires (Conseil des aînés, 2007). Comment les femmes aînées vivent-elles l’avancement en âge et le fait d’être « vieilles » ou d’être considérées comme « vieilles » ? Quelles perceptions ont-elles de leur corps vieillissant ? Quelle est leur relation avec les hommes ? Comment sont-elles perçues dans la société ?

De quoi est fait leur quotidien ? Quelle est leur situation financière ? Comment voient-elles leur rôle dans la famille mais aussi dans l’espace public (travail, milieu associatif) ? Quelles valeurs et expériences désirent-elles léguer aux plus jeunes ? Telles sont quelques-unes des questions qui animent ce numéro dont le but est de proposer une lecture féministe des conditions et des expériences de vie des femmes aînées qui sont encore mal (ou mé-) connues. Il nous paraît important de reconnaître que les rapports sociaux de sexe déterminent l’expérience du vieillissement car « la vieillesse a aussi un sexe », nous rappelle Pitrou (1997 : 149). Les études sur les aînées, qui proviennent majoritairement de la gérontologie sociale, ont jusqu’ici peu tenu compte des facteurs structuraux de notre société patriarcale qui marquent pourtant la trajectoire de vie des femmes.

Ce sont donc les réalités spécifiques aux femmes aînées que nous voulons mettre en lumière dans ce numéro.

Trois axes de réflexion sont proposés :

1) le rapport au corps qui renvoie bien sûr à la médicalisation des femmes aînées (ménopause, antidépresseurs, etc.), mais aussi aux enjeux personnels et sociaux du rapport au corps vieillissant (soins esthétiques, prise en charge médicale, sexualité, etc.) ;

2) le rapport à la société et aux institutions, visant à interroger le statut social des aînées (représentations sociales, stéréotypes, etc.), de même que leurs conditions de vie et de soins (milieux d’hébergement, pauvreté, etc.) ou encore leur implication sociale (bénévolat, engagement sociaux ou de proximité), etc. ;

3) les rapports intergénérationnels, notamment le rôle des aînées dans la transmission de la mémoire collective, à l’échelle de la famille mais aussi de l’espace public (la question de la relève dans les groupes de femmes par exemple).

Les propositions, comprenant un résumé de 300 mots, doivent parvenir aux responsables avant le 30 mai 2012. Les manuscrits (7 000 mots) doivent être soumis à la revue au plus tard le 1er mars 2013.

Infos :

Anne Quéniart, queniart.anne@uqam.ca ou Michèle Charpentier, charpentier.michele@uqam.ca

 

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Création du Groupe de Travail Handicap(s) au sein du Réseau des Jeunes Chercheurs Santé et Société

 

Un groupe de travail portant sur le handicap, le GT Handicap(s), vient d’être créé dans le but de regrouper doctorants et post-doctorants en sciences sociales travaillant sur cette thématique.

Le GT Handicap(s) a pour but de mettre en réseau les jeunes chercheurs travaillant sur le handicap, de diffuser des informations scientifiques ayant trait au handicap et d’ organiser des journées thématiques destinées aux jeunes chercheurs.

Les journées thématiques seront l’occasion d’échanger entre jeunes chercheurs et chercheurs plus confirmés sur un sujet propre à notre objet de recherche. Ces journées seront également un moment privilégié d’échanges entre doctorants et post-doctorants lors d’ateliers. Ces « conférences ateliers » pourront se tenir dans différentes villes françaises.

Une liste de diffusion ayant pour but d’échanger autour du handicap a aussi été créée. Pour vous inscrire veuillez nous contacter à l’adresse suivante en vous présentant (nom, prénom, institution de rattachement, statut, sujet de recherche) : gthandicaps@gmail.com

Afin de concrétiser ce projet, nous vous proposons une réunion de présentation qui se déroulera

Jeudi 15 mars de 10h à 12h

à la MSH Paris-Nord – Salle B

4, rue de la Croix Faron

93210 Saint-Denis La Plaine

RER B : « La Plaine – Stade de France »

avec toutes les personnes qui souhaitent participer au GT Handicap(s). Si vous souhaitez participer à la première réunion et/ou nous faire part de vos idées pour la constitution de ce groupe, n’hésitez pas à nous contacter ( gthandicaps@gmail.com ).

En vous remerciant de bien vouloir diffuser l’information dans vos laboratoires et réseaux scientifiques,

Aurélien Berthou, Marie Le Clainche-Piel, Martial Meziani, Cristina Popescu, Noémie Rapegno

 

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Parution – The Art of Medicine : Over 2,000 Years of Images and Imagination

 

Julie Anderson, Emma Shackleton et Emm Barnes, The Art of Medicine : Over 2,000 Years of Images and Imagination, The University of Chicago Press, 2012.

 

Since ancient times people have depended on medical practitioners to enhance life, to treat illness and injuries, and to help reduce pain and suffering. The scientifically based discipline that we know today stands beside diverse traditions, belief systems, and bodies of medical knowledge that have evolved in fascinating ways across cultures and continents. Throughout this history, successive generations have created artistic representations of these varied aspects of medicine, illustrating instruction manuals, documenting treatments, and creating works of art that enable individuals to express their feelings and ideas about medicine, health, and illness. From ancient wall paintings and tomb carvings to sculpture, installations, and digitally created artworks, the results are extraordinary and pay tribute to how medicine has affected our lives and the lives of our ancestors.

Drawing on the remarkable holdings of the Wellcome Collection in London , The Art of Medicine offers a unique gallery of rarely seen paintings, artifacts, drawings, prints, and extracts from manuscripts and manuals to provide a fascinating visual insight into our knowledge of the human body and mind, and how both have been treated with medicine. Julie Anderson, Emm Barnes, and Emma Shackleton take readers on a fascinating visual journey through the history of medical practice, exploring contemporary biomedical images, popular art, and caricature alongside venerable Chinese scrolls, prehistoric Mesoamerican drawings, paintings of the European Renaissance, medieval Persian manuscripts, and more. The result is a rare and remarkable visual account of what it was and is to be human in sickness and health.

Julie Anderson and Emm Barnes are science outreach officers with Royal Holloway, University of London. Emma Shackleton is an editor and writer specializing in the visual arts who has worked with the National Gallery and the National Portrait Gallery in London .

 

 

 

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Exposition et publication « Loin des yeux près du corps » à la Galerie de l’UQAM

Communiqué de presse

Dates : du 13 janvier au 18 février 2012
Vernissage : le jeudi 12 janvier, à 17 h 30
Lieu : Galerie de l’UQAM, 1400, rue Berri, local J-R120, Montréal

Le 19 décembre 2011 — La Galerie de l’UQAM présente, à compter du 13 janvier 2012, Loin des yeux près du corps, une exposition collective dont le commissariat est assuré par Thérèse St-Gelais. L’exposition présente des œuvres qui rendent perceptibles des expériences sensitives que le regard seul ne peut saisir. Elle rassemble des œuvres de Ghada Amer, Caroline Boileau, Louise Bourgeois, Marie-Claude Bouthillier, Geneviève Cadieux, Caroline Gagné, Betty Goodwin, Anne-Marie Ouellet, Kiki Smith et Angèle Verret. Le vernissage aura lieu le jeudi 12 janvier, à 17 h 30, à la Galerie. Une publication substantielle accompagnant l’exposition sera également lancée.

L’exposition
Le regard peine parfois à voir l’œuvre qu’il a devant lui, alors que le corps s’active, malgré lui, à la recevoir. Or, c’est à rendre visible cette sensibilité que se consacre Loin des yeux près du corps. Au-delà du regard, c’est au corps, à ses expériences sensitives, à sa mémoire viscérale que les artistes présentées ici s’adressent. Comme si les images qu’elles produisent s’imprégnaient d’une corporalité indissociable de leur manière de voir le monde. Les artistes choisies, toutes des femmes, partagent cette volonté de rejoindre l’autre par des voies où l’expérience de l’œuvre, celle des affects et du désir, ne tient pas compte de la distance imposée par le regard.

Loin des yeux près du corps ne cible pas des artistes dont la démarche serait explicitement liée à la représentation de marqueurs féminins. Elle veut plutôt montrer des modes de travail qui relient les corps aux manières de faire. Elle se fonde sur le principe que nos ancrages dans les espaces de vie, comme dans ceux de la réflexion ou de la création, sont indissociables les uns des autres. Ces expériences qui appartiennent à la mémoire du corps et au travail de l’esprit, surtout si elles se jumellent à des engagements sociaux, ne peuvent se penser sans lien entre elles. À distance de l’intime, loin d’une saisie de visu, le regard se fait ici réceptacle d’une mémoire corporelle à partager.

Thérèse St-Gelais, professeure au Département d’histoire de l’art de l’UQAM, mène depuis plusieurs années une vaste étude sur l’histoire de l’art des femmes et propose ici une réflexion critique en appui sur des considérations aussi bien sociologiques et iconographiques qu’esthétiques.

La publication
L’ouvrage Loin des yeux près du corps. Entre théorie et création rassemble des essais portant sur la production actuelle de créatrices, toutes formes d’art confondues. En première partie, l’ouvrage se concentre sur les œuvres de l’exposition, tandis que la seconde partie regroupe des textes qui se penchent sur les liens étroits entre la théorie et la création dans le travail de femmes artistes, auteures, historiennes et théoriciennes. Ensemble, ces essais et ces œuvres montrent combien le corps et l’esprit fusionnent lorsqu’ils s’engagent dans l’affirmation d’une identité sans cesse à revoir. La publication est produite en coédition avec les Éditions du remue-ménage.

Auteures : Thérèse St-Gelais, Sylvie Fortin, Émilie Houssa, Joanne Lalonde, Anne-Marie St-Jean Aubre, Mercédès Baillargeon, Catherine Cyr, Stéphane Martelly, Lori Saint-Martin, Jocelyne Lupien, Frieda Ekotto, Martine Delvaux, Isabelle Boisclair, Catherine Mavrikakis, Elvan Zabunyan, Audrey Laurin, Liza Petiteau, Sophie Stévance, Jacinthe Dupuis

182 pages / En français 35 $

Photos haute résolution : http://www.salledepresse.uqam.ca/photos.html

Activités gratuites
Midi art contemporain : tous les jeudis, de 13 h à 13 h 45
Un médiateur est sur place pour échanger avec le public.

Visites commentées de l’exposition et Parcours des œuvres d’art public sur le campus :
Offerts en tout temps. Réservations requises. Julie Bélisle, 514 987-3000, poste 1424
ou belisle.julie@uqam.ca

Appuis
Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des Arts du Canada, Université du Québec à Montréal

Caroline Gagné remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec, Est-Nord-Est, Avatar, La Bande Vidéo et Oboro pour leur contribution à la production de son œuvre.

Adresse et heures d’ouverture
La Galerie de l’UQAM
Pavillon Judith Jasmin, salle J-R120
1400, rue Berri, angle Sainte-Catherine Est, Montréal
Métro Berri UQAM

Du mardi au samedi, de midi à 18 heures
Entrée libre

Renseignements
Tél. : 514 987-6150
www.galerie.uqam.ca

 

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