Débats

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Le blog Corps et Médecine. Recherches en sciences humaines et sociales, auparavant hébergé par l’Université Toulouse II le Mirail devient un carnet Hypotheses.org, édité par OpenEdition, un portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales.

Le principe est le même, mais de nouvelles fonctionnalités sont à l’étude.

L’adresse à consulter à présent est :

http://corpsetmedecine.hypotheses.org/

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Invitation 4e Assises du corps transformé : regards croisés sur le corps du sportif de haut niveau

 

Le Centre Européen d’Etudes et de Recherche Droi&Santé (Université mOntpellier 1 / UMR5815) à le plaisir de vous convier à ses 4èmes assises du corps transformé les 20 et 21 janvier 2012 à la salle Rabelais de Montpellier.

Après regards croisés sur le visage, regards croisés sur le genre, regards croisés sur le corps vieillissant, les assises seront consacrées, cette année, au corps du sportif de haut niveau.

L’entrée est gratuite (inscription sur www.droitetsante.fr ) ; nous vous serions reconnaissant si vous acceptiez de diffuser l’information.

Parution – L’hôpital en réanimation: le sacrifice organisé d’un service public emblématique

 

Bertrand Mas, Frédéric Pierru, Nicole Smolski, Richard Torrielli (dir.), L’hôpital en réanimation: le sacrifice organisé d’un service public emblématique, Paris, Editions du Croquant (Savoir/Agir), 2011.

Un livre sur les transformations actuelles du monde hospitalier, et plus largement sur celles des services publics et de l’Etat.

Introduction: Des praticiens et des chercheurs croisent leurs diagnostics et leurs pronostics

Il est des rencontres qui font un livre et fondent une ambition. À l’occasion du séminaire de réflexion organisé par le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHAR-E), médecins hospitaliers, professionnels de terrain, économistes, sociologues, philosophes, ont cherché à décoder les raisons du malaise profond qui affecte aujourd’hui l’hôpital public. Nous avons décidé de livrer ici les clés de ce décryptage.

Un constat s’impose. Lentement, progressivement, insidieusement, depuis plus de 30 ans, malgré les impasses et les effets pervers des réformes néo-libérales, les politiques publiques nationales et européennes ont créé les conditions de la privatisation et de la libéralisation de notre système de santé solidaire. Et le fait le plus frappant réside en ce que ces évolutions ont été conduites dans une opacité totale sans que jamais le débat démocratique ne puisse véritablement s’emparer de ce sujet crucial et offrir un choix clair aux citoyens.

Qui sait qu’il n’existe plus, juridiquement, d’hôpitaux publics en France puisque la catégorie d’« hôpital public » a été méthodiquement rayée de la législation à l’occasion de l’adoption de la loi portant réforme de l’hôpital, le 21 juillet 2009 ?

Qui sait que les décisions administratives au sein des hôpitaux sont désormais motivées par la rentabilité forcenée, la mise en concurrence acharnée et la conquête de parts de marché ? Les réunions hospitalières institutionnelles sont devenues de véritables réunions de directoire d’entreprises marchandes.

Qui sait qu’aujourd’hui les médecins hospitaliers, et demain les infirmières, peuvent être rémunérés à la performance selon des critères édictés par des agences paraétatiques ? Le médecin qui vous prend en charge ne vous soigne plus seulement en conscience. Il a aujourd’hui perdu une part de son autonomie, de son indépendance et de son libre arbitre. Sa pratique n’est plus uniquement fonction des données de la science ou de son expérience. Il est un médecin sous influence. Influence administrative car la verticalisation et la concentration des pouvoirs aux mains d’exécutifs non élus (chefs d’établissement, directeurs généraux des ARS) atteignent aujourd’hui un paroxysme. Influence économique car tout le champ de la médecine semble devoir se réduire en une somme d’actes techniques juxtaposés auxquels correspondent des tarifs précis, ajustables à tout moment. Des agences conseillent ou promeuvent tel ou tel mode de prise en charge. Et de votre compliance, voire de votre soumission dépendront la pérennité de votre emploi de médecin hospitalier, devenu précaire, et le montant de votre rémunération, devenue variable. Influence juridique, enfin, car la recherche de la guérison sans incident, sans accident et sans séquelle s’est introduite dans la relation médecin-malade et tend à faire disparaître le « colloque singulier » au bénéfice du contrat de résultat.

Beaucoup l’ignorent. Pourtant il s’agit de mesures souvent techniques qui, en s’empilant au fil du temps, finissent par opérer une véritable révolution à la fois conceptuelle et pratique. L’on pourrait même parler d’une contre-révolution tant, en réalité, l’objectif, d’ailleurs assumé par certains idéologues patronaux, est de sacrifier notre modèle de protection sociale, hérité du Conseil national de la Résistance.

Paradoxalement, ce sont des bouleversements que beaucoup de médecins ont validés, plus ou moins consciemment, oubliant parfois le sens profond de leur vocation à soigner. Sont-ils pour autant responsables de n’avoir su résister et de s’être ainsi compromis à accepter, la lassitude aidant, ce renoncement éthique et déontologique ; et pour certains, de se rendre même complices de cette nouvelle doctrine par l’acceptation du rôle de « manager » que veut leur conférer la nouvelle gouvernance de l’hôpital ? En réalité, une analyse attentive des réformes démontre que la conversion du monde médical aux valeurs mercantiles est le fruit d’une volonté délibérée et d’une impulsion programmatique d’une technocratie gestionnaire et des lobbies assurantiels et industriels : « On ne naît pas marchand, on le devient. » Ce furent des évolutions extrêmement progressives et souvent insidieuses, de sorte qu’elles furent difficiles à dénoncer pour un professionnel accaparé par son activité quotidienne auprès des malades. D’ailleurs, le médecin ainsi conquis à son insu n’était probablement pas intellectuellement équipé pour comprendre et faire barrage à cette offensive du marché et de l’État, lesquels avaient scellé de longue date un pacte inavoué consacrant la dissolution de l’hôpital public.

Ce déni de démocratie est la marque de fabrique des récentes réformes (financement des hôpitaux, Loi HPST) et il est aujourd’hui à l’origine d’une spirale de défiance qui abîme les relations entre les soignants, certains administratifs et les patients. Or, sans confiance il n’est point de médecine efficace et solidaire au service de tous. Le discours de « la » réforme – sous-entendue la seule possible et imaginable – résonne violemment et assourdit celles et ceux qui croient en la suprématie des valeurs républicaines de solidarité, d’égalité et de méritocratie. Nous sommes désormais toutes et tous déstabilisé-e-s par des injonctions contradictoires et paradoxales permanentes. Et nous finissons parfois même par douter du sens premier de nos engagements.

Les pages qui vont suivre tentent donc de décrypter les réformes néo-libérales en cours. Le réquisitoire est accablant. Le constat éclairant. L’hôpital et ses réformes apparaissent paradigmatiques de l’évolution en cours et à venir des services publics.

Néanmoins, nous voulons conforter notre analyse au-delà de la simple dénonciation stérile d’un complot. L’alliance singulière des hommes et des femmes que nous sommes porte également l’ambition de proposer une vision différente et un projet à contre-courant de la pensée dominante. Nous devons rétablir l’autonomie et la prééminence des professionnels et des intellectuels en lieu et place des « experts » ; ces idéologues d’un nouveau genre usurpent la légitimité scientifique pour servir des intérêts privés bien plus prosaïques. L’invocation de la « science », de la « fatalité des faits », l’exhibition de statistiques plus ou moins fallacieuses, l’appel au « bon sens gestionnaire » sont censés faire taire le débat démocratique. Nous refusons cet évidement de la délibération collective. Contre eux, nous proclamons que la santé n’est pas un bien de consommation. Contre eux, nous défendons une recherche médicale et une formation médicale continue indépendantes. Contre eux, nous affirmons que les valeurs professionnelles d’éthique et de déontologie sont porteuses d’avenir pour nos métiers, et sont au fondement de la relation de confiance qui nous lie aux patients. Contre eux, nous pensons qu’un travail d’équipe serein est davantage vecteur d’efficience que les coûteuses politiques de l’évaluation quantophrène et de l’enfermement dans des normes élaborées en dehors, sinon contre les professionnels.

Enfin, nous sommes mus par une conviction forte : il existe, plus que jamais, une place pour un hôpital public d’excellence dans notre société. Et cette place doit être non seulement défendue, mais aussi étendue. L’hôpital public, en tant qu’il est seul porteur, au sein d’une offre de soins en voie de privatisation accélérée (médecine libérale, cliniques, industrie pharmaceutique), de la logique et des valeurs de service public, doit investir de nouveaux champs d’activité, en particulier la médecine de proximité, qu’elle soit curative ou, surtout, préventive. C’est en réalité en faveur d’une nouvelle ambition pour l’hôpital public que nous plaidons : un hôpital réformé, instrument de lutte contre les déserts médicaux, s’appuyant sur de nouveaux modes de gouvernance locale et régionale, ouvert sur son environnement, modèle de démocratie sanitaire et consacrant la fin d’une certaine médecine basée sur un mandarinat féodal. Il nous appartient de prendre en main nos destins et de tourner le dos aux résignations. Les défis sont nombreux. Certes. Mais, pour qui a le sens de l’Histoire et l’ambition du progrès, il est aujourd’hui deux enjeux majeurs à relever : réinventer l’hôpital public républicain et refonder les valeurs d’une médecine humaniste.

Il va de soi que si ce livre a été initié par des praticiens hospitaliers, issus d’une spécialité plutôt dominée dans le champ médical, il ne se veut absolument pas un plaidoyer pro domo des intérêts d’une profession médicale – au demeurant très éclatée tant dans ses conditions d’exercice, ses pratiques que dans ses revenus – que l’on considère souvent comme privilégiée et « intouchable 1 ». Les médecins ont l’habitude de travailler en équipe, avec les infirmières, les aides-soignantes, les assistantes sociales 2, etc. Les réformes mettent en cause non seulement l’hôpital public, institution républicaine où exercent tous les soignants, mais aussi les équipes elles-mêmes. À rebours donc de tout corporatisme, cet ouvrage vise, au contraire, à restituer et à expliquer, grâce à l’éclairage des sciences sociales, les plaintes ordinaires, formulées par toutes les catégories de soignants, face à un univers qui, sous l’effet des réformes, se bureaucratise, se déshumanise, génère toujours plus de démotivation et de résignation, de la souffrance au travail aussi, multiplie les conflits éthiques et de loyauté (« dois-je privilégier le bien du patient ou celui des finances de l’hôpital ? »).

Il est organisé en deux grandes parties. La première vise à restituer le contexte macro-économique et, surtout, macro- politique de la conformation toujours plus grande du monde hospitalier à la rationalité néo-libérale et aux préconisations du New Public Management. Elle démonte les engrenages idéologiques, budgétaires, instrumentaux de « La » réforme. La seconde partie s’efforce d’identifier les conséquences de cette grande transformation hospitalière sur les pratiques des soignants et, partant, sur la qualité des soins reçus (ou non) par les usagers de cette institution républicaine centrale. Ce faisant, cet ouvrage tente de tenir ensemble les dynamiques macrosociales et leurs manifestations les plus microsociologiques, les analyses de chercheurs en sciences sociales et en économie et les leçons qu’il est possible d’en tirer pour dessiner une réforme alternative de l’hôpital. Autrement dit, il se veut fidèle à l’ambition de la collection, savoir pour agir en faveur du progrès social.

 

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Fermeture du musée d’histoire de la médecine de l’hôpital universitaire de Berlin

The Board of Berlin’s university hospital, the Charite, are planning to close its medical-historical museum, an institution founded by the pioneering pathologist Rudolf Virchow in 1899 (as his pathology museum).

Times are tough, the financial situation of the Charite is dire, and according to press officer Stefanie Winde, running a museum does not form part of the core competencies of a university hospital (it most  certainly did for Virchow!).

On the museum, see:  http://www.bmm.charite.de/museumtransparent/pathmuseum_e.htm

On the planned closure, see this article in the Berliner Zeitung (in German): http://www.berlinonline.de/berliner-zeitung/berlin/charite-museum/355127.php

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La création de l’Association internationale pour l’éducation à l’éthique


L’Association internationale pour l’éducation à l’éthique a été officiellement créée en avril 2011. À l’initiative de l’UNESCO, un groupe de chercheurs internationaux spécialisés en éducation à l’éthique a créé cette plate-forme mondiale d’échange d’expériences en matière d’enseignement de l’éthique. Le Secrétariat est situé au Centre d’éthique des soins de santé de,l’Université de Duquesne, Pittsburgh (Etats-Unis) (www.duq.edu/chce).


Enseigner l’éthique revêt une importance particulière au niveau mondial et aborde une variété de points de vue différents qui apportent de nouveaux éclairages sur l’éthique à partir de diverses expériences culturelles en provenance du monde entier. Il n’existait cependant quasiment aucun échange de ces expériences en matière d’éducation au niveau mondial. Pour cette raison, la création d’une plateforme pour la promotion de l’éducation à l’éthique à l’échelle mondiale est une nouvelle initiative passionnante.


Les objectifs de l’Association sont d’échanger et d’analyser les expériences en matière d’enseignement de l’éthique dans divers contextes éducatifs ; de promouvoir le développement des connaissances et des méthodes d’enseignement de l’éthique ; de jouer le rôle de centre mondial de contact pour les experts dans ce domaine ; de promouvoir les contacts entre les membres issus de divers pays de par le monde ; et d’améliorer et d’étendre l’enseignement de l’éthique aux niveaux national, régional et international.

L’Association organisera des conférences internationales ainsi que d’autres rencontres universitaires. La première conférence internationale aura lieu à l’université de Duquesne à Pittsburgh (Etats-Unis) en mai 2012. Cette conférence se composera de présentations d’experts ainsi que de sessions parallèles portant sur une grande variété de domaines. Ces domaines d’études comprennent: la bioéthique, l’éthique médicale, l’éthique des soins, l’éthique pharmaceutique, l’éthique dentaire, l’éthique des sciences, l’éthique de l’ingénierie, l’éthique de la philosophie, l’éthique religieuse et l’éthique des affaires.


Ceux qui sont intéressés à devenir membres de l’Association internationale pour l’éducation à l’éthique ou qui souhaiteraient assister à la première conférence, sont invités à consulter le site internet du Centre d’éthique  des soins de santé: www.duq.edu/chce. Pour toute inscription pour devenir membre: www.duq.edu/chce

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L’expérience psychédélique. Drogue, art, clinique et politique

Largement popularisés dans les années 1960 sous l’impulsion de personnalités comme A.Huxley et T. Leary, et intrinsèquement liés à la culture occidentale de cette période, les substances dites « psychédéliques » ou « hallucinogènes », dont le succès ne s’est pas démenti, sont aujourd’hui, pour la plupart, réglementées.

Chacun, depuis son histoire personnelle et la perspective qui lui est propre, abordera ici le thème de l’expérience et de la substance psychédélique. Nous aborderons notamment la place des ces expériences dans les processus de subjectivation et de création artistique.

Au gré de la rencontre, des questions inévitables s’imposeront d’elles-mêmes. Dangers spécifiques de ces substances, légitimité de la catégorie« psychédélique », réflexion autour des modes de soin de l’addiction propres à notre société et d’éventuelles perspectives d’usage thérapeutique des substances psychédéliques, motifs et efficacité de la prohibition qui règle l’usage de ces substances, conséquences de cette stratégie politique sur nos sociétés .

où et quand ?

Au Lavoir Moderne Parisien , (35 rue Léon, XVIIIe, métro Château rouge, 1e étage).

Le lundi 23 Mai, 18H-20H (les courageux viendront plus tôt)

Avec Qui ?

David DUPUIS , doctorant en Anthropologie (E.H.E.S.S-Collège de France) et étudiant en psychologie (Paris XIII). Ses recherches portent sur le néo-chamanisme et l’usage transculturel de l’ayahuasca dans le traitement des addictions. www.neip.info/downloads/ dupuis _ takiwasi .pdf

Etienne GARRIGUE , docteur en médecine et addictologue.

Jan KOUNEN (à confirmer) , cinéaste. Il vient de publier Carnets de voyages intérieurs (Mama Editions), témoignage de dix années d’expérimentation de l’ayahuasca et de la médecine traditionnelle shipibo.

www.jankounen.com

Tom VERDIER , romancier. Il vient de publier Lucie dans le ciel (Albin Michel), l’histoire de deux hommes qui parcourent la planète à la recherche de l’origine et des effets des stupéfiants, et qui interrogent le bien fondé de la prohibition qui règle aujourd’hui la consommation de la plupart des substances psychoactives.

www. tomverdier .com

Entrée libre

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Dix-huitième session du  Comité international de bioéthique de l’UNESCO (CIB)

Division de l’éthique des sciences et des technologies
Secteur des sciences sociales et humaines
UNESCO

A l’invitation du gouvernement de l’Azerbaïdjan, la dix-huitième session (ordinaire) du Comité international de bioéthique de l’UNESCO (CIB) se tiendra à Baku du 31 mai au 2 juin 2011 .
Créé en 1993, le CIB est composé de 36 experts indépendants – nommés par le Directeur général de l’UNESCO à titre personnel. Il encadre les progrès dans les sciences de la vie et leurs applications en veillant au respect des principes de dignité et de liberté de la personne humaine.

Trois sujets principaux seront au centre des débats de cette session :

– le principe du respect de la vulnérabilité humaine et l’intégrité personnelle tel qu’énoncé dans la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme (2005) ;

– la question du clonage humain et sa gouvernance internationale ;

– la question de la médecine traditionnelle et ses implications éthiques .

Le CIB finalisera son travail sur l’article 8 de la Déclaration et sur le clonage humain, et poursuivra sa réflexion sur la médecine traditionnelle . Le comité finalisera également son programme de travail pour 2011-2012 et procédera à l’élection de son nouveau Bureau .
De plus, une journée entière sera consacrée à « La bioéthique en Europe de l’Est : expériences, perspectives et nouveau défis éthiques ». Cette séance sera organisée autour des thèmes suivants :

• Le débat bioéthique et la sensibilisation : les défis bioéthiques dans la région
• Les mesures législatives en Europe de l’Est : quelle mise en œuvre pour les Déclarations de l’UNESCO en matière de bioéthique ?
• L’éducation à la bioéthique : les expériences en Europe de l’Est
• Les comités nationaux de bioéthique en Europe de l’Est : leur établissement et mise en réseau

La session est ouverte au public. Les langues de travail seront l’anglais et le français ; l’interprétation simultanée sera assurée dans ces deux langues ainsi qu’en russe et en azerbaïdjanais.
Aucun frais de participation n’est demandé. Selon l’usage en vigueur, les frais de voyage et de séjour des observateurs sont néanmoins à leur charge ou à celle de l’organisation et/ou institution qu’ils représentent.
Si vous souhaitez participer à ces réunions en tant qu’observateur, veuillez vous rendre sur le site Internet suivant : www.unesco.org/bioethics , où vous trouverez un formulaire d’enregistrement à retourner dûment rempli au Secrétariat du CIB (par courrier : Division de l’éthique des sciences et des technologies, Secteur des sciences sociales et humaines, 1, rue Miollis – 75015 Paris; ou par fax: + 33 1 45 68 55 15; ou par e-mail : ibc@unesco.org ), avant le 20 mai 2011 .

De plus amples informations ainsi que les documents de travail sont disponibles sur le site Internet mentionné ci-dessus et sur demande auprès du :

Secrétariat du CIB
Division de l’éthique des sciences et des technologies
Secteur des sciences sociales et humaines
Courrier électronique : ibc@unesco.org

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Débat – Troubles des corps et mise en scène de soi

 

Jeudi 28 avril 2011  |  Bruxelles (B-1000)

Les questions transgenres font-elles « matière » artistique ? Les Halles, La Bellone et l’Atelier Genre(s) et Sexualité(s) de l’ULB proposent une rencontre théorique en deux temps, pensée par David Paternotte. On y abordera les questions transgenres sous l’angle plus large des transformations corporelles et de leur potentiel pour interroger tant le genre que la création artistique.

Rencontre-débat avec Beatriz Preciado (Université Paris VIII), Joz Motmans (Universiteit Antwerpen), Luca Greco (Paris III Sorbonne nouvelle), Raquel Platero (Universidad Complutense de Madrid), Oreet Ashery (Il/UK), Esmeray (Turquie), Philippe Ménard (Fr), Gilles Pastor (Fr), Cécile Proust (Fr), François Chaignaud (Fr), Vanessa Van Durme (Be)

Entrée libre – réservation souhaitée via mail reservation@halles.be  ou tél 02/218 21 07 (Lu >Ve – 13:00 > 18:00)

Bilingue français/anglais, avec traduction simultanée.

Intervenants

Beatriz Preciado (Université Paris VIII),

Née le 11 septembre 1970 à Burgos, Beatriz Preciado est philosophe et essayiste dont la majeure partie du travail porte sur l’égalité hommes/femmes et les études des genres. Chercheuse à Princeton et enseignante à l’université Paris VIII (Université de Vincennes à Saint-Denis) elle est aussi l’actuelle compagne de l’écrivaine Virginie Despentes. Auteure, elle a écrit deux livres : Le Manifeste contra-sexuel, aux éditions Balland, introuvable actuellement en langue française, et Testo Junkie, publié en octobre 2008 par les éditions Grasset. Sa théorie dite du « capitalisme pharmaco-pornographique » entend déconstruire les clmassifications de genreet de sexualité, affirmant qu’il n’y « ni hommes ni femmes, de même qu’il n’y a ni hétérosexualité ni homosexualité ».

Joz Motmans (Universiteit Antwerpen),

Joz Motmans est chercheur à l’Universiteit Antwerp (UA). Depuis 2002, il travaille également au Steunpunt Gelijkekansenbeleid (UA-Uhasselt). Après avoir étudié la psychologie clinique, il a suivi la formation en Etudes Femmes (UA). Il a consacré ses recherches de doctorat au mouvement transgenre. Ses domaines de prédilection sont les études holebi, de genre et queer ainsi que l’étude des mouvements d’émancipation et les politiques d’égalité des chances.

Luca Greco (Paris III Sorbonne nouvelle),

Les travaux de Luca Greco portent sur les pratiques de catégorisation dans la parole, les textes et les conduites corporelles dans l’interaction. Il s’intéresse également aux processus par lesquels l’identité, le langage et la culture s’imbriquent dans les pratiques des acteurs grâce à des procédés d’émergence, de reconstruction et de déconstruction du genre. Le cadre théorique au sein duquel ses recherches se situent est celui de l’anthropologie linguistique déclinant approches ethnographiques, interactionnelles et queer studies.

Raquel Platero (Universidad Complutense de Madrid),

Née en 1970, Raquel Platero est madrilène. Après une licence de psychologie à l’Université Complutense de Madrid, elle réalise son doctorat au sein du programme « Perspectiva de Género en las Ciencias Sociales » (Perspective de genre dans les sciences sociales). Raquel est chercheuse, féministe et militante des droits LGBTQ, professeure dans le secondaire et dans de nombreux programmes universitaires sur le genre et l’égalité. Elle a publié un grand nombre d’ouvrages et d’articles sur les politiques publiques concernant les LGBT en général et la communauté lesbienne en particulier. Elle travaille actuellement à l’édition d’un ouvrage collectif sur les discours et les représentations des lesbiennes.

Oreet Ashéry (Il/UK)

Oreet Ashéry est une artiste visuel multidisciplinaire basée à Londres. Intéressée par les paradigmes socio-culturels, elle tend à incorporer des éléments délégués ou participatifs, interrogeant les notions de subjectivité et d’authenticité. Ashéry expose, performe, intervient et projette son travail régulièrement et internationalement, aussi bien dans des institutions reconnus que dans des espaces publics expérimentaux. Sujet de nombreuses recherches universitaires, le travail d’Ashéry la voit souvent représenter des personnages masculins tels un juif orthodoxe, un homme arabe ou noir, un postier norvégien ou encore un faux messie. Oreet Ashéry est également l’auteure de trois ouvrages : The Novel of Nonel and Vovel avec Larissa Sansour (Charta), Dancing with Men; interactive performances, interactions and other artworks (Live Art Development Agency) et Staying; Dream, Bin, Soft Stud and Other Stories (Artangel), un projet participatif avec des demandeuses d’asile, en danger du fait de leur orientation sexuelle. Oreet Ashéry est également professeure à la Queen Mary University où elle prend régulièrement part à des conférences et à des projets depuis plusieurs années.

Esmeray (Turquie)

Esmeray est née homme en Anatolie, dans un village non loin de la ville de Kars. Devenue femme à Istanbul, où elle vit actuellement,  elle écrit son autobiographie, retraçant sa recherche de « la femme à l’intérieur d’elle-même», recherche qu’elle interprète sur scène dans sa performance intitulée Le panier de la sorcière. Artiste, actrice (notamment dans des pièces de Dario Fo), elle est aussi une militante qui revendique activement le droit pour les transgenres de Turquie de travailler dans d’autres secteurs que l’industrie du sexe.

Phia Ménard née Philippe Ménard (Fr)

C’est en voyant Extraballe de Jérôme Thomas en 1991 à l’âge de 19 ans que naît le désir de se former aux arts et tout particulièrement à la jonglerie. En 1994, il devient élève auprès de Jérôme Thomas, apprenant les techniques de jonglerie et de composition. Il intègre la compagnie sur la création Hic Hoc avant de prolonger l’expérience. En 1997, il se penche sur les pratiques de danse contemporaine en interprétant  La page tatouée et Badaboum. Il fonde ensuite la Compagnie Non Nova en 1998 et c’est avec le solo pour un jongleur et un dispositif vidéo, Ascenseur, fantasmagorie pour élever les gens et les fardeaux, créé en 2001, qu’il sera reconnu en tant qu’auteur.

En 2003 il devient artiste associé à la scène nationale Le Carré pour 3 ans. Naitront 6 spectacles dont Zapptime, rêve éveillé d’un zappeur ou encore la conférence spectacle Jongleur pas confondre avec le sociologue Jean Michel Guy. En 2005, il est invité par Jean Blaise et la scène nationale de Nantes pour (ré)écrire Zapptime#remix. Il crée ensuite Touch it et Doggy Bag puis, en 2008, avec la création de P.P.P. au Subsistances de Lyon, il annonce sa volonté de changer de sexe et elle se lance dans une nouvelle direction…

Gilles Pastor (Fr)

Après des résidences de création en montagne (Savoie) avec la FACIM (Fondation pour l’Action Culturelle Internationale en Montagne), Gilles Pastor a été successivement en résidence à Lyon, à la Villa Gillet, Centre de recherches contemporaines, et aux Subsistances, laboratoire de création artistique. De 1991 à 2001, il est comédien, auteur et metteur en scène au sein du collectif de création Les Trois-Huit.

Cécile Proust (Fr)

Artiste chorégraphe, Cécile Proust a multiplié les collaborations en danse contemporaine: Odile Duboc, Daniel Larrieu, Jean-Pierre Pérault, Robert Wilson, le quatuor Albrecht Knust, Alain Buffard. Elle est collaboratrice artiste pour Parades and Changes, Replay, (Anne Collod/Anna Halprin). Cécile Proust a produit plusieurs pièces chorégraphiques, des installations vidéos avec Jacques Hœpffner et collabore à des projets d’art plastique. Depuis 2004, elle mène femmeuses. Pour ce projet, elle a reçu l’aide aux écritures chorégraphiques. Lauréate de la Villa Médicis hors les murs, elle a séjourné à San Francisco et New York

François Chaignaud (Fr)

Né à Rennes en 1983, François Chaignaud est diplômé du Conservatoire National de Région de Rennes, avec une spécialisation en danses moderne et classique. Egalement diplômé du conservatoire de Musique et de Danse de Paris, il débute avec « Junior Ballet », en collaboration avec Odile Duboc, Hervé Robbe, et Mark Tompkins. Le Projet Bocal de Boris Charmatz lui a donné l’opportunité de travailler avec de nombreux artistes tels Tiago Guedes, Emmanuelle Hyunh, Gilles Jobin, Aydin Teker, “Mille Plateaux Associés”, Alice Chauchat et Alain Buffard. En 2004, il obtient le prix d’interprétation de l’Adami puis commence à présenter performances et concerts : Pompè – procession urbaine, He’s one that goes to the sea for nothing but to make him sick, Le Culture des Individu.e.s, Aussi bien que ton cœur ouvre-moi les genoux. Il collabore avec Cecilia Bengolea depuis 2005, créant Miranda Remix (2005), Pâquerette (2008)  Sylphides (2009), Castor et Pollux et Danses Libres (2010).

Informations pratiques

Jeudi 28.04.11 > 13.30 – 17.30

Colloque gratuit – RESERVATION SOUHAITEE
Réservations
tel: +32 (0)2 218 21 07 (Lu  > Ve 13 :00 > 18 :00)
email : reservation@halles.be

Les Halles
22a rue Royale Sainte-Marie – 1030 Brussels
02 218 21 07 / info@halles.be

Lundi > Vendredi — 13:00 > 18:00
www.halles.be
Parking 2€
École Ste-Marie – La Sagesse, 164 chaussée de Haecht
Tram 25 92 94 / Bus 158 65 66 / Métro Botanique
Partenariat : Arsène 50, Article 27

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Encore et en corps – 2011

Après le succès de l’édition 2010, elle revient à Sciences Po !

Une semaine entière pour bousculer les stéréotypes et les idées préconçues sur les questions de genre et de sexualité. Une occasion immanquable de (re)découvrir la théorie queer, de s’interroger sur le poids des normes sociales et de rencontrer de nombreux intervenants.

Au fil de conférences, de débats et d’événements interactifs, la Queer Week se propose de sensibiliser les étudiants et de susciter un intérêt pour l’étude de ces questions, que ce soit par le biais des sciences sociales, de la philosophie, du droit ou encore de l’érotisme.

L’édition 2011, Encore et en corps, abordera la théorie queer en insistant sur la façon dont s’articulent le rapport au corps et les représentations sociales, culturelles et artistiques. Un va-et-vient entre études théoriques et pratiques artistiques permettra de révéler les multiples nuances des Gender et Queer studies. Tout au long de la semaine, des clichés d’Emilie Jouvet seront exposés dans le jardin de Sciences Po. Enfin, cette deuxième édition placée sous le signe des arts et de la culture, profite d’un marrainage exceptionnel, celui de l’auteur-compositrice-interprète, Juliette Noureddine.

LUNDI 21 MARS : OPEN(MIND)ING

Ce n’est que récemment que la France a pris connaissance de la théorie queer. Trop souvent confondue avec les gender studies ou les LGBT studies, la pensée queer aborde des thématiques beaucoup plus transversales, s’élevant contre les raisonnements binaires et hiérarchiques.

Pour l’inauguration de son édition 2011, Encore et en corps, la Queer Week mêle art et théorie. Des clichés d’Emilie Jouvet, une exposition sur l’identité et une première conférence ouvrent la réflexion sur le corps, ses expressions et ses représentations dans l’univers queer.

12h15-13h : Avale ton genre.

Découverte de l’exposition d’Hélène Mourrier, artiste passionnée par le corps et le genre.

17h-19h : Conférence inaugurale par Cécile Proust.

Cécile Proust, danseuse et chorégraphe, mène depuis 2004 le projet artistique et théorique Femmeuses qui se nourrit des interactions entre féminisme, queer et postmodernisme en art.

Amphithéâtre Jean Moulin (13, rue de l’Université)

19h-21h : Cocktail d’ouverture.

Sur invitation, en présence de Juliette Noureddine et des intervenants.

Cafétéria du 13, rue de l’Université

 

MARDI 22 MARS : A MON CORPS DEFENDANT

A mon corps défendant, j’ai dansé avec un garçon. A mon corps défendant, je suis un garçon. Mes défenses abandonnées, juste pour un tango. Je veux danser encore, la décadanse.

Pour sa défense, le dira-t-il, qu’il n’y a pas d’offense ? A baiser, comme on danse, la décadence.

14h45-16h45 : Décadanse, atelier de tango argentin queer.

Venez apprendre à mener ou à suivre selon vos envies, en vous affranchissant de la répartition traditionnelle des rôles.

Salle Eugène d’Eichtal (27, rue Saint Guillaume) Sur inscription

17h-19h : Bibliothèque rose.

Présentation d’ouvrages sur la théorie queer et le genre, ainsi qu’une sélection de livres érotiques, par la librairie Violette AndCo.

Péniche (27, rue Saint Guillaume)

19h15- 21h15 : Pornographie, mauvais genre ?

Une figure incontournable du film X, face à Christine Castelain-Meunier,  sociologue au CNRS, sur le rôle de la pornographie dans la construction du genre et de la sexualité.

Amphithéâtre Eugène d’Eichtal (27, rue Saint Guillaume)

 

MERCREDI 23 MARS : CODE INCIVIL

Comment qualifierait-on des lois qui fassent place à l’Autre et au déviant ? A la femme, éternelle altérité et au queer, résolument « bizarre » ? Un code incivil ? Mais ne serait-il pas infiniment plus civil, ce code, s’il parvenait à ne pas normer l’anormal, à ne pas sexuer les femmes ?

17h-19h : Projection de La chasse (Cruising), de William Friedkin, avec Al Pacino.

Un film policier à forte valeur psychologique et une plongée dans les représentations de l’univers gay SM des années 80, en partenariat avec Plug’n’Play et le Cinéclub.

Un jeune enquêteur plein d’ambition infiltre le milieu gay pour retrouver un tueur. La chasse va progressivement se transformer en voyage initiatique, le protagoniste s’interrogeant sur son identité et ses désirs refoulés.

Amphithéâtre Jean Moulin (13, rue de l’Université)

19h15-21h15 : La loi du genre.

Conférence de Stéphanie Hennette-Vauchez,  juriste spécialiste de droit constitutionnel et de droit de la bioéthique, professeur à l’université Paris XII Créteil et à Sciences Po. Une réflexion sur les normes juridiques encadrant la manière dont les femmes jouissent de leur corps et sur leur influence quant à la place sociale accordée aux femmes.

Salle A 11 (27, rue Saint Guillaume)

 

JEUDI 24 MARS : FAIS-MOI MÂLE

Hétéronormativité [eteRƆnƆRmativite] n.f. ■ 1. Ensemble des représentations ancrées dans un point de vue hétérosexuel. 2. Promotion de l’hétérosexualité comme modèle normatif de référence en matière de comportements sexuels.

L’hétéronomativité structure les sociétés, leurs coutumes et leurs droits en imposant une hiérarchie entre le normal et le déviant.

La questionner, ça ne fera pas de mâle!

19h15-21h15 : Normal, vous avez dit normal ?

Conférence sur l’hétéronormativité de Daniel Borrillo, juriste membre du Centre de recherche et d’études sur les droits fondamentaux, et Louis-Georges Tin, agrégé et docteur ès lettres spécialiste de l’histoire de la sexualité. L’hétéronormativité s’impose violemment, rejetant ceux et celles qui ne peuvent reproduire les schémas culturels et sociétaux généralement admis. Dans ce contexte, le queer s’élève et propose une vision novatrice de la place des identités de genre dans la société.

Amphithéâtre Chapsal (27, rue Saint Guillaume)

22h-02h : IN-CORPS-IGIBLES

Soirée au Tango. 13, rue au Maire. (Entrée : 5 euros)

(Métro : Réaumur-Sébastopol ou Arts et Métiers)

 

 

VENDREDI 25 MARS : ACCORDS EN GENRE ET EN NOM

Quels sont les liens entre genre, langage et corps ? Les moyens de communication structurent notre manière de nous percevoir et de nous projeter. Comment les conduites, qu’elles soient verbales ou physiques, se façonnent-elles face au développement du queer ? En quoi le langage est-il révélateur d’une représentation hétéronormée du corps et de l’apparence ?

L’identité, le langage et la culture s’imbriquent et participent réciproquement à la déconstruction et la reconstruction du genre.

14h45-16h45 : Comme ils disent.

Conférence de Luca Greco, sociologue italien, sur la construction et l’adaptation du langage à la diversité du genre. A l’aide de ses enquêtes filmées sur le terrain, Luca Greco s’intéressera tout particulièrement aux drag-kings, à la façon dont ils parlent d’eux-mêmes et, surtout, celle dont la société parle d’eux.

Amphithéâtre Chapsal (27, rue Saint Guillaume)

17h-21h15 : Art corps.

Belles dames sur papier glacé, vraies nymphes d’enfer sur les planches, c’est  lors de la dernière conférence que Mère, sainte, putain et tous les entre-deux feront fondre les Il ou ELLE trop arrêtés. Pensées, échanges et performances sur le corps queer avec Wendy Delorme, Emilie Jouvet, Louise de Ville et Judy Minx.

Amphithéâtre Leroy-Beaulieu-Sorel (27, rue Saint Guillaume) Sur inscription

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5ème Journée Française de l’Allergie

22 mars 2011

Concernant 1 Français sur 4, les allergies respiratoires sont cette année au cœur du dispositif de sensibilisation. Mal connues, souvent mal traitées, ces pathologies peuvent pourtant s’aggraver sévèrement. Des solutions concrètes existent pourtant pour améliorer durablement la qualité de vie des personnes allergiques. Elles sont d’autant plus efficaces que le diagnostic est précoce.
C’est pour pallier ce déficit d’information que l’Association Asthme & Allergies et la communauté allergologique consacrent la 5ème Journée Française de l’Allergie aux allergies respiratoires avec comme mot d’ordre : « Allergies respiratoires : ne subissez plus,agissez ! ».
Le dispositif s’appuiera sur le lancement d’un site internet d’information et d’échange entre patients et allergologues : www.allergiesrespiratoiresagir.org. En parrallèle, nous sommes présents sur les réseaux sociaux par le biais de comptes Facebook (https://www.facebook.com/pages/Allergies-respiratoires-ne-subissez-plus-agissez/173284122717313?sk=wall) et Twitter (http://twitter.com/AsthmeAllergies). Sur le terrain, l’information sera relayée par de nombreux pharmaciens et dans les cabinets d’allergologie.
Coup d’envoi : un « Chat », le 22 mars, permettra aux Français d’entrer en contact avec des allergologues et d’obtenir en direct des réponses aux questions qu’ils se posent sur les allergies respiratoires.
Le site www.allergiesrespiratoiresagir.org permettra également aux internautes d’accéder à un quizz « Etes-vous concerné par les allergies respiratoires ? », des témoignages vidéos d’allergologues et de patients, des conseils pratiques…
A travers cette démarche, l’Association Asthme & Allergies entend aussi apporter son soutien à la candidature des allergies respiratoires comme Grande Cause Nationale en 2012. Les internautes auront ainsi la possibilité de soutenir cette candidature sur www.allergiesrespiratoiresagir.org et dans les salles d’attente des cabinets d’allergologues grâce aux registres de signatures prévus à cet effet.

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