Appels à contribution

You are currently browsing the archive for the Appels à contribution category.

Le blog Corps et Médecine. Recherches en sciences humaines et sociales, auparavant hébergé par l’Université Toulouse II le Mirail devient un carnet Hypotheses.org, édité par OpenEdition, un portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales.

Le principe est le même, mais de nouvelles fonctionnalités sont à l’étude.

L’adresse à consulter à présent est :

http://corpsetmedecine.hypotheses.org/

Tags: , , , , , , , , , , , ,

Appel à contribution – Patients et traitements psychiatriques à l’écran : pratiques militantes, soins et processus de subjectivation

5-6 décembre 2012, EHESS Paris.

Organisateurs: Jean-Christophe Coffin (Université Paris Descartes / CAK), Nausica Zaballos (CAK / IRIS), Alessandro Manna (IRIS).

Argumentaire.

La mise en scène de l’univers asilaire

A partir des années 1960, plusieurs films mettant en scène l’internement psychiatrique reçoivent un excellent accueil de la critique et du public. De nombreux réalisateurs, s’inscrivant dans la mouvance du Nouvel Hollywood, se risquent à traiter le thème de la folie à travers une démarche visuelle et artistique non-consensuelle. Qu’ils adoptent une posture d’ethnographe, tel Frederick Wiseman pour son documentaire Titicut Follies (1967), ou optent, à l’instar de Milos Forman avec Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975), pour l’adaptation cinématographique d’un roman, ces cinéastes s’attachent à montrer et dénoncer la violence inique des traitements imposés aux patients : le lieu de soin est dépeint, dans ces œuvres, comme une institution malade. Cette production cinématographique s’inscrit dans une tradition remontant aux années 1940 qui, avec des productions appartenant à des genres différents – du fantastique de Bedlam (inspiré de l’œuvre picturale A Rake’s Progress de William Hogarth) au drame réaliste de The Snake Pit (Anatole Litvak, 1948) – retranscrivent l’expérience de l’internement à travers le regard de personnes présentées comme victimes des contraintes normatives imposées par l’institution psychiatrique et des soignants peu avenants. La portée dénonciatrice primant sur la retranscription de l’expérience individuelle subjective de la pathologie mentale, le héros principal est bien souvent un non-malade : un écrivain rêvant de gagner le prix Pulitzer en « s’infiltrant dans l’univers asilaire » pour en livrer un récit qui fera date dans Shock Corridor de Samuel Fuller (1963) ; ou bien un marginal qui pense, en se faisant interner, échapper à la prison (Vol au-dessus d’un nid de coucou).

Filmer la folie, entre fiction et documentaire

La folie à l’écran : un motif récurrent auprès de cinéastes « engagés » ? Certainement, si l’on songe à Family Life de Ken Loach (1971), violente chronique de la descente aux enfers d’une jeune schizophrène qui montre que des facteurs familiaux couplés au manque d’empathie des praticiens peuvent aggraver voire provoquer des troubles mentaux. Si la fiction cinématographique pointe directement du doigt l’institution, se faisant l’écho des écrits des représentants les plus virulents du mouvement antipsychiatrique anglo-saxon (Laing, Cooper), le documentaire vise à faire apparaître les expériences menées par des psychiatres ou éducateurs désireux d’améliorer le sort de leurs patients en leur offrant plus de liberté et d’autonomie. On pensera ainsi à Ce gamin-là de Renaud Victor (1975), qui retrace l’expérience de Fernand Deligny avec des enfants autistes, ou à Fous à délier de Marco Bellochio (1975), qui enquête sur le parcours de trois ex-patients employés à l’usine dans l’Italie de Franco Basaglia. Au cours des années 1990 d’autres réalisateurs, tels que Benoît Dervaux, Jean-Michel Carré et Nicolas Philibert, se proposent de faire le bilan de l’antipsychiatrie ou de la psychothérapie institutionnelle. La clinique de la Borde et le Coral, lieu de vie qui accueille indifféremment psychotiques et jeunes délinquants, ouvrent ainsi leurs portes aux cinéastes qui, à travers des films à la croisée du documentaire et de la fiction (comme par exemple Visiblement je vous aime, 1995), donnent la parole aux soignants et patients.

Cadrage :

La folie à l’écran : trois axes de recherche

Il s’agira en premier lieu d’étudier les relations entre l’histoire de la folie mise à l’écran – qu’il s’agisse de la fiction cinématographique ou bien du documentaire ethnographique ou journalistique – et l’histoire des changements survenus au sein du monde psychiatrique tout au long du dernier demi-siècle. On s’interrogera à la fois sur le film et l’enquête filmée en tant que moyens « engagés » de réhabiliter une pratique ou une éthique des soins en psychiatrie (La moindre des choses, La devinière, Visiblement je vous aime, Valvert, la série italienne Il était une fois la cité des fous de Marco Turco), et sur le rôle qu’ils ont pu éventuellement jouer dans l’univers du militantisme en psychiatrie.

Le deuxième axe s’interrogera sur les usages sociaux et politiques de la folie mise à l’écran, et notamment sur les films produits par les acteurs (psychiatres, usagers, familles) du champ psychiatrique. De quelles manières les images de la folie peuvent-elles participer à la construction des controverses morales et politiques propres au monde psy (on songera à la polémique autour du documentaire sur l’autisme, Le Mur) ? Comment sont-elles mobilisées dans une cause et ainsi appropriées par de différents acteurs, qu’il s’agisse de militer contre la « dérive » sécuritaire de la psychiatrie contemporaine, comme l’a récemment fait en France le documentaire Un monde sans fous, ou bien au contraire de dénoncer les politiques de désinstitutionalisation et de plaidoyer pour l’usage de l’électro convulsivothérapie en montrant la souffrance des familles, comme le très discuté reportage brésilien Omission de prêter secours : des patients psychiatriques prennent la parole ?

Le troisième axe portera enfin sur la question des processus de subjectivation. La valeur de preuve attenante aux témoignages rassemblés contribue-t-elle à produire de nouvelles subjectivités qui doivent composer avec les contingences des productions cinématographiques et audiovisuelles ? Comment les éléments autobiographiques personnels sont-ils mobilisés pour traiter, non plus de la folie, mais du handicap psychique, concept porté en France par l’adoption de la nouvelle législation sur le handicap de 2005 ? Et dans quelle mesure l’appropriation des moyens visuels par les associations d’usagers ne reflète-t-elle pas un retour du politique dans la sphère du privé, privant parfois ceux qui font l’expérience de la maladie mentale et des soins en psychiatrie, de la possibilité de produire des objets cinématographiques relevant réellement de l’intime ? Dans ce contexte, un intérêt particulier sera également accordé à toute contribution portant sur les dispositifs narratifs et les moyens techniques (split screen, musique, ellipses…) par lesquels l’expérience du trouble mental peut être traduite à l’écran.

Liste de films indicative: The Snake Pit, Anatole Litvak, 1948 ; Titicut Follies, Frederick Wiseman, 1967 ; Family Life, Ken Loach, 1971 ; Fous à délier, Marco Bellochio, 1975 ; Vol au-dessus d’un nid de coucou, Milos Forman, 1975 ;  La moindre des choses, Nicolas Philibert, 1996 ; La devinière, Benoît Dervaux, 1999 ; Julien Donkey Boy, Harmony Korine, 1999 ; The White Sound (Das Weisse Rauschen), Hans Weingartner, 2001 ; Clean, Shaven, Lodge Kerrigan, 1995 ; Visiblement je vous aime, Jean-Michel Carré, 1995 ; Valvert, Valérie Mréjen, 2009 ; La Pecora Nera, Ascanio Celestini, 2010 ; C’Era Una Volta La Citta Dei Matti, Marco Turco, 2010 ; Les Voix de ma sœur, Cécile Philippin, 2010 ; Un monde sans fous, Philippe Borrel, 2010 ; Le Mur, Sophie Robert, 2011…

Vos propositions de communications doivent nous parvenir sous la forme d’un résumé de 450 mots maximum avant le 18 mai 2012 envoyé en pièce-jointe aux adresses suivantes: nausica.zaballos@ehess.fr , manna@ehess.fr

 

 

 

 

 

Tags: , , , , ,

Appel à contribution – Politiques de mode de vie et parcours de fin de vie

Dimanche 10 juin 2012  |  Le Havre (76600)

Appel à communication pour une journée d’étude portant sur « Les politiques de mode de vie et les parcours de fin de vie » : De quelles manières ces politiques se construisent? A quels niveaux? Avec quels acteurs? Sous quelles logiques normatives? En retour, comment les personnes âgées répondent aux injonctions des politiques publiques? En quoi, leur parcours de fin de vie est-il lié aux conditions de sortie du monde professionnel? Qu’en est-il de leur représentation du « domicile » face aux appels au « maintien à domicile ».

La question du vieillissement présente un intérêt majeur, en raison des transformations profondes, notamment en matière d’organisation des parcours de vie. Il ne s’agit pas d’un simple allongement de la période de fin de vie. La grande vieillesse a toujours existé, de même que la dépendance, désormais elle « sort de l’anonymat » car elle se constitue en étape dans le cycle de vie.

De nombreux travaux ont montré que les politiques publiques de retraite, ont engendré de nouveaux modèles de trajectoires individuelles sous la forme d’une organisation ternaire du cycle de vie : formation, production et repos… (Guillemard, 2010). La transformation majeure des dernières décennies est l’émergence de  nouveaux groupes sociaux. Un de ces groupes est intercalé entre le monde du travail et la vieillesse. Qu’en est-il alors de « la dernière étape du cycle de vie » ? Le développement des unités fixes et mobiles de soins palliatifs, tend à allonger cette période de la vie et à l’institutionnaliser quelle que soit la période dans laquelle elles interviennent. Mais on peut se demander dans quelle mesure, ce dispositif ne va pas instituer une ultime étape entre la vieillesse et la mort. La quête de rationalité sous la forme de « nomenclaturisation » des états de santé en Groupe Iso Ressource (GIR), en est une illustration. Aux CARSAT[1], la population relevant des GIR 5 et 6, aux départements les groupes 1 à 4. Un débat est en cours concernant le 5ème risque pour distinguer encore les groupes 3 et 4.

La dernière étape du cycle de vie, bien que souvent éloignée du moment de cessation d’activité salariée, est marquée par la carrière professionnelle. En effet les conditions de travail, le montant et le moment de la retraite, le métier ou le statut d’emploi sont autant de caractéristiques de la vie au travail qui participent à la construction des parcours de vieillissement. Si bien que l’analyse des trajectoires de fin de vie doit être attentive à la dégradation de la situation du marché du travail, à l’intensification des procès de production ou aux transformations des systèmes de protections sociales qui ont cours depuis plus de 30 ans afin de rendre compte des évolutions des modes de vie des personnes âgées.

Ces transformations sous l’effet conjugué des politiques publiques nationales et territoriales  d’une part et des pratiques sociales d’autre part redéfinissent les catégories d’action et ordinaires liées au vieillissement : domicile, mobilité, autonomie, aide à domicile etc. Elles poussent à leur tour, les pouvoirs publics à mobiliser de nouveaux moyens d’action pour intervenir sur le « groupe cible ». Les politiques de mode de vie[2] des personnes âgées sont au cœur de cette dynamique.

Ces politiques tirent leur origine du rapport Laroque. Il s’agissait de lutter « contre toutes formes de ségrégation », de séparation entre les personnes âgées et l’ensemble de la population. Depuis lors, un objectif normatif de politique publique apparaît sur le critère de l’espace : « le maintien à domicile ». Cette norme a pour conséquence d’induire l’absence de reconnaissance d’un droit à un domicile, en tant que lieu privatif et lieu de vie sociale dés lors que la personne ferait le « choix » de vivre en institution. (Réguer 1997 ; Charpentier et Réguer, 2008). Au cours du 7ème plan l’autorité publique peine à généraliser l’humanisation et encore plus la suppression des hospices. Les difficultés d’atteindre l’objectif de maintien à domicile voient apparaître l’objectif du « maintien à domicile le plus longtemps possible ». Cette formulation revient au « placement le plus tard possible ». L’objectif de politique publique devient alors normatif, non sur le critère de l’espace « domicile » mais sur celui du parcours de vie : c’est au regard des conditions de vieillissement qu’est envisagé le passage en institution.

En outre, en reportant à plus tard la question du lieu de vie adapté au maintien d’une vie sociale, les politiques publiques engendrent une négation d’une pratique de prévention. Lorsqu’il est question de prévention, c’est le plus souvent en terme individuel et en référence à « la perte d’autonomie », expression générique comprise le plus souvent au sens restrictif de la maladie et du handicap. Ainsi un des enjeux pratiques de cette journée est de contribuer à comprendre les effets des politiques publiques sur la segmentation des modes de vieillissements. Cette journée intéresse en effet les acteurs de la prévention et de l’accompagnement des personnes âgées dans la mesure où elle interroge à la fois les évolutions des politiques publiques et leurs traductions dans la pratique quotidienne.  Cette journée d’étude recèle un intérêt social et pratique majeur, utile à la décision publique ou privée. D’une part, les aidants professionnels, les accompagnants familiaux ou encore les organisations productrices de services trouveront dans les résultats de travaux de recherche matière à optimiser et améliorer la qualité de leur intervention, des conseils qu’ils peuvent prodiguer. D’autre part, et peut-être de façon plus essentielle encore car préventive d’un « mal vieillir », les résultats de travaux seront utiles aux institutions, aux collectivités territoriales, organisations, professionnels en contact avec les vieillards de demain. Quelle que soit leur implication dans l’accompagnement de leur parent âgé, les enfants, le plus souvent déjà retraités ou en fin de carrière, sont les témoins privilégiés de l’expérience de leurs propres parents. Cette position de témoin constitue une expérience concrète pour ces populations par ailleurs confrontées à des questionnements stratégiques sur leur mode et lieu de vie, région, logements, services, objets de consommation, revenus, famille. L’efficacité de la prévention est d’autant plus opérationnelle qu’elle est précoce. C’est aussi dans cette étape du cycle de vie (aux alentours de la cessation d’activité professionnelle, du départ des enfants, de l’accompagnement des parents, parfois d’un déménagement ou d’une adaptation du logement) qu’il est plus efficace de prévenir car il est plus aisé de se projeter dans l’avenir pour devenir « stratège » de son mode de « bien vieillir ». La prévention constitue un intérêt social majeur de cette journée d’étude.

Argument principal

Avec le soutien des Réseaux thématiques 6 « Politiques sociales, protection sociale et solidarités » et 7 « Vieillesse, vieillissement et parcours de vie) de l’Association française de sociologie, du Centre Pierre Naville (Université d’Evry) et de l’UMR IDEES (Université du Havre), cette journée d’étude poursuit l’objectif de faire dialoguer l’analyse des politiques publiques de mode de vie et l’étude des parcours de fin de vie des personnes âgées en ayant comme perspective la production d’une publication académique. Cet appel s’adresse donc aux chercheurs dont les travaux portent sur les parcours de fin de vie.

De manière générale, les travaux sociologiques sur la production des politiques sociales ont bien montré combien on ne pouvait réduire les politiques publiques à des instruments (Colomb, 2012 ; Guillemard, 2010). Au-delà, de proposer des solutions à un problème, les politiques publiques sont des cadres normatifs, des manières de dire le monde instables et soumises à l’action des individus qui en sont à l’origine. Il en va de même pour les politiques de vieillissement et plus particulièrement des politiques de mode de vie. Elles ont leurs logiques propres dont il importe de décrypter autant les fondements que les effets. On peut comprendre ces politiques comme une certaine représentation du monde, fruit d’une construction sociale mettant en jeux une multiplicité d’acteurs. Face aux orientations cognitives et normatives de ces politiques de « maintien à domicile le plus longtemps possible », un des enjeux central réside dans la manière dont les personnes âgées négocient ces injonctions normatives. En particulier, dans la mesure où les politiques de vieillissement sont largement décentralisées, il s’agit de comprendre les modes de construction territoriales des politiques de mode de vie. Face à ces politiques, un second enjeux central est d’interroger la diversité des comportements, des représentations des parcours de vie des personnes âgées : quelles en sont les évolutions, en quoi participent-ils à la définition de l’objectif de politique publique ?

Ainsi on peut étudier la dynamique de politiques de mode vie sous un double point de vue sociologique.

  • D’une part, il s’agit d’analyser à nouveau frais la construction et la transformation des politiques de mode de vie au niveau local et national. Notamment, la caractérisation à la fois de leurs transformations depuis 50 ans mais aussi des acteurs impliqués dans le débat et la décision permettra de souligner la complexité de l’évolution de ces politiques. Les contributions pourront aussi mettre en perspective les transformations de ces politiques en termes de configurations d’acteurs, de niveau de gouvernance entre le territoire et le central ou d’orientations cognitives. Elles pourront se focaliser sur un territoire ou comparer des politiques locales de mode de vie. Ces questions sont inséparables des politiques urbaines dont on pourra souligner les interactions avec les politiques territoriales de mode de vie.
  • D’autre part, face à ces injonctions administratives et officielles, qu’en est-il du vécu et des projets de vie des vieux ? En quoi la construction des parcours de fin de vie s’articule avec la carrière professionnelle ? Par exemple, de quelles manières les conditions de sortie (santé, pensions de retraite…) de la vie au travail  participent à des trajectoires de vieillissement différenciées ? Quelles ressources culturelles, sociales et financières sont mobilisées dans l’élaboration et la réalisation d’un parcours de vieillissement ? Par ailleurs, qu’en est-il de la notion de « domicile ». Cette catégorie tout à la fois mobilisée par les acteurs publiques, les familles, les associations ou les bénéficiaires demandent à être intérogées (Villela-Petit, 1989 ; Serfati-Garzon, 2003 ; Mallon, 2004). Notamment, qu’en est-il de l’invocation du « libre-choix » en faveur du maintien à domicile face à l’inadaptation des domiciles des vieilles personnes (Pennec et Le Borgne-Uguen, 2005 ; Pennec, 2006 ; Colomb et Reguer, 2012) ? Les contributions pourront rendre compte des modes de vie des individus et des combinaisons d’initiatives des acteurs notamment en matière de  mobilités, d’enracinements et de dis-continuités dans les rapports à « l’habiter » (travaux du PUCA).

Un détour par la méthode est de ce point de vue nécessaire. Les réponses à l’appel tiendront compte de cette dimension : comment étudier et interpréter la parole des vieux, de quelle manière le travail d’enquête se trouve mis en jeu dans cette situation (Argoud, 1999)?

Réponse à l’appel à communication

  • Les résumés sont à envoyer à fabrice.colomb@gmail.com
  • Avant le 10 juin 2012.

  • Réponse prévue le 13 juillet.
  • Les résumés devront contenir un titre, un courte bibliographie et ne pourront excéder 3600 signes espaces compris.
  • L’auteur présentera de quelle manière son sujet s’inscrit dans la problématique de la journée. Les résumés devront détailler l’objet et la question de recherche. Il s’agira également d’indiquer la démarche empirique, les matériaux et leur traitement. Enfin, l’auteur donnera quelques éléments sur les résultats attendus de sa recherche.
  • Dans la mesure où cette journée a pour objectif de déboucher sur une publication scientifique, les organisateurs demanderont aux auteurs retenus de produire pour le mois de novembre 2012 un texte correspondant aux standards académiques. L’objet de la journée d’étude sera de discuter ces textes dans la perspective de la publication.

Modalités pratiques

  • Cette journée d’étude se tiendra le jeudi 17 janvier 2013 à l’université du Havre.
  • Les repas, déplacements et hébergements seront pris en charge par l’organisation de la journée d’étude, en fonction des financements alloués.

Comité d’organisation

  • Fabrice Colomb (Centre Pierre Naville, Université d’Évry) : fabrice.colomb@gmail.com
  • Daniel Réguer (CIRTAI-UMR IDEES 6266, Université du Havre) : dreguer@orange.fr

Comité scientifique

  • Anne-Marie Guillemard, présidente (GEPECS, Université Paris 5)
  • Dominique Argoud (CIRCEFT, Université Paris-Est Créteil),
  • Jean-Claude Barbier (CES, Université Paris 1),
  • Stephen Bouquin (Centre Pierre Naville, Université d’Evry),
  • Vincent Caradec (CERIES, Université Lille 3),
  • Fabrice Colomb (Centre Pierre Naville, Université d’Evry),
  • Françoise Le Borgne-Uguen (ARS, Université de Bretagne occidentale),
  • Isabelle Mallon (GRS, Université Lyon 2),
  • Simone Pennec (ARS, Université de Bretagne occidentale),
  • Marielle Poussou-Plesse ( Centre George Chevrier, Université de Bourgogne),
  • Daniel Réguer (CIRTAI, Université du Havre),
  • Habib Tengour (Centre Pierre Naville, Université d’Evry),
  • Serge Volkoff (GIS-CREAPT, Centre d’études de l’emploi).

Références

  • Argoud, D. et Puijalon B.,1999, La parole des vieux, Paris : Dunod
  • Colomb, F., 2012, Les politiques de l’emploi (1960-2000). Sociologie d’une catégorie de politique publique, Rennes : Presses Universitaires de Rennes
  • Colomb, F. et Reguer, D., 2012, « Les politiques de maintien à domicile : entre injonctions normatives et pluralité des représentations des personnes âgées », Congrès de l’AISLF, Rabat, 2-6 juillet 2012.
  • Guillemard, A.M., 1980,  la vieillesse et l’Etat, Paris : PUF.
  • Guillemard, A.-M., 1986, Le déclin du social, Paris : PUF.
  • Guillemard, A.M., Les défis du vieillissement, Armand Colin, 2010
  • Haut Comité Consultatif de la population et de la famille, 1962, Politique de la vieillesse, Paris : La documentation française 1962
  • Mallon, I, 2004, Vivre en maison de retraite. Le dernier chez soi, Rennes : Presses universitaires de Rennes
  • Naville, P. L’âge de le retraite, Esprit, vieillesse et vieillissement, N°817, N°spécial, mai 1963
  • Serfaty-Garzon, P.,2003, chez soi – territoires de l’identité, Paris : Armand Colin.
  • Pennec, S., 2006, « L’attachement au domicile : entre désirs et contraintes », Les Cahiers de l’Actif, n° 364/365.  pp.11-32.
  • Pennec, S. et Le Borgne-Uguen, F. (dir.), 2005, Technologies urbaines, vieillissements et handicaps, Rennes : EHESP
  • Réguer, D., 1997, Transformation des comportements et dispositif gérontologique, Presses Universitaires du Septentrion.
  • Réguer, D., 2001, « Recomposition d’une vie sociale », in LEGRAND M. (sous la direction) La retraite une révolution silencieuse, Editions ERES.
  • Réguer, D.,Charpentier, M., 2008, « Regard critique sur les politiques de maintien à domicile des personnes âgées en France et au Québec », Revue canadienne de politique sociale, n°60-61.
  • Villela-Petit, M., 1989, Le chez soi : espace et identité, in Architecture et comportement, vol 5, n°2 p 127 – 133.

[1] Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail

[2] Il s’agit ici de comprendre « la vieillesse comme mode de vie spécifique » qui appelle un type d’intervention particulier portant notamment sur l’hébergement, le domicile, les équipements sanitaires, la mobilité, etc. (Guillemard, 1986, p. 23).

Contact
  • Fabrice Colomb
    courriel : fabrice [point] colomb (at) gmail [point] com

Tags:

Appel à contribution – Le veillissement, la maladie d’Alzeihmer, la dépendance : nouveaux problèmes, nouveaux enjeux. Regards croisés France – Algérie

Mardi 15 mai 2012  |  Tizi Ouzou (15000, Algérie)

La question de la dépendance et de l’accompagnement des personnes âgées est inscrite dans l’agenda politique de nombreux pays en Europe et plus particulièrement en France. Le débat porte d’une part, sur les modes d’accompagnement des personnes ayant des pertes d’autonomie et, d’autre part, sur les systèmes et les modalités de prise en charge financière de la dépendance. Quoique considérés comme pays jeunes, le vieillissement guette aussi les pays du Sud qui vont connaître dans les prochaines années une métamorphose démographique de grande ampleur. Afin de réfléchir sur ces phénomènes, la faculté de sciences humaines et sociales de l’université de Tizi-Ouzou (Algérie) et la chaire de travail social et d’intervention sociale du Conservatoire national des arts et métiers (France) organisent un colloque du 4 au 6 juin à Tizi-Ouzou.

Après avoir réussi le défi de la maîtrise de la fécondité, les pays du Sud auront à faire face à de nouveaux enjeux dont celui de l’accompagnement et de la prise en charge économique et social des personnes âgées. La part des plus de 65 ans augmente de manière beaucoup plus rapide qu’elle ne l’a été en Europe et devrait doubler d’ici 2050 dans l’ensemble des pays du Sud (Afrique, Amérique Latine, Asie du Sud, Maghreb, Moyen-Orient, etc.). Ainsi, un algérien sur cinq aura plus de 60 ans en 2040, soit la même proportion qu’en France aujourd’hui. Ce problème du vieillissement et de la dépendance nous conduit donc à réfléchir tant sur la place des personnes âgées dans nos sociétés que sur les dispositifs publics de prise en charge et les solutions proposées en matière de lieux de vie pour les personnes âgées dépendantes.

Partant de ce constat, ce colloque s’articulera autour de trois axes principaux :

1. Vieillissement, maladie et dépendance des personnes âgées : état des lieux

En France comme en Algérie, la question du vieillissement et de la dépendance des personnes âgées est désormais amorcée et inscrite au rang des priorités de l’action publique. En France,  il existe environ 800 000 personnes âgées très dépendantes parmi les 12 millions de personnes  âgées de 60 ans et plus, dont 860 000 atteintes par la maladie d’Alzheimer. Le nombre des  personnes âgées connaît un accroissement de plus en plus important avec l’allongement de l’espérance de vie (83,8 ans pour les femmes, 76,7 pour les hommes en 2004). Selon l’Institut Selon l’Institut national des études démographiques (INED), 2,3 millions de personnes ont plus de 80 ans ; elles seront 7 millions en 2040. Cette situation pose de multiples problèmes de gestion sociale du vieillissement. Environ 625 000 personnes âgées vivent dans des établissements sociaux, médico-sociaux et des unités de long séjour. Selon leurs besoins, elles relèvent de l’Aide sociale et/ou des dispositifs financés par la Sécurité sociale. Mais 77 % des personnes les plus dépendantes vivent à domicile, chez elles ou chez des proches, ce qui n’est pas sans poser d’importants problèmes pour les familles. Il en va de même en Algérie où les personnes âgées vivent le plus souvent au sein de leur famille, auprès de leurs enfants et de leurs petits enfants. L’obligation sociale et morale de prise en charge des personnes dépendantes est en grande partie assurée par les familles. L’idée de « placer » son père ou sa mère dans une maison de repos est considéré encore comme un abandon et expose les enfants et plus largement tous les membres de la famille à l’opprobre communautaire. Et pourtant, avec l’accès des femmes au marché du travail, l’augmentation du niveau d’instruction et le développement du mariage exogame, les situations de « non cohabitation intergénérationnelle » seront amenées à se renforcer notamment dans les grandes villes où l’on assiste à l’émergence d’un processus d’individuation qui commence à toucher les régions rurales. Toutefois, en l’absence de dispositifs généralisés de protection sociale, l’accompagnement et la prise en charge des personnes âgées et dépendantes relèvent encore des formes de solidarité familiale, renforcées et relayées par les référents religieux.

Le cas le plus visible de maladie invalidante dont les sujets nécessitent différentes formes d’accompagnement est la maladie d’Alzheimer : on estime à 100 000 le nombre de personnes atteintes, dont 10 000 seulement sont reçues dans les consultations médicales. Les « hôpitaux de jour » considérés comme une solution qui allégerait les familles ne sont jusqu’à récemment qu’au nombre de deux centres situés à Alger et Constantine. Les acteurs spécialisés dans l’accompagnement à domicile n’ont au mieux qu’une formation d’infirmier et encore, cet accompagnement n’a pas de caractère institutionnalisé. Par ailleurs, l’Algérie a vécu jusque-là sur des données démographiques qui ne prennent que rarement en compte la frange des plus de 60 ans, en raison de la jeunesse de sa population. Or, depuis 2009-2010, la situation tend à connaître un fléchissement relatif dans la mesure où le troisième âge devient plus visible. Les plus de 60 ans passent de 7,4 % à 7,7 % de la population et cette tendance est appelée à s’amplifier dans la décennie à venir. Les besoins en matière de prise en compte des maladies impliquant une forte dépendance de la personne vont s’affirmer, mais il faudra résoudre la question complexe des acteurs et des professionnels qui doivent accompagner des dispositifs qu’il faut aussi penser.

Cet état des lieux doit nous permettre de définir également les termes du débat. Qu’entend-on par dépendance en France et en Algérie? Si le terme dépendance s’est progressivement imposé en France, quel est son équivalent dans la langue arabe ou berbère ? Toutefois une approche centrée sur le seul critère d’âge n’est pas la plus pertinente car elle ne rend pas justice au fait que la dépendance repose sur des liens d’interdépendance à tous les moments de la vie (Martin, 2006). Autrement dit, la dépendance pourrait tout aussi bien être envisagée comme la base du lien social et de solidarité que comme le fondement de toute relation sociale, sans limitation au seul champ de la vieillesse (Memmi, 1979).

2. Les dispositifs publics et la question de la prise en charge financière de la dépendance

Comment les personnes âgées dépendantes sont-elles accompagnées dans les deux pays ? Comment la prise en charge est-elle organisée, à domicile ou dans des structures de soin adaptées ? Il est clair que le maintien à domicile apparait comme est un objectif prioritaire dans de nombreux pays étudiés et cela pour des considérations à la fois économiques (baisse des coûts au niveau collectif) et humaines (lutte contre l’isolement du malade et des familles).

En Algérie, l’Etat a récemment mis au point un dispositif de protection des personnes âgées et dépendantes en adoptant une loi qui redouble le paradigme traditionnel en innovant en matière d’encadrement professionnalisé. Cette loi privilégie en effet le maintien à domicile et le renforcement des liens familiaux avec une contrepartie assurée par l’Etat comme les soins, équipements nécessaires et pour ceux qui n’ont pas de liens familiaux et qui sont en difficulté une pension équivalente à 2/3 du SNMG (équivalent du Smic en France). D’autre part ces personnes âgées se voient protégées par la loi en cas de maltraitance. En soi la promulgation d’une telle loi indique une prise de conscience d’une question sinon occultée, du moins de faible pertinence dans le contexte démographique et social algérien. Toute la question reste maintenant à « inventer » l’environnement d’une politique sociale à l’endroit de cette population et particulièrement du phénomène de la dépendance.

3. Les acteurs professionnels et familiaux de l’accompagnement des personnes dépendantes : Quels métiers, quelles formations ?

Aujourd’hui dans la plupart des pays européens, la majorité des bénéficiaires de soins de long  terme sont pris en charge à domicile (Malochet, Gimbert, 2011). La multiplication des  dispositifs et des organisations destinées à répondre aux besoins des personnes en difficulté s’est accompagnée d’une spécialisation des intervenants. Dans les années 1980, la question de nouveaux métiers s’est posée du fait de nouvelles politiques publiques : des métiers émergents ont d’autant plus retenu l’attention avec la création d’emplois nouveaux. Ainsi, de nouveaux problèmes se font jour, en particulier à l’occasion des « défis de l’accompagnement du grand âge» , notamment face à la diversification des formules et la multiplication d’expérimentations et d’innovations. Dans ce mouvement, le plan Alzheimer a été l’occasion de créer de nouvelles formules qui déclinent les formes de combinaison de troubles du comportement dont l’évaluation doit être très fine, en complément des MAIA (Maisons pour l’autonomie et d’intégration des personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer) : des pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) au sein des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes, « souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée compliquée de symptômes psycho-comportementaux modérés qui altèrent la sécurité et la qualité de vie de la personne et des autres résidents » ou des unités d’hébergement renforcé (UHR) pour les mêmes personnes, mais cette fois avec des « symptômes psycho-comportementaux sévères », ce qui implique d’utilisation d’échelles de mesure des troubles du comportement , avec des questions de seuil auxquelles les experts médicaux et paramédicaux se confrontent. D’autre part, parmi les intervenants impliqués dans le maintien à domicile, beaucoup ne sont pas des professionnels ayant un statut consolidé. Pour une personne âgée sur cinq, vivant à domicile, l’aide est uniquement formelle, c’est-à-dire émanant de professionnels exclusivement rémunérés à cet effet. Pour les quatre autres, l’aide est soit le fait de proches parents ou consiste en un mélange des deux formules. 7% de la population française répond aux critères de définition d’un « aidant principal », c’est-à-dire consacre une part non négligeable de son temps personnel à aider un proche rendu dépendant par la maladie, le handicap ou le grand âge ; deux millions de personnes sont « aidant principal » selon l’Union nationale des associations familiales (UNAF).

Or, aujourd’hui les compétences spécifiques des aidants familiaux sont mieux reconnues et l’idée avance de les former pour qu’ils acquièrent des compétences supplémentaires. Faut-il pourtant aller dans le sens de l’institutionnalisation des fonctions et de la construction de nouveaux métiers ? En s’institutionnalisant, l’accompagnement social ne risque-t-il pas de s’éloigner de la sollicitude et d’accentuer la distance relationnelle ? Autant de questions qui méritent des approches comparatives à l’échelle internationale et des échanges à la fois entre scientifiques, professionnels, responsables politiques et, autant que faire ce peut, avec des personnes directement impliquées par le vieillissement et la dépendance. L’apport et le rôle des associations oeuvrant en direction des personnes âgées est globalement assez mal connu. Des communications sur cette thématique seront les bienvenues et apporteront sans doute des éléments d’analyse pertinents sur cette question de la dépendance.

Organisation des trois journées :

Trois temps seront consacrés à des comparaisons internationales :

  • la situation des personnes dépendantes (aspects cliniques, sociologiques…)
  • les dispositifs (appui au maintien à domicile, institutions, formules innovantes…)
  • les intervenants (aidants familiaux, professionnels, approches pluridisciplinaires…)

Ces temps alterneront des conférences et des tables rondes

Président d’honneur du colloque : Professeur Hannachi Nacerdine, Recteur de l’UMMTO.

Comité scientifique :

  • Professeur Salhi Mohammed Brahim sociologue (UMMTO/Faculté des sciences humaines et sociales),
  • Marcel Jaeger, professeur titulaire de la chaire travail sociale et action sociale (CNAM-Paris),
  • Dr Recham Ali, Anthropologie de la santé (UMMTO/FSHS),
  • Professeur Aïnes Lahlou (UMMTO/ Faculté de Médecine),
  • Professeur Areski Dalila, psychologue clinicienne (UMMTO/ Faculté de lettres et langues),
  • Dr Nouria Remaoun, directrice du CRASC (Oran),
  • Professeure Tebiche Rabéa, psychologue clinicienne (Université d’Alger ),
  • Professeur Haddab Mustapha (Université d’Alger),
  • Professeure Mimouni Badra psychologue clinicienne (Université d’Oran/CRASC),
  • Mohamed Madoui, professeur au Cnam-Paris,
  • Frederik Mispelblom Beyer, professeur à l’université d’Evry,
  • Jean-Yves Chataigner, directeur d’établissement médico-social,
  • Germaine Peyronnet, ancienne directrice adjointe des établissements de la Croix-Rouge,
  • Saïd Acef, Mission nationale d’appui à la santé mentale.

Comité d’organisation :

  • Boutaba Farid (vice-doyen),
  • Amrouche Hakim chef de département,
  • Slimi Sacia, Chef de Département, Bara Sid Ahmed, Chef de Département,
  • Kherkhour Taous, maître-assistante,
  • Anaris Mohand, maître-assistant,
  • Dahmani Naouel, maître-assistante,
  • Adouri Malika, maître-assistante,
  • Mammeri Samira, maître-assistante,
  • Slimani Malika Maître assistante, Aïci Aziza, maître-assistante,
  • Lamara Mohamed Smaïl, chef de département adjoint.

Les propositions de communication ne dépassant pas une page sont à adresser à Brahim Salhi : brahimsalhi@yahoo.fr

Date limite de réception des résumés : 15 mai 2012

Contact
  • Mohamed Madoui
    courriel : mohamed [point] madoui (at) cnam [point] fr

    CNAM
    2, rue Conté
    1D4P20
    75003 PARIS
  • Brahim Salhi
    courriel : brahimsalhi (at) yahoo [point] fr

    Université de Tizi Ouzou
    Amraoua
    15000 Tizi Ouzou
    Algérie

Tags: , , ,

Call for Papers – The History of the Body

Second Annual Washington University in St. Louis Graduate
History Conference: The History of the Body

October 26-27, 2012 at Washington University in St. Louis

Keynote speaker: Professor Leor Halevi, Vanderbilt University

The Graduate Conference Committee of the History Department at Washington University in St. Louis invites graduate students to submit proposals for its second annual Graduate Conference.

We welcome interdisciplinary submissions for this broadly conceived topic, and are excited to see in what new and creative directions participants will take this theme. For example, the “History of the Body” might include bodies used for political and religious expression, gender and the body, sexualities, the body politic, the transgression of boundaries, the movement of people, changing ideas of “good” and “bad” bodies over time, and the idea of bodies in the formation and appropriation of personal and impersonal spaces. Very literal uses of the “body” as well as more representational and less-direct approaches are equally welcome.

The Graduate History Conference chooses a biennial rotating theme, allowing for deeper examination of historical problems and questions over a period of time. This year will be the second year to explore the “History of the Body,” and we are eager to see how this provocative topic will develop in the concluding installment of the conference.

Deadline for submission of proposals: June 1, 2012

Proposals for papers should be between 200-300 words. Final papers should be approximately 20 minutes in length. Individual papers as well as proposals for panels will be considered. We welcome new as well as returning presenters. Please submit proposals to the conference website, http://history.artsci.wustl.edu/GHA/Conference/Submissions. For any questions please contact Ethan Bennett at ethanrbennett@gmail.com.

Tags:

Appel à contribution – HISTORY AND CULTURAL REPRESENTATIONS OF HUMAN REMAINS

EXPLORA (CAS–EA 801/Toulouse Natural History Museum) in partnership with the Academy of Medicine (Paris) and the Hunterian Museum (Museums and Archives, Royal College of Surgeons, London)

This series of 3 interdisciplinary conferences to be held at the Natural History Museum of Toulouse (February 4, 2013), the Academy of Medicine in Paris (April, 4, 2013) and the Hunterian Museum in London (June 4, 2013) will examine the relationship between anatomical knowledge and practice and their cultural representations so as to offer an overview of the cultural reception of the exhibition of human remains. The conferences are aimed at scholars from a variety of medical humanities disciplines.

 

MEDICAL MUSEUMS AND ANATOMICAL COLLECTIONS

Natural History Museum­— Toulouse

February 4, 2013

Although modern anatomy owes a lot to comparative anatomy, the fairly recent separation between natural history museums and medical museums in the mid-nineteenth century has tended to obscure this connection. This conference intends to focus on the constitution, rise and evolution of medical museums and the ways in which the constitution of anatomical collections has been represented in literature and the arts. It will look at matters ranging from the use of menageries for anatomical research to the proximity between human and animal remains in medical museums, as well as issues of classification and organisation. The importance of zoological specimens in medical museums and the role played by animal remains in the constitution of private medical collections and pathological museums will be central to this conference, which aims to trace the impact of comparative anatomy on human anatomy and examine the debates raised by anatomists’ methods of investigation, such as those concerning vivisection or the human and humanity, as in the case of criminals or ‘savages’. By analysing the history of this aspect of medical museums together with its reception and popularisation, this conference will focus on the evolution of the representation of humans and animals as objects of medical investigation and look at literature and the arts as significant media playing an active part in the history of medicine.

We invite 20-minute papers that engage with, but are not limited to, the following topics:

–        medical museums and/as cabinets of curiosities

–        medical museums and comparative anatomy

–        animals and/in medical research

–        collecting, preserving, classifying human and animal remains

–        the location and architecture of medical museums

–        medical museums, humans and humanity

–        anatomical collections and the rise of criminal anthropology

–        anatomical collections and the rise of ethnology

–        representations of mad collectors/anatomists/surgeons

Please send 300-word proposals (attached as a .doc-file; in French or English), together with a short biographical note to Laurence Talairach-Vielmas (talairac@univ-tlse2.fr) & Rafael Mandressi (rafael.mandressi@damesme.cnrs.fr). Please write ‘EXPLORA/Medical Museums and Anatomical Collections/Abstract’ as email object. Deadline for submissions: September 1, 2012. Contributors will be notified that their proposal has been accepted by mid-October 2012.

 

***

ANATOMICAL MODELS

Academy of Medicine—Paris

April 4, 2013

 

The second conference will look at anatomical models, their role in the history of anatomy and their cultural reception and representation. It aims to contextualise the rise of anatomical modelling and collections of wax models, and trace the history of natural anatomies and other media implicated in the teaching of anatomy and in representations of the human body as both aesthetic objects and informational tools. The conference will also illuminate the contrast between anatomical images and 3-D models, as well as between wax models (such as the differences between natural anatomies made from bodily remains and artificial wax models). Furthermore, it will attempt to interrogate the role that women played in this aspect of the history of anatomy, the differences between male and female natural anatomies and wax figures, as well as the audiences that these collections were intended for. This conference will also draw upon the long historical relationship between art and anatomy in order to identify the relationship between the realism of some media and enduring mythic elements, and examine how knowledge, even when giving an impression of immediate access, is fabricated, as typified by the poses or positions and facial attitudes of many a medical Venus. The history of anatomical models will also be studied through their literary representations: the conference will highlight the role that literature played in the popularisation of anatomical tools (from anatomical images to models), how literature and the arts traced their transformations and evolution, participated in the rise or fall of certain media, and pointed to gender or ethical issues related to the making or use of anatomical models.

We invite 20-minute papers that engage with, but are not limited to, the following topics :

–        anatomical models in medical museums/fairs/shows

–        anatomical knowledge, media and body representation

–        anatomical knowledge, models and medical education

–        the fabrication of anatomical knowledge

–        anatomical models, realism and artificiality

–        anatomical models and aestheticization

–        anatomical models and the macabre

–        anatomical models and pathology

–        anatomical models and gender representation

–        anatomical models and death

–        anatomical models and sexuality

–        anatomical models and gynecology, midwifery

–        anatomical models and legislation

 

Please send 300-word proposals (attached as a .doc-file; in French or English), together with a short biographical note to Laurence Talairach-Vielmas (talairac@univ-tlse2.fr) & Rafael Mandressi (rafael.mandressi@damesme.cnrs.fr). Please write ‘EXPLORA/Anatomical Models/Abstract’ as email object. Deadline for submissions: September 1, 2012. Contributors will be notified that their proposal has been accepted by mid-October 2012.

 

***

EXHIBITING HUMAN REMAINS

Hunterian Museum—London

4 June 2013

In the nineteenth and early twentieth centuries, the issue of emotional responses related to the dissection and exhibition of human remains was increasingly at the heart of debates related to the constitution (and closing down) of medical museums. This last conference will analyse the reception of medical museums and their exhibited human remains, focusing more particularly on the impact of an increasingly fragmented and commodified human body. The conference will therefore look at the history of and debates around the exhibition of human remains and how these debates were represented in literature and the arts. It will investigate the changes in representation, tracing the evolution from the aestheticized bodies of the Renaissance to the human remains exhibited in nineteenth-century medical museums, and also explore how the exhibition of human remains radically changed ideas about the diffusion of knowledge and the relation between science and nature as well as suggested new epistemological strategies. Using literature and the arts as significant media in the popularisation of a new scopic regime (examining, for instance, literary and artistic representations of embalmed corpses, exhibited skeletons or bottled specimens), the conference will highlight the way in which the artistic field often offered a more humanized or ethically more complex version of the gruesome business of dissection that anatomists and curators were daily trying to make presentable to their audiences. In this way, the conference will probe the links between episteme and transgression, and call attention to the ethical questions that were raised (and still are) by the exhibition (or even trafficking) of human remains.

We invite 20-minute papers that engage with, but are not limited to, the following topics :

–        the history of the exhibition of human remains in medical essays, journals, manuals of dissection

–        the reception of human remains, audiences and gender issues

–        the policing of the gaze in medical museums

–        audience responses to natural anatomies and artificial models

–        the links between human remains and other anatomical tools

–        human remains, ethics and medicine

–        exhibited human remains and anatomical legislation

–        representations of human remains in broadsides, pamphlets, caricatures, advertising and fiction

–        representations of the corpse as commodity/anatomical material

–        representations of tissue trafficking

–        the reception/representation of human remains and the issue of mortality

–        the meaning(s) of human remains

–        human remains in Gothic/sensation/detective fiction

–        representations of anatomists and bodysnatchers in fiction and non-fiction (essays, manuscripts, letters, diaries, etc.)

–        stories and testimonies relating supplies of cadavers, the relation between anatomists and grave-robbers, dissection

 

Please send 300-word proposals (attached as a .doc-file; in English only), together with a short biographical note to Laurence Talairach-Vielmas (talairac@univ-tlse2.fr) & Rafael Mandressi (rafael.mandressi@damesme.cnrs.fr). Please write ‘EXPLORA/Exhibiting Human Remains/Abstract’ as email object. Deadline for submissions: September 1, 2012. Contributors will be notified that their proposal has been accepted by mid-October 2012.

Tags: , , , , ,

Appel à contribution – Les corps dans les violences de masse et les génocides (1). Corps détruits : destructions, disparitions, profanations, expositions

 

Vendredi 05 avril 2002

Les violences de masse ont représenté un phénomène structurant du 20e siècle. Du génocide arménien au Rwanda, de la Grande Terreur stalinienne à la Shoah, des dictatures d’Amérique latine au génocide cambodgien, des millions d’êtres humains ont été assassinés en dehors des champs de bataille. Les sciences sociales se sont emparées à l’issue de la seconde guerre mondiale des questions inédites posées par le phénomène génocidaire et l’assassinat en masse de civils, auxquelles elles ont apportés différents éclairages. Le thème du corps représente pour sa part, depuis plusieurs décennies, une thématique transversale des sciences sociales, notamment marquée par les apports de l’histoire, de l’anthropologie ou de la sociologie mais aussi des sciences politiques.

Or, de façon assez paradoxale, et malgré l’importance des travaux menés sur le corps d’une part et les violences de masse d’autre part, la question du corps dans les violences de masse demeure encore un thème largement inexploré. Pourtant, le sort fait au corps, et singulièrement au corps mort, semble véritablement constituer une clé pour la compréhension de l’impact des violences de masse et des génocides sur les sociétés contemporaines.

Prenant appui sur une réflexion engagée conjointement dès 2010, l’historien Jean-Marc Dreyfus (Université de Manchester, UK) et l’anthropologue Elisabeth Anstett (CNRS-Iris, France) ont donc souhaité placer la question du corps mort au centre d’un projet de recherche consacré à la postérité des violences de masse du 20e siècle. Ce vaste projet de recherche (CORPSES OF MASS VIOLENCE AND GENOCIDE), lauréat d’une bourse du Conseil européen de la recherche (ERC) en 2011, se déploiera durant quatre années jusqu’en janvier 2016. Il sera divisé en trois grandes phases, chacune ciblant un aspect différent du traitement des corps en masse dans la violence paroxystique : la phase de destruction ; la phase de l’identification; et la phase de (ré)conciliation.

La conférence qui aura lieu à Paris en septembre 2012 s’inscrit dans la première phase du projet – Corps et destructions- dont elle constituera le moment fort. Car dans le contexte des violences de masse, la mort ne constitue pas la fin du travail des bourreaux. Les exactions sont accompagnées d’un traitement et d’une manipulation complexes, parfois d’une véritable ingénierie technique et sociale sur les cadavres, une phase qui est étonnement peu documentée par la recherche. C’est précisément cette phase que la conférence se propose d’explorer, dans la multiplicité des situations extrêmes.

Les communications interrogeront donc le traitement des corps dans les massacres. Ceux-ci ont pu être détruits dans un processus systématique, administratif et industriel : l’exemple le plus achevé étant fourni par les chambres à gaz et les crématoires d’Auschwitz-Birkenau. Les cadavres ont pu être enterrés anonymisés dans des fosses communes, comme durant la Grande Terreur stalinienne et pour les morts du goulag. Certains corps ont été incinérés dans des crématoires d’Etat comme en Union Soviétique ou en Argentine. Souvent, les fosses ont été rouvertes, afin de perfectionner le camouflage des cadavres : ceux-ci étant morcelés et éparpillés au sein de fosses secondaires ou tertiaires, comme lors des massacres en Bosnie dans la guerre qui a suivi l’éclatement de la Yougoslavie ou encore ré-inhumés comme dans le cas de l’opération carotte en Uruguay. Cette intervention technique sur les corps, qui a demandé le déploiement de ressources importantes, avait pour objectif d’empêcher toute identification future. Les corps furent aussi parfois brûlés après avoir été exhumés, afin de dissimuler les traces du crime, comme lors de « l’opération 1005 » de la Shoah. Les corps ont pu être exhibés, par exemple lors de la grande famine chinoise du Grand Bond en avant. Ils ont parfois été systématiquement profanés. Le traitement des morceaux de corps – membres, tête, cheveux – mais aussi des restes humains – chair, ossements, sang – devra à cet égard également être considéré de façon spécifique.

Le colloque qui portera sur le XXe siècle privilégiera les approches pluridisciplinaires et novatrices, sans exclusion d’aucune zone géographique mais sans non plus volonté d’exhaustivité. Il s’agira de reconsidérer les motivations, les cadres idéologiques et politiques, et les aspects techniques que révèle la destruction des corps, dans une perspective instrumentale qui devra ouvrir de nouveaux axes de recherche. L’apport des études sur la médecine légale sera particulièrement apprécié.

Parmi de très nombreux questionnements, le colloque accueillera particulièrement des communications sur les aspects suivants :

  • les bourreaux, structures de mise à mort et de traitement des corps.
  • l’idéologie mise en oeuvre dans le traitement spécifique des cadavres
  • les technologies de traitement des corps, innovation et standardisation
  • traces et témoignages : la question des témoins, des organisations humanitaires restées sur le lieu des massacres, des observateurs internationaux
  • le problème de la comptabilité des cadavres
  • la question du genre dans le traitement des corps.
  • les aspects économiques de la destruction
  • le statut symbolique des corps dans ces violences de masse, leur valeur (les corps comme otage ou comme monnaie d’échange)
  • le statut juridique des cadavres dans les violences de masse
  • les approches anthropologiques de l’inscription de la destruction des corps dans l’idéologie des sociétés génocidaires
  • les approches anthropologiques des restes humains : ossements, cendres, cheveux, fluides corporels

Modalités :

Les propositions de communication devront être envoyées avant le 5 avril 2012 à l’adresse électronique suivante : info@corpsesofmassviolence.eu

Elles devront comporter un maximum de 4000 signes et être accompagnées d’un curriculum vitae de deux pages maximum.

La réponse aux propositions sera communiquée le 30 avril 2012.

Les organisateurs du colloque prendront en charge les frais de transport et d’hébergement des intervenants. La conférence se déroulera en français et en anglais, avec traduction simultanée.

Organisateurs : Elisabeth Anstett (CNRS, IRIS, Paris, France) et Jean-Marc Dreyfus (Université de Manchester, Grande-Bretagne)

Comité scientifique : Michel Signoli (CNRS, France), Caroline Fournet (Université de Groningen, Pays-Bas), Sévane Garibian (Universités de Neufchâtel et Genève, Suisse), Jon Shute (Université de Manchester).

Date limite
  • vendredi 05 avril 2002
Contact
  • Jean-Marc Dreyfus
    courriel : info (at) corpsesofmassviolence [point] eu

Tags: ,

Appel à contribution – Le corps et ses représentations à l’époque romane

Vingt-troisième colloque d’Issoire (19-21 octobre 2012)

Mardi 15 mai 2012  |  Issoire (63500)

Le vingt-troisième colloque d’Issoire consacré à la période romane aura lieu à Issoire les 19, 20 et 21 octobre 2012. Le thème retenu cette année par le comité scientifique est « Le corps et ses représentations à l’époque romane ». Si l’histoire du corps a fait l’objet de nombreuses publications ces dernières années, un petit nombre d’entre elles sont consacrées au Moyen Âge, essentiellement pour ses derniers siècles qui auraient vu les prémices de la « découverte » du corps. Ce colloque sera donc l’occasion d’évaluer l’appréhension du corps pour les périodes plus anciennes, de réfléchir aux pratiques liées au corps, mais aussi de revenir sur les caractéristiques et les motivations de sa représentation.

La tribune du colloque d’Issoire a, depuis plus de vingt ans, vu se succéder de nombreux chercheurs français et étrangers comme Xavier Barral i Altet, Christian Davy, Alain Erlande-Brandenburg, Yves Esquieu, Pierre Garrigou-Granchamp, Andreas Hartmann-Virnich, Miljenko Jurkovic, Jacek Kowalski, Victor Lassalle, Jacqueline Leclercq-Marx, Jean-Michel Leniaud, Guy Lobrichon, Anne Prache, Nicolas Reveyron, Daniel Russo, Alain Salamagne, Éliane Vergnolle, Pierre Vaisse, Giovanna Valenzano, Jean Wirth…

Les Actes des colloques font l’objet de publications régulières dans la Revue d’Auvergne, organe de l’Alliance Universitaire d’Auvergne, diffusant les recherches des deux universités de Clermont-Ferrand.

L’histoire du corps a fait l’objet de nombreuses publications ces dernières années. Toutefois un petit nombre d’entre elles sont consacrées au Moyen Âge, et le plus souvent c’est la fin du Moyen Âge qui est abordée, qui aurait vu les prémices de la « découverte » du corps. Cela voudrait-il dire que pour les périodes plus anciennes l’appréhension du corps était bannie, qu’elle serait hors sujet ? Pourtant les œuvres figurées représentent à foison des hommes, des femmes, dont la corporéité est la base même de la représentation. Ce colloque devrait donc nous permettre de nous interroger sur cette question du corps et de ses représentations à l’époque romane.

 

Read the rest of this entry »

Tags: , , ,

Appel à contributions – Complaining about Medicine

Lundi 23 avril 2012  |  Birmingham (Royaume-Uni)
History of Medicine Unit, University of Birmingham, United Kingdom (Dr Jonathan Reinarz, Director), 2-3 November 2012

Keynote Speakers: Professor Andrew Scull (University of California, San Diego), Professor John Clarke (Open University), Dr Alex Mold (London School of Hygiene and Tropical Medicine)

In recent years, studies into experiences of health care have led historians to engage with the issue of the medical complaint. As expressions of dissatisfaction, disquiet and failings in service provision, the complaint is both a vital antidote to progressive histories of health care and, in generating contemporary investigation and debate, has also left a fertile seam for historical research.

Often it is only when things go wrong that we begin to understand the complexity at work in past events. This two-day international conference will explore what has happened historically when medicine generated complaints.

Amidst the opening salvos of the mechanism/animism debate at the start of the eighteenth century, medical men complained about each other and their theories, and those outside this professional circle denounced the pointless barbarity of medical experiments and techniques. As the Enlightenment blossomed, traditional treatments were challenged by empirical knowledge, by Western therapeutics and by patients’ complaints – at least until, in the nineteenth century, professional licensing and standards were formalised against a backdrop of mixed health care provision. Even then, complaining about medicine proliferated, with patient advocacy, consumerism and pressure groups directing the path of practice in the twentieth century, and into the twenty-first with the controversy surrounding, for example, the MMR vaccine.

This conference seeks to address how each of these aspects of the medical complaint – between sciences, professions, practitioners and sectors; within politics, ethics and regulatory bodies; across nations and cultures; from interested parties and patients – has manifested in modern medicine, c.1700-2000, how it has been dealt with and how it was resolved, if at all.

Papers are encouraged from all disciplines, including ethics and the medical humanities. Proposals are sought for physical, mental and emotional medicine and healing. It is anticipated that topics will encompass, but will not be restricted, to the following:

  • Grievances between medical practitioners
  • Criticism of medical innovation and pioneers, new techniques, syndromes or disease classifications
  • Conflict between humoral/herbal/complementary and modernising/mainstream/Western medicine
  • Objections to legislation and policy; its absence, drafting, application and workability
  • Complaints about public health conception and measure
  • Tensions within the mixed economy of health care
  • Whistleblowers and trade union intervention
  • Protests from, or on behalf of, patients, service users, their families and/or advocates
  • Objections to self-help and self-medication
  • The impact of professionalisation/professional bodies and the legal profession on medical and ethical standards
  • Complaint resolution in closed institutional/organisational settings
  • Complaints as agents of change
  • Conciliation practices in the public sphere or individual communities and institutions
  • Apologies, official and informal, and their reception

Submissions

  • Proposals are invited for individual papers of 20 minutes;
  • panel submissions of 3 papers will also be considered favourably.
  • Limited travel assistance may be available for unsupported post-graduate speakers and those on a low income.

Abstracts should be a maximum of 300 words in length and should be submitted to Dr Rebecca Wynter (r.i.wynter@bham.ac.uk)

no later than 23 April 2012.

Organizing and scientific commitee

  • Dr. Rebecca Winter
  • Dr. Jonathan Reinarz
  • Professor Jean McHale
  • Ms Frances Worrall
Contact
  • Rebecca Wynter
    courriel : r.i [point] wynter (at) bham.ac [point] uk

Tags:

Appel à contributions – Food and Hospitals. An Historical Perspective

Vendredi 26 avril 2013  |  Bruxelles (Belgique)

While contemporary grumblings about hospital food have become the quintessential hospital complaint, it is undeniable that a clean, warm bed, rest and the provision of food and drink, rather than medicines and therapies have always greatly increased hospital patients’ chances of recovery. Indeed diet has from the time of Galen been a central part of medical therapy. However, even if central to the day-to-day routine of hospitals, workhouses and asylums, food and drink continue to be overlooked in historical accounts of hospitalisation. This conference aims to foreground the role of food and drink in health care institutions in the past.

Food and drink were crucial to hospital and asylum expenditure from medieval to modern times, not unusually comprising one half of medical institutions’ annual budgets. Drink and diet naturally varied with country, region and locality. The organisers of this conference are interested in exploring broad geographical perspectives and associated fads, prejudices and phobias. The acquisition, preparation and use of foodstuffs were also managed by diverse groups, sometimes lay or clerical, as well as medical, including doctors, nurses and dieticians. Dietary needs and preferences of patients also varied with age, gender, race and religion, while meals were often augmented or restricted in line with diagnosis and discipline. Views concerning the role of food and drink in recovery also shifted significantly, both in earlier centuries, and more recently with the rise of the nutritional sciences.

We welcome abstracts on any of the following themes:

Treatment: Diet & Medecine:

  • Theory
    • The role of diet and medical theory
    • The psychology of food and food choice
    • Food as medicine; medicine as food
    • Food and religion: daily bread and the sin of gluttony
  • Practice
    • Dietary restrictions and punishments
    • Artificial and forced feeding
    • Alcohol and medical therapies
    • Water, wine and other dietary liquids
    • Nutrition and malnutrition
    • High diets, low diets and milk diets Infant feeding and nutrition
    • Meat eaters versus vegetarians
    • Food for convalescence, weight gain and obesity

Supply:

  • The procurement and purchase of food Waste, resistance and food smuggling
  • Hospital gardens, farms and work therapy
  • Food production and local economies
  • Theft of provisions and food crime
  • Food and philanthropy
  • Rationing, shortages and inequalities

Preparation:

  • In-house preparation and distribution
  • Food for patients versus food for staff
  • Wells, vineyards and hospital breweries
  • Hospital kitchens and their technologies
  • Spaces of food preparation and consumption
  • Investigating quality and improving food

Food and Disease:

  • Food-related disorders and diseases
  • Hospital nutritionists and the science of food
  • Hospital medicine and food metaphors
  • Toxins, poisoning and contamination
  • Allergies, additives and adulteration
  • Hunger, starvation and famine

The Advisory Board of the INHH, as organisers of this conference, wish to invite proposals for 25-30 minute papers on any aspect and era relating to the history of food, drink and institutional medicine.

Abstracts should be between 200-300 words in length and will be received until 30 April 2012.

A programme, featuring an address by Professor Peter Scholliers (VUB, Belgium), will be advertised in June 2012.

This two day (26-27 April 2013) event will be hosted by the University of Birmingham (Brussels campus)  and the Free University of Brussels (VUB),  Sponsored by the Society For Social History of Medicine

For more information, please contact: Dr Jonathan Reinarz, History of Medicine Unit, University of Birmingham, UK – j.reinarz@bham.ac.uk

Contact
  • Frances Worrall
    courriel : f.l [point] worrall (at) bham.ac [point] uk

    Room 130
    90 Vincent Drive
    University of Birmingham
    Birmingham
    B15 2TT

Tags:

« Older entries