Appels à contribution

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Création d’un groupe de travail de jeunes chercheurs (M2/doc/post-doc) en sciences sociales sur le cancer
Depuis quelques temps, un intérêt se fait jour au sein du Réseau des Jeunes Chercheurs Santé et Société autour de l’idée de créer un espace de travail  à l’échelle nationale regroupant des (post-)doctorant-e-s et étudiants de M2 travaillant sur des problématiques liées au cancer.

 

Classiquement, il s’agirait de proposer à l’avenir un certain nombre de journées de rencontre et d’échanges scientifiques régulières autour d’objets, de concepts, de théories ou de méthodes qui nous posent question dans nos recherches et à propos desquels nous pourrions solliciter les éclairages de chercheurs plus expérimentés. Ces Journées de travail pourraient se tenir dans différentes villes (Paris, Marseille, Bordeaux, Rennes, etc.) en fonction des personnes qui souhaiteront s’y investir.

Afin de concrétiser ce projet, nous proposons de tenir une première réunion de préparation/programmation qui se déroulera

Le jeudi 8 mars de 14h30 à 18h
à l’EHESS, 190 avenue de France, Paris 13ème arr.
en salle 576 (5e étage)

avec toutes les personnes intéressées et disponibles en ces lieux et date.

Si le projet vous intéresse, n’hésitez pas à nous contacter (groupecanceretsociete@gmail.com) pour participer à la première réunion ou nous faire part de vos idées pour la constitution de ce groupe. Le cas échéant, merci de préciser en quelques mots la nature de votre recherche.

En vous remerciant de bien vouloir diffuser l’information dans vos laboratoires et réseaux scientifiques,

Benjamin Derbez, Hélène Marche, Emilie Moreau et Zoé Rollin

 

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Appel à contributions – Femmes aînées et vieillissements

 

Avant le 30 mai – revue Recherches Féministes

pour le vol. 26, n° 2-2013 de la revue Recherches Féministes

sous la direction d’Anne Quéniart et de Michèle Charpentier

Présentation :

On l’entend partout, la société vieillit et c’est au Québec, d’ailleurs, que l’on observe l’un des vieillissements les plus élevés et les plus rapides au monde. Ce vieillissement de la population s’accompagne d’un autre phénomène important mais moins discuté : sa féminisation. La majorité des québécois âgés de 65 ans et plus sont, en effet, des femmes, dans un ratio qui s’accentue avec l’âge à raison de 2 femmes pour 1 homme chez les 80 ans et plus, et de 5 pour 1 chez les centenaires (Conseil des aînés, 2007). Comment les femmes aînées vivent-elles l’avancement en âge et le fait d’être « vieilles » ou d’être considérées comme « vieilles » ? Quelles perceptions ont-elles de leur corps vieillissant ? Quelle est leur relation avec les hommes ? Comment sont-elles perçues dans la société ?

De quoi est fait leur quotidien ? Quelle est leur situation financière ? Comment voient-elles leur rôle dans la famille mais aussi dans l’espace public (travail, milieu associatif) ? Quelles valeurs et expériences désirent-elles léguer aux plus jeunes ? Telles sont quelques-unes des questions qui animent ce numéro dont le but est de proposer une lecture féministe des conditions et des expériences de vie des femmes aînées qui sont encore mal (ou mé-) connues. Il nous paraît important de reconnaître que les rapports sociaux de sexe déterminent l’expérience du vieillissement car « la vieillesse a aussi un sexe », nous rappelle Pitrou (1997 : 149). Les études sur les aînées, qui proviennent majoritairement de la gérontologie sociale, ont jusqu’ici peu tenu compte des facteurs structuraux de notre société patriarcale qui marquent pourtant la trajectoire de vie des femmes.

Ce sont donc les réalités spécifiques aux femmes aînées que nous voulons mettre en lumière dans ce numéro.

Trois axes de réflexion sont proposés :

1) le rapport au corps qui renvoie bien sûr à la médicalisation des femmes aînées (ménopause, antidépresseurs, etc.), mais aussi aux enjeux personnels et sociaux du rapport au corps vieillissant (soins esthétiques, prise en charge médicale, sexualité, etc.) ;

2) le rapport à la société et aux institutions, visant à interroger le statut social des aînées (représentations sociales, stéréotypes, etc.), de même que leurs conditions de vie et de soins (milieux d’hébergement, pauvreté, etc.) ou encore leur implication sociale (bénévolat, engagement sociaux ou de proximité), etc. ;

3) les rapports intergénérationnels, notamment le rôle des aînées dans la transmission de la mémoire collective, à l’échelle de la famille mais aussi de l’espace public (la question de la relève dans les groupes de femmes par exemple).

Les propositions, comprenant un résumé de 300 mots, doivent parvenir aux responsables avant le 30 mai 2012. Les manuscrits (7 000 mots) doivent être soumis à la revue au plus tard le 1er mars 2013.

Infos :

Anne Quéniart, queniart.anne@uqam.ca ou Michèle Charpentier, charpentier.michele@uqam.ca

 

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Création du Groupe de Travail Handicap(s) au sein du Réseau des Jeunes Chercheurs Santé et Société

 

Un groupe de travail portant sur le handicap, le GT Handicap(s), vient d’être créé dans le but de regrouper doctorants et post-doctorants en sciences sociales travaillant sur cette thématique.

Le GT Handicap(s) a pour but de mettre en réseau les jeunes chercheurs travaillant sur le handicap, de diffuser des informations scientifiques ayant trait au handicap et d’ organiser des journées thématiques destinées aux jeunes chercheurs.

Les journées thématiques seront l’occasion d’échanger entre jeunes chercheurs et chercheurs plus confirmés sur un sujet propre à notre objet de recherche. Ces journées seront également un moment privilégié d’échanges entre doctorants et post-doctorants lors d’ateliers. Ces « conférences ateliers » pourront se tenir dans différentes villes françaises.

Une liste de diffusion ayant pour but d’échanger autour du handicap a aussi été créée. Pour vous inscrire veuillez nous contacter à l’adresse suivante en vous présentant (nom, prénom, institution de rattachement, statut, sujet de recherche) : gthandicaps@gmail.com

Afin de concrétiser ce projet, nous vous proposons une réunion de présentation qui se déroulera

Jeudi 15 mars de 10h à 12h

à la MSH Paris-Nord – Salle B

4, rue de la Croix Faron

93210 Saint-Denis La Plaine

RER B : « La Plaine – Stade de France »

avec toutes les personnes qui souhaitent participer au GT Handicap(s). Si vous souhaitez participer à la première réunion et/ou nous faire part de vos idées pour la constitution de ce groupe, n’hésitez pas à nous contacter ( gthandicaps@gmail.com ).

En vous remerciant de bien vouloir diffuser l’information dans vos laboratoires et réseaux scientifiques,

Aurélien Berthou, Marie Le Clainche-Piel, Martial Meziani, Cristina Popescu, Noémie Rapegno

 

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XIXème Congrès international des sociologues de langue française

Rabat, Maroc 2-6 juillet 2012

Appel à communication du GT1

« Le corps à l’épreuve des technosciences : entre maîtrise et incertitude »

GT1 Corps, technosciences et société


Le groupe de travail 1 s’intéresse aux rapports entre les corps et les technosciences au cœur des sociétés contemporaines. Débordant le champ des questions éthiques soulevées par le développement des biotechnologies, ce groupe de travail entrecroise des interrogations sur le corps et ses frontières avec des questions relatives à la socio-anthropologie des sciences et des techniques et privilégie une démarche où la réflexion théorique se nourrit de l’analyse des pratiques sur le terrain. En élargissant de manière transversale le questionnement aux sciences humaines et sociales, le GT01 voudrait ouvrir à l’échelle internationale les problématiques encore peu explorées qui ont été à l’origine de la création du GT 41 « Corps, techniques et société » de l’Associations Française de Sociologie en 2007 et qui actuellement constitue un réseau actif avec d’autres groupes de l’AFS.

Si la question ancienne d’un corps comme lieu « physique » – dans son épaisseur et dans sa chair – dans lequel une société inscrit et transmet ses valeurs a été abordée par Marcel Mauss, c’est à la suite de George Balandier que notre approche vise à dépasser l’archéologie inscrite dans les corps pour prendre en compte les sociétés en devenir. Les dynamiques et les changements en cours dans les nouveaux mondes socio-techniques informent les corps contemporains. Les corps se constituent alors en lieux autant physiques que symboliques dans lesquels la société inscrit ses conceptions de l’humain.

 

Au cœur des thèmes de recherche du GT1, les nouveaux dispositifs technoscientifiques nous plongent dans l’incertitude, dans la mesure où désormais les objets ne sont plus nécessairement détachés du corps mais peuvent lui être annexés ou être placés dans une proximité qui remet en question les  frontières corporelles. Cette incertitude est indissociable d’une volonté de maîtrise et de domestication des corps – autant que d’une redéfinition – qui nous oblige à questionner les fondements socio-anthropologiques de notre corporalité.  Afin d’aborder cette tension entre maîtrise et incertitude, nous proposons deux axes transversaux  permettant d’explorer les rapports entre corps, sciences et techniques.

AXE 1  Identités et pratiques

Lieu ou objet d’inscription des identités (de genre, de race, d’âge, de classe) et des appartenances (coercitives, consenties ou revendiquées), le corps est désormais l’enjeu de modifications, de manipulations, de remodelages technoscientifiques. Ceux-ci appellent, dans les champ des sciences humaines une réflexion sur ce qui « fait » l’humain. Si les récents débats autour des concepts de cyborg et de posthumain demeurent d’actualité, ils se cantonnent trop souvent dans des postures idéologiques (technophile/technophobe) qui nuisent à la compréhension des nouvelles formes de représentations identitaires et des pratiques qui les accompagnent. Dans le cadre de ce premier axe, des communications portant sur les aspects théoriques liés aux problématiques de l’identité, du « soi », de leur construction, de leur restructuration ou analysant des données empiriques, pourront s’inspirer des propositions suivantes :

– technologies de procréation et de gestation : FIV, « gestion pour autrui » et « mères porteuses », « bébés médicaments », utérus artificiel, procréation assistée et identité de genre (maternité, paternité).

-perfectionnement, « augmentation » ou modification des corps, par médication, prothèses, implants, modelages, chirurgie, inclusions, greffes, génétique, clonage :   construction des surnatures sportives, chirurgies (réparatrices, esthétiques, « ethniques », « genrée », génitale), techniques contraceptives (implants, stérilets progestatifs, contraception masculine), techniques médico-esthétiques, transplantation

– médicament comme « objet technique » : logiques identitaires et pratiques liées à la prise de médicaments (prescris ou non prescrit).

– nouvelles formes de médecine  (médecin, régénératrice, nanomédecine, médecine prédictive, médecine personnalisée ).

-Nouvelles formes de pratiques (imagerie, diagnostic et thérapie). Quels nouveaux vécus du corps et du soin peut-on envisager? Comment la notion de maladie pourrait-elle changer ? En quoi changent-elles la relation médecin-patient ? Comment faire face à une augmentation rapide des capacités de diagnostic en termes de gestion des données et de politique de santé ?

-usages ou projets autour de la robotique et de l’ intelligence artificielle : robots-compagnons de vie, domotique appliquée à la surveillance des malades, des personnes âgées, des suspects ou des criminels, biométrie et technologies pour l’identification, la reconnaissance et la traçabilité des personnes (surveillance des flux humains, médecine légale).

-nouvelles technologies de l’informations et corps : constructions des identités individuelles et collectives à travers les réseaux sociaux et les dispositifs qui les supportent, nouvelles formes de constructions de savoir et d’action collectives (réseaux sociaux de santé, jeux,…), nouvelles configurations de l’espace et des modalités de soin et de care avec l’apport des technologies de l’information, redéfinition des relations entre patient, aidant, médecin

– statut et place des mourants et des restes humains : place des techniques dans l’accompagnement des mourants, technologies d’identification des cadavres ou des restes humains, construction médicale de la mort cérébrale, techniques de préservation et de gestion des cadavres (thanatopraxie, crémation, traitement des déchets hospitaliers, gestion des risques épidémiques et de catastrophes, statut des restes humains)

corps « autres » : les technosciences comme problématisation de la frontière humain/animal (xenogreffes, « augmentation » animale, robotique, biomimétisme, couplage animal-machine, expérimentation animale, clonage)

AXE 2   Savoir et pouvoir

Héritée des travaux de Foucault, le couple conceptuel savoir/pouvoir constitue un angle d’analyse transversale pour aborder la question des rapports entre corps, sciences et techniques.  Sans nécessairement s’inscrire dans le prolongement de l’analyse foucaldienne du biopouvoir,  les communications reliées à cet axe permettront de saisir les tension, les enjeux et les incertitudes liés à la volonté de maîtriser le corps et de le remodeler par le bais des technosciences.

Comment les corps peuvent-ils « faire lieu » pour des savoirs ? Autour et à partir des corps, des milieux savants constituent paradigmes et communautés. Le savoir des institutions nous intéresse en ce qu’il relève d’une logique artisanale, d’une fabrique qui opère par tâtonnements, ajustements, inventivité, expérimentation, dans le cadre des techno-sciences, c’est-à-dire avec des méthodes, des outils, des perspectives qui informent peut-être autrement sur les corps. Ceux-ci deviennent de nouveaux « lieux », voire de nouveaux territoires à explorer, voire à conquérir. Les manières de faire et les manières de dire et de penser, les outils, les échanges, sont essentiels ici. On pourra suivre ces pistes avec la liste suivante des thèmes pouvant être abordés :

– Santé et politiques d’innovation scientifique : représentation du corps et nouvelles pratiques portées par les politiques de santé publique et par l’orientation des politiques scientifiques.

-Bioéconomie : utilisation technique et commercialisation des parties ou des produits du corps humain (sang, cellule souches, ovule, sperme, organes..)

– Savoirs sur le corps et technologies : imagerie médicale, technologies et diagnostics, télédiagnostics, chirurgie robotique

-Esthétique, chirurgie plastique, lutte contre le vieillissement.

– Exercice des thanatopouvoirs : construction des législations sur le statut des restes humains, organisation de la mémoire des morts (cimetières virtuels) , usages des technologies appliquées aux terrains de guerres (« frappes chirurgicales », utilisation des drones, robotisation des champs de bataille).

– Biopouvoir et « molécularisation » de la culture.

Les deux axes de réflexion que nous proposons ne sont pas exclusifs l’un de l’autre ; les thèmes proposés ne sont pas exhaustifs. Nous souhaiterions cependant que les communications soient annoncées comme relevant de l’axe 1 ou de l’axe 2 par leurs auteurs.

Modalités de soumission des propositions :

Vos propositions de communications doivent être soumises au plus tard pour le 15 février 2012 sur le site du congrès :http://congres2012.aislf.org/

Les propositions détaillées de communication devront se conformer aux exigences suivantes :

1- Une proposition de communication, en 7500 caractères maximum, espaces compris, soit environ une à deux pages de texte. :

2-Un résumé de cette communication, répondant aux exigences de l’AISLF, soit en 1400 signes (espaces compris).

Pour des informations vous pouvez nous rejoindre à cette adresse : celine.lafontaine@umontreal.ca

 

 

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Appel à contribution – Health & Space 2012

 

19 – 21 September 2012

Aix-Marseille University, Saint-Charles campus, Marseille

31st March 2012 : deadline for abstract proposal

The colloquium is organized by the UMR 6012 ESPACE, a research team from the Department of Geography of the Aix-Marseille University . After the success of the first edition, our ambition is to provide every two years the opportunity for doctorants, postdoctorants, researchers and public health professionals to present their original research dealing with the spatial aspects of health and health care issues. Special attention is given to quantitative approaches in this field, either related to observational or theoretical studies.

The colloquium is focusing on the changes that both health geography and spatial epidemiology are experiencing. The specificity of these fields is to integrate knowledge about how the physical and social environment and spatial interactions can determine health and health care issues. Spatial modelling, enriched by new sources of geographical information, tend to become a major tool to understand the complexity of these issues. Conceptually, three main stages can be outlined.

From fieldwork to data

Data collection protocols have to be renewed in order to integrate the spatial dimension. New datasets should be compatible with spatial models be they aggregated, disaggregated or multi-scale. The anisotropic nature of the life environment of sick individuals (human or animal) should be fully integrated in the fieldwork campaigns’ design. Specific issues related to the transition from fieldwork to data, and from data to models will be specifically addressed in this conference.

Epidemiology and spatial analysis

Spatial epidemiology and spatial analysis of health issues will constitute the second main theme. The added value of the spatial dimension as an explanatory variable of epidemiological systems will be clearly stressed. This dimension is of prime importance in the identification of contamination places, living environment and frequented places. Both transmittable (human/human, animal/human, animal/animal) and non-transmittable diseases (cancer…) will constitute privileged topics. Some workshops will specifically focus on the difficulties linked to the joint integration of physiological (water, food) and socio-economical (social classes, frequented places, social links, specific practices) variables. The choice of an optimal scale in epidemiological processes will also be brought up as a critical question.

Modelling and simulation

Modelling and simulation will be at the core of the third axis of the conference. Several recent publications show the interest of spatial representations of health risks. They usually aim at highlighting sources of infection or diffusion gradients in pathologies. Simulation techniques such as cellular automatas or multi-agent models are bringing new analysis tools. But these tools have to be used for what they are and the questions of what is modelled? How to interpret the results? How to relate explanatory variables to the actual health risk? shouldn’t be dismissed. In a risk management approach, the presence of a pathogen should be confronted to the actual risk of becoming sick. The presence of the former isn’t necessarily implying the occurrence of the latter.

This conference will eventually deal with validation protocols linked to simulation models in spatial epidemiology. Some processes involving animal species (malaria, plague) are relatively prone to modelling, whereas other pathologies with less obvious causes such as cancers are much more difficult to model and to validate.

Organizing committee

Frédéric Audard, Marion Borderon, Vincent Laperrière, Sébastien Oliveau

healthandspace@univ-provence.fr

 


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Appel à contribution – Le corps amoureux

 

Appel à contribution pour le numéro dix de la Nouvelle Revue d’Esthétique (P.U.F.), sur le thème du corps amoureux.

Ce numéro se propose d’explorer les innombrables figures du corps amoureux, à travers ses appréhensions, ses achèvements et dans ses diverses réalisations contemporaines, en ce qu’elles témoignent  également et du rapport de l’artiste à son œuvre, et des théories sur l’art. De la légende instituée par Pline l’Ancien, qui situe une histoire d’amour aux fondements de la première image, aux iconographies renaissantes susceptibles d’examiner chaque posture de la passion ; des éprises chez Vermeer, comme phagocytées par des fenêtres à travers lesquelles on ne voit rien, aux Madeleines se consumant à la lueur d’un miroir sans visage, et jusqu’aux œuvres romantiques, nous avons été habitués à penser le corps amoureux en relation avec une certaine dépossession. Qu’en est-il néanmoins, aujourd’hui, de ces représentations qui ont trait, de près ou de loin, à l’amour ?

Nombreux sont les auteurs qui ont souligné les incertitudes qui imprègnent l’espace amoureux. Lorsque Freud remarquait que « la toute-puissance de l’amour ne se manifeste jamais plus fortement que dans ses égarements », d’autres théoriciens ont explicité les liens qu’entretient l’amour avec l’identité. Pensons à Georges Bataille dans le rapport qu’il établit entre l’érotisme et la chute ; à Christian David pour qui « l’état amoureux est animé d’une volonté d’indétermination (…) » ; à Michel de M’Uzan selon qui, « s’il est vrai que l’homme n’aime que lui seul, (…) il ne peut être lui-même que (…) s’il est capable de devenir aussi un autre » ; ou encore à Julia Kristeva qui souligne, dans ses histoires d’amour, un « oubli de son image » et, ce faisant, une « aliénation dans l’image de l’autre » ; songeons également à Joyce McDougall et à son plaidoyer pour une certaine anormalité ; à cette notation de Paul Celan : « Je suis toi, quand je suis moi », ou enfin à Alain Badiou qui insiste sur les risques consécutifs au champ amoureux.

Quelques pistes de réflexion sont proposées à titre indicatif :

  • Quelles sont les nouvelles poétiques contemporaines du corps amoureux ?
  • Que reste-t-il du courant amoureux ? De ses figures ? Du corps épris, emporté dans ses attachements ?
  • Comment saisir les entrelacements qui nouent le sujet à autrui ? Dans quelles mesures l’espace amoureux participe-t-il de la construction de soi ?
  • En quoi la création contemporaine a-t-elle réinventé de nouvelles érotiques ? En quoi ces érotiques parviennent-elles à circonscrire les territoires instables du désir, du sujet, de sa présence, voire parviennent-elles à redéfinir les champs liés au verbe aimer ?
  • Comment penser la sensualité du geste créateur dans la construction de l’objet esthétique ?
  • En quoi la création contemporaine déplace-t-elle la question amoureuse dans de nouvelles dramaturgies : les écritures de l’errance, les figures du repli, etc.

Modalités de soumission et de sélection

Les propositions doivent comporter un titre et un résumé du propos (5000 signes espaces compris). Elles doivent être envoyées à Julien Milly (julien.milly@laposte.net) et au comité de rédaction (carole.talon-hugon@wanadoo.fr)

avant le 15 janvier 2012.

Après appréciation des propositions par le comité de rédaction, un courrier sera envoyé aux auteurs. Ceux dont les propositions seront retenues devront suivre les consignes qui leur seront données par les organisateurs du numéro.

Les textes définitifs devront être reçus avant le 1er mai 2012.

Ils seront publiés dans le numéro 10 de la Nouvelle Revue d’Esthétique à l’automne 2012, aux Presses Universitaires de France.

http://www.puf.com/wiki/Nouvelle_revue_d’esthétique

 

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Appel à contribution - Histoire des pratiques de santé XVIIIe-XXIe : nouveaux cadres, thèmes et approches

Montréal 8-9 mai 2012

Colloque au sein du 80éme congrès de l’ACFAS du 7-11 mai 2012 (palais des congrès de Montréal, Canada) 

Organisé par
Séverine Parayre (Lille 3/ ACTé EA 4281) et Alexandre Klein (Nancy 2, CNRS)

Sujet du colloque :
La médecine n’a plus le monopole de la santé et l’histoire doit désormais intégrer les représentations, discours et techniques savantes comme profanes se rattachant au monde médical et plus largement au vécu corporel des individus. Ces pratiques de santé induisent depuis plusieurs années un renouvellement des objets et méthodologies historiques qu’il convient aujourd’hui d’analyser.

Objectifs du colloque
Le colloque sera l’occasion de faire un état des lieux des recherches actuelles en histoire des pratiques de santé, afin d’envisager les modifications historiographiques et thématiques à l’œuvre depuis quelques années dans ce domaine. Ce redoublement épistémologique des études historiques par une analyse des pratiques historiennes autour de l’objet « santé » permettra d’envisager les interactions complexes qui régissent la relation intime entre le domaine scientifique et le monde socioculturel. Ce rendez-vous se voudra un lieu d’échanges et de débats favorisant ainsi la mutualisation des différentes approches et la transmission des connaissances par la rencontre des chercheur(e)s, confirmés ou en formation. Il vise à être une occasion de renforcer les liens et les partenariats entre des chercheurs de différentes nationalités, différentes équipes de recherche et/ou universités, permettant ainsi de participer à la construction et à l’évolution d’un champ disciplinaire en plein essor. 

Appel à communication
Les recherches historiques concernant la santé et la maladie ont considérablement évolué depuis quelques décennies. A la suite de travaux de référence des années 1980-1990, les historiens ont exhumé de nombreux objets de recherche jusque-là inexploités. Si bien qu’aujourd’hui on constate une pluralité de thèmes organisant l’histoire des pratiques de santé autour de l’hygiène, des addictions, de la vie saine et malsaine, des maux du corps, des pratiques profanes ou des différents troubles de santé. La diversité des préoccupations et des objets touchant à la santé et à la médecine a engendré le développement d’une recherche historique aussi dynamique que multiple qu’il convient de circonscrire pour mieux l’analyser.
La transformation et la diversification des préoccupations et objets de recherches a fait évoluer la discipline historique par la mobilisation de nouveaux corpus et méthodes. L’objet de ce colloque sera de présenter et de confronter les différents matériaux et méthodologies en jeu, afin de cerner, par leur analyse croisée, l’impact de l’histoire des pratiques de santé sur la science historienne, son développement social et ses modifications épistémologiques.
Pour ce faire, ce colloque sollicitera les nouveaux travaux qui émergent dans ce domaine et qui mettent à jour de nouvelles thématiques, des cadres et approches inédites. Il visera ainsi à ressembler et à confronter les savoir-faire historiens qui se déploient aujourd’hui dans le monde francophone et dont l’échange ne peut qu’enrichir un domaine de recherche en pleine expansion.
Nous engagerons cette réflexion à partir de deux séances plénières, la première consacrée à l’histoire des pratiques de santé en France et présentée par Didier Nourrisson et la seconde consacrée à l’histoire des pratiques de santé au Québec et présentée par François Guérard.

Pour toute proposition, veuillez fournir :

- Renseignements personnels (nom, prénom, institution, statut, courriel)
- Un court résumé de maximum 1 500 caractères, espaces compris faisant apparaître les critères suivants :
Clarté de la problématique et des objectifs de la communication.
Clarté de la méthodologie adoptée.
Présence d’une conclusion et/ou de résultats de recherche.
Qualité de la langue écrite.
Une démonstration claire de la contribution de la communication à l’avancement des connaissances.

Date importante :
- 25 janvier 2012 : délai pour l’envoi des propositions de communications 

Envoyer les propositions de communications en double exemplaire à :
severine.parayre@univ-lille3.fr et alexandre.klein@univ-nancy2.fr

 

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Appel à contribution – La physiognomonie entre représentations et interprétations. Transpositions esthétiques et transferts internationaux du XIXe au XXIe siècle


Colloque international à Montréal le 8 mai 2012

Dès les premières traductions françaises des traités de Johann Kaspar Lavater à la fin du XVIIIesiècle, la physiognomonie a pris une place prépondérante dans l’iconographie et la pensée de l’époque. Très tôt renforcée par la diffusion des traités de phrénologie de Franz Josef Gall, cette théorie paramédicale a suscité une émulation telle qu’elle a contribué à poser les bases de la morphopsychologie, qu’elle a participé au développement de l’anthropométrie et s’est ramifiée en d’innombrables branches parmi lesquelles figurent la physiognomonie zoologique, la physiognomonie ethnologique ou encore la « pathognomonie ». En outre, reposant sur la conviction qu’il est possible d’atteindre les profondeurs de l’intériorité humaine par l’observation d’éléments conçus comme autant de signes à déchiffrer, cette théorie relève du  raisonnement par induction  qui a pris, dans la fiction littéraire, la forme spécifique d’une recherche d’indices et a participé, dans les disciplines médicales, à la méthode diagnostique.

Le postulat selon lequel une connaissance de l’être humain est possible par l’observation minutieuse de ses traits extérieurs – conviction renforcée, à la moitié du siècle, par les possibilités techniques de la photographie – a contribué à enrichir la description, à affiner l’art du portrait et à aiguiser le trait incisif de la caricature. Ayant offert de riches moyens cognitifs et esthétiques d’exploration du monde social au peintre, à l’illustrateur, à l’homme de lettres et à l’historien, ces théories paramédicales ont durablement marqué l’histoire des conceptions et des représentations sociales.

Envisager l’influence de la physiognomonie en termes de diffusion d’un paradigme scientifique permettra de saisir les modalités et de mesurer les enjeux non seulement de la transposition de ce paradigme d’un médium à un autre, mais aussi de sa circulation entre différentes aires géographiques, disciplinaires ou sociales. L’étude des vecteurs suivant lesquels la physiognomonie investit les représentations fera intervenir des corpus variés, issus de contextes culturels allant de la France romantique à la blogosphère actuelle en passant par l’Allemagne nazie de l’entre-deux-guerres. À l’observation attentive des sources primaires (documents historiques, traités médicaux, gravures d’époque, oeuvres picturales, textes littéraires), s’ajoutera une réflexion sur la postérité de ces développements théoriques par l’analyse des discours distanciés, dubitatifs, voire explicitement critiques à leur égard, et ce dès leur toute première diffusion.

Le colloque est ainsi conçu comme un espace de dialogue et de réflexion susceptible d’apporter des éléments de réponse à la double question suivante : de quelle postérité épistémique le modèle d’interprétation et de représentation hérité de la physiognomonie bénéficie-t-il, entre dépréciation et application effective, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle ? Comment cette influence s’est-elle répandue ?

Les pistes d’étude suivantes pourront être explorées :

  • la diversité des transpositions esthétiques dans les domaines de la peinture (Girodet, Géricault), de la sculpture (Rodin, Carpeaux, David d’Angers, traitement des allégories) et de la littérature (personnage romanesque chez les « romanciers du réel » dans le sillage de Balzac et Dickens, portraits tératologiques et représentation fantastique du monstrueux, imprégnation corporelle des traces visibles du vice et de la vertu chez Wilde). On s’intéressera particulièrement aux doctrines physiognomoniques comme vecteurs de réflexion sur l’art (esquisses préparatoires, écrits programmatiques, discours fictionnel) ;
  • le développement de petits genres journalistiques, paralittéraires ou parascientifiques amplifiant les postulats physiognomoniques à travers une écriture descriptive en prise sur l’actualité socioculturelle : CodeArt, Hygiène,Physiologie, panorama, chronique, scène de moeurs, sketch ;
  • la possibilité de saisir les manifestations les plus évanescentes et/ou les plus spécifiques de la physionomie humaine, comme celles de la voix, dumouvement, de l’empreinte graphique (naissance de la graphologie) et de lasignature identitaire (adéquation entre signe et signature) ;
  • L’apport de la physiognomonie, en tant que pourvoyeuse de principes prédictifs, à l’astrologie et aux arts divinatoires ;
  • la constitution d’un discours et d’une iconographie critiques – humoristiques ou sérieux – visant à réfuter les apports controversés de ces théories dépourvues de véritable méthode ou à déformer par l’excès leurs principes d’application : caricatures (Daumier, Gandville, Dantan Jeune, Cham et les autres), pamphlets (à l’instar du plaidoyer de Flourens contre les thèses phrénologiques et des satires de Lichtenberg contre Lavater), critiques philosophiques (Hegel, Phénoménologie de l’esprit ; révisions kantiennes) ou littéraires (Bouvard et Pécuchet de Flaubert) ;
  • les distinctions et divergences entre physiognomonie et phrénologie, les idées respectives de Lavater et de Gall ayant été assimilées par l’effet d’une vulgarisation conjointe qui a trop souvent confondu leurs théories. On pourra étudier les raisons de cet amalgame ;
  • la manipulation idéologique des présupposés racialistes dans les discours de propagande, les dérives éthiques de la pensée de l’irrégularité pathologique et les considérations normatives en matière de criminologie depuis la théorie de l’« homme délinquant » de Cesare Lambroso ;
  • le rôle de l’imprimé illustré dans la circulation internationale des principes de la physiognomonie, à travers livres, journaux et traductions, en particulier depuis la langue allemande (les termes Physiognomik, Phrenologie etCharakterologie sont-ils des calques en français ? leurs acceptions sémantiques respectives sont-elles modifiées par la traduction ?) ;
  • la fortune épistémologique de la physiognomonie dans l’historiographie chez d’autres penseurs que Walter Benjamin et Carlo Ginzburg.

 

Le colloque aura lieu au Palais des Congrès de Montréal, dans le cadre du 80e Congrès de l’Association Francophone pour le Savoir (ACFAS), le 8 mai 2012.

Les propositions de communication, d’environ 300 mots, sont à adresser àV.Stienon@ulg.ac.be et wicky.erika@uqam.ca avant le 10 février 2012.

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Appel à contributions – Corps médicalisés, corps autonomes, corps sexuels ? Handicap et sexualité dans une perspective militante, féministe et LGBTQI

 

Colloque organisé dans le cadre des Universités d’Eté Euroméditérranéennes des Homosexualités – UEEH

19 Juillet 2012, BMVR L’Alcazar, 58 Cours Belsunce – 13001 Marseille

Nous recherchons des intervenantEs provenant du tissu associatif, personnel soignant, chercheurEs mais aussi militantEs, artistEs et personnes concernéEs (y compris et surtout des personnes handi).

Présentation :

En France, la sécurité sociale ne rembourse un lit dou- ble médicalisé que pour des personnes handicapées qui peuvent attester qu’elles vivent en couple. Comment une personne handicapée célibataire peut-elle déjà commencer à faire des rencontres ?

Le handicap n’est pas uniquement un fait biologique. L’organisation des institutions, l’accessibilité de l’archi- tecture, de l’espace public tout comme grand nombre de représentations sociales contribuent partout à ex- clure et laisser les personnes handicapés dans l’oubli. La question de la sexualité des personnes handicapées est souvent abandonnée au corps médical — ou aban- donnée tout court. Le corps handi semble un « corps à aider », un corps qu’on réduit souvent à quelque chose qui doit être lavé, soigné, entretenu et réparé, un corps asexuel et asexué, réduit aux obligations médicales, à la dépendance qui l’entoure, le borde et le définit. Peut- on penser des personnes dans ces corps ?

L’accès à la sexualité dans les structures d’accueil et d’hébergement est loin d’être un acquis, autant pour des raisons de règlement, par exemple l’interdic- tion de recevoir des personnes dans sa chambre, ou uniquement « du même sexe » (sic. . . ), ou simplement pragmatico-économiques : un lit médicalisé coûte cher, un lit double encore plus. . . Le milieu associatif hand- icapé [est] toujours fermé aux problématiques d’orien- tation sexuelle, et face à cela, en raison d’un culte de la beauté physique et d’un corps normé, mais aussi du fait de la non accessibilité des lieux sociaux et convivi- aux, le milieu LGBTQIF discrimine les personnes hand- icapées.

Les outils des mouvements de libération des femmes, des gays et des lesbiennes, la reprise de l’injure, la sub- version volontaire des codes de genre, la pensée de l’empowerment, etc, sont-ils pertinents ou réutilisables dans notre cadre ? Comment vivre son orientation sexuelle et/ou ses pra- tiques de genres tant que toute sexualité reste tabou, toute pratique sexuelle refusée ? Comment aborder la question du désir amoureux et/ou sexuel ?

Peut-on imaginer une culture du corps invalide, incom- plet, des modes de vies, sexuels et affectifs subversifs, positifs et nouveaux ?

Comment, pour un valide, passer les différentes bar- rières physiques et symboliques qui limitent a priori la capacité à établir du lien ?

Quels espaces de rencontres et/ou de cohabitations sont possibles ? Qu’est ce qui existe, qu’est ce qui reste à inventer ? Quelle part peuvent jouer, jouent ou ne jouent pas, les politiques d’accessibilité des villes et des bâtiment quant à cette question ?

Cette liste de questions n’est qu’indicative, n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez proposer d’autres sujets.

Informations pratiques

Les communications dureront de 15 à 30 minutes. Les propositions doivent être envoyées par mail à colloque2012@ueeh.net avant le 30 Mars 2012, les au- teurSEs des propositions retenues seront informéEs au plus tard le 16 Avril. Les textes des communi- cations retenues devront être envoyés avant le 18 Juin 2012, afin de permettre la mise en place de la tra- duction (Traduction simultanée au casque ou par sur- titrage vers l’anglais et l’espagnol, interface LSF sous réserve). Les actes feront l’objet d’une publication sur le site des UEEH.

Infos et contact :

http://www.ueeh.net/

 

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Appel à contributions – Bodies – systems – structures. Masculinities in the UK and the US, 1945 to the present

 

Avant le 15 février 2012 – Dresde (Allemagne)

International Conference, TU Dresden, Germany, 13-15/06/2012 Organizers : Prof. Dr. Stefan Horlacher (TU Dresden), Prof. Kevin Floyd (Kent State University)

Masculinities are routinely studied in one of two potentially incompatible ways : as exemplifying abstract systems such as patriarchy or kinship ; or as concrete, corporeal phenomena. The very term masculinity has hitherto been examined in such a broad range of contexts that it can sometimes appear as a pure abstract form, some kind of configuration or ‘relation‘ practically devoid of any concrete, defining content. We might say the same thing about crisis, a term that seems as persistent as it is exhausted. And even concepts that have become staples of masculinity studies, like hegemony or performativity, seem to be wavering between concrete specificity and theoretical abstraction. This conference will explore masculinity as an idea or a concept that operates across, or at least in relation to, a distance/difference that may or may not be bridgeable : between the systemic and the corporeal, the abstract and the concrete. Thus, this conference will not only encourage scholarly movement in a direction that both builds on re- cent work in the field of masculinity studies and moves past it toward more comparative kinds of analysis, but it will also explore the relations between different abstract and corporeal, metaphorical and metony- mical manifestations of masculinity. With these dilemmas in mind, we invite theoretical, cultural, or literary analyses of masculinities in the US and/or the UK since World War II – a period in which differentiated masculinities proliferate for specifically national and transnational reasons, including global waves of decolonization, changing patterns of migration, the emergence of ‘new‘ subaltern subjects demanding social, cultural, and political recognition, as well as conservative reactions against these developments.

We especially encourage papers with comparative and/or transnational emphases. Possible topics might involve (but need not be limited to) any of the following :

. Masculinities and/as Systems (which systems – military, symbolic, technological, post- or neo- colonial, liberal or neoliberal, political or bio-political – can masculinity embody, exemplify, or perform ?)

. Masculinities as Bodies – Bodies as Systems – Systems as Bodies • Masculinities and/as Structures (structures of feeling, experience, possibility)

. Masculinities and/as Concepts (textual/narrative/discursive, historical/temporal, ethnic/social)

. Masculinities and/as Power (hegemony/kinship/relation to the symbolic order)

. Masculinities and/as ‘Crises‘ (an exhausted abstraction ?)

Please send an abstract of no more than 500 words by February 15th, 2012 to both Prof. Dr. Stefan Horlacher (stefan.horlacher@mailbox.tu-dresden.de) and Prof. Kevin Floyd (kfloyd@kent.edu).

 

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