novembre 2010

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Journée d’étude – Circulation, diffusion et interprétation des médecines – dites traditionnelles – venant de l’Extrême-Orient en Europe, Amériques et Afrique


Journée d’Étude dans le cadre du séminaire Histoire des Sciences en Asie, financée par le projet ANR-2009-SSOC-04

15 Novembre 2010, Équipe RHESEIS – UMR 7219, laboratoire SPHERE

Bâtiment Condorcet Université Paris Diderot-Paris7
4 rue Elsa Morante, 75205 PARIS (13° arr.)

Salle : 483A-Malevitch

Programme de la journée

9h00 Accueil et ouverture de la journée

9h15 Ronald Guilloux : « La tradition extrême-orientale vue par la médecine française (1860-1910) »

9h55 Frédéric Obringer : « Abel Rémusat et la médecine chinoise, un premier regard de sinologue ? »

10h35 Pause

10h50 Lucia Candelise : « Les protagonistes de la diffusion de l’acupuncture en France au xxe siècle »

11h30  Discussion  (Vincent Barras, Rafael Mandressi)

12h30-14h00 Déjeuner

14h00 Elisabeth Hsu : « Chinese medicine in East Africa »

14h40 Laurent Pordié : « Les voyages d’un médecin tibétain. Quelques réflexions autour d’un itinéraire transnational »

15h20 Pause

15h35 Gry Sagli : « Chinese needling travels North: Norwegian perceptions of the workings of acupuncture »

16h15 Discussion (Anne Marie Moulin, Jean-Paul Gaudillière)

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Séminaire – La construction de la relation médecin-malade dans la médecine occidentale

Séminaire organisé par Gilles BARROUX avec le soutien du Centre Parisien d’Études Critiques et l’université Paris 6-Pierre et Marie Curie.

« Je me porte bien dans la mesure où je me sens capable de porter la responsabilité de mes actes, de porter des choses à l’existence et de créer entre les choses des rapports qui ne leur viendraient pas sans moi, mais qui ne seraient pas ce qu’ils sont sans elles. Et donc j’ai besoin d’apprendre à connaître ce qu’elles sont pour les changer ».

Georges Canguilhem, La santé : concept vulgaire et question philosophique

Que s’échange-t-il dans la relation qui s’instaure entre médecin et malade ? Les séminaires précédents se sont interrogés sur la nature d’une telle relation, à partir destrois dimensions suivantes : le regard du médecin, le sentiment du malade, et le dialogue qui s’établit entre ces deux sujetssous des formes très diverses. Tout unensemble de savoirs, d’expériences, de gestes et de paroles investissent cette relation : science, expérience, maladie, thérapeutique, mais aussi conflit, informations,discours explicite et implicite… Ce sont autant de données essentielles pour comprendre la complexité de cette relation, si richement et diversement restituée par la littérature médicale des siècles passés comme par des textes plus contemporains.
La variété et la diversité des documents relatifs à cette étude conduisent à prolonger notre expérience de séminaires. En effet, une étude suivie dela construction de larelation médecin-malade dans la médecine occidentale invite à interroger les sources médicales de la connaissance de l’Homme, à travers des questionsd’épistémologie, d’histoire, de philosophie ou encore d’éthique.
Une anthropologie médicale aux multiples visages sera progressivement élaborée au travers de séances qui donneront la parole à tout un ensemble d’intervenants quisont habitués à travailler en réseau (CERPHI, PHILOMED, Centre Georges Canguilhem, universités… ), à échanger leurs analyses, leurs hypothèses et à enrichir ainsi leurs propres projets.

Intervenants, dates et lieux :

– Lundi 15 novembre – 18h30-20h30 : Les discours de la régénération et leur influence sur l’anthropologie médicale avec Gilles Barroux – Salle CPEC 2, Centre Parisien d’Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris

– Jeudi 25 novembre – 18h30-20h30 : Soigner les animaux pour protéger les hommes : quelques éléments sur l’émergence d’une médecine vétérinaire avec Gilles Barroux – Salle CPEC 2, Centre Parisien d’Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris

– Mardi 7 décembre – 18h30-20h30 : Écritures de médecins en France au XVIIIe siècle avec Sabine Arnaud – Amphithéâtre 45 A, Université Paris 6-Pierre et Marie Curie,4 place Jussieu, 75005 Paris

– Lundi 3 janvier – 18h30-20h30 – 18h30-20h30 : Merveilleux, prodiges et curiosités : illuminisme et lumières en médecine (XVIIe-XVIIIe siècles) avec Gilles Barroux – Salle CPEC 2, Centre Parisien d’Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris

– Mardi 11 janvier – 18h30-20h30 : Les femmes lettrées du siècle des Lumières face à leurs soigneurs : des rapports de pouvoirs, de savoirs et de genre dans la relation thérapeutique avec Nahema Hanafi – Amphithéâtre 45 B, Université Paris 6-Pierre et Marie Curie, 4 place Jussieu, 75005 Paris

– Lundi 17 janvier – 18h30-20h30 : Nosologie, nomenclature, classification : les éléments conceptuels d’une armature du savoir médical et leur évolution avec Gilles Barroux – Salle CPEC 2, Centre Parisien d’Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris

– Mardi 25 janvier – 18h30-20h30 : Atropos à l’œuvre : aspects de sémiologie médicale aux XVIIe et XVIIIe siècles avec Anne-Lise Rey – Amphithéâtre 45 B, Université Paris 6-Pierre et Marie Curie, 4 place Jussieu, 75005 Paris

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Ethis (étique et santé) programme de recherche, propose sa première journée d’étude sur le thème « Secret et confidentialité en matière médicale : enjeu(x) éthique(s) » Les informations relatives à la santé de la personne sont l’objet d’une attention particulière notamment dans une société démocratique, relevant d’un régime de protection spécifique. Le respect de la personne et de sa liberté, comme la confiance nécessaire à la relation patient/soignant, sont les premiers fondements à la règle du secret médical qui apparaît alors comme un élément essentiel de l’éthique médicale. Aujourd’hui encore, le principe du secret médical est énoncé avec force dans divers textes normatifs. Cependant, les évolutions des pratiques thérapeutiques, du cadre de l’exercice médical, des nouvelles technologies viennent bousculer ce principe qui se heurte à d’autres intérêts tant individuels que collectifs. Comment appréhender cette relativisation du secret médical au regard de l’éthique médicale ?

30 novembre 2010

MSH-Ange Guépin Nantes

Amphithéâtre Simone Weil

9h :      Accueil des participants :

9h30 :  Ouverture de la journée d’étude dans le cadre d’ETHIS

  • Gérard Dabouis, Professeur, Faculté de médecine-Nantes
  • Véronique Guienne, Professeur, UFR de sociologie-Nantes

Modérateur : Gérad Dabouis, Professeur, Faculté de médecine-Nantes

9h45 :  Présentation du thème d’étude

Sylvie Grunvald, Maître de conférences, Faculté de droit et des sciences politiques-Nantes

10h : Secret et confidentialité des données à caractère personnel : enjeu démocratique

10h30 : Discussion

10h45 : Secret et confidentialité des informations médicales. Approche anthropologique »

Sylvie Fainzang, Directrice de recherche, anthropologue-Cermes/Inserm-Villejuif,

11h15 : Discussion

11h30 : Secret et confidentialité : approche juridique

Frédérique Dreifuss-Netter, Professeur, Faculté de droit-Paris V, Conseiller près la Cour de cassation

12h : Discussion

12h15 – 13h45 : Pause déjeuner

Modérateur : Véronique Guienne, Professeur, UFR de sociologie-Nantes

14h : Secret et confidentialité à l’épreuve des fichiers médicaux

José Covassin, médecin conseil régional adjoint des Pays de la Loire et Jacques Pivette, médecin conseil, chef de service responsable des systèmes d’informations médicales

14h40 : Discussion

14h55 : « Données personnelles, recherche en santé publique : enjeux éthiques et politiques »

Nicolas Lechopier, Maître de conférence en philosophie des sciences, Université Lyon 1 – INRP

15h25 : Discussion

15h40 : Secret et confidentialité : mythe ou réalité ? Le regard du praticien

Philippe Bizouarn, Praticien hospitalier au CHU de Nantes, chercheur associé à l’équipe Rehseis-Paris VII

16h10 : Discussion

16h30 : Clôture des travaux

Gérard Dabouis et Véronique Guienne

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Séminaire – La loi Hôpital Patient Santé Territoire : une grande loi de santé publique ?

Séminaire IFERISS

25 novembre 2010, 14h-16h

Faculté de médecine, bâtiment E, 1er étage, 37 allées Jules Guesde 31073, Toulouse.

La loi Hôpital Patient Santé Territoire : une grande loi de santé publique ?

Frédéric Pierru chargé de recherche à l’IRISE (Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sociologie, Economie, Science politique)

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Parution – Qu’est-ce qu’un bon patient ? Qu’est-ce qu’un bon médecin ? Réflexions critiques, analyses en contexte et perspectives historiques

Claire Crignon-De Oliveira et Marie Gaille (dir.), Qu’est-ce qu’un bon patient ? Qu’est-ce qu’un bon médecin ? Réflexions critiques, analyses en contexte et perspectives historiques, Paris, Seli Arslan, 2010, 304 p.

Comment expliquer les attentes de plus en plus fortes des patients à l’égard de leurs médecins ? Toujours plus informés, exigeants quant à leur traitement, ceux-ci attendent également du médecin un rapport plus personnel, plus humain. Comment les médecins conçoivent-ils leur métier et le bon exercice de celui-ci ? Comment réagissent-ils de leur côté à l’évolution de la demande qui leur est adressée ?
Ces questions se posent dans le for intime de chacun, la nature de la relation entre le médecin et le patient suscitant affects, jugements et examen critique de part et d’autre. Mais ce que l’on exige de chacun d’eux est aussi une question centrale pour la société, qui se définit notamment par la manière dont elle conçoit la relation de soin du point de vue éthique, politique, juridique et économique.
Cet ouvrage entend contribuer à éclairer, par son approche à la fois empirique et critique, ce questionnement concernant la relation soignant–soigné. Il propose ainsi, à travers une série de contributions issues d’un dialogue entre médecins et spécialistes en sciences humaines et sociales, une analyse des attentes normatives énoncées à l’égard du patient et du médecin. Il s’agit aussi de dessiner des propositions théoriques pour qualifier et évaluer ces attentes, de fournir un examen des contextes singuliers et concrets dans lesquels elles s’expriment et, finalement, d’en livrer une mise
en perspective historique.
Ce livre s’adresse aux professionnels de la santé, aux chercheurs en sciences humaines et sociales et, au-delà, à tous ceux qui partagent la conviction que les questions relatives à la santé et au soin doivent occuper une place centrale dans la réflexion collective.

Les auteurs : Pierre Ancet • Sabine Arnaud • Sylvie Arnaud-Lesot • Gilles Barroux • Ariane Bayle • Denis Berthiau • Sarah Carvallo • Catherine Dekeuwer • Sylvie Fainzang • Nicolas Foureur • Yannis Gansel • Bernard Joly • Adrien Klajnman • Céline Lefève • Claire Marin • Delphine Moreau • Jean- Philippe Pierron • Jacques Quintin • Edwige Rude-Antoine • Florent Schepens • Marta Spranzi • Christine Waterlot

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Appel à communication – Les métamorphoses du biologique

5 au 8 juillet 2011 à Grenoble

La tension entre attirance et répulsion pour le « naturel » : des normes aux dispositifs institutionnels. L’« arrangement » entre maîtrise technicienne et médicale du corps et valorisation du naturel et de l’organicité n’a cessé d’évoluer dans l’histoire. Il renvoie à une tension, un équilibre paradoxal, entre nécessité de contrôler la dimension biologique du corps individuel, sa dimension organique, ses excrétions, ses débordements, c’est-à-dire sa massive présence corporelle ; et nécessité de revenir à la nature, à une authenticité perdue dans la société urbaine et industrielle, et de rendre aux individus leur rapport censément perdu à leur corporéité et leur environnement. Dans les années 1960-1970, cet arrangement s’est traduit ainsi à la fois par une injonction au contrôle de la procréation et de la mort (évacuation hygiéniste des cadavres, « déni de la mort », etc.), en même temps que par un retour hédoniste à la nature (accouchement naturel, naturisme, début de la production « bio », retour à la terre et discours « écologique » au sens large).
Quarante ans après, quelles formes prend cet arrangement ? On assiste à de nouvelles invites institutionnelles et sociales à retrouver la nature mais elles accompagnent de fortes tendances inverses. L’invitation à contempler l’organicité des sujets (recours croissant à la thanatopraxie, présentation et photographie des cadavres), n’entrave pas la forte croissance du recours à la crémation et à la dispersion des cendres. La valorisation du tout « bio » flanque l’ardente obligation à la pasteurisation de nos vies quotidiennes – lavages de mains, port de masques médicaux, nourriture sous plastique – portée notamment par les politiques publiques de santé. Ou encore, certes sur un tout autre terrain apparemment, l’adhésion enthousiaste aux filiations choisies (adoptions, familles recomposées, parrainages) et à l’artificialité (procréation médicalement assistée) s’accompagne désormais d’une aspiration à reconstituer sa filiation biologique (pour les enfants adoptés, ceux nés sous X, et aujourd’hui, ceux nés d’un don de gamètes). Il s’agira ici de repérer cette tension dans ses formes tant historiques (XVIIIe- XXIe siècles) que contemporaines, en s’appuyant sur des situations et des objets concrets, des interactions, des pratiques et des discours normatifs déterminés, portés par des professionnels spécifiques, dont les professionnels de la politique. Le
rôle particulier – et souvent très actif – joué en cette matière par les institutions méritera aussi d’être analysé.
L’attention devrait être portée à l’analyse des espaces sociaux, des gestes, des postures, des aménagements concrets que dictent chacune des tendances contradictoires de cet arrangement, mais aussi leur essai de réconciliation. L’analyse des affects mobilisés autour de ces arrangements (« goût » pour le bio, attirance pour l’allaitement, « beauté » des morts, mais « dégoût », à l’inverse, pour une organicité trop appuyée, etc.) sera tout particulièrement bienvenue. Tout comme la mise en valeur des formes historiques – et sans doute socialement situées – les plus stabilisées de compromis entre ces tendances contradictoires (valorisation de l’enfant, mais sans handicap ; exposition du cadavre, mais esthétisé ; manger à satiété mais manger « bio »). Car à travers ces compromis, ce qui se négocie ici c’est la place toujours mouvante et disputée que nos cultures accordent à la nature.
Autant de questions que nous souhaitons voir traitées dans la diachronie autant que possible et à l’aide de données empiriques attestées, c’est-à-dire à travers l’analyse de pratiques effectives ou de corpus bien délimités de discours.

Les démarches faisant appel à plusieurs disciplines seront les bienvenues.
Les propositions de communication (3000 signes maximum, espaces compris) présenteront le ou les thèmes auxquels se rattache leur intervention, l’objet de la recherche, le questionnement et la problématique, le terrain, les catégories et le nombre de personnes interrogées (ou à défaut, les corpus systématiques de sources sur lesquels ils s’appuient si ce travail n’est pas lié à un terrain).

Les propositions comprendront les éléments suivants dans l’ordre d’apparition :

• Nom, prénom du/des auteur-e-s
• Fonction et institution de rattachement
• Adresse mail
• Titre de la communication
• 5 mots clés
• Proposition de communication (3000 signes maximum espaces compris)
• Titre et résumé de la proposition (1500 signes espaces compris)

Les propositions doivent être adressées simultanément sous fichier word et rtf à :
Dominique Memmi (dominique.memmi@csu.cnrs.fr), Gilles Raveneau (gilles.raveneau@mae.u-paris10.fr), et Emmanuel Taïeb (emmanuel.taieb@iepgrenoble.fr) au plus tard pour le 7 janvier 2011.
Les propositions seront sélectionnées en fonction de leur qualité scientifique et de l’originalité du matériau empirique mobilisé. Les réponses aux propositions que nous auront reçues seront envoyées à la mi février 2011. Les résumés (1500 signes) des propositions acceptées figureront dans le volume édité pour le congrès.

Nous vous remercions de bien vouloir :
1- indiquer en objet de votre message : AFS-RT17 proposition congrès
2- nommer votre fichier de la façon suivante : nom-congrès AFS 2011.doc
Pour toute question ou problème, Emmanuel Taïeb se met aimablement à votre disposition : (Emmanuel Taïeb <emmanuel.taieb@iep-grenoble.fr>).
Attention : Le Congrès se tiendra du 5 au 8 juillet 2011 à Grenoble. La participation au Congrès est payante, et les frais de déplacement et d’hébergement sont à la charge de l’intervenant, mais une prise en charge financière est prévue pour les étudiants et chômeurs sur demande auprès des organisateurs du congrès.

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Leblogducorps administré par Bernard Andrieu change d’adresse.

Vous pouvez le consulter à l’adresse suivante : http://leblogducorps.over-blog.com/

Ce blog consacré à l’actualité de la recherche sur le corps en sciences humaines et sociales propose également des fiches de lecture sur des parutions récentes, ainsi que des liens vers des sites proposant, entre autres, des articles en ligne relatifs à ce domaine.

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Le livre érotique est une vieille tradition française.
Contre l’acharnement des censeurs, en profitant parfois de la tolérance des pouvoirs affaiblis, les auteurs lestes ont cherché à livrer au public le récit des pires turpitudes par goût des obscénités ou de la bravade, pour affirmer la poussée du moi, la volonté de briser les fers de la vieille société, sinon pour moquer les ridicules prescriptions de la morale. L’époque du libertinage aura été la grande époque du livre lubrique, l’apogée de la littérature galante, mais le XIXe siècle et l’entrée dans le noir des conventions bourgeoises n’ont pas tué la flamme des écrits graveleux, loin s’en faut : jusque sous les rigueurs du moralisme le plus tatillon a survécu un véritable roman poivré, inventif et téméraire.
Comment cette histoire du livre érotique a-t-elle été possible ? A quelles contorsions les éditeurs galants du XXe siècle ont-ils dû se livrer pour réussir à survivre malgré les tracasseries administratives et les condamnations pour outrage aux bonnes moeurs ? Quand et comment les choses ont-elles changé ? L’effondrement de la censure a-t-il révolutionné l’écrit polisson ? C’est à toutes ces questions et bien d’autres que répondent les éditeurs Jean-Jacques Pauvert et Claude Tchou, le pornographe Esparbec, les patrons des maisons Blanche et La Musardine Franck Spengler et Claude Bard, le libraire érotomane Alexandre Dupouy, l’avocat Emmanuel Pierrat.

C’est sur ces différents points que Sarane Alexandrian a écrit le dernier de ses textes, ici recueilli, auquel est ajoutée une étude sur l’éditeur Eric Losfeld par un jeune libraire féru de curiosa, Florian Vigneron. Autant de contributions qui éclairent d’un jour neuf l’activité des professionnels du livre érotique, dans une double passion pour les enfers du sexe et les beautés de la grande littérature.

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Colloque – Regards croisés sur les relations médecin-malade. De la fin du Moyen Âge à l’époque contemporaine

Jeudi 25 novembre 2010  |  Villetaneuse (93430) et Paris (75005)

En reconnaissant les droits du malade, la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé a marqué un tournant dans les relations médecins-patients. Ces relations complexes, en constante évolution sous l’effet de facteurs scientifiques, idéologiques, politiques et culturels, ont été l’objet de la réflexion de nombreux médecins mais aussi des chercheurs en sciences humaines et sociales, depuis la parution en 1957 de l’ouvrage de Michael Balint, Le médecin, son malade et la maladie. L’approche pluridisciplinaire de ce colloque vise à apporter une contribution à cette question multiforme en privilégiant la dimension historique. Différents aspects des relations médecin-malade ont été retenus ici : comment ces relations se sont-elles construites à l’époque moderne ? Quelle place y tient l’argent ? Quelle est celle de la loi? Comment la dignité de la personne y est elle garantie ? Quelles formes ces relations prennent-elles dans des collectivités telles l’école et l’entreprise ? Comment peuvent-elles s’organiser quand médecin et malade viennent de cultures différentes ? Quelle est le rôle de la presse ? Quelles transformations la recherche peut-elle entraîner sur ces relations ?

Comité scientifique

Elisabeth Belmas (Université Paris13, MSH Paris-Nord),
Régis Bertrand (Université de Provence),
Yves-Marie Bercé (Membre de l’Institut),
Jacques Deschamps (Ligue contre le cancer),
Joël Coste (Université Paris Descartes, EPHE),
Olivier Faure (Université de Lyon 3),
Patrice Guérin (Archives de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris),
Marie-José Michel (Université Paris 13),
Serenella Nonnis-Vigilante (Polytechnique de Turin),
Eliane Sujol-Chieze (directrice du Siège, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris).


25   Novembre 2010 :

Université Paris 13, Amphi Euler, 93430 Villetaneuse
9h15 : Ouverture : Président de l’Université Paris 13

Remerciements : E. Belmas et Serenella Nonnis-Vigilante

Introduction : Ariane Desporte, vice-présidente du Conseil d’Administration, Université Paris 13

9h45-12h30 Modérateur: Yves-Marie Bercé, Membre de l’Institut

La construction des relations médecins-malades à l’époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles)
9h45 : Joël Coste, Université Paris Descartes, École Pratique des Hautes Études (SHP) : « Les relations médecins-malades dans les consilia et consultations (France, milieu XVIe siècle-début XIXe siècle )»

10h15 : Élisabeth Belmas, Université Paris 13, CRESC, MSH Paris-Nord : « Le rôle de l’institution hospitalière  militaire dans la construction des rapports médecins-malades en France, XVIIe-XVIIIe siècles »

10h45 : Isabelle Robin-Romero, Université Paris-Sorbonne, Centre Roland Mousnier: « La relation entre médecin et malade  dans le cadre des consultations épistolaires : la correspondance de Geoffroy au début du XVIIIe siècle. »

Pause : 15mn
Le médecin, le malade et l’argent,  XIVe- XXIe siècle

11h :Rieko Kasai, doctorante, Tokyo Metropolitan University : « Les demandes des donateurs de l’hôpital Saint Jacques aux Pèlerins à Paris aux XIVe et XVe siècles ».

11h30 : Jérôme Rollin, doctorant, Université Lumière Lyon 2 : « Les donateurs, les hôpitaux et la ville : la construction locale d’un système de solidarité (Lyon, premier XIXe siècle) ».

12h-12h30 : Discussion

12h30-14h : Déjeuner

14h-17h30 Modérateur : Jacques Deschamps, Secrétaire Général Ligue contre le cancer-Comité de Paris

Être le médecin des puissants, XVIIe-XXIe siècle

14h : Stanis Perez, CRESC, Université Paris 13 : « Écrire et décrire la maladie de son patient : Charles Quint, Louis XIII et Louis XIV sous l’oeil de leurs médecins personnels ».
14h30 : Dominique Memmi, CNRS, CSU-UMR 7112 : « Médecin-malade : une « domination rapprochée » ?

Le médecin,  le malade et la loi,  XXIe siècle

15h :Marc Dupont, Directeur-adjoint des affaires juridiques et des droits du patient, AP-HP : « L’émergence de la notion de bientraitance : soigner et prendre soin »

15h30 : Claudine Esper, Université René Descartes, Membre correspondant de l’Académie Nationale de Médecine : « Du silence à la parole obligée : l’information du malade, une évolution majeure dans la relation avec le soignant »

Pause : 30 mn

L’humanisation de et à l’hôpital , XIXe-XXIe siècle

16h :Anne Nardin, Conservateur en chef du Musée de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris : « La place de la relation médecins-malades dans la politique d’humanisation  des hôpitaux ».
16h30 : Jacques Boesch , ex-responsable des affaires culturelles des Hôpitaux universitaires de Genève : « Pour une esthétique hospitalière relationnelle. Témoignage sur l’expérience genevoise »
17h-17h30 : Discussion

26 Novembre 2010 :

Hôtel Scipion, 13, rue Scipion 75005 Paris

9h30-12h30 Modérateur :  Patrice Guérin, Conservateur  des Archives de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris

Médecins et malades à l’école et dans l’entreprise , XVIIIe-XXe siècles

9h30 :  Séverine Parayre, Université Charles-de-Gaulle  Lille III, Proféor-CIREL EA 4354 laboratoire de sciences de l’éducation : « L’entrée du médecin à l’école : pour une pédagogie de la  santé,  France, XVIIIe-XIXe siècles »

10h : Laure Pitti, Université Paris VIII, CRESPPA-CSU, et   Pascal  Marichalar, Université Paris 13, CMH-EHESS:  « Recourir à la médecine contre la médecine : les mobilisations ouvrières face aux maladies professionnelles dans les années 1970 »

10h40 : Pause : 20 mn
Médecins et malades face au multiculturalisme,  XXe-XXIe siècles

11h : Magali Molinié, Université Paris VIII, Centre Georges-Devereux : « La maladie, un malentendu culturel ? »
11h30 : Richard Rechtman, EHESS-Paris, IRIS : « Le médecin, le malade et l’étranger »

12h-12h30 : Discussion
12h30-14h : Déjeuner

14h-16h30 Modérateur :  Richard Rechtman, EHESS-Paris

De la presse au blog : la circulation de l’information, XIXe-XXIe siècles

14h : Serenella Nonnis-Vigilante, CRESC, Université 13, Polytechnique de Turin : « L’hôpital, les médecins et les malades vus par la presse  parisienne, XIXe-XXe siècles »
14h30 : Marina Lemaire, Rédactrice santé-Ancienne malade :  « Témoignage(s) »
15h : Pause de 20 mn

Les enjeux de la recherche dans les relations médecins-malades, XXe- XXIe siècle

15h20 : Elisabeth Lepresle,  Agence de la Biomédecine:« L’utopie de l’autonomie de la volonté face au langage scientifique et juridique »

Discussion : 15h50

16h00 Conclusions :  Yves-Marie Bercé, Membre de l’Institut

Contact
Houda Schiratti
courriel : sec-recherches [point] lshs (at) univ-paris13 [point] fr

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Appel à contributions – Santé mentale et minorités sexuelles : vulnérabilité, résilience et pratiques innovatrices

Avant le 1er décembre

pour la Revue Canadienne de Santé Mentale Communautaire

Malgré les récentes avancées législatives, les minorités sexuelles constituent une population vulnérable sur le plan du bien-être et de la santé mentale en raison de la stigmatisation, des attitudes négatives et des discriminations sociales persistantes à leur égard. plusieurs études réalisées dans les dernières décennies au Canada mais surtout ailleurs dans le monde ont étayé ce constat en comparant des indicateurs de bien-être ou la prévalence de problèmes de santé mentale, tels dépression, alcoolisme et toxicomanie, auto-mutilation, idéations et tentatives suicidaires, chez les personnes homosexuelles, bisexuelles ou transsexuelles/transgenres et chez leurs pairs hétérosexuels. D’autres se sont penchées sur l’impact de facteurs de risque, comme la victimisation ou la faiblesse des réseaux de soutien social, ou ont élaboré des modèles conceptuels afin de comprendre les processus psychosociaux reliant la stigmatisation sociale et la santé mentale, à l’exemple du concept de stress lié au statut de minoritaire de Meyer. les travaux les plus récents font ressortir la nécessité d’approfondir les analyses des facteurs de vulnérabilité en fonction des orientations sexuelles (p. ex. les problèmes de santé mentale sembleraient plus aigus chez les personnes bisexuelles), des identités de genre, des contextes institutionnels (milieux scolaires, de travail…) et environnementaux (urbains, ruraux, appartenance à un groupe ethnoculturel minoritaire…) et d’autres caractéristiques individuelles et sociodémographiques telles que l’âge, la classe sociale, le statut citoyen ou la présence d’un handicap. en outre, des approches dynamiques prenant en considération l’agentivité des personnes et des collectivités requièrent d’examiner non seulement les processus de victimisation, mais également les facteurs de résilience, qu’il s’agisse de traits personnels, de stratégies comportementales, de l’appui de l’entourage (familial, amical…), ou encore de diverses politiques, mesures et ressources présentes dans l’environnement. enfin, diverses pratiques innovatrices ont été mises en place afin de contrer les effets de la stigmatisation sociale et d’améliorer l’accès à des services sociaux et de santé adaptés, notamment à travers une prise en charge par les collectivités, la création de ressources alternatives (centres de santé, sites Web) et de programmes préventifs. Ces initiatives demeurent peu connues et leur efficacité, rarement évaluée. par le présent appel à contribu- tion, nous sollicitons des textes explorant l’un ou l’autre de ces axes–vulnérabilité, résilience, pratiques innovatrices–en lien avec la santé mentale et les minorités sexuelles au Canada.

Pour connaître les directives pour soumettre un texte

Pour plus d’information ou pour soumettre un texte, contactez :

line Chamberland, ph. D.
Département de sexologie faculté des sciences humaines

Université du Québec à Montréal

Case postale 8888, succursale Centre-ville Montréal (Québec) H3C 3p8

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