février 2011

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Parution – L’imaginaire médical dans le fantastique et la science-fiction

Jérôme Goffette et Lauric Guillaud (dir.), L’imaginaire médical dans le fantastique et la science-fiction, Editions Bragelonne, 2011, 336 p.

Cet ouvrage collectif rassemble les contributions de spécialistes de littérature, de cinéma, ainsi que de philosophes, d’anthropologues, d’un psychologue clinicien et d’un écrivain.

La médecine fait rêver, dans tous les sens : de la mort soudainement éloignée jusqu’aux cauchemars du corps ouvert, de la figure bienveillante jusqu’à la profanation, de l’antalgique salvateur jusqu’à d’horribles supplices. Alors que le corps intérieur nous est obscur,  la science-fiction, le fantastique, la fantasy et l’horreur nous font découvrir des paysages du corps splendides, étonnants ou répugnants, mais toujours prenants.
Pourquoi cette profusion de l’imaginaire médical ? Avec une médecine aujourd’hui rationnelle, on aurait cru la fin des passions imaginatives, mais au contraire cette science nouvelle a démultiplié les perspectives. La prolifération de l’imaginaire médical est naturelle, car  la littérature et le cinéma aiment ses images fortes. Les effets de sciences sont aussi des effets de fiction et de merveilleux.
Le lecteur comprendra l’intérêt de ce travail collectif (grâce au réseau CERLI), mais aussi notre humilité, car nous n’épuisons en rien la thématique.

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Colloque – La fin d’une pratique : la torture judiciaire dans l’Europe des Lumières


Vendredi 20 mai 2011  |  Dijon (21000)

Moyen à la disposition des juges pour extorquer aux accusés l’aveu probatoire sur des crimes passibles de la peine capitale et pour obtenir le nom des complices, la torture s’inscrit dans le cadre juridique du Moyen Âge et de l’Ancien Régime. Les pénalistes n’assimilent pas la « question » à un genre de sanction anticipée, mais à un instrument légal apte à établir la vérité judiciaire. De fait, la torture judiciaire répond à l’une des difficultés principales qu’un juge de l’époque avait à surmonter : réunir des preuves. Faisant avouer l’accusé par la force, le juge cherche à faire passer un crime incertain au rang de crime certain, rendu tel grâce à la « reine des preuves » que représente la confession dans l’ancien droit. Reconstruisant les débats entre partisans et détracteurs de la torture qui ont secoué l’espace public à la veille de la Révolution et de la Déclaration des droits de l’homme, ce colloque se propose de répondre à la question de savoir pourquoi la torture est devenue anachronique dans l’Europe des Lumière.

Salle  de  l’Académie  –   5  rue  de  l’École  de  Droit

9h 30 – Présentation de Luigi DELIA (Université de Bourgogne)
9 h 45 – Benoît GARNOT (Université de Bourgogne), Ouverture des travaux
10 h 15 – Eric WENZEL (Université d’Avignon) – Le déclin de la torture dans la France du XVIIe et du XVIIIe siècle
10 h 45 – Elisabeth SALVI (Université de Genève) – « Pour l’honneur de la Justice et pour celui de l’Humanité » : Gabriel Seigneux de Correvon et l’abolition de la torture
11 h 15 – Michel PORRET (Université de Genève) – Le statut de la torture dans la pratique pénale et la culture juridique du républicanisme genevois au XVIIIe siècle
14 h 15 – Guillaume COQUI (Université de Bourgogne),  L’utilitarisme classique face à la torture judiciaire
14 h 45 – Luigi DELIA (Université de Bourgogne), « Quelques minutes de tourments dans un scélérat peuvent sauver la vie à cents innocents ». Sur une objection de Diderot à Beccaria
15 h 15 – Dario IPPOLITO (Université de Rome III), Torture judiciaire et procès pénal dans la culture juridique des Lumières napolitaine
15 h 45 – Francine MARKOVITS (Université de Paris Ouest-La Défense) – La torture et la logique de l’aveu

La manifestation se déroulera à la salle de l’Académie des sciences, arts et belles lettres de Dijon, 5, rue de l’Ecole de Droit – 21000 Dijon

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Séminaire – Les petites mains de l’informatique : Le cas de l’informatisation du dossier de soins

18 février 2011

11h-12h30,

dans la salle Bollinelli de la faculté de médecine de Purpan, 37 allées Jules Guesde 31073, Toulouse

Dans le cadre de son animation scientifique l’IFERISS vous invite à assister au séminaire :

Les petites mains de l’informatique : Le cas de l’informatisation du dossier de soins

Ce séminaire sera  présenté par Anne Mayère avec l’intervention de I. Bazet et A. Roux du CERTOP-ECORSE

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Parution – Introduction à l’herméneutique médicale : L’interprétation médicale une dialectique de l’expliquer et du comprendre


Jean-Philippe Pierron (dir.), Introduction à l »herméneutique médicale, Le Cercle Herméneutique, « Revue Le Cercle Herméneutique ». 2011, 100 p.


En quel sens la médecine est-elle une discipline interprétative? Est-il légitime de parler d’une herméneutique médicale? La médecine est-elle une science ou un art? La consultation médicale, dans son colloque singulier, tend à parler d’art médical. La constellation des signes cliniques qui investissent le corps malade impose au médecin de retrouver une histoire sous la généralité d’un cas répertorié dans la nosographie. Mais la formation médicale, l’assise biologique de la médecine, le souci d’une classification universelle des maladies et le développement de la médecine fondée sur les preuves ou médecine factuelle (l’evidence-based medicine, EBM) tirent la médecine en direction d’une science. Le projet de cet ouvrage est d’interroger comment articuler, dans le jugement médical, une intelligence qui décode et une intelligence qui déchiffre. Ces deux lectures sont reprises, souvent scolairement, dans l’opposition des sciences de la nature explicatives et des sciences humaines compréhensives. Or revenir sur le statut de la médecine comme activité interprétative interroge le dépassement de ce dilemme. La médecine travaille à interpréter les signes d’un corps malade. Elle canalise l’équivoque, hantée par la mésinterprétation aux conséquences vitales. Elle tente de juguler la volonté de parvenir à des définitions univoques de la maladie par le biais de sa naturalisation. Qu’est-ce donc qu’un signe en médecine? De quelle nature est le jugement médical, si ce n’est pas déduire, mais interpréter?

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Appel à contribution – Savoir-faire, matières et corps en transformation

Cet appel s’inscrit dans le cadre de la thématique générale du Congrès de l’Association Française d’Ethnologie et d’Anthropologie centrée sur la connaissance et la production de connaissances en anthropologie. L’atelier ici proposé vise à constituer un lieu d’échange entre chercheurs travaillant sur les liens entre corps et connaissance en anthropologie.

Après une entrée hésitante dans le champ des sciences sociales, autour des années 1960 (Memmi, Guillo, Martin, 2009), les années 1990 marquent un tournant pour cet objet installé aux frontières des savoirs : laboratoires, thèses, séminaires, revues, ouvrages scientifiques, dictionnaires, blogs, qui lui sont consacrés témoignent de la vitalité de la recherche sur le corps, tant en France qu’à l’étranger, en histoire, en sociologie, en anthropologie, mais aussi dans les sciences de l’éducation, en économie, en géographie.

L’anthropologie sociale française a pu s’illustrer par une approche symbolique et sociale du corps (Héritier et Xanthakou, 2004), tandis que les anglo-saxons privilégiaient un regard phénoménologique (Turner, 1992 ; Csordas, 1994). Vingt ans de réflexion, dont il ne s’agit pas de faire le bilan mais de tirer quelques enseignements, ont conduit, semble-t-il unanimement, à considérer le corps comme lieu de synthèse du biologique, du psychologique et du social (Mauss, 1936), du collectif et de l’individuel, « de l’actenciel et du structurel » (Berthelot, 1988), de l’émancipation et de l’assujettissement à travers le gouvernement des corps (Fassin et Memmi, 2004), permettant ainsi de dépasser des oppositions pourtant classiques. Tout en préservant ces acquis analytiques, et à l’instar des sciences cognitives, l’anthropologie sociale et culturelle peut aussi étudier le corps comme un moyen d’accéder à la connaissance d’une double façon : accès à la connaissance par le corps, accès à la connaissance du corps.

Nous vous proposons de travailler cette thématique à partir d’objets familiers à l’ethnologie que sont les savoir-faire : le terme « savoir-faire » suppose un cheminement vers la connaissance (savoir) pris dans l’action (faire). Aussi, le corps, autour duquel nous vous invitons à échanger, est un corps sensible (sens et émotions), situé, en action et interaction, avec des matières et matériaux, des objets, et d’autres êtres humains. Alors que certaines philosophie, sociologie et économie annoncent une dématérialisation généralisée de notre environnement, le corps est (paradoxalement ?), régulièrement appréhendé sous l’angle de ses augmentations, réductions, prolongements et autres transformations par les objets matériels. Si ce débat est peu commun à l’anthropologie, il a toutefois l’avantage d’inviter à questionner les savoir-faire, leur partage, leur éventuelle transmission à la lumière des transformations corporelles (occasionnées par les pratiques, le vieillissement, le handicap, etc.) pour travailler les questions de la construction des connaissances et des identités (sexe, âge, de métier, sociale, etc.).

Au sein de cet atelier, nous ne nous intéresserons pas tant à une aire culturelle en particulier qu’à mettre en comparaison des terrains diversifiés (des milieu du travail, des savoir-faire quotidiens, des loisirs, du sport, des pratiques esthétiques…).

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Parution- Journal of Medicine and Philosophy


Journal of Medicine and Philosophy, Volume 36, Issue 1, February 2011

Laurence B. Mccullough
Arboriculture in Clinical Ethics: Using Philosophical Critical Appraisal to Clear Away Underbrush in Ethical Analysis and Argument

Russell Powell and Allen Buchanan
Breaking Evolution’s Chains: The Prospect of Deliberate Genetic Modification in Humans

Joseph Clint Parker
Conscience and Collective Duties: Do Medical Professionals Have a Collective Duty to Ensure That Their Profession Provides Non-discriminatory Access to All Medical Services?

Robert F. Card
Conscientious Objection, Emergency Contraception, and Public Policy

Franklin G. Miller and Howard Brody
Understanding and Harnessing Placebo Effects: Clearing Away the Underbrush

Trisha Phillips
From the Ideal Market to the Ideal Clinic: Constructing a Normative Standard of Fairness for Human Subjects Research

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Journée internationale autour des recherches d’Hélène Rouch : Biologie, sciences du vivant et critique féministe des sciences


Le 1er avril 2011 de 9 h30 à 18h.

Université Paris-Diderot, 59 rue Nationale, Dalle des Olympiades, 75013 Paris

bâtiment Montréal , Salle des thèses.

Le CEDREF avec le soutien de la Fédération de recherche sur le genre–RING et l’Association nationale des études féministes, vous invite à une journée en hommage à Hélène Rouch.

Enseignante et biologiste, Hélène Rouch a joué un rôle précurseur dans la critique féministe des sciences. Elle a travaillé sur les évolutions de l’immunologie, les nouvelles techniques de reproduction, la catégorisation de sexe, et elle a œuvré, sur un double plan politique et institutionnel, à l’entrée des études féministes dans les institutions académiques au milieu des années 1980.

L’organisation de la journée privilégie deux thématiques, en fonction d’une programmation qui laisse une place importante aux échanges avec la salle.

1) La pluridisciplinarité de la critique féministe des sciences.

Rosi Braidotti, philosophe : « Matérialismes corporels de l’épistémologie féministe ».

Françoise Collin, philosophe : « Entre science et politique »

Priscille Touraille, anthropologue : « L’enjeu du biologique dans la catégorisation de genre ».

2) Sciences biologiques. Conceptualisation de l’altérité et catégorisations de sexe.

Brigitte Lhomond, sociologue : (titre à préciser)

Simone Bateman, sociologue : « Femmes, frontières et autrui : questions aux sciences du vivant »

Elsa Dorlin, philosophe : (titre à préciser)

Marika Moisseeff, psychiatre et anthropologue : « Représentations biologiques du féminin et leurs conséquences symboliques ».

3) Synthèse et conclusion.
Cette journée sera aussi l’occasion de présenter l’ouvrage réunissant des articles d’Hélène Rouch : Limites et frontières. Contribution à la critique féministe des sciences, publié aux Editions iXe avec le soutien du CEDREF (parution en mars 2011).

Elle devrait donner lieu à des échanges fructueux et nous comptons sur votre participation.

Merci de répondre par courriel au CEDREF : fg@univ-paris-diderot.fr

Dominique Fougeyrollas IRISSO-CNRS-Université Paris Dauphine

Azadeh Kian Directrice du CEDREF

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Parution – Les intentions du corps. Psychanalyse, biologie et sciences de l’esprit


Mathieu Arminjon, Les intentions du corps. Psychanalyse, biologie et sciences de l’esprit, Editions Liber, 2011, 388 p.

Alors que nous sommes entrés de plain-pied dans le siècle du cerveau, on peut se demander s’il reste encore une place pour le projet freudien.Or, si la psychanalyse veut renouer le dialogue avec les sciences contemporaines, c’est certainement du côté de son enracinement biologique que tout se jouera. Pour autant, le positionnement du freudisme vis-à-vis des sciences biologiques n’est pas sans poser quelques problèmes. La psychanalyse se présente en effet comme une discipline protéiforme dont la cohérence interne peut paraître discutable. Le freudisme relève en effet d’un double projet contradictoire.D’un côté, il prétend procéder à une naturalisation du psychisme, c’est-à-dire à l’explication des mécanismes psychiques selon les lois et la méthode des sciences naturelles (physique, biologie).De l’autre, il entend établir une herméneutique des productions psychiques, et attribuer à cet exercice un statut à la fois heuristique et thérapeutique.Présenté ainsi, il semble s’attaquer frontalement à ce qui oppose, depuis toujours, sciences de la nature et sciences humaines. Devant le gouffre séparant le freudisme de lui-même, certains ont appelé la psychanalyse à renoncer à l’une ou l’autre de ses deux ambitions.La présente étude se donne pour but principal de montrer comment le double projet freudien s’avère bien fondé dès lors qu’il ne s’agit pas de penser ses deux versants sur un continuum, mais sur le mode d’une articulation méthodologique pertinente.Malgré  les différences de lexique, de mode d’exposition, au-delà même des tentatives de décrédibilisation, le projet freudien peut encore jouer un rôle au sein des débats qui animent les sciences de l’esprit les plus contemporaines.

Mathieu Arminjon est philosophe et détient un doctorat en sciences de la vie. Il est collaborateur scientifique aux hôpitaux universitaires de Genève ainsi qu’à la fondation Agalma.

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Conférence et cours internationaux de bioéthique


Division de l’éthique des sciences et des technologies

Secteur des sciences sociales et humaines

UNESCO

Conférence et cours internationaux de bioéthique, Singapour, 23-30 mai 2011

La conférence et les cours ont été conçus afin d’offrir une plateforme destinée à l’échange d’informations et de connaissances, à la tenue de discussions, d’exposés, d’ateliers et de cours, ainsi qu’à la présentation de programmes et de bases de données.

Groupes cibles:

  • Les professeurs et les enseignants des écoles de médecine, des écoles d’infirmières, des écoles de droit, des écoles de travail social, des facultés de philosophie et d’éthique
  • Les organisations professionnelles
  • Les organismes publics et gouvernementaux

Thèmes principaux de la conférence et des séminaires :

  • L’éducation à la bioéthique : général, objectifs, méthodologie
  • Le niveau d’enseignement, l’état actuel des programmes, l’évaluation des étudiants
  • Les sources documentaires, les références et le matériel
  • La bioéthique en général : passé, présent, futur
  • La bioéthique en général : aspects culturels, sociaux et légaux
  • La bioéthique en général : les concepts éthiques et philosophiques, et les écoles

La conférence et les cours sont organisés par la Société indonésienne pour le droit de la santé et la Chaire UNESCO de bioéthique (Haifa).

Vous êtes invités à soumettre des résumés d’environ 250 mots pour une présentation orale ou par affiche.

Date limite pour le dépôt des résumés: 20 AVRIL 2011

Pour toute information complémentaire veuillez consulter le site:

www.bioethicsconference2011.com

Séminaire – La question de la preuve et de la décision en épidémiologie / santé publique



Jeudi 10 Février 2011 à 14 h

Prochaine séance du cycle de séminaires 2010/2011 du département Infection et épidémiologie

« La question de la preuve et de la décision en épidémiologie / santé publique »

Lois, politiques de santé et d’assurance maladie, crises sanitaires : réflexions sur la décision ministérielle

Didier Tabuteau
Sciences-Po et Université Paris-Descartes

Lieu : Institut Pasteur
25 rue du Dr Roux 75015 Paris
Attention changement de salle !!!
Bâtiment Fernbach, salle Aubert, RdC
Ces conférences sont ouvertes à tous.
Accès libre mais se munir d’une pièce d’identité pour l’entrée sur le campus de l’Institut Pasteur

Séminaires organisés par A. Opinel (Unité de pharmacoépidémiologie et maladies infectieuses/UVSQ EA449/INSERM U657)
et M. Garenne (Unité Epidémiologie des maladies émergentes), département Infection et Epidémiologie, Institut Pasteur
contacts:
annick.opinel@pasteur.fr
michel.garenne@pasteur.fr

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